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    Seigneur, ouvre mon intelligence
    afin que je marche en vainqueur sur cette terre

     


    Par Henri VIAUD-MURAT

    Je suis de plus en plus persuadé que notre problème principal, c'est que nous ne savons pas quelle est la magnificence de notre héritage en Jésus-Christ. Si nous le savions, nous ne vivrions pas comme nous vivons. Si nos yeux spirituels étaient ouverts sur ce que Jésus a fait, sur la personne de Jésus, son oeuvre, ce qu'il a accompli pour nous, si nous commencions à croire vraiment ce qui est écrit, nous ne serions plus les mêmes, nos objectifs seraient différents, notre vie serait complètement bouleversée. Et quelquefois, je suis étonné quand nous lisons certains passages de <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname>, de voir que ce qui est écrit ne bouleverse pas davantage nos vies. On lit ces choses, on les relit, on les met dans un coin de notre cerveau et puis on continue à vivre comme avant. Alors que nous sommes le sel de la terre, la lumière du monde et que, comme Jésus a marché sur la terre, nous sommes appelés à marcher comme lui.

    C'est une parole qui m'interpelle constamment, je dis : "Seigneur, je suis en train de vivre sur cette terre, tu as un plan pour moi, je veux que ton plan s'accomplisse. Je ne veux pas passer de l'autre côté, sans que ton plan parfait ne se soit accompli" et le plan parfait du Seigneur, c'est de me faire
    marcher sur cette terre comme Lui a marché.

    Comme Lui a été envoyé par le Père, il nous envoie et il nous envoie pour être remplis du Saint-Esprit pour accomplir ses oeuvres, c'est-à-dire, essentiellement pour convaincre de péché, de justice, de jugement et pour amener des âmes à la connaissance du salut. Et il faut que nos yeux soient illuminés, pour que nous puissions apporter aux autres ce salut qui englobe tant de choses. Nous ne pourrons apporter aux autres que ce que nous avons reçu, nous ! Nous avons reçu quelque chose d'immense et si nous n'en connaissons qu'une petite partie, c'est cette partie-là que nous amènerons aux autres. Mais plus nos yeux spirituels s'ouvriront, plus nous pourrons apporter aux autres ce que nous avons reçu.

    Je vais commencer par lire dans l'épître de Paul aux Romains au chapitre 10 et au verset 12 :
    « Il n'y a aucune différence entre le Juif et le Grec, puisqu'ils ont tous un même Seigneur (qui est aussi le nôtre), qui est riche pour tous ceux qui l'invoquent ». La richesse du Seigneur est infinie. Il y a en Jésus-Christ la plénitude de la divinité et de l'héritage céleste pour nous, mais il est riche pour
    ceux qui l'invoquent ! Toute cette richesse reste inutilisée, si nous ne l'invoquons pas ! Mais ce n'est pas tout : « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé ». Invoquer le nom du Seigneur, c'est quelque chose de profond, ce n'est pas simplement prononcer le nom du Seigneur Jésus. Prononcer le nom du Seigneur Jésus peut être aussi quelque chose de puissant, quand on est en difficulté, quand quelque chose ne va pas : "Jésus, sauve-moi !", Jésus entend. Mais invoquer le nom du Seigneur, c'est le faire avec une profonde connaissance de toute la richesse qu'il y a dans ce nom, de l'héritage du ciel qui est inclus pour nous dans ce nom, de ce que Dieu notre Père a préparé pour nous. Tout est inclus dans le nom de Jésus.
    « Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n'ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parlé ? Et comment en entendront-ils parler, s'il n'y a personne qui prêche ? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s'ils ne sont pas envoyés ? »
     
    Vous voyez tout le processus de l'héritage céleste ? Il faut d'abord que des serviteurs soient réellement envoyés par le Père. Nous sommes tous envoyés par le Père pour témoigner. Mais pour prêcher la bonne nouvelle de l'Evangile, Dieu envoie ceux qu'il choisit et il leur demande ensuite de prêcher sa Parole et rien d'autre. Cette Parole est entendue par ceux qui écoutent. Ceux qui écoutent, après avoir entendu, doivent croire. Ayant cru, ils peuvent invoquer le nom du Seigneur et à ce moment-là, recevoir la richesse de Jésus.
    Il faut remarquer que Paul ne dit pas : "Comment croiront-ils s'ils n'ont pas lu <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname> ?", il dit : "Comment croiront-ils s'il n'y a personne qui prêche, pour qu'ils entendent ?" En effet il y a une puissance de Dieu dans la prédication de l'Evangile, qui est faite par ceux qui ont été appelés par le Père et qui la prêchent dans la vérité. Mais il faut qu'elle soit entendue et qu'elle soit crue.
    Il y a des endroits où Jésus a prêché, et il ne s'est pratiquement rien passé, parce qu'il avait en face de lui des coeurs fermés. A Nazareth, et aussi dans d'autres endroits, quand sa prédication commençait à devenir un peu forte, ils écoutaient, fermaient leurs coeurs en disant : "Non, ça commence à devenir trop fort, on n'en veut plus". Tant qu'il s'agissait d'un miracle, d'une guérison,
    d'être nourri par des pains ou des poissons, avoir le ventre rempli ou le corps béni, des foules le suivaient. Mais quand Jésus a commencé à dire : "Il faut que vous mangiez ma chair et que vous buviez mon sang", alors là, ils ont commencé à se retirer, parce qu'ils ne comprenaient pas la signification spirituelle. Et au lieu de chercher ce qu'il avait voulu dire, ils se sont retirés en disant :
    "Non, cet homme-là va trop loin ! Il va trop loin, donc on arrête de le suivre".
    « Mais nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre » (Hébreux 10:39). Le peu que nous connaissons de Jésus doit-être suffisant pour nous donner envie de le connaître davantage.
    Il veut se révéler pleinement par le Saint-Esprit car il veut que nous atteignions une pleine connaissance de Lui-même. Il n'y a que la révélation du Saint-Esprit pour nous faire connaître pleinement le Seigneur. Le Saint-Esprit connaît les profondeurs de Dieu et il nous a été donné par le Père pour nous faire pénétrer dans les profondeurs de Dieu et de Christ, pour que nous connaissions tous les mystères de Dieu, par révélation. Mais pour cela, il faut avoir un coeur désireux, un coeur ouvert, un coeur qui demande au Seigneur de se révéler et un coeur qui veut croire quand le Seigneur parle par sa Parole : « Car c'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut » (Romains 10:10).

    Le Seigneur nous demande de croire du coeur. Quand vous entendez un message, quand vous lisez <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname>, il ne peut avoir d'effet que quand il pénètre dans le coeur et quand là, dans le fond de notre esprit, il y a quelque chose qui se passe où nous disons : "J'ai compris Seigneur et je le prends
    pour moi, j'ai compris, dans mes entrailles, j'ai compris dans mon coeur". On peut avoir la tête farcie de connaissances, mais une vie stérile qui ne produit pas de fruit.

    Je comprends toujours mieux pourquoi Paul passait tant de temps à prier, pour lui et pour les autres : pour que leur intelligence s'ouvre. Je crois que c'est la prière que nous devrions faire avec le plus d'ardeur : "Seigneur, ouvre mon intelligence pour que je te comprenne, que je comprenne ta Parole, que je comprenne la richesse de mon héritage, que je ne laisse pas de côté ces choses merveilleuses pour continuer à vivre une vie banale, médiocre, sur cette terre".

    Il ne faut pas se laisser prendre au piège d'une petite vie plus ou moins tranquille, cela ne peut pas satisfaire le fond du coeur. Vous pouvez aller à d'excellentes réunions ; mais si la présence de Jésus ne remplit pas votre coeur et si la révélation de tout ce qu'il a pour vous ne remplit pas votre coeur, vous ne pouvez pas être heureux, vous allez être frustrés, vous n'aurez pas de réponse, vous allez vous trouver un jour dans des impasses, vous allez vous trouver un jour dans des choses qui ne pourront pas être réglées, parce que vous n'avez pas la révélation de la plénitude de Christ.

    Paul passait du temps à prier pour ses bien-aimés de Colosses, d'Ephèse et d'ailleurs, en disant : "Seigneur, ouvre-leur l'intelligence". Lorsqu'il allait prêcher, je suis sûr qu'il passait du temps avant pour prier : "Seigneur, prépare, ouvre les coeurs pour que ce que je vais dire de ta part puisse pénétrer dans leurs coeurs ". Alors je vous exhorte à passer du temps pour vous-mêmes et pour les autres, à faire cette prière : "Seigneur, ouvre mon intelligence pour que je comprenne, ouvre son intelligence pour qu'il comprenne, pour qu'elle comprenne, ce que Christ a fait et quand nous lisons <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname>, que notre coeur reçoive ces choses, les comprenne et que nous puissions y marcher, en vainqueur".

    Lisons dans Colossiens 3, au verset 1 : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ ». Donc il leur dit : "Attention, s'il est vrai pour vous personnellement que vous êtes vraiment « ressuscités avec Christ, alors cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu (où nous sommes aussi assis en Christ à la droite du Père) ».
    « Affectionnez-vous aux choses d'en haut et non à celles qui sont sur la terre, car vous êtes morts et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ».

     Alors je te pose la question, bien-aimé, ce soir :
    "Est-ce que tu es mort ? Est-ce que tu sais que tu es mort ? Est-ce que tu le sais vraiment dans ton coeur ? Réponds dans le fond de ton coeur et ne réponds pas trop vite, parce que si tu dis : "Oui, je suis mort", et que tu continues à te comporter comme si tu ne l'étais pas, il y a un problème quelque part.

    Sois honnête avec Dieu, sois honnête" ! Si Jésus te pose la question en te disant : "Quand je suis mort à <st1:personname productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:personname>, toi tu es mort avec moi, est-ce que tu le sais ?", si tu regardes Jésus, comme ça, bouche bée en répondant : "...si tu le dis, Seigneur, ça doit être vrai", et que tu en restes là, ce n'est pas sérieux. Il faut que tu reçoives cette parole avec un coeur ouvert et que tu comprennes ce que cela veut dire.

    Quand Christ est mort, tu es mort ! Avec Lui ! Toute ta vieille peau, ta vieille nature, méchante, mauvaise, incrédule, impure, contraire aux intérêts de Dieu, est morte avec Christ.

    Je vais vous le répéter aussi souvent que j'en aurai l'occasion : "Si tu es en Christ, tu es d'abord mort" et ça règle tous tes problèmes, tous sans exception. Tous nos problèmes viennent d'une chair qui n'est pas morte ! Et pourtant, elle l'est ! C'est un fait accompli, quand Christ est mort, vous êtes morts avec lui ! C'est une réalité, ce n'est même pas une promesse, comme par exemple : "Un jour, si vous croyez, vous serez morts". Non !
    Quand Christ est mort, à l'instant où il a poussé son dernier soupir sur <st1:personname productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:personname>, il a fait mourir en lui et avec lui, tous ceux qui devaient devenir des enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Toute leur nature charnelle avec leur héritage passé, leur hérédité qui remonte à Adam et Eve, avec toutes les malédictions accumulées sur les parents, les grands-parents, les ancêtres à cause de leurs pratiques abominables, sorcellerie, prostitutions, meurtres, adultères qu'ils ont accomplis, depuis Adam et Eve, et tous les péchés que nous avons aussi accomplis, depuis notre naissance, à l'instant où nous avons compris que Jésus est mort pour nous sur <st1:personname productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:personname>, toute notre nature charnelle est morte ! Il nous dit : "Tu es mort avec moi, toute ta vie passée est morte !"

    Nous n'avons plus besoin de cure d'âme approfondie, de guérison intérieure complexe, de psychologie chrétienne pour voir ce qu'il y a en nous, pour faire ressortir tout le passé, pour voir quelle a été notre petite enfance, si nous avons été bien traités par notre papa ou notre maman, ou si nous avons eu un père dur ou une mère acariâtre, ou des petits frères, des petites soeurs qui n'allaient pas... Tout cela est mort en Christ, terminé ! Tu as besoin de le comprendre, de l'accepter et de garder cela dans ton coeur et dire : "Seigneur, tout mon passé, depuis Adam, jusqu'à ma conversion, tout mon passé est mort. Terminé, enfoui dans la tombe avec Jésus".
    Cela règle tous les problèmes de notre vie chrétienne. Quand un mari et une femme ne s'entendent pas, quand deux chrétiens dans l'église ne s'entendent pas, c'est uniquement leur nature charnelle qui prend le dessus, les jalousies, les disputes, les animosités, les plaintes : "Oh, il m'a maltraité, regarde ce qu'il m'a fait", on dirait des petits enfants qui viennent se plaindre à papa et
    maman. Et notre vie est empoisonnée par ces choses-là !
    Il faut que nos yeux soient ouverts à la vérité de <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname> : "Quand Christ est mort, tu es mort !" Crois-le, comprends-le, accepte-le. Et si tu dis : "Oh oui, mais ce n'est pas facile, je veux bien le croire, mais à la première occasion ça ressort", c'est que tu ne le crois pas vraiment ! Tu n'as pas encore assez compris ! Il faut que tu te replaces devant Jésus, à genoux devant Jésus et devant sa Parole, en disant : "Seigneur, ouvre mon intelligence, pour que je sache vraiment ce que cela veut dire être mort en toi". Chaque fois que la vieille nature va ressortir la tête pour essayer de m'entraîner dans ses voies, je vais la regarder en face et lui dire : "Tu peux toujours avoir en toi des désirs impurs, ce n'est plus toi qui me contrôles ! Moi je suis mort à ces choses, je ne me laisse plus avoir, cela ne prend plus le dessus dans ma vie, c'est terminé". Et je reste dans la foi en <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname> de Dieu ! Evidemment, si je commence à oublier que lorsque Christ est mort, je suis mort, la vieille nature va reprendre le contrôle, parce que je ne suis plus sur le terrain de <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname> et sur le terrain de la foi.
    On ne doit pas mettre le diable à toutes les sauces. Le diable ne peut agir que dans la vie de chrétiens charnels. Sur un chrétien qui est spirituel, qui est ancré en Christ et en sa Parole, le diable n'a plus de prise, parce qu'il ne peut pas passer la frontière du tombeau de Christ. Il s'arrête au tombeau, à <st1:personname productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:personname>, c'est terminé. Il a le contrôle sur tout ce qui est avant <st1:personname productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:personname>, mais à <st1:personname productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:personname> il ne peut plus passer ! C'est fini, il ne peut plus passer. Dans la vie de résurrection, il n'y a de place que pour Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit. Si nous refaisons le chemin inverse, en faisant marche arrière pour retourner de l'autre côté de <st1:personname productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:personname>, le diable aura prise sur nous.

