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    La séduction par la philosophie

    Posté le 28.12.2008 par oeildelasentinelle

    Par Douglas Kiongeka.

    La séduction par la philosophie est toujours aussi dangereuse que du temps de l’apôtre Paul qui exhortait ainsi les chrétiens : « Je dis cela afin que personne ne vous trompe par des discours séduisants» Colossiens 2:4. Il ajoutait : « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ » Colossiens 2 :8. L’apôtre Paul avait mis en garde les Colossiens contre l’afflux du système philosophique de l’époque (le stoïcisme et le gnosticisme). Ce dernier les emmenait à adopter certaines cérémonies et institutions juives qui avaient des tendances manifestes ascétiques et encourageait le culte des anges, tout en s’appuyant sur les traditions des hommes.Cette philosophie était une combinaison d’éléments judaïques avec des notions philosophiques grecques menant plus tard au gnosticisme. Paul combattait cette hérésie parce qu’elle ravissait à Jésus Christ sa place unique de seul médiateur entre Dieu et l’Homme, en même temps que son humanité. Le gnosticisme privait les chrétiens de leur liberté, et les enfermait dans le carcan du légalisme.«

    Qu’aucun homme, sous une apparence d’humilité et par un culte des anges, ne vous ravisse à son gré le prix de la course, tandis qu’il s’abandonne à ses visions et qu’il est enflé d’un vain orgueil par ses pensées charnelles, sans s’attacher au chef, dont tout le corps, assisté et solidement assemblé par des jointures et des liens, tire l’accroissement que Dieu donne. Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose–t–on ces préceptes: Ne prends pas ! Ne goûte pas ! Ne touche pas ! Préceptes qui tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes ? Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair. » Colossiens 2 :18-23 Le mot philosophie vient du grec « philosophia » qui signifie littéralement « amour de la sagesse sans Dieu ». De plus, la philosophie a d’abord été une réflexion scientifique sur la nature et les causes qui font qu’existent l’univers, l’Homme, la société. Elle cherche à percer les mystères de Dieu avec l’intelligence humaine sans révélation divine. La Bible qualifie la philosophie de faux raisonnements qui égarent les hommes (Jacques 1 :22). L’adhésion aux faux raisonnements humains dans le domaine spirituel est l’œuvre du diable.

    La révélation de la Parole de Dieu doit prévaloir sur toute connaissance et toute sagesse des hommes. Cependant, la sagesse des hommes est une folie pour Dieu et constitue des forteresses qui empêchent l’accès à l’Evangile, « Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu. » 2 Corinthiens 4 :3-4 Ensuite Paul dit : « Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car, les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser les forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous emmenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ.» 2 Corinthiens 10 :3-5. Evoquons seulement deux exemples de philosophies séductrices, au XIXème siècle, la théorie de l’évolution exposée par Charles Darwin et, récemment, la thèse de Dan BROWN dans son livre ‘Da Vinci Code’ : ces faux raisonnements empêchent beaucoup de personnes de croire à l’Evangile de Christ.

    Selon la théorie du naturaliste Charles Darwin (1809-1882), tous les êtres vivants résultent d’une longue série de transformations biologiques appelée évolution. De cette manière, Darwin explique la diversité des espèces vivantes et leur métamorphose en d’autres espèces nouvelles uniquement à partir de causes matérielles. Cette théorie s’oppose radicalement à l’idée selon laquelle Dieu aurait directement créé la Terre et tous les êtres qui la peuplent. La place de l’être humain dans l’univers prend donc une signification contraire à la Parole car alors l’homme n’est plus le centre de la création ; l’espèce humaine n’est rien de plus qu’une espèce animale elle-même issue d’autres espèces animales. En d’autres mots, l’homme descend du singe. « Dan Brown, l’auteur du Da Vinci Code, affirme que Marie-Madeleine était de sang royal et qu’elle était la femme de Jésus. Après la crucifixion, enceinte de l’enfant de Jésus elle aurait fui en France et aurait donné naissance à la dynastie mérovingienne. Jésus aurait voulu qu’elle lui succède à la tête de son église contre la volonté de Pierre qui ayant pris le pouvoir déclencha contre elle et sa descendance 2000 ans de persécution pour cacher la vérité. Extraordinaire ! Après Jésus en Amérique par les Mormons, voici Marie-Madelaine reine de France ». La séduction est un voile qui empêche de voir la vérité de l’évangile.