    Mais ne proclamons pas qu'il a prise sur nous ! Examinons-nous nous-mêmes pour voir si nous sommes dans la foi et si nous marchons sur le terrain de <st1:personname productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:personname> et de la vie de résurrection après <st1:personname productid="la Croix. Est-ce" w:st="on">la Croix. Est-ce</st1:personname><st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname> ? Si je vois ma chair commencer à se manifester dans mes actions, dans mes pensées, dans mes paroles, dans mes gestes, dans mon comportement, c'est que j'ai oublié le terrain de la foi, que je suis revenu sur le terrain d'avant <st1:personname productid="la Croix. Et" w:st="on">la Croix. Et</st1:personname> là, j'en suis responsable devant Dieu, je ne dois pas accuser quelqu'un autour de moi, ni personne, je ne dois accuser que moi. "Seigneur je te demande pardon, j'ai abandonné le
    terrain de la foi en ta Parole".
    Si je restais constamment dans la foi en cette parole : "Car vous êtes morts", la chair ne pourrait plus prendre le dessus, je ne me mettrais plus en colère, je ne serais plus impatient, je ne serais plus imbu de moi-même ou orgueilleux, désireux de me justifier ou m'apitoyer sur moi-même.
    Tout cela ce sont des réactions charnelles. Cela veut dire, que je suis revenu sur le terrain de la chair, d'où Jésus me dit : "Tu en es sorti ! Tu es mort, tu es morte" Mais est-ce que c'est si difficile à vivre ?
    C'est difficile à vivre si nous ne sommes pas dans la foi réelle.
    « La foi vient de ce qu'on entend ! Ce qu'on entend vient de <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname> de Christ » (Romains 10:17). Ce qu'on entend avec le coeur. Ce qu'on a compris par la révélation du Saint-Esprit. Bienaimés, je vous supplie d'en faire un sujet de méditation numéro un, parce que le Seigneur est attristé de voir ce qui se passe dans son Eglise, de voir la chair prendre le dessus et les démons se servir de ces choses pour ravager l'Eglise de Jésus. Sans parler des séductions, mais tout cela ne peut venir que quand nous sommes dans la chair. Alors je vous supplie de faire un sujet de méditation personnel numéro un : "Seigneur, révèle-moi ce que veut dire être mort en Christ". Passe du temps à méditer cette vérité à la lumière du Saint-Esprit, dans la prière. Dans le secret de ta chambre, mets-toi devant ton Père céleste en disant : "Seigneur, tu me dis que je suis mort, que je suis morte en Christ. J'ai besoin de comprendre dans mon esprit, de recevoir cette révélation par la foi, pour que je puisse marcher dans les oeuvres correspondantes".
    Parce que tout est par la foi. Si tu crois de tout ton coeur que tu es mort en Christ, que ta vieille nature est morte, parce que Dieu dit qu'il l'a crucifiée en Christ, si tu le crois de tout ton coeur, la foi va produire des oeuvres. Tu vas marcher dans la vie de résurrection de Christ. Tu vas t'intéresser aux choses d'en haut.
    Lisons dans Colossiens 3, au verset 3 : « Car vous êtes morts, et votre vie (on n'est pas resté dans le tombeau) est cachée avec Christ en Dieu ». C'est merveilleux d'entendre cela : "Votre vie est cachée avec Christ". La vie, c'est Christ en toi ! Il n'y a pas de vie du Seigneur dans son Eglise sinon par Christ en moi et en toi. Si Christ vit en toi, ma soeur, si Christ vit en toi, mon frère, en moi, et si Christ vivait vraiment dans l'Eglise, est-ce que vous croyez qu'elle aurait le visage qu'elle a maintenant ? Non ! C'est parce qu'on n'a pas dépassé le stade de <st1:personname productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:personname>, on n'y est même pas encore arrivé. On a peut-être compris qu'à <st1:personname productid="la Croix Jésus" w:st="on">la Croix Jésus</st1:personname> a pardonné nos péchés pour nous donner le salut, et c'est indispensable pour entrer au ciel, mais si on n'a pas compris qu'en Christ nous sommes morts et que nous sommes ressuscités, nous allons vivre une vie de défaite constante.
    A quoi cela peut-il vous servir sur cette terre de savoir qu'un jour quand Christ viendra vous chercher, vous irez au ciel, mais qu'en attendant, votre vie est une vie de défaite complète, parce que vous allez continuer à marcher dans la chair. Si vous continuez à marcher dans la chair en permanence, je ne donnerai pas cher de votre salut. Parce que celui qui pratique le péché n'est pas enfant de Dieu. Celui qui vit en permanence dans la chair pratique en permanence le péché.
    Quand Paul parle aux Colossiens, il ne leur dit pas : "Vous êtes inconvertis", mais il leur dit : "Vous êtes charnels. Si vous continuez à pratiquer ces choses, vous n'entrerez pas dans le Royaume de Dieu, parce que dans le Royaume de Dieu n'entrent pas les adultères, les fornicateurs, les menteurs, les voleurs..." Plusieurs se disent : "Ah oui, mais c'est une faiblesse de la chair, Seigneur, je sais, tu m'as pardonné". C'est vrai que si nous confessons notre péché sincèrement et que nous l'abandonnons, nous sommes lavés dans le sang de Jésus et nous avons cette assurance que le sang de Jésus nous rend purs. Mais si nous sommes obligés de passer toute la journée à confesser nos péchés pour être purifiés, nous le serons, mais nous ne pouvons pas parler d'une vie de victoire, n'est-ce pas ? On est pardonné, merci Seigneur, mais Dieu veut nous faire aller plus loin que demander constamment pardon pour nos péchés. Il veut nous faire marcher dans la victoire de Jésus. Comme Lui a marché ! Marchons par la foi en Jésus.
    Alors ne dites pas : "C'est trop dur pour moi, frère Henri, comme certains me l'on dit, tu places la barre trop haut. Il faut être plus indulgent, il faut prendre les gens tels qu'ils sont". Bien sûr, Jésus nous prend tel que nous sommes, mais il n'accepte pas de voir ses enfants marcher dans la chair, après avoir accompli de si grandes choses pour eux à <st1:personname productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:personname> et après nous avoir donné de si grandes révélations de ce qu'il a fait pour nous et de ce que nous sommes en lui. Le Seigneur ne va pas accepter que nous marchions dans la chair. Cela veut dire que nous n'avons pas compris sa Parole ou que nous ne l'avons pas acceptée. Le Seigneur est plus indulgent envers ceux qui n'ont jamais entendu prêcher véritablement l'Evangile, bien qu'il puisse leur dire : "Ils ont la loi et les prophètes", mais le Seigneur nous demande, chaque fois que nous entendons sa Parole, de la prendre et de la garder dans le coeur, pour la mettre en pratique.
    Alors, tout le travail du Saint-Esprit, ce merveilleux travail du Saint-Esprit qui nous conduit dans toute la vérité de <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname>, consiste à nous ouvrir les yeux. C'est la révélation du Saint-Esprit qui va nous éclairer si nous crions au Seigneur en disant : "Seigneur, je suis ton enfant, je suis honnête devant toi, je veux marcher comme tu as marché, cela ne fait pas l'ombre d'un doute. Tu le sais Seigneur, j'ai des problèmes, des difficultés, mais j'ai besoin d'une révélation complète et je te demande de me l'accorder par ton Saint-Esprit. J'ai ta Parole, j'ai ton Esprit, Seigneur, tu vas me révéler ces choses. Je les médite avec un coeur ouvert, tu vas me montrer ce qu'est être mort en Christ, être ressuscité en Christ et tu vas m'aider à marcher comme Jésus a marché".

    C'est une prière que le Père aime entendre et si nous la faisons de tout notre coeur, si nous persévérons dans cette prière, il va exaucer. Il va nous ouvrir l'esprit. Il va nous permettre de voir ce que Christ a accompli, ce que nous sommes en Lui, et nous allons marcher par la foi dans cette révélation. Nous allons marcher en vainqueurs pour la gloire de Dieu. C'est ce que veut mon Dieu !
    C'est ce que notre Dieu veut pour sa gloire ! Je ne dis pas qu'il en a assez de voir ce qui se passe, mais quelquefois il peut dire aussi comme il a dit à ses disciples : « Jusques à quand vous supporterai-je ?» (Matthieu 17:17). "Jusqu'à quand vais-je vous supporter, après avoir accompli de si grandes choses pour vous, vous avoir donné une révélation et une Parole qui est éternelle, vous avoir donné mon Esprit qui habite en vous ? Et vous continuez à marcher et à vivre comme si rien n'était de tout cela !" et Christ dit : "Jusques à quand vais-je te supporter ?" Heureusement que sa patience est grande. Sa patience est grande, mais en fait, ne nous appuyons pas trop sur l'infinie patience du Seigneur, en nous en servant comme prétexte pour vivre selon la chair. Non, on ne peut pas faire cela avec Dieu, ça ne marchera pas.

    Lisons Colossiens 3, au verset 3 : « Car vous êtes morts et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ». En Christ, dans lequel nous sommes, il y a une vie céleste abondante, la vie de résurrection, qui n'a rien à voir avec la vie passée, rien du tout ! C'est différent à cent pour cent ! L'amour de Christ
    n'est pas l'amour de la chair, et la patience de Christ n'est pas la patience de la chair ! Tout est différent, parce que tout vient d'en haut, alors que dans la chair, tout vient d'en bas. Tout est différent, complètement différent !
    Il y a une vie du Seigneur qui passe en nous et qui nous transforme à l'image de Jésus. Il te dit : "Je t'ai fait mourir à <st1:personname productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:personname>, pour te donner une nature nouvelle qui vient d'en haut et qui me ressemble. C'est cette nature-là que j'ai placée dans ton coeur et c'est celle-là qui va se manifester si tu me laisses faire et si tu agis par la foi". Tu vas devenir de plus en plus semblable à ton Seigneur Jésus, rempli du caractère de Jésus, de la patience, de l'amour de Jésus, de la puissance du Seigneur, de son discernement, tout par grâce et tout par la foi en Jésus.
    C'est merveilleux le plan que le Seigneur a dans son coeur ! Mais laissons-le agir, bien-aimés, il veut agir pour nous transformer à son image. Ne sois pas incrédule, n'aie pas un coeur endurci, laisse le agir. De même que tu as dit : "Seigneur explique-moi ce qu'est : être mort en toi", eh bien tu vas crier à Dieu pour dire : "Seigneur, révèle-moi ce qu'est ma vie de résurrection en toi. Quand tu es ressuscité, tu m'as fait vivre, naître en toi à une vie nouvelle. Tu m'as donné une vie nouvelle qui habite en moi par la foi en Christ". Quelle que soit notre origine, il dit : "Juif ou Grec, peu importe, maintenant tu peux être valet, ou esclave, tu peux être n'importe quoi dans la chair, mais en Christ tu es fils du Roi des rois, fille du Roi des rois et je t'appelle à être semblable à ton maître. Je veux faire ce travail en toi."
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    que je reste  constamment dans la foi en

    <o:p> </o:p>Seigneur, ouvre mon intelligence afin que je marche en vainqueur sur cette terre<o:p></o:p>

    N'attendons pas d'être dans le ciel, pour laisser Jésus faire ce qu'il a à faire dans nos coeurs, mais dès maintenant ici-bas, laissons-le agir pour nous transformer à son image. Jésus veut nous transformer à son image. Le monde en a besoin, l'Eglise en a besoin et Dieu en a besoin. C'est un besoin du coeur de Dieu notre Père, de nous voir à l'image de son fils bien-aimé. « En lui j'ai mis toute mon affection » (Matthieu 3:17) dira le Père à propos de Jésus. Jésus dit dans sa prière à son Père : "Seigneur, fais-leur comprendre, montre-leur que tu les as aimés comme tu m'as aimé", ce n'est pas magnifique ça ? Que le Père nous aime comme il aime Jésus, parce qu'il veut nous transformer à son image ?<o:p></o:p>

    Au verset 4 : « Quand Christ, notre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire ». Vous voyez cette espérance glorieuse ? Quand il va paraître, la dernière des choses qui va être transformée, c'est notre corps qui va recevoir la vie de résurrection. Mais notre âme, notre esprit, doivent la recevoir avant le retour du Seigneur. Notre esprit l'a reçue à la nouvelle naissance, mais notre âme doit-être changée aussi. Nous pouvons marcher même dans un corps qui est encore un corps non ressuscité. Nous pouvons marcher sur cette terre comme Jésus a marché, comme Paul a marché, puisqu'il dira : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ » (1 Corinthiens 11:1).<o:p></o:p>

    Il ajoute au verset 5 : « Faites donc mourir... ». Il ne s'agit pas d'un travail de la volonté en disant : "Bon j'ai compris qu'il faut que je sois gentille ou soumise à mon mari, ou que je sois un bon mari pour ma femme, ou que je sois un bon chrétien pour mes frères et mes soeurs, donc je vais suivre un cours de psychologie chrétienne approfondie pour me montrer exactement ce que veut dire être un bon chrétien, quels sont les points positifs et les points négatifs, etc. et puis, je vais bien apprendre tout ça, et je vais mettre ces bonnes recettes en pratique !" Cela ne marchera pas ! J'espère que vous n'avez jamais essayé, en tous cas, n'essayez pas.<o:p></o:p>

    Le jour où on vous demande de vous inscrire à un séminaire de psychologie chrétienne, faites attention de ne pas tomber dans le piège, parce que ça devient de plus en plus à la mode. Si <st1:personname productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:personname> n'est pas là, la psychologie prend le relais. J'y étais, je sais très bien ce que c'est ! Bon, c'est du passé !<o:p></o:p>

    Le Seigneur m'en a débarrassé. Dès les premières semaines de ma conversion, alors que j'étais professeur à l'université en psycho-sociologie, le Seigneur m'a dit : " Stop, tu ne peux pas continuer à enseigner de telles recettes qui n'ont rien à voir avec la gloire de ma Parole révélée en Jésus-Christ !"<o:p></o:p>

    On ne peut pas comparer les choses ! Quand je lis des articles ou des livres de psychologie chrétienne, c'est à pleurer ! Je retrouve tous les vieux concepts que j'enseignais dans la psychologie, mis à la sauce chrétienne, pour éclairer les chrétiens sur leur nature, sur leur passé, sur leurs points forts et leurs points faibles, comme s'ils n'étaient pas ressuscités en Christ. Vous voyez où se trouve l'état de l'Eglise ? C'est à pleurer ! Paul dit : « Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre (les membres, les nôtres, où le péché habite, il en donne une petite liste), l'impudicité, l'impureté, les passions, les mauvais désirs et la cupidité (l'amour de l'argent) ». Un peu plus loin au verset 8, il dit : « Renoncez à ces choses » Et il en rajoute : « la colère (ça c'est déjà plus près de nous), l'animosité, la calomnie, les paroles malhonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche. Ne mentez pas les uns aux autres... »<o:p></o:p>

    S'il dit : "Faites donc mourir toutes ces choses", c'est parce qu'il vient de dire : "Vous êtes morts". Tu ne peux devenir en Christ que ce que tu es déjà en Christ, tu l'es déjà et par ta foi, tu te l'appropries et tu le deviens. Tu es déjà parfait en Christ et par ta foi en cette vérité, tu deviens parfait en Christ. Tu sais que tu es mort en Christ, à ce moment-là tu fais mourir toutes les choses charnelles du passé dans lesquelles tu vivais avant. Et comme tu vis par la foi et que tu vis dans l'esprit, ce n'est pas en apprenant une longue liste de défauts, que tu vas pouvoir apprendre à reconnaître quels sont tes défauts charnels.<o:p></o:p>

    La lumière du Saint-Esprit qui est en toi, t'éclaire immédiatement si tu commences à marcher par la chair. Demande au Seigneur son discernement spirituel, pour que dès que tu auras une réaction charnelle, son Esprit te dise : "Là, tu es en train de revenir à quelque chose qui a été crucifié." Et alors tu pourras dire : Seigneur, pardonne-moi, lave-moi dans ton sang. Maintenant je me place sur le terrain de la résurrection. Maintenant je repars, mais du bon côté. Et maintenant je fais mourir cette chose que j'avais commencé à faire vivre en moi". Vous voyez quelle est notre responsabilité ! Nous avons autorité sur ces choses parce qu'elles sont mortes en Christ. Toute cette vieille nature est morte !<o:p></o:p>

    Dès qu'elle relève la tête, tu la fais mourir, parce qu'elle est morte déjà. C'est un peu curieux de faire mourir des choses qui sont déjà mortes, mais c'est comme ça. En Christ, c'est déjà mort, on a besoin de comprendre que tout est accompli en Christ ; il a dit : « Tout est accompli » (Jean 19:30). Il a tout accompli pour nous, il a lavé tous nos péchés, il a accompli une oeuvre parfaite, il nous a donné une nature parfaite, en lui. Et maintenant il a besoin que nous recevions cette révélation qui nous est prêchée et que nous l'écoutions dans le coeur, que nous croyions, que nous invoquions le nom de Seigneur qui est riche pour ceux qui l'invoquent. Il nous révèle ses merveilles et il nous permet d'y entrer et de marcher par la foi. C'est merveilleux !<o:p></o:p>

    « C'est à cause de ces choses (des choses que tant de chrétiens pratiquent journellement) que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion (nous ne sommes plus des fils de la rébellion, pourquoi est-ce que nous nous comporterions comme eux, avec des animosités, des colères, des vengeances, des jalousies etc. ce qui est le lot des fils de la rébellion), parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés. Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses ». Et je ne peux y renoncer que si je crois que je suis mort et ressuscité en Christ. Vraiment, que cette vérité soit dans mon coeur, pour toujours, à chaque instant de ma vie, que jamais je ne l'oublie. Dès que je l'oublie, tout redevient comme avant. Je dois immédiatement me remettre dans <st1:personname productid="la Parole." w:st="on">la Parole.</st1:personname><o:p></o:p>

    « Renoncez à toutes ces choses, à la colère... ». Cela vous arrive-t-il de vous mettre encore en colère ? Même un tout petit peu, une petite bouderie de rien du tout ? Une parole de travers, une porte qui claque ? Vous vous dites peut-être : "Ah Seigneur, tu vois les progrès que j'ai fait. Avant, j'aurais tout cassé, maintenant c'est seulement la porte qui claque." Mais ce n'est pas suffisant ! Tu n'es pas encore mort ! C'est de la volonté propre, ce n'est pas de la foi. Ou alors c'est une foi qui n'est pas encore parfaite. Quand ma foi devient parfaite, l'oeuvre correspondante devient parfaite. Quand j'ai vraiment la foi qu'en Christ je suis mort et ressuscité, tant que je reste dans cette foi, je marche dans les oeuvres de Christ. Parce que c'est Christ qui vit en moi à ce moment-là, ce n'est plus moi qui vis, c'est lui qui vit en moi, avec une personnalité nouvelle qu'il m'a donnée, mais c'est lui qui vit en moi, c'est Lui ma vie ! Christ est notre vie !<o:p></o:p>

    « l'animosité ». Savez-vous ce que c'est l'animosité ? C'est avoir des mauvais sentiments contre quelqu'un, considérer quelqu'un comme un ennemi. "Oh, celui-là, celle-là, je ne peux pas trop le supporter Seigneur, tu comprends ? Après tout ce qu'il m'a fait... J'ai pardonné, j'ai pardonné, mais ... ça grince un peu, c'est normal !" Non, tu dois aimer ton prochain sans hypocrisie.<o:p></o:p>

    « la calomnie » Celui qui se laisse aller à la calomnie dévoile des secrets, dit <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname>, c'est de la pure médisance, et puis il en rajoute au passage, c'est de la calomnie. C'est incroyable de voir comme, au milieu des chrétiens, le moindre bruit, peut se colporter à grande vitesse, en ajoutant à chaque fois quelque chose de nouveau et quand ça revient à mes oreilles, je dis : "Mais, c'est incroyable, ce n'est plus du tout ce que j'avais dit à un tel ou une telle", c'est complètement changé, c'est devenu une masse informe de calomnie et de médisance, et quelquefois, on se laisse aller sans même s'en rendre compte. Quelqu'un vous téléphone et vous annonce une nouvelle, vous la rapportez à quelqu'un d'autre avec juste un petit détail qui change, en général qui embellit la chose. Et puis vous vous laissez aller à cela sans même faire attention, et au troisième ou au quatrième, on ne reconnaît plus du tout la nouvelle.<o:p></o:p>

    « aux paroles malhonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche. Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés... » ou "étant donné que vous vous êtes dépouillés". Comment peut-on se dépouiller de la vieille nature charnelle ? En croyant qu'elle est morte ! C'est ça ! Si je crois que ma nature charnelle est morte, eh bien elle n'a plus de pouvoir sur moi, ce n'est plus elle qui me contrôle, je me suis dépouillé de cette vieille peau. Vous voulez vous revêtir d'un cadavre ? Ce n'est pas très beau ! Je veux me revêtir de la nature de Christ.<o:p></o:p>

    « vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres, et ayant revêtu l'homme nouveau », c'est fait, par la foi en cette Parole de Dieu qui me dit : "Quand Christ est ressuscité trois jours après sa mort, toi tu es né de nouveau en lui, tu es devenu une nouvelle création, une nouvelle créature, entièrement nouvelle." Eh bien, si je crois cela, je me revêts d'une nature nouvelle.<o:p></o:p>

    « qui se renouvelle, dans la connaissance (remarquez bien ce qu'il dit : cette nature se renouvelle dans la connaissance), selon l'image de celui qui l'a créé ». c'est-à-dire Jésus-Christ. A son image ! Donc cette nature se renouvelle à l'image de Jésus, dans la connaissance spirituelle qu'il me donne par sa révélation. C'est sûr qu'à mesure que Jésus me révèle qui il est, il me montre ce qu'il veut faire de moi. Quand il me révèle les profondeurs de sa patience, de son amour, de sa miséricorde, de sa compassion, il me montre ce qu'il veut que je devienne. Mon être intérieur va se renouveler dans la connaissance de Christ, par la révélation qu'il me donne de sa nature à lui. Et je le prends par la foi, je dis : "Seigneur, il n'y a aucun orgueil à te demander que je sois semblable à toi". Ce n'est pas de l'orgueil de demander cela, c'est le plan de Dieu ! Et c'est lui qui va le faire, si je le crois ! Si c'est moi qui devais le faire, je n'y arriverais jamais. Mais si je crois que c'est le plan de Dieu pour moi et si j'accepte ce qu'il me dit, il va le faire, et jour après jour je vais voir des choses changer dans ma vie, et les autres le verront aussi. C'est sûr, ils vont le voir, ils diront : "Mais qu'est-ce qui t'es arrivé mon frère ?"<o:p></o:p>

    « Il n'y a ici ni Grec, ni Juif, ni circoncis, ni incirconcis, ni barbare, ni Scythe, ni esclave, ni libre (ni rien de tout cela, du passé ou de la vie apparente charnelle) ; mais Christ est tout et en tous ». Est-ce que Christ est tout pour toi et en toi ? Est-ce que tu as gardé encore quelque chose de ta vieille nature que tu mélanges à la nature de Christ ? Il ne veut pas de cela ! Il faut que Christ soit tout en moi. Que ce soit lui qui vive, pour qu'il n'y ait que lui seul qui en retire la gloire. Et à ce momentlà, comme je sais très bien que c'est Christ vivant en moi qui produit les oeuvres qui vont se manifester, je lui rends gloire, je peux lui rendre gloire, il n'y a plus d'orgueil pour moi. Je ne vais plus dire que c'est moi qui ai accompli ces choses, par ma volonté, ma piété, mes jeûnes, mes nuits de prières, etc. Non ! Je n'ai pas accompli tout cela par quoi que ce soit d'autre que par ma foi dans le Seigneur, qui fait ces choses en moi. "Je crois en toi Seigneur, je crois que tu vis en moi, je crois que ta Parole est puissante pour me changer, tu as dit : C'est moi qui le ferai, dans la vie de ceux qui croient. Seigneur je crois et tu le fais, dans ma vie, tu me changes."<o:p></o:p>

    Je poursuis, au verset 12 de Colossiens 3 : « Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés (bien-aimés de qui ? de Jésus, du Père, du Seigneur, et puis de Paul aussi en passant, mais c'est le même amour), revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience ». Voilà le caractère de Christ, le voilà. Comment est-ce que je peux me revêtir de ces choses ? En croyant que Christ habite en moi, que je suis né de nouveau en lui, que je mène maintenant une vie de résurrection en lui, que je suis ressuscité avec lui, qu'il est en train de faire ces choses en moi, que je suis un être surnaturel en Christ !<o:p></o:p>