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    Ce que le Saint-Esprit dit expréssement (2ème partie)

    Posté le 26.12.2008 par oeildelasentinelle

    Un des dangers est qu’avec l’émergence du Post-Mil- lénialisme et de la théologie du Dominationisme vient ce qui est connu sous le nom de Kingdom Now (le Royaume Maintenant) –,

    une eschatologie surréaliste qui combine le Recons- tructionisme Réformé – où l’Église prend possession des institutions légales et du gouvernement et qu’elle établit le Royaume Divin avant le retour de Jésus, (d’après les modèles de Calvin, Knox, Zwingli et les Puritains) avec le charismatique et qui suggère que la terre sera restaurée à sa forme initiale avant la chute.

    En Angleterre, durant l’expérience de Toronto, une assemblée anglicane (qui suit encore les prophètes de Kansas City) a été dénoncée à la télévision pour ses fameux services alternatifs où les gens étaient à moitié nus, se basant évidemment sur la nudité d’Adam et Eve.
    Puisque l’homme semble être herbivore et non carnivore avant la chute, une interdiction chrétienne de consommer de la viande pourrait accompagner cette même notion…

    Avec l’afflux de la philosophie du Nouvel Age dans les cercles évangéliques via le mouvement Vineyard et des écrivains tels que Clark Pinnock, William De Artega, Patrick Dixon et Yongee Cho, des chrétiens sauvés deviennent prédisposés à toutes sortes d’influences du Nouvel Age.

    Ce n’est probablement pas une coïncidence que dans certains quartiers des États-Unis, des idées de la médecine holistique et du végétarisme perçus comme un chemin à une spiritualité plus élevée soient déjà remballées en jargon évangélique pour être consommées par les croyants naïfs et ignorants de la saine doctrine.

    Paul ensuite parle du célibat obligatoire, une doctrine de démons qui demeure une doctrine primordiale aux yeux du clergé de Rome. Ainsi, en reniant l’expression naturelle du mariage, nous voyons finalement aujourd’hui exposées les plaies de l’homosexualité et de la pédophilie de ce clergé, aussi bien qu’une avalanche de formes conventionnelles d’adultère et de fornication.

    Des couvents de prostituées des années noires et de la Renaissance (ces couvents étaient simplement une continuité, sous les auspices de la papauté, de ce qu’avaient été précédemment les bordels religieux des vierges vestales de la Rome païenne et des temps de la prostitution de la Grèce antique) aux scandales plus récents qui ont littéralement aidé au rabaissement du gouvernement Irlandais il y a quelques années à cause de leur dissimulation des viols d’enfants perpétrés par le clergé Catholique romain, nous voyons les résultats d’une telle doctrine démoniaque.
    Lorsque ce qui est naturel et moral est défendu, ce qui est contre-nature et immoral se fraie un passage.

    (1 Corinthiens 7 :9)

    On trouve les origines de cette doctrine démoniaque chez Augustin de Hippo, qui a amené les influences du Manichéisme – une secte gnostique dualiste dont il était membre avant sa conversion à la chrétienté, sous le tutorat de son mentor doctrinalement dérangé, Ambroise de Milan.

    Les Manichéens ont la perception gnostique que tout ce qui est physique est mauvais, parce que c’est le domaine d’un dieu moins important. Il s’ensuit qu’Augustin a adopté cette ligne de pensée et l’a introduite dans la chrétienté en disant :

    - « La seule bonne chose concernant le mariage, c’est d’avoir des enfants qui seront célibataires ».

    Bien qu’Augustin ait bien agi en réfutant l’hérésie de Pélage, qui reniait le péché orignel, la vio- lence perpétrée au nom de Christ, durant des siè- cles, (incluant les croisades et les inquisitions) remonte à l’in- fluence séminale d’Augustin, qui maintenait que l’Église peut user de violence pour convertir les gens.