    Tu es un être surnaturel en Jésus-Christ, par la grâce de Dieu ! Tu n'es ni Président Directeur Général, ni tailleur de vigne, ni professeur d'université, ni militaire, ni cadre, ni étudiant, ni quoi que ce soit, tu es une nouvelle créature en Christ ! « Toutes choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17), pour la gloire de Dieu !<o:p></o:p>

    Je ne suis pas là pour juger mes frères et mes soeurs. Que je me juge d'abord moi-même le premier, mais je dis : "Si quelqu'un vit en Christ, il ne va plus divorcer de sa femme. Si quelqu'un vit en Christ, il ne commettra plus d'adultère. Si quelqu'un vit en Christ, il ne commettra plus de mensonge. Si quelqu'un vit en Christ, il ne volera plus. Si quelqu'un vit en Christ, il n'y aura rien de malhonnête, de grossier dans son comportement. Parce que c'est Christ qui vit en lui, il aura la force de le faire.<o:p></o:p>

    « Supportez-vous les uns les autres ». Jésus a dit : « Aimez-vous les uns les autres » (Jean 13:34), et là il dit : « Supportez-vous ». Mais pour supporter quelqu'un d'insupportable, bien-aimés, il faut l'amour de Christ. « Supportez-vous les uns les autres, et, si quelqu'un a sujet de se plaindre de l'autre... ». Cela vous arrive d'avoir un sujet de plainte envers quelqu'un ? Comment quelqu'un vous a traités ou comment quelqu'un a manqué de vous traiter ? C'est un sujet de plainte ! Comment réagissez-vous ? Est-ce que vous vous plaignez encore ? "On me laisse tomber ! Cela fait trois semaines que personne ne m'a téléphoné ! Cela fait quatre semaines que je n'ai pas vu le frère un tel ou la soeur une telle ! Ou le frère untel ne me salue plus ! Il m'en veut !" Vous voyez ? On est dans la chair. Et l'animosité vient, avec l'aigreur, et l'amertume.<o:p></o:p>

    « Pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi ». Seigneur tu m'as pardonné une montagne de fardeaux de péchés, et moi, je ne vais pas pardonner à celui qui me traite de cette manière-là ? En comparaison de ce que je t'ai fait, moi Seigneur, ce qu'il me fait ce n'est rien du tout ! Tu m'as pardonné, tu as payé de ta vie pour moi, alors moi aussi Seigneur, je vais pardonner. Je pardonne de tout mon coeur, je pardonne, j'efface tout". Cela ne veut pas dire que j'accepte le mal et le péché, mais je pardonne. Je vais peut-être ne pas participer à ce qui se fait de mal, mais je pardonne, Seigneur, dans mon coeur il n'y a pas d'animosité. Je vais peut être affirmer clair et fort la vérité de <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname>, avec amour, mais sans animosité, avec un coeur libre d'amertume, le pardon complet dans mon coeur, envers toutes les offenses qui m'ont été faites. <o:p></o:p>

    « Mais par-dessus toutes ces choses, revêtez-vous de l'amour, qui est le lien de la perfection ». Savez-vous comment je me revêts de l'amour ? En croyant que Dieu qui est amour habite en moi et qu'il me remplit par son Esprit de l'amour de Christ. Et quand je vois que je n'en manifeste pas assez, je me tourne vers Jésus et je dis : "Seigneur Jésus, j'ai toujours besoin que tu me remplisses de ton amour à toi. Pour que je sois rempli de ton amour, il faut que tu te révèles encore plus à moi." Plus le Seigneur se révèle et plus je laisse cette révélation pénétrer dans mon coeur, et plus le Saint-Esprit me remplit de l'amour de Jésus, parce que mes yeux sont fixés sur lui.<o:p></o:p>

    Quand je prie pour un malade, mes yeux sont fixés sur Jésus. Quand je fais quelque chose de bien à quelqu'un, mes yeux sont fixés sur Jésus, pour que ce soit lui qui le fasse en moi, et là, il peut se servir de moi. Si je regarde à la personne, ou à moi-même, le Seigneur sera gêné dans la manifestation de sa puissance au travers de moi, il faut que mes yeux soient fixés sur Jésus. Je dois prier en disant : "Seigneur, je ne suis qu'un instrument entre tes mains, tu me remplis pour que j'agisse, comme Christ a agi. Je veux être un instrument entre tes mains, mais un collaborateur efficace. Mes yeux sont sur toi." Maintenant, quand je dis : "Sois bénis au nom de Jésus", je suis un canal pur, par lequel le Seigneur pourra agir. Et pour cela, il faut que la chair soit morte.<o:p></o:p>

    « Et que la paix de Christ à laquelle vous avez étés appelés pour former un seul corps ». On a été conçu par Dieu pour que tous nos membres coopèrent entre eux dans la paix parfaite. Quand un membre est en guerre avec le reste du corps, c'est la maladie ! Pour que le corps de Christ soit en bonne santé, il faut que le lien de la paix, qui vient de l'amour, remplisse ce corps. « Et que la paix de Christ ... règne dans nos coeurs » Que ta paix règne dans nos coeurs Seigneur, ta paix. Nous sommes des enfants de paix. « Bienheureux ceux qui procurent la paix, ils seront appelés fils de Dieu (et filles de Dieu) » (Matthieu 5:9).<o:p></o:p>

    « Et soyez reconnaissants ». Quand tu n'es pas reconnaissant, tu peux être morose, attristé parce qu'il y a des choses qui ne vont pas, et tu laisses cette tristesse et cette morosité t'envahir ! Si nos yeux sont fixés sur Jésus, sur la vérité de sa Parole, sur son "Tout accompli", si mes yeux sont fixés au-delà du voile de la chair, sur Jésus et sur son oeuvre, je ne peux pas manquer d'être reconnaissant, je ne peux pas manquer de dire : " Jésus, si mes yeux humains ne voient rien de tout cela, si je me vois dans des ténèbres ou traverser une épreuve difficile, très difficile, eh bien Seigneur, par la foi, je veux garder mes yeux fixés sur ce que tu dis, sur ta Parole et sur toi, pour que même dans cette épreuve je puisse encore avoir une parole de reconnaissance pour toi".<o:p></o:p>

    C'est la foi qui plaît à Dieu. Quelles que soient les choses horribles que nous pouvons voir dans ce monde ou autour de nous, rien de tout cela ne doit ternir dans nos coeurs l'image de Dieu.<o:p></o:p>

    Quand on est dans une épreuve trop dure, ou des difficultés, ou dans des ténèbres, ou que l'on ne voit pas les choses s'arranger comme on le souhaiterait, ou comme <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname> de Dieu le dit, dans nos coeurs la tentation serait de voir l'image de Dieu ternie et que l'on commence à penser que Dieu est un Dieu imparfait qui ne fait pas les choses comme il devrait les faire. Parce que s'il les faisait vraiment comme nous on aimerait qu'il les fasse, il ne nous laisserait pas traverser une épreuve comme celle-là.<o:p></o:p>

    Vous voyez la tentation ?<o:p></o:p>

    Dieu veut trouver dans mon coeur une parole de foi. Si vraiment j'ai la révélation du Seigneur, de sa bonté, de sa perfection, et du plan que Jésus a accompli pour moi et des choses de cet héritage qu'il m'a donné en Christ, qu'il va manifester dans la vie de tous ceux qui croient, à ce moment-là, il doit y avoir dans mon coeur par la grâce de Dieu, par l'intervention du Saint-Esprit, la force spirituelle de pouvoir être reconnaissant envers Jésus. Même dans mes pires épreuves, et je mesure ce que je dis parce que j'en ai vécues, et je connais des frères et des soeurs qui vivent des épreuves très dures, même dans ce cas-là, si j'ai vraiment la révélation de qui est Dieu et de ce que Jésus a fait pour moi, je dois trouver dans le fond de mon coeur, par la grâce de Dieu qui me la donne à ce moment-là, la force de dire : "Seigneur, tu es un Dieu parfait, ce que tu as dit s'accomplira, ce que tu as promis se réalisera dans le coeur et la vie de ceux qui croient. Tu n'es pas un Dieu méchant, un Dieu mauvais, un Dieu imparfait ! Tu es un Dieu parfait, un Dieu tout-puissant. Toutes tes oeuvres sont parfaites. Je m'attends à toi, mes yeux sont fixés sur toi, et comme Job, je peux dire : Je sais que je verrai mon rédempteur, qu'il est vivant, que même si ma chair se consume complètement, je sais qu'un jour je serai face à face avec mon rédempteur et que je le verrai". Quand quelqu'un trouve comme Job la force, malgré ses plaintes, de réagir de cette manière-là, c'est que la vraie foi est dans le coeur, et vous savez la fin que Dieu lui a donnée ? Le Dieu de Job est aussi le nôtre.<o:p></o:p>

    Et je passe au verset 23 : « Tout ce que vous faites, faites-le de bon coeur, comme pour le Seigneur ». Tu laves ta vaisselle ? Fais-le de bon coeur, comme pour le Seigneur. Tu fais le moindre des travaux ? Fais-le de bon coeur, comme pour le Seigneur. Evidemment, il ne faut pas que ce soit une activité dans laquelle le diable ou les chrétiens charnels voudraient t'engager ! Pas du tout ! Mais quand il dit : « Tout ce que vous faites », il parle à des hommes spirituels et à des femmes spirituelles qui ont compris ce qu'est la mort en Christ et la résurrection en Christ. Donc tous les petits travaux de la vie quotidienne prennent un autre aspect à cette lumière-là, et je le fais comme pour Christ, "comme si c'était toi qui me le demandais, Seigneur, de bon coeur, de tout mon coeur".<o:p></o:p>

    « Et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l'héritage pour récompense ». Cet héritage que tu as déjà en Christ, tu le verras de tes yeux un jour. Notre héritage, c'est <st1:personname productid="la Jérusalem Céleste" w:st="on">la Jérusalem Céleste</st1:personname>, le mont Sion dans les cieux où se trouve le Trône de Dieu, où nous verrons Dieu face à face, où nous verrons Jésus-Christ face à face, et où il nous prendra par la main pour nous conduire dans la présence du Père. Vous vous rendez compte ? La présence du Père ! Où nous verrons le Père face à face, où nous verrons le Saint-Esprit, et où nous comprendrons qui est le Père, qui est le Saint-Esprit, qui est Jésus. Notre héritage dans les cieux nous l'avons déjà, bien-aimés, dans le coeur.<o:p></o:p>

    Nous appartenons au Seigneur Jésus. Si nous sommes des vainqueurs, c'est-à-dire si nous gardons ses paroles dans la foi, il fera de nous des colonnes dans son temple et nous ne le quitterons jamais, pour l'éternité ! Toute larme sera effacée par le Seigneur. La mort, la douleur, la souffrance n'existeront plus. Nous vivrons pour l'éternité en présence du Seigneur, dans <st1:personname productid="la Jérusalem" w:st="on">la Jérusalem</st1:personname> céleste. Mais dès maintenant, ces choses doivent être dans nos coeurs, cet héritage, Dieu nous l'a acquis par <st1:personname productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:personname>, en Jésus-Christ. Cela t'appartient déjà, bien-aimé, c'est une espérance céleste que personne ne peut t'arracher. Si tu crois de tout ton coeur que Jésus t'a donné ces choses, tu les verras s'accomplir et tu marcheras sur cette terre en vainqueur, en attendant la glorieuse espérance et le retour du Seigneur.<o:p></o:p>

    Jésus, nous avons besoin de toi pour que tu nous ouvres l'intelligence. Je crie à toi pour mes bien-aimés qui sont là et pour moi-même, pour que tu ouvres notre intelligence à ces choses. Que nous puissions comprendre Seigneur, qui tu es, que nous puissions connaître tes voies, que nous puissions recevoir cette révélation d'en haut, pour pouvoir marcher d'une manière digne de l'appel que tu nous as donné, en toute sagesse et intelligence spirituelle portant toutes sortes de bons fruits pour ta gloire, parce que nous croyons, et que nous avons vu les choses se manifester. Seigneur, je te prie pour que cette révélation nous soit accordée ce soir et que nous puissions entrer dans ces choses par la foi. Au nom de Jésus, merci mon Père. Amen.<o:p></o:p>

     

    Que Dieu vous bénisse

     

     


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      L'inde Seigneur délivre ton peuple à cause de L'Amour de Jesus

     

    Le FIl ROUGE, email hebdomadaire de Portes Ouvertes France


    Inde : 18.12.2008

                 « Nous ne quitterons pas Jésus »

    Les réfugiés n’ont pas le choix : pour retourner dans leur village, ils doivent d’abord se convertir à l’hindouisme. Pourtant, beaucoup sont déterminés à ne pas céder aux menaces des extrémistes hindous, comme cette femme dont le mari a été battu à mort parce qu’il ne voulait pas renier le Seigneur. Elle-même a été violemment frappée. A présent veuve, elle ne renonce toujours pas à sa foi.