    C’est également Augustin qui est largement responsable de la dissémination de doctrines erronées telles que le Post-Millénialisme (qui est la base de la théologie de la Reconstruction et du Royaume Maintenant) qui d’ailleurs s’écarte de l’Église apostolique.

    C’est aussi Augustin qui a essentiellement réécrit la chrétienté, en faisant d’elle une religion Platonique et a développé les notions d’Église visible/invisible qui ont fourni une fausse base doctrinale à Constantin, ayant fait de la chrétienté la religion de l’Empire Romain.

    Tragiquement, (tel que discuté dans notre cassette (Ce que les Réformateurs ont Oublié) lors de son positionnement pour réformer l’Église, Jean Calvin s’est reféré à Augustin au lieu de retourner à la Bible – comme les Anabaptistes l’ont fait.
    Conséquemment, Calvin finit avec un mélange de vérité et d’erreur dans sa théologie doc- trinale.

    Il est ironique que le Catholicisme romain et le Protestantisme réformé proviennent tous deux d’Augustin, chacun mettant l’emphase sur des aspects différents des mêmes croyances doctrinales de cet homme et en partageant d’autres.

    Toutefois, ils étaient en désaccord sur le célibat et les Réformateurs se sont opposés, avec raison, à cette doctrine démoniaque.

    Cependant, le Saint-Esprit dit expressément que cette doctrine démoniaque sera également en évidence dans les derniers jours.

    En Amérique, l’église sectaire The Church of Bible Understanding, dirigée par Stuart Trail (qui est issue du Mouvement pour Jésus et qui, à l’instar de Enfants de Dieu a tourné en secte démoniaque) est remarquée à cause de son groupe – supposément évangélique – qui détient vraiment une politique de célibat. Les penchants anti-matrimoniaux de Bill Gothard dans ses séminaires pour la jeunesse sont aussi dérangeants.

    Potentiellement, les conséquences des prédispositions de Gothard peuvent être dévastatrices. Il décourage le mariage avant 30 ans, ce qui est un âge où débute les dangers d’une première grossesse. Gothard n’est pas médicalement ni théologiquement qualifié. Il n’est pas surprenant qu’un scandale sexuel impliquant le frère de Gothard et le personnel ait ébranlé l’organisation située en Illinios.

    Malgré cela, plusieurs pasteurs persistent à envoyer leurs groupes de jeunesse aux séminaires de Gothard.

    Ce qui est davantage affligeant, est l’accommodation du Catholicisme romain et l’acceptation de le voir comme chrétien malgré ses doctrines démoniaques, par des théologiens qui se disent évangéliques tels que Norman Geisler (qui est un partisan de l’hérésie Aristolienne de Thomas d’Aquin et qui de plus est associé à l’Université Catholique Romaine Loyola) et le théologien Réformiste calvin J.I. Packer – qui s’est joint à Chuck Colson, Pat Robertson et Bill Bright pour signer « Les Évangéliques et les Catholiques Ensemble » et que ce document inclus le renoncement à évangéliser les Catholiques.

    Ce compromis avec Rome n’est pas seulement un compromis avec un autre évangile (Galates 1 :8) mais également un compromis avec les doctrines de Rome, incluant celle du célibat. Une doctrine de démons !

    De la bonne nourriture, et non des fables.

    Au verset 6, dans un jeu de mots, Paul fait le contraste entre les fausses doctrines qui interdisent des aliments comme étant une « mauvaise nourriture » et la saine doctrine qui est de la « bonne nourriture » ou entraphomenos, qui veut dire « être nourri ».
    Il va plus loin dans sa comparaison en appelant les fausses doctrines des contes profanes et absurdes, ou en grec muthos, d’où nous tirons le mot « mythe ».

    Dans la plupart des versions bibliques anglaises, il est écrit :

    « mais refuse les fables absurdes et profanes des vieilles femmes »

    ce qui est mal traduit, à mon avis.