    Autre exemple, celui de ces parents, dont l’enfant a été tué par des extrémistes hindous et qui déclarent :
    « Nous pouvons quitter le village, mais nous ne quitterons pas Jésus ». Ils continuent à regarder à Dieu quelles que soient les circonstances. Une autre femme, dont le mari, un pasteur, a été attrapé par les extrémistes hindous, puis par la police et enfin mis en prison, ne baisse pas les bras. Alors qu’elle était sans nouvelles de lui, elle a demandé à Dieu : « Pourquoi ? Nous t’avons servi depuis des années ! ». En priant, elle a réalisé que d’autres femmes de pasteurs vivaient la même situation. Elle a alors créé un groupe d’entraide.

    Dans l’Etat d’Orissa, la violence contre les chrétiens a aujourd’hui diminué, mais l’approche de Noël annonce de nouvelles épreuves. Les extrémistes hindous ont prononcé un Bandh à l’échelle nationale pour le 25 décembre. Bandh, cela signifie que les écoles seront fermées et que la plupart des activités publiques et privées seront suspendues soit disant « pour préserver la paix ». Dans les faits, quiconque fêtera la naissance du Christ, risque de violentes représailles. Selon Tehmina Arora, de l’Association juridique chrétienne, « à moins que les autorités ne prennent des mesures rigoureuses et concrètes, la communauté chrétienne sera de nouveau attaquée ». Pour l’instant, le gouvernement d’Orissa et celui de l’Etat fédéral indien ont mollement réagi…

    Remercions Dieu pour ces témoignages de foi.
    Opposons-nous dans la prière aux projets de violence des extrémistes hindous.
    Prions pour les dizaines de milliers de chrétiens qui ne peuvent pas rentrer chez eux à moins qu’ils ne se convertissent à l’hindouisme.
    Prions particulièrement pour les enfants des réfugiés qui ne peuvent pas aller à l’école.

    <o:p> </o:p>

     

     
    Camp de réfugiés<o:p></o:p>

    « Vous n’imaginez pas combien vos prières comptent ».
    Comme le pasteur Rajendra qui a reçu des menaces de mort en raison du travail d’évangélisation effectué par son église, les chrétiens en Inde se sentent soutenus par nos prières, ce qui leur permet de tenir ferme face à la persécution des extrémistes hindous.

    Persévérons dans la prière, alors qu’un autre extrémiste hindou a été assassiné dans l’Etat d’Orissa, le 5 novembre, par les maoïstes. Ce meurtre pourrait entraîner un nouveau pic de violence contre les chrétiens.

    Depuis août dernier, au moins 4 500 maisons et églises ont été détruites. Combien de morts ? Les chiffres officiels indiquent 31, mais d’autres sources affirment qu’il y aurait eu au moins 500 morts, en majorité des chrétiens.
    En ce moment même, 12 500 victimes de violence se trouvent dans les sept camps de secours du district de Khandamal. Elles refusent de rentrer chez elles, craignant les menaces. Les extrémistes ont en effet prévenu que seuls ceux qui se convertissent à l’hindouisme pourront retourner chez eux.

    Selon John Dayal, un responsable chrétien, « des dizaines de milliers de réfugiés se cachent encore dans la forêt. Beaucoup sont blessés ». Pour lui, les réfugiés y sont encore pourchassés pour être mis à mort, sous le regard de policiers passifs.
    <o:p></o:p>

    • Supplions Dieu pour que cette violence cesse.

    • Prions que des membres de notre équipe puissent avoir accès aux camps du district de Khandamal

     

    Inde : 03.09.2008<o:p></o:p>

              Plus de 50 000 réfugiés chrétiens <o:p></o:p>

     
    Chrétienne indienne devant sa maison détruite<o:p></o:p>

    Les régions touchées par les émeutes sont aujourd’hui quasiment vidées de leur population chrétienne. Depuis plus d’une semaine, les militants nationalistes hindous de l’Etat d’Orissa se vengent de l’assassinat de l’un de leurs leaders. Bien que les forces de police se soient déployées autour et dans le district de Khandamal, certains villages restent coupés du monde.

    Selon les chiffres officiels, 20 églises ont été brûlées, 19 personnes tuées, 10 personnes sérieusement blessées et plus de 500 habitations ont été détruites. Mais ces chiffres sont largement sous estimés selon les chrétiens indiens. Pour eux, au moins 36 personnes, la plupart chrétiennes, ont été tuées, et plus de 1000 habitations ont été détruites.

    Aujourd’hui encore, des poches de violence demeurent.

    Pourtant, le meurtre du leader nationaliste Saraswati a été revendiqué lundi par un groupe maoïste. Ce dernier prétend même prendre la défense des chrétiens et prévient les nationalistes hindous d’ «autres punitions, s’ils continuent leur violence contre les minorités religieuses». <o:p></o:p>

    • Prions pour les chrétiens de l’Etat d’Orissa. Des milliers se sont réfugiés dans les camps de secours mis en place par le gouvernement, d’autres se cachent dans la jungle. D’autres ont été forcés à se « reconvertir » à l’hindouisme.
    • Prions pour que les responsables chrétiens indiens soient entendus par les chefs politiques de leur pays.
    • Nous avons eu des nouvelles de notre équipier. Il souhaite rester sur place pour aider. Prions pour sa sécurité.
    <o:p></o:p>


    Cette information peut être reprise sous condition expresse de nommer la source : Portes Ouvertes France


    Que Dieu vous bénisse

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                             AFGHANISTAN

    L'anarchie et la violence continuent alors que les talibans se battent pour reprendre le pouvoir. La nouvelle Constitution garantit la liberté de religion ; pourtant elle interdit l’instauration de lois "qui vont à l'encontre de la croyance et des dispositions de l'islam". Il n'y a aucune église et les chrétiens ont une vie difficile. Il est trop dangereux de posséder une bible, même chez soi. Les chrétiens subissent des agressions et des intimidations verbales ; ils sont battus, perdent leur emploi, sont emprisonnés et parfois même mis à mort. Les étrangers qui évangélisent sont généralement expulsés. <o:p></o:p>

    Eléments-clés<o:p></o:p>

    Dirigeant :
    Hamid Karzai (président)
    <o:p></o:p>

    Population :
    27 000 000 hab. (peu de chrétiens)
    <o:p></o:p>

    Religion majoritaire :
    Islam
    <o:p></o:p>

    Type de gouvernement :
    République islamique
    <o:p></o:p>

    Prions<o:p></o:p>

    • Prions pour que ceux qui croient en secret soient affermis dans leur foi malgré les pressions de leur famille pour qu’ils renoncent à leur foi.<o:p></o:p>
    • Prions pour les familles des 23 membres sud-coréens enlevés en juillet 2007. Deux d'entre eux ont été exécutés et beaucoup ont été battus avant d'être expulsés.<o:p></o:p>
    • Prions pour que cessent les violences et pour que la création d’églises chrétiennes soit possible.<o:p></o:p>

    <o:p>  </o:p><o:p></o:p><o:p></o:p>Afghanistan : 07.05.2002<o:p></o:p>

    Converti à Christ en Afghanistan<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Un témoignage nous est parvenu récemment d’Afghanistan, confirmant les rumeurs selon lesquelles plusieurs Afghans se seraient convertis à Christ depuis la chute du régime Taliban.

    Fahmir était mollah, une position très respectée dans la société afghane, qui demande entre autres la mémorisation parfaite du coran. "Il y a un an, un ami a commencé à me poser des questions sur ma foi. Il m’a démontré que le coran n’était pas un livre authentique, c’est-à-dire qu’il ne vient pas de Dieu ", raconte Fahmir. " Au travers de ces conversations, j’ai perdu ma foi en l’islam."

    Fahmir a été présenté à une autre personne qui lui a donné une Bible. " La plus grande difficulté pour moi était de croire en la doctrine de la trinité. L’idée que Dieu peut être trois personnes – Père, Fils et Saint-Esprit – est anathème pour les musulmans, qui croient que Dieu est un et n’a pas de Fils. Mon ami a commencé à m’expliquer ce concept et Dieu m’a ouvert l’esprit pour que je comprenne. "

    Fahmir a été baptisé et a pris un nom chrétien. Il est en train de suivre une formation pour devenir évangéliste. "Je veux devenir un mollah chrétien, le Seigneur m’a montré le chemin. Je sais parler en public puisque j’ai appris à prêcher à la mosquée. Maintenant je veux prêcher pour Dieu. Je veux être un prédicateur de

     

    <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname><st1:personname productid="la Parole" w:st="on"></st1:personname> de Dieu "

    Selon Fahmir, dans la région où il habite environ deux cents personnes sont ouvertes à l’Evangile.
    <o:p></o:p>

    Prions pour Fahmir et des personnes comme lui en Afghanistan, afin que Dieu les protège.
    Prions pour une ouverture à l’Evangile parmi le peuple afghan et que les autorités permettent l’existence d’une église.
    Prions pour ceux qui travaillent pour l’Evangile dans ce pays.
    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p><o:p></o:p>Afghanistan : 07.05.2002<o:p></o:p>

    Converti à Christ en Afghanistan

    <o:p></o:p>

    Un témoignage nous est parvenu récemment d’Afghanistan, confirmant les rumeurs selon lesquelles plusieurs Afghans se seraient convertis à Christ depuis la chute du régime Taliban.

    Fahmir était mollah, une position très respectée dans la société afghane, qui demande entre autres la mémorisation parfaite du coran. "Il y a un an, un ami a commencé à me poser des questions sur ma foi. Il m’a démontré que le coran n’était pas un livre authentique, c’est-à-dire qu’il ne vient pas de Dieu ", raconte Fahmir. " Au travers de ces conversations, j’ai perdu ma foi en l’islam."

    Fahmir a été présenté à une autre personne qui lui a donné une Bible. " La plus grande difficulté pour moi était de croire en la doctrine de la trinité. L’idée que Dieu peut être trois personnes – Père, Fils et Saint-Esprit – est anathème pour les musulmans, qui croient que Dieu est un et n’a pas de Fils. Mon ami a commencé à m’expliquer ce concept et Dieu m’a ouvert l’esprit pour que je comprenne. "

    Fahmir a été baptisé et a pris un nom chrétien. Il est en train de suivre une formation pour devenir évangéliste. "Je veux devenir un mollah chrétien, le Seigneur m’a montré le chemin. Je sais parler en public puisque j’ai appris à prêcher à la mosquée. Maintenant je veux prêcher pour Dieu. Je veux être un prédicateur de

     

    <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname><st1:personname productid="la Parole" w:st="on"></st1:personname> de Dieu "

    Selon Fahmir, dans la région où il habite environ deux cents personnes sont ouvertes à l’Evangile.
    <o:p></o:p>

    Prions pour Fahmir et des personnes comme lui en Afghanistan, afin que Dieu les protège.
    Prions pour une ouverture à l’Evangile parmi le peuple afghan et que les autorités permettent l’existence d’une église.
    Prions pour ceux qui travaillent pour l’Evangile dans ce pays.
    <o:p></o:p>


    <o:p></o:p>

    1. Ecrire<o:p></o:p>
    2. Devenir Antenne<o:p></o:p>
    3. Organiser une réunion de prière<o:p></o:p>
    4. Apporter des Bibles<o:p></o:p>
    1. Historique de la mission<o:p></o:p>
    2. Notre vision et notre spécificité<o:p></o:p>
    3. Nos actions dans le monde<o:p></o:p>
    4. Communiqués de presse<o:p></o:p>
    1. Magazine mensuel<o:p></o:p>
    2. Fil Rouge, email hebdomadaire <o:p></o:p>
    3. Belgique<o:p></o:p>
    4. Canada<o:p></o:p>

     Portes Ouvertes France
     BP 139
     67833 Tanneries cedex
     (Strasbourg)
     Tél. 03.88.10.29.60
    <o:p></o:p>

    1. Portes Ouvertes dans le monde<o:p></o:p>
    2. Continuez votre surf<o:p></o:p>
    3. Utilitaires<o:p></o:p>

    1. <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Le FIl ROUGE, email hebdomadaire de Portes Ouvertes France

    <o:p></o:p>


    Afghanistan : 16.11.2001

    <o:p></o:p>

    Les chrétiens occidentaux enfin libres !<o:p></o:p>

     

    <o:p></o:p>

    Mercredi, les forces de l'Alliance du Nord ont provoqué un soulèvement permettant aux prisonniers d'être relâchés. Escortés jeudi matin au Pakistan, ils ont ainsi retrouvé la joie de revoir leurs familles.