    Le terme grec utilisé n’est pas « absurde » mais bebelous, dont la traduction plus appropriée serait « quelque chose qui profane ».

    Je ne sais pas si des commentateurs sont d’accord avec moi, mais je ne perçois pas la description de Paul (« de vieilles femmes ») comme de la mysoginie,

    mais plutôt comme une allusion aux sorcières grecques

    qui conju- raient des révéla- tions mystiques lors de transes,

    avec l’aide de potions ou de plantes hallucino- gènes.

    (Apocaly- pse 21 :8 et 22 :15)

    De telles doctrines mythiques qui profanent courent vraiment les rues aujourd’hui au sein de la charismanie populaire (et non « charismatique biblique »). Donc, à partir de fables telles que le Manichéisme d’Augustin (une croyance mythique dualiste disant que le sexe est indésirable parce qu’il est un acte physique et que le physique est naturellement mauvais – ce que le Logos incarné dans Jean chapitre 1 contredit – émergent deux choses.

    La première est des doctrines démoniaques (dans le cas présent, le célibat obligatoire)

    et deuxièmement les « menteurs » (faux docteurs) comme Paul les appellent, qui propagent de telles doctrines démoniaques.

    Au verset 2, Paul appelle ces menteurs, en grec, pseudologon, qui veut dire « faux Logos » ou plus précisément une contrefaçon démoniaque du logos authentique incarné – le Seigneur Jésus qui Se manifeste dans la chair, par le Saint-Esprit, et dans la Parole Vivante de l’Écriture.

    Se rappelant que le thème de 2 Thessaloniciens 2 et 1 Timothée 4 est le même – l’apostasie des derniers jours – nous retrouvons dans les deux épîtres la relation entre l’Antichrist qui vient et l’apostasie qui vient.

    En 2 Thessaloniciens, il est l’homme de perdition, un faux Christ.

    Le terme grec veut littéralement dire « à la place de Christ », qui caractérise les derniers temps de l’apostasie.

    Dans 1 Timothée 4 nous avons le terme pseudologon qui, en- core, caractérise la même période.
    Alors, en 1 Ti- mothée 4, au lieu du vrai Logos manifesté dans la chair, le faux logos dit que la chair est mauvai- se (ce qui est une caractéristique antichrist dans 1 Jean 4 :1-3).
    Au lieu du vrai Logos révélé par la personne du Saint-Esprit, le faux logos est révélé par un démon.
    Au lieu du vrai Logos révélé dans une Parole vivante, le faux logos est révélé par des fables superstitieuses (telles les plombages en or).
    Et, au lieu que le vrai Logos soit prêché par des serviteurs fidèles du Seigneur, tels que Paul et Timothée, le faux logos est prêché par des rétrogrades menteurs.

    Tout ceci finit en impiété et en blasphèmes.
    Tel que décrit dans la Parole de Dieu, nous voyons aujour- d’hui ce chaos ridicule,

    dont la fin ultime ne sera rien d’autre que l’apos- tasie totale,

    expressément annoncée ici par le Saint-Esprit Lui- même, via Paul à Timothée, et à nous.
    Le Sauveur de tous les hommes.
    À partir d’ici, Paul continue avec une liste d’exhortations personnelles et de recommandations à Timothée, incluant un encouragement semblable à l’exhortation du Seigneur à Jérémie, de ne pas se sentir inadéquat parce qu’il est jeune.
    Dieu mesure l’âge selon depuis le temps que nous Le connaissons et en termes de maturité spirituelle, non selon les notions abjectes de maturité du monde, ni seulement selon l’âge physique.

    Une bonne partie de cette exhortation aux versets 8-12 peut tout aussi bien s’appliquer à plusieurs chrétiens sincères aujourd’hui, mais au verset 10, Paul révèle que

    « Dieu est le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants ».

    Ceci est un énoncé christologique sur Jésus et un énoncé sotériologique concernant le salut, où le Saint-Esprit inspire Paul à réfuter deux erreurs doctrinales importantes que le Seigneur, dans Son omniscience, savait qu’elles émergeraient après le temps des apôtres.
    La première est de renier que le Sauveur (Jésus) est Dieu
    et la deuxième est l’erreur de Calvin, qui croit que Jésus n’est pas mort pour les péchés du monde, comme l’enseigne la Bible, mais seu- lement pour les élus.