    Les huit chrétiens devaient être transférés lundi dans la nuit au centre de détention de Kandahar, mais il se sont finalement rendus à Ghazni, à

     

    <st1:metricconverter productid="80 km" w:st="on">80 km</st1:metricconverter><st1:metricconverter productid="80 km" w:st="on"></st1:metricconverter> au sud de la capitale. Lors du déplacement, les talibans les ont enfermés dans des conteneurs en acier très froids et sans couverture. Alors que Ghazni est tombé sous les bombardements, les gardes ont aussitôt pris la fuite. Les anti-talibans se sont introduits dans la prison et ont libéré les détenus. "Nous étions terrifiés", raconte Georges Taubmann, le directeur allemand. "Nous sommes sortis et nous avons marché dans la ville, les gens venaient nous embrasser et nous applaudir. Alors que nous avions perdu l'espoir que les Américains nous retrouvent, ils ont réussi... et c'était comme un miracle."<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Le FIl ROUGE, email hebdomadaire de Portes Ouvertes France

     

    <o:p></o:p>


    Afghanistan : 14.11.2001

    <o:p></o:p>

    Les chrétiens occidentaux ont été transférés à Kandahar<o:p></o:p>

    Rangée du haut : les Allemands Margrit Stebner, Katrin Jelinek, Silke Durrkopf et George Taubmann; Rangée du bat : les Américaines Heather Mercer, Dayna Curry; les Australiens Diana Thomas, Peter Bunch<o:p></o:p>

    Lundi dans la nuit, des talibans ont déplacé les huit chrétiens de Kaboul en direction de Kandahar, alors que les forces de l'Alliance du Nord sont arrivées dans la capitale afghane au lever du jour.

    Le départ des huit Occidentaux a été confirmé par les gardes de la prison qui les ont vus partir dans un 4x4 noir aux environs de minuit. Ils ne sont pas en mesure d'affirmer si les talibans impliqués dans le convoi étaient mandatés par le gouvernement ou s'ils ont agi de leur propre initiative. Un garde a rapporté que les huit chrétiens sont partis joyeux, pensant qu'ils étaient enfin libres. "Nous les aimions beaucoup. Ils étaient des gens bien".

    Durant les dernières semaines, les prisonniers ont été déplacés régulièrement dans différents centres de détentions à Kaboul, vraisemblablement pour empêcher quelque raid commando de les secourir.

    Ces cinq derniers jours, l'Alliance du Nord a gagné une série de victoires militaires, lui permettant de prendre le contrôle de la moitié du pays. Kandahar, la forteresse des Talibans dans le sud, est le siège spirituel du "gouverneur suprême", Mohammed Omar. C'est lui qui tient le sort des chrétiens emprisonnés entre ses mains.

    "Il n'y aura pas de jugement sans procès"
    Dans de telles conditions de guerre, il est difficile d'obtenir une audience au tribunal.

     

    <st1:personname productid="La Cour" w:st="on">La Cour</st1:personname><st1:personname productid="La Cour" w:st="on"></st1:personname> suprême reporte sans cesse le jugement. "Les juges qui décident de l'affaire sont susceptibles d'agir sous la colère et de rendre une décision qui ne serait pas juste, non basée sur la loi islamique. Dieu sait qu'il n'est pas bon d'agir dans un esprit de vengeance quand il faut prendre des décisions importantes", souligne un juge taliban.

    Le juge de
    <st1:personname productid="La Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname> suprême a recommandé aux gardes de bien traiter les prisonniers. "Ils ne sont pas responsables de la guerre que nous menons actuellement. Nous ne devons pas les blâmer pour cela". Les prisonniers ont reçu un traitement favorable en prison et ils ont toujours été gardés en sécurité. Après un mois d'isolement, ils ont ainsi reçu la permission d'écrire, d'envoyer des fax et même de téléphoner à leur familles plusieurs fois, comme de recevoir des paquets (lettres, nourriture et vêtements).

    Dans une lettre récente, l'américaine Dayna Curry a écrit que pour les prisonniers, la raison principale pour laquelle ils sont détenus en Afghanistan est "de motiver et de réveiller les chrétiens à prier pour cette nation".

    "Si nous n'étions pas là, je ne pense pas que tant de gens auraient prié pour ce pays. Notre Père céleste est en train de faire quelque chose de grand pour cette nation - et toutes nos prières sont nécessaires pour sa réalisation."

    Merci pour votre fidélité dans l'intercession. Ci-dessous vous trouverez un photo des huit chrétiens emprisonnés.
    Cette information peut être reprise sous condition expresse de nommer la source : Portes Ouvertes France
    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p>  Que Dieu vous bénisse bon courage dans le Seigneur
    </o:p>

    <o:p></o:p><o:p></o:p>


     

     


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                                      Christianisme : Les nouveaux convertis à Casa

    Vous y croyez à ça???

    Le Maroc, comme son voisin l’Algérie, est touché par le phénomène de la conversion. Un certain nombre de musulmans ont quitté l’islam pour le christianisme. Mais la poussée inédite du protestantisme de type évangélique est marginale et clandestine.

    Toutefois on estime à 500 -selon le pasteur Jean-Luc Blanc de l’EEAM- le nombre de « missionnaires » présents dans le royaume, des anglophones et américains en majorité, contre 5 pasteurs protestants enregistrés officiellement à l’historique Eglise évangélique au Maroc. Ils ont disloqués, sans structures, sans interlocuteurs. Les essais de contact par l’EEAM restent infructueux. Pour les missionnaires il n’y a pas d’Eglise protestante au Maroc. Leurs fondations et associations pullulent avec des responsables payés cher en USD. En fraude ils importent clandestinement des Bibles, alors que la Bible est en vente libre au Maroc : il y a toujours eu une librairie chrétienne à Rabat.
    Ces « prédicateurs fondamentalistes, gourous délirants à la tête de sectes de tous bords » comme l’analyse Jean-Luc Blanc, sont de 4 types.

    Les missionnaires prosélytes ingérables qui organisent des camps de jeunes en été et leur font distribuer des tracts tous azimuts.
    Les faux missionnaires qui se déclarent de façon malhonnête comme informaticiens ou profs d’anglais pour obtenir des titres de séjour.

    Les missionnaires qui travaillent dans leur métier et sont rattachés à une Eglise. o Les pasteurs-missionnaires -rares- salariés par un organisme missionnaire.

    Tous ont leurs « églises-maisons », leurs propres convertis. Dans un combat quotidien et de longue haleine contre l’islam, leur but est simplement de convertir des musulmans.

    De temps à autre un missionnaire est expulsé. Pas les américains - « tous de bons républicains » constate Jean-Luc Blanc- : ils sont protégés par leur influente ambassade de Rabat.

    Témoignages : Mehdi, médecin (Casablanca)

    Mehdi, 56 ans, Marocain marié à une Suissesse, 1 enfant baptisé chrétien.
    "Je suis né musulman. Dans ma jeunesse, j’ai été athée et communiste. Ne pratiquant pas le ramadan ma mère n’a pas arrêté de me lancer : « Tu vas aller en enfer ! Tu es anti-royaliste ! » Tout m’était permis sans limites : l’ alcool, le tabac, le night club…
    En voyage d’affaire en Indonésie j’ai rencontré des chrétiens. Ils ont prié pour moi. A leurs côtés, je me suis senti comme chez moi. J’ai réalisé combien leur Eglise est universelle, contrairement à l’islam où chacun est chez soi dans sa mosquée, toujours la même. J’ai rencontré d’autres chrétiens en Angleterre. Dans leurs églises, je les ai entendus dire de bonnes choses de tout le monde.
    Une ordre vision de la vie s’est présentée à moi. A 40 ans, en 1990, je me convertis. Je suis baptisé par immersion dans la mer. Mon fils deviendra chrétien.
    Je n’oublie pas que mon pays était chrétien avant l’arrivée de l’islam. Selon la tradition, ma mère berbère porte une croix chrétienne sur son menton. Aujourd’hui je suis le coordinateur de 50 groupes de maisons, dont 8 à Casablanca. 700 à 800 personnes évangéliques de diverses tendances se réunissent régulièrement.
    Leurs responsables ont fait des études dans des écoles bibliques en Jordanie, au Liban, en Angleterre.
    Mes contacts avec l’Eglise protestante historique sont réguliers. Chaque année, une conférence réunit nos homologues de Mauritanie (100 membres), de Tunisie (300 membres), d’Algérie. Le gouvernement marocain est au courant de tout ce que nous faisons. Après avoir été longtemps persécuté, nous sommes aujourd’hui de plus en plus reconnus. Le nouveau roi Mohamed VI a fait plus pour nous en 7 ans que son père Hassan II en 40 ans.
    Une condition : ne pas faire de prosélytisme.
    Tout le monde sait que nous ne faisons pas de politique et que nous recherchons la paix en toute occasion. Personnellement j’ai gardé des liens avec ma famille à Marrakech. Je pratique avec les miens les traditions culturelles de notre pays, comme l’Aït el Kébir, la fête de l’offrande du mouton."

    Témoignages : Tarek, sans emploi (Casablanca)

    Tarek, Marocain de Casablanca, 35 ans, célibataire, vit avec sa mère dans un quartier populaire, chômeur, en cours par correspondance pour les métiers du bâtiment
    "Je suis un musulman qui faisait toutes ses prières.
    Aujourd’hui, je lis la Bible et des livres qui expliquent la religion chrétienne.
    Je me pose beaucoup de questions, comme par exemple la création du monde et l’origine de l’homme.
    Je n’ai pas trouvé de réponses dans le Coran. Les musulmans affirment que Dieu est grand.
    Mais comment est ce Dieu ?
    J’ai trouvé une réponse dans la Bible pour le Dieu des chrétiens. Ma famille et ma mère avec laquelle je vis ont accepté mon christianisme. Je leur ai expliqué en quoi le Christ est différent d’Allah. C’est par la télé qu’ un déclic s’est produit.

    Allah y stair quand même... (bon après chacun fait ce qu'il veut...)

    Journal Chrétien, dimanche 3 juin 2007, par CEVAA
     

    Vous y croyez à ça???


    Le Maroc, comme son voisin l’Algérie, est touché par le phénomène de la conversion. Un certain nombre de musulmans ont quitté l’islam pour le christianisme. Mais la poussée inédite du protestantisme de type évangélique est marginale et clandestine.


    Toutefois on estime à 500 -selon le pasteur Jean-Luc Blanc de l’EEAM- le nombre de « missionnaires » présents dans le royaume, des anglophones et américains en majorité, contre 5 pasteurs protestants enregistrés officiellement à l’historique Eglise évangélique au Maroc. Ils ont disloqués, sans structures, sans interlocuteurs. Les essais de contact par l’EEAM restent infructueux. Pour les missionnaires il n’y a pas d’Eglise protestante au Maroc. Leurs fondations et associations pullulent avec des responsables payés cher en USD. En fraude ils importent clandestinement des Bibles, alors que la Bible est en vente libre au Maroc : il y a toujours eu une librairie chrétienne à Rabat.
    Ces « prédicateurs fondamentalistes, gourous délirants à la tête de sectes de tous bords » comme l’analyse Jean-Luc Blanc, sont de 4 types.

    Les missionnaires prosélytes ingérables qui organisent des camps de jeunes en été et leur font distribuer des tracts tous azimuts.
    Les faux missionnaires qui se déclarent de façon malhonnête comme informaticiens ou profs d’anglais pour obtenir des titres de séjour.

    Les missionnaires qui travaillent dans leur métier et sont rattachés à une Eglise. o Les pasteurs-missionnaires -rares- salariés par un organisme missionnaire.

    Tous ont leurs « églises-maisons », leurs propres convertis. Dans un combat quotidien et de longue haleine contre l’islam, leur but est simplement de convertir des musulmans.

    De temps à autre un missionnaire est expulsé. Pas les américains - « tous de bons républicains » constate Jean-Luc Blanc- : ils sont protégés par leur influente ambassade de Rabat.

    Témoignages : Mehdi, médecin (Casablanca)

    Mehdi, 56 ans, Marocain marié à une Suissesse, 1 enfant baptisé chrétien.
    "Je suis né musulman. Dans ma jeunesse, j’ai été athée et communiste. Ne pratiquant pas le ramadan ma mère n’a pas arrêté de me lancer : « Tu vas aller en enfer ! Tu es anti-royaliste ! » Tout m’était permis sans limites : l’ alcool, le tabac, le night club…
    En voyage d’affaire en Indonésie j’ai rencontré des chrétiens. Ils ont prié pour moi. A leurs côtés, je me suis senti comme chez moi. J’ai réalisé combien leur Eglise est universelle, contrairement à l’islam où chacun est chez soi dans sa mosquée, toujours la même. J’ai rencontré d’autres chrétiens en Angleterre. Dans leurs églises, je les ai entendus dire de bonnes choses de tout le monde.
    Une ordre vision de la vie s’est présentée à moi. A 40 ans, en 1990, je me convertis. Je suis baptisé par immersion dans la mer. Mon fils deviendra chrétien.
    Je n’oublie pas que mon pays était chrétien avant l’arrivée de l’islam. Selon la tradition, ma mère berbère porte une croix chrétienne sur son menton. Aujourd’hui je suis le coordinateur de 50 groupes de maisons, dont 8 à Casablanca. 700 à 800 personnes évangéliques de diverses tendances se réunissent régulièrement.
    Leurs responsables ont fait des études dans des écoles bibliques en Jordanie, au Liban, en Angleterre.
    Mes contacts avec l’Eglise protestante historique sont réguliers. Chaque année, une conférence réunit nos homologues de Mauritanie (100 membres), de Tunisie (300 membres), d’Algérie. Le gouvernement marocain est au courant de tout ce que nous faisons. Après avoir été longtemps persécuté, nous sommes aujourd’hui de plus en plus reconnus. Le nouveau roi Mohamed VI a fait plus pour nous en 7 ans que son père Hassan II en 40 ans.
    Une condition : ne pas faire de prosélytisme.
    Tout le monde sait que nous ne faisons pas de politique et que nous recherchons la paix en toute occasion. Personnellement j’ai gardé des liens avec ma famille à Marrakech. Je pratique avec les miens les traditions culturelles de notre pays, comme l’Aït el Kébir, la fête de l’offrande du mouton."

    Témoignages : Tarek, sans emploi (Casablanca)

    Tarek, Marocain de Casablanca, 35 ans, célibataire, vit avec sa mère dans un quartier populaire, chômeur, en cours par correspondance pour les métiers du bâtiment
    "Je suis un musulman qui faisait toutes ses prières.
    Aujourd’hui, je lis la Bible et des livres qui expliquent la religion chrétienne.
    Je me pose beaucoup de questions, comme par exemple la création du monde et l’origine de l’homme.
    Je n’ai pas trouvé de réponses dans le Coran. Les musulmans affirment que Dieu est grand.
    Mais comment est ce Dieu ?
    J’ai trouvé une réponse dans la Bible pour le Dieu des chrétiens. Ma famille et ma mère avec laquelle je vis ont accepté mon christianisme. Je leur ai expliqué en quoi le Christ est différent d’Allah. C’est par la télé qu' un déclic s’est produit.

    Que Dieu vous bénisse



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    <o:smarttagtype name="PersonName" namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags"></o:smarttagtype>

    Des attentats meurtriers, <o:p></o:p>

    Des tours en feu, des tours qui s’écroulent : <o:p></o:p>

    <st1:personname productid="La Bible" w:st="on">La Bible</st1:personname> en parle !


    Bibliquest<o:p></o:p>

    Q : Mille morts dans une tour en feu à Sichem, en Samarie [Juges 9:49] — 18 morts dans une tour qui s’écroule du temps de Jésus-Christ [Luc 13:4-5] — Qu’en dit <st1:personname productid="La Bible" w:st="on">la Bible</st1:personname> ?<o:p></o:p>

    «Ces 18 sur qui tomba la tour de Siloé, croyez-vous qu’ils fussent plus coupables que tous les habitants qui habitent Jérusalem ? Non vous dis-je [c’est Jésus qui parle] ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous pareillement» — Luc 13:4-5<o:p></o:p>

    Le feu avait été mis à la tour de Sichem par un audacieux sans droits, qui avait pris le pouvoir malhonnêtement, par ruse et par violence. Pour la tour de Siloé, l’origine de l’écroulement n’est pas indiqué.<o:p></o:p>

    Or les premiers mots de Jésus ne cherchent pas à identifier des coupables ou des responsables de la chute de la tour, ni à prendre des mesures pour que ça ne recommence pas — ça ne serait pas mal en soi, mais le plus urgent n’est pas là. Les paroles de Jésus ont un objectif : donner un avertissement pour que chacun tienne compte de cette catastrophe, et se tourne vers Dieu, dans la confession des péchés et la repentance pour trouver le salut.<o:p></o:p>

    Nous supplions nos lecteurs de mettre leur vie en ordre avec Dieu, et de recevoir le salut qu’Il offre aux pécheurs.<o:p></o:p>

    Q : Si cette catastrophe avait été un attentat meurtrier et ignoble, Jésus aurait-il parlé différemment ?<o:p></o:p>

    Les versets précédents nous le disent :<o:p></o:p>

    « En ce même temps, quelques-uns se trouvaient là présents, qui lui [à Jésus] racontèrent ce qui s’était passé touchant les Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec leurs sacrifices. Et Jésus répondant, leur dit : « Croyez-vous que ces Galiléens fussent plus pécheurs que tous les Galiléens parce qu’ils ont souffert de telles choses ? Non vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de la même manière » » — Luc 13:1-3<o:p></o:p>

    Ce n’était pas l’action de terroristes étrangers au pays, mais il s’agissait d’un acte de terrorisme du gouverneur cherchant à s’imposer par la terreur. Ici encore, Jésus s’attache à réveiller les consciences des âmes pour les amener au salut par la repentance.<o:p></o:p>

    Q : Des actes de terrorisme aveugles constituent-ils une forme spéciale de mal de nature absolument exceptionnelle ?<o:p></o:p>

    Lire Job 1:8-22<o:p></o:p>

    Ce livre de Job dévoile Satan se déchaînant contre un homme juste et sa famille pour le faire tomber coûte que coûte. Il intervient de façon cachée par le moyen d’agents d’apparence plutôt banale : attaque par des bandes plus ou moins organisées, foudre, dégâts matériels importants, dégâts en vies humaines, écroulement d’une maison sous l’effet d’une tempête, la famille ensevelie sous les décombres. Tout cela est effectué selon une séquence rapide et brutale manifestant une brutalité sadique. Au ch. 2, Satan complète ses interventions en s’en prenant à la santé de Job. Meurtrier et menteur dès le commencement (Jean 8:44), il se plait à asservir et avilir. C’est son habitude.<o:p></o:p>

    Q : Dieu n’aurait-il pas pu ou dû tout arrêter à l’avance ?<o:p></o:p>

    Lire Romains 9:20, 22, 23 ; Genèse 6:5-7 ; 9:11, 15 ; 2 Pierre 3:2-10<o:p></o:p>

    Le créateur peut tout, mais 1) ce n’est pas à la créature de demander des comptes à son Créateur, et 2) la somme de mal est telle partout, depuis longtemps, qu’il faudrait que Dieu anéantisse au plus vite le monde entier : est-ce vraiment cela qui est désiré ou désirable ? Veut-on vraiment que Dieu nous châtie chaque fois que nous nous comportons mal ? <o:p></o:p>

    Dieu préfère nous parler par sa parole pour nous ramener à Lui, attendant qu’on l’écoute : n’est-ce pas mieux ainsi ?<o:p></o:p>

    Q : Ne nous reste-t-il plus qu’à vivre dans l’angoisse et la terreur, sans plus pouvoir se fier à rien ? <o:p></o:p>

    Lire Matthieu 8:17 ; 11:28-30 ; Jean 10 ; Luc 10:29-37<o:p></o:p>

    Oui, toutes les certitudes humaines ou basées sur l’homme s’écroulent. On découvre combien le bonheur humain est fragile, factice, une vapeur paraissant et disparaissant (Jacques 4:14) ; on ne sait pas à quoi se raccrocher (Marc 9:22 ; Luc 8:43-44) ; tout le bonheur était du vent (Eccl. 1:2-3). Pourtant, il y a espoir. Dieu a voulu nous aimer, même ceux qui sont haïssables (Rom. 5:8 ; Tite 3:3), et donner son propre Fils (Rom. 5:10), qui a porté lui-même la malédiction (Galates 3:13). Il introduit les siens dans la sphère merveilleuse du royaume du Fils de son amour (Col. 1:13) où tout est justice, joie et paix (Rom. 14:17). Dieu s’est manifesté dans un homme, Jésus, venu porter nos misères, apporter la délivrance et nous donner une vie nouvelle et éternelle (Jean 3:14-16).<o:p></o:p>

    Lire encore Matthieu 7:24-29 — Parabole de la maison bâtie sur le sable<o:p></o:p>

    Le sol de Manhattan est, dit-on, un roc solide. Pourtant, tout cela n’a pas empêché l’écroulement total des tours. Les appuis terrestres les plus solides vacillent ou vacilleront. Le roc solide par excellence, c’est Christ, le Fils du Dieu vivant (Matt. 16:16, 18). Celui qui s’appuie sur Lui ne sera pas ébranlé (Ps. 16:8). S’appuyer sur la gloire de l’homme, c’est s’appuyer sur un bâton de roseau qui vous perce la main (Ésaïe 36:6) ; s’enorgueillir de ses réussites et de ses réalisations, c’est l’orgueil qui va au-devant de la ruine (Prov. 16:18).<o:p></o:p>

    Q : La catastrophe de New York / Manhattan est-elle l’accomplissement de la chute de Babylone ?<o:p></o:p>

    Lire Apocalypse 18 ; 16:17-19 ; Genèse 11:1-9 ; Héb. 11:8-10<o:p></o:p>

    La similitude entre l’écroulement des tours de New York et la description biblique de la ruine de Babylone ne peut que frapper tout lecteur de ces récits. Ces événements font au moins voir ce que pourront être les événements décrits dans l’Apocalypse. Pour connaître la portée de celle-ci et savoir si ces événements en sont l’accomplissement effectif, il faut voir de plus près le texte de l’Écriture sainte.<o:p></o:p>

    a) Babylone est décrite au ch. 17 de l’Apocalypse comme une femme en relation avec une bête, et au ch. 18 comme une ville représentant un système économique. La bête associée à Babylone est décrite au ch. 13. Pour la compréhension détaillée de ces images, on pourra se reporter aux études bibliques sur l’Apocalypse et sur la prophétie. On a toute raison de croire que Babylone représente ce qui restera de la religion chrétienne apostate après le retour de Jésus-Christ pour enlever son Église. Nous ne pensons donc pas que les événements de septembre 2001 soient l’accomplissement de l’Apocalypse, mais ils sont néanmoins un avertissement solennel, un signe illustratif avant-coureur, une sorte de préparation à des événements futurs.<o:p></o:p>

    b) Par contre Babylone et les tours américaines se relient à un autre texte de <st1:personname productid="La Bible" w:st="on">la Bible</st1:personname> (Gen. 11:1-9) : L’histoire de la tour de Babel rappelle l’orgueil des gens de cette région qui refusant de se disperser sur la terre (Dieu voulait que les hommes remplissent la terre), voulant se donner de l’importance («se faire un nom» 11:4) en mettant Dieu de côté, affichèrent une prétention sans borne en décidant, sans Dieu, de construire une tour jusqu’aux cieux (11:4). Tout leur comportement et leur attitude ont été en contraste avec l’homme de foi Abraham.<o:p></o:p>

    En réalité le seul nom que ces gens se firent fut celui de Babel — qui signifie «confusion» — autrement dit un sujet de honte : c’est ce qui arrive quand on ne veut pas donner gloire à Dieu mais aux hommes. Leur projet n’aboutit pas, et la tour ne fut pas achevée.<o:p></o:p>

    Le principe biblique déjà énoncé que «l’orgueil va au-devant de la ruine» (Prov. 16:18) est le résumé de l’histoire de Babylone, tant sous la forme passée de Babel que sous la forme future de <st1:personname productid="la Babylone" w:st="on">la Babylone</st1:personname> de l’Apocalypse, que sous la forme intermédiaire décrite en Daniel 5 lorsque les doigts d’une main écrivirent tout seuls sur la muraille les lettres annonçant le jugement divin.<o:p></o:p>

    Nous ne pouvons que constater que la prétention et l’orgueil gonflent les nations actuelles pareillement à Babel ou Babylone de <st1:personname productid="la Bible. Le" w:st="on">la Bible. Le</st1:personname> résultat similaire qui les atteint n’étonne guère. Soyons-en tous conscient et soyons en garde pour nous-mêmes.<o:p></o:p>

    Q : Est-ce la faute à l’Islam ? Est-on en présence du grand combat entre le bien et le mal, comme l’a dit le président Bush ?<o:p></o:p>

    Lire Tite 3:1-7 ; Romains 3:10-12, 22, 23 ; 2:1<o:p></o:p>

    Le message de <st1:personname productid="La Bible" w:st="on">la Bible</st1:personname> est que l’homme est perdu [tous les hommes et toutes les femmes], et que cela se traduit par des manifestations douloureuses de méchanceté. L’issue proposée est le salut en Jésus-Christ, le salut par la foi pour ceux qui croient en Lui et en son œuvre à la croix pour porter nos péchés ; la réalité de cette foi implique la repentance des péchés.<o:p></o:p>

    Un tel message est en opposition avec la mise en accusation d’un groupe particulier, fût-il particulièrement mauvais et égaré. Le caractère mauvais de tous, et le besoin général de repentance, sont bien soulignés dans <st1:personname productid="la Bible." w:st="on">la Bible.</st1:personname><o:p></o:p>

    Le message de <st1:personname productid="La Bible" w:st="on">la Bible</st1:personname> — perdition générale et salut proposé à tous — est aussi en opposition avec l’objectif de construction d’un monde de paix par les hommes de bonne volonté. Il n’y a pas de paix pour ceux qui sont loin de Dieu (Ésaïe 48:22 ; 57:21). Le processus de construction de la paix va s’écrouler en un instant, au moment d’aboutir : 1 Thes. 5:3 : «Quand ils diront paix et sûreté, alors une subite destruction viendra sur eux». Il est affligeant de voir les grands conducteurs religieux du monde insister sur la paix à construire sans annoncer la foi en Jésus-Christ comme seul moyen de salut (Actes 4:12).<o:p></o:p>

    Quant à la pensée que telle nation est du côté du BIEN et les autres du côté du MAL, elle manifeste l’ignorance de son propre état devant Dieu. Déjà Salomon dans la prière de la dédicace du Temple de Jérusalem demandait le pardon de Dieu pour le peuple quand chacun individuellement reconnaîtrait la plaie de son propre coeur (1 Rois 8:38). Dans sa réponse, Dieu promet le pardon si chacun s’humilie et prie et revienne de ses mauvaises voies (2 Chr. 7:14). La question du bien et du mal ne se réduit pas à l’attentat de Manhattan ; Dieu regarde tout, il fouille l’état de tous les coeurs (Gen. 44:11, 16), il voit tout (Ps. 139:1-6) ; chacun a des responsabilités qui lui sont particulières.<o:p></o:p>

    La paix sera indissolublement associée à la justice (vraie et complète) dans le règne de Christ (Ps. 85:10-13 ; 45:6 ; 101:7-8, etc.).<o:p></o:p>

    Dira-t-on que l’Occident (nous ne nous dissocions pas moralement des USA) est en état moral suffisamment bon pour constituer les combattants du bien ? Ce serait un terrible aveuglement de le croire. Mais c’est un aveuglement peut-être encore plus terrible de croire bien faire en commettant des attentats et en développant la violence ; cet aveuglement se joint au pouvoir des ténèbres et de Satan (Luc 22:53 ; Actes 26:28) quand on justifie ces actions ignobles et ces suicides par la religion ou par l’espoir de gagner un paradis.<o:p></o:p>

    Q : Dieu ne veut-il pas soutenir les nations chrétiennes ?<o:p></o:p>

    Sont-elles vraiment chrétiennes ? et ce qui est chrétien parmi elles, est-ce du christianisme de nom, ou y a-t-il vraiment la vie de Dieu ? On sait que la communauté européenne a récemment renoncé à même faire allusion aux racines chrétiennes de l’Europe dans ses déclarations d’orientation.<o:p></o:p>

    Q : De tels raisonnements ne dissuadent-ils pas de travailler à la paix ?<o:p></o:p>

    Lire Rom. 12:18 ; 1 Pier. 4:15 ; Matthieu 5:9 ; Romains 5:1<o:p></o:p>

    Ces passages montrent surabondamment l’enseignement du Nouveau Testament : le croyant doit être un homme de paix. Ils illustrent merveilleusement l’amour de Jésus-Christ qui malgré la violence de l’homme le clouant à la croix, priait encore son Père pour le pardon de ces malfaiteurs (Luc 23:34). Voir aussi l’attitude vis-à-vis des ennemis préconisée par Jésus-Christ en Matt. 5:38-40.<o:p></o:p>

    Mais être un homme de paix au milieu du monde, faire le maximum pour procurer la paix autour de soi, et construire un monde de paix sont deux choses différentes, car le monde reste ennemi de Dieu (Jacques 4:4)(Jean 3:16).<o:p></o:p> même si Dieu l’a tant aimé

    Dieu est un Dieu de paix (Rom. 15:33 ; 16:20 ; 1 Cor. 14:33 ; 2 Cor. 13:11 ; Phil. 4:9 ; 1 Thes. 5:23 ; 2 Thes. 3:16 ; Héb. 13:20). Le croyant a la paix avec Dieu (Rom. 5:1). Sans cette paix, sans la réconciliation avec le Dieu de paix, l’homme est ennemi de Dieu, pire même : il est ennemi dans son entendement = dans sa tête, dans son esprit (Col. 1:21). Ennemi de Dieu, il ne peut y avoir paix entre les hommes. La paix a été annoncée à la naissance de Jésus : «Paix sur la terre» (Luc 2:14), mais une fois que Jésus a été rejeté, à la fin de son ministère, le même évangéliste ne peut plus dire que «Paix au ciel» (Luc 19:38). Il n’y a pas de paix quand on met de côté le vrai Dieu, le Dieu de paix (Luc 19:42 et le reste du paragraphe ; voir Lévitique 26:27-39). Certes les hommes font des efforts pour construire la paix et un monde de paix, et pensent y arriver (Apoc. 6:2 ; «paix et sûreté» de 1 Thes. 5:3). Il n’y arriveront pas plus dans le futur (1 Thes. 5:3 ; Ps. 2:2-5) que dans le passé (Gen. 6:11, 12). C’est ce qu’exprime si bien la parabole du vigneron (Matt. 21:39).<o:p></o:p>

    La paix ne sera retrouvée que quand le vrai roi de Paix (És. 9:6 ; Héb. 7:1-3), Christ, sera reçu (Matt. 23:39 ; 21:4-10 ; Zach. 12:10 à 13:2).<o:p></o:p>

    Q : Le christianisme n’ayant pas réussi à s’imposer, n’est-ce pas une preuve d’échec et d’impuissance — donc de son inutilité dans les circonstances dures ?<o:p></o:p>

    Pourquoi Jésus est-il venu ici-bas ? <o:p></o:p>

    Il n’est pas venu conquérir le monde par sa doctrine, mais apporter la grâce aux pécheurs (Marc 2:17). Si on ne veut pas de lui, il va plus loin et s’adresse à d’autres (Matt. 8:34 à 9:1). Encore aujourd’hui, la grâce de Dieu se déverse sur ceux qui sont le plus éloignés. Si l’Occident ne veut plus de Christ, le christianisme explose en Chine et ailleurs.<o:p></o:p>

    Christ a été rejeté et crucifié. Son rejet par son peuple a été confirmé (Actes 4 à 7 et reste du livre ; 1 Thes. 2:15), et les nations n’ont pas fait mieux (1 Thes. 2:14). Il en sera ainsi jusqu’aux derniers jours (Apoc. 11:7-8). Le chrétien cherche à sauver des âmes «hors du feu» (Jude 23) sans se lasser, tout en sachant que le mal ne fait qu’empirer.<o:p></o:p>

    Le chrétien cherche à imiter Christ (1 Cor. 11:1 ; 1 Thes. 1:6) et Christ n’a pas cherché à gagner le monde par une action politique (Jean 6:15). La puissance de <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname> n’a pas changé (Jér. 23:29). Mais l’endurcissement du coeur de l’homme entraîne la colère de Dieu (Marc 3:5).<o:p></o:p>

    L’espérance attendue par le croyant selon l’Écriture est le retour de Christ (1 Thes. 4:14-18), une espérance céleste (1 Pier. 1:3-5). Il y aura un royaume de paix, mais seulement après des jugements terribles (Apoc. 19), le monde s’étant, entre temps, encore plus éloigné de Dieu, comme le montre Apoc. 6 à 18.<o:p></o:p>

    Comme le croyant attend ce retour de Christ, il garde une espérance heureuse malgré la dureté des circonstances, car son coeur est ailleurs, en-haut.<o:p></o:p>

    Q : Qu’en est-il du processus de paix ? les attentats leur donnent-ils un coup d’arrêt ?<o:p></o:p>

    Les réponses aux deux questions précédentes éclairent pour cette nouvelle question. Dans la mesure où le monde, en réalité, ne va pas vers la paix, les attentats ne sont pas un coup d’arrêt à un processus qui n’est qu’illusion.<o:p></o:p>

    Q : Les propos des principaux propriétaires des tours annonçant leur reconstruction ne sont-ils pas un signe encourageant, un message d’espoir et un gage de confiance malgré les nuages ?<o:p></o:p>

    Dieu parle aux hommes, une fois, deux fois, et trop souvent on n’y prend pas garde (Job 33:14). Non seulement Il se donne la peine de parler, mais Il travaille dans les coeurs (Jean 5:17 ; Job 33:29) ; Dieu cherche à détourner l’homme de l’orgueil (Job 33:17), à l’amener à la confession de ses péchés (Job 33:27), à lui faire comprendre ce qu’est la grâce de Dieu qui seule donne la vraie justice (Job 33:24-26), à le faire chercher en Dieu seul les vraies consolations (Job 35:9-10). Si au lieu d’apprendre ces leçons, on n’écoute rien, et qu’on se confie dans les forces de l’homme, et si on assure qu’on rebâtira plus grand et plus fort (noter l’expression d’Ésaïe 9:9, 10 : «… qui disent avec orgueil et hauteur de coeur : les briques sont tombées, nous bâtirons en pierres de taille» ; et celle de Malachie 1:4 «… nous sommes détruits, mais nous rebâtirons ce qui est ruiné»), alors on s’expose à la sentence divine (Mal. 1:4) : «Ainsi dit l’Éternel : ils bâtiront, mais moi je renverserai».<o:p></o:p>

    Q : La journée de prière nationale proclamée par le président Bush est-elle un signe d’espoir ? <o:p></o:p>

    La prière elle-même ne suffit pas. On a déjà vu qu’il faut une humiliation personnelle, individuelle et réelle de ses propres péchés, et un retour vers Dieu, et un abandon des voies mauvaises (1 Rois 8:38 ; 2 Chr. 7:14 ; Zach. 7:5-6). Nous n’avons pas d’information tendant à prouver une telle amélioration de l’état moral. On n’a jamais entendu dire que les peuples envisagent de cesser les meurtres journaliers par avortement de milliers d’enfants — ceci n’étant qu’une sorte de péchés entre beaucoup d’autres.<o:p></o:p>

    Q : Dieu ne fait-il pas de différences entre les péchés scandaleux et ignobles et les multiples péchés courants ?<o:p></o:p>

    Lire Amos 1 et 2<o:p></o:p>

    Ces chapitres 1 et 2 d’Amos montrent que Dieu voit tout partout, et en tient compte. L’expression sept fois répétée («J’enverrai un feu dans ses murs et il dévorera ses palais») montre un jugement qui atteint toutes les nations. Le peuple de Dieu est atteint comme les autres, mais Dieu y est spécialement sensible au peu de cas qu’on a fait de Sa Parole et de Ses commandements, dans les domaines moraux civils et religieux (2:4, 7, 8, 11) ; on a aussi fait taire les prophètes qui reprenaient (2:12 ; cf. 7:12-16). Ce «feu qui dévore les palais» nous parle une fois de plus de la gloire de l’homme que Dieu met par terre quand on n’a pas tenu compte de Lui. Mais la responsabilité des nations qui ont été marquées par le christianisme est particulièrement grande quand elles mettent <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname> de Dieu de côté.<o:p></o:p>

    Q : Toutes les religions ne doivent-elles pas unir leurs efforts de prière et de paix ?<o:p></o:p>

    Le regroupement de diverses religions les plus opposées n’a pas de valeur devant Dieu. Dieu n’accepte pas les religions inventées par l’homme (1 Rois 13). Réunir ceux qui estiment que Jésus est le seul nom par lequel il faille être sauvé (Actes 4:12) et les religions qui nient Jésus comme Sauveur n’a pas de sens. Il est vrai que la base de la plupart des oecuménismes est justement de refuser que Jésus soit le seul nom par lequel il faille être sauvé : mais alors, il n’y a pas d’espoir de salut.<o:p></o:p>

    Q : Le projet de guerre va-t-il permettre de se débarrasser des terroristes ?<o:p></o:p>

    «Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerre ; prenez garde que vous ne soyez troublés, car il faut que tout arrive ; mais la fin n’est pas encore. Car nation s’élèvera contre nation, et royaume contre royaume ; et il y aura des famines, et des pestes, et des tremblements en divers lieux. Mais toutes ces choses sont un commencement de douleurs» (Matt. 24:6-8).<o:p></o:p>

    Nous croyons que ces versets de <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname> de Dieu parlent d’eux-mêmes. Le texte de Matt. 24 n’a pas fini de s’appliquer. Et Apocalypse 6 montre une progression (encore future) dans les catastrophes (cf surtout les 2°, 4° et 6° sceaux)<o:p></o:p>

    Q : Si on perd l’espoir d’améliorer le monde, alors cela ne revient-il pas à dire que les terroristes ont gagné et gagneront, qu’ils ont atteints leurs objectifs, et ont toute raison de poursuivre leur action ?<o:p></o:p>

    Lire le livre du prophète Abdias<o:p></o:p>

    On trouve une réponse par le moyen de ce livre du prophète Abdias. Ce livre fort court — puisqu’il n’a que 21 versets — traite d’un peuple particulier (les Édomites) et de son jugement par Dieu. Ce peuple était assez spécial en ce qu’il était tout petit parmi les nations, et se distinguait par son arrogance (v. 1 et 2), par une prétention sans borne (v. 3, 4), par un appétit sadique à contempler l’écrasement et la misère de ses adversaires (v. 12, 13), par une croyance à son invincibilité sur son territoire (v. 3), par une jouissance à assaillir les moindres de ses adversaires lorsqu’il les trouvait isolés (v. 14). Une telle nation est l’objet d’un jugement plus sévère que les autres nations en ce qu’il ne lui reste aucun réchappé au jour où Dieu intervient (v. 18 ; Joël 3:19).<o:p></o:p>

    Attention à se réjouir du malheur des autres : Dieu ne l’accepte pas (v. 12), pas plus qu’Il n’accepte qu’on «étouffe la miséricorde» (Amos 1:11).<o:p></o:p>

    Ces avertissements s’adressent à tous de tout bord. Et Dieu aura le dernier mot : v. 21 «le royaume sera à l’Éternel».


    Que Dieu vous bénisse


     

     


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