    Dans cette même épître, le Saint-Esprit déclare par Paul que
    « Dieu désire que tous les hommes soient sauvés » (1 Timothée 2 :4).
    Comme Pierre l’écrit :
    « Le Seigneur veut qu’aucun périsse, mais que tous parviennent à la repentance. » (2 Pierre 3 :9)
    Dieu est éternel et, par définition, vit hors du temps; c’est pourquoi le passé, le présent et les choses futures coexistent dans le livre de l’Apocalypse.
    Par conséquent, concernant l’éternité – où le temps n’existe pas – le nombre des sauvés est fixé dès avant la fondation du monde mais, concernant l’incarnation, Dieu est entré dans le temps pour apporter le salut à tous ceux qui répondraient à Sa grâce imméritée.
    Donc, en relation avec la sphère du temps, le Seigneur déclare qu’Il ne prend pas plaisir à la condition du méchant mais qu’Il préfère qu’il se repente (Ézéchiel 18 :3)
    Citant Joël, Pierre dit
    « quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. » (Actes 2 :21)
    Le Saint-Esprit savait que la séduction et les fausses doctrines - qui renient les merveilleuses vérités du Dieu juste et aimant – infiltreraient un jour Son Église.
    Des erreurs réformées de la compréhension de la souveraineté et de l’élection ont continuellement amené le chaos dans l’histoire de l’Église.
    Nous devons mentionner que tous les calvinistes ne sont pas aussi extrémistes ou hérétiques au point d’enlever le verset 10 et dire que « Jésus n’est pas le Sauveur de tous les hommes, particulièrement des croyants. »
    Seul l’hyper calvinisme tient à une telle particularité non-biblique, disant que Dieu a créé certaines personnes pour qu’elles brûlent éternellement en enfer, alors que la Parole de Dieu déclare qu’Il désire que tous se repentent.
    Un coup d’œil au commentaire de Calvin sur De Clementia de Seneca, démontre que la racine herméneutique de l’exégèse Réformée provient de l’humanisme et non de l’Écriture.
    Un examen du Post-Millénialisme calviniste, Erastianisme (une église d’état) et le baptême d’enfants, révèle que sa doctrine de l’Église provient du Catholicisme romain.

    Une fouille des Écritures pour trouver un seul verset qui soutienne la théologie de l’Alliance Réformée des calvinistes – qui dit que Dieu n’a fait que deux alliances : une avec Adam et l’autre avec Abraham (d’où provient la Théologie de Remplacement) démontre qu’un tel passage n’existe pas.
    Mais, par-dessus tout, la mauvaise compréhension des calvinistes au sujet de la prédestination a une racine philosophique commune avec le fatalisme du Inja Allah de l’Islam et non de la chrétienté biblique.

    1 Timothée 4 réfute l’erreur hyper calviniste de « l’expiation limitée » qui restreint la pleine provision du sang de Jésus pour sauver quiconque croit.
    Il est vrai que le Seigneur choisit ceux qu’Il sait, de toute éternité, qui répondront à Son appel et nous ne pouvons nous sauver nous-mêmes ni répondre à Sa grâce sans qu’Il nous vivifie.
    Mais Dieu ne crée personne pour l’enfer.
    L’enfer a été créé pour Satan et ses anges, non pour l’homme (Matthieu 25 :41).

    Il est un Dieu d’amour, qui veut et qui désire sauver chacun.

    Bien que tous ne Le recevront pas, et Dieu sait d’avance qui Le recevra ou pas, « Jésus est Dieu et le Sauveur de tous les hommes, particulièrement des croyants. »
    Nous croyons soit l’apôtre Paul, soit Jean Calvin.
    L’équilibre divin : l’attention à la Parole de Dieu et ne pas négliger le don.

    Au verset 13, Paul émet l’avertissement de s’appliquer à la lecture des Écritures, à l’exhortation et à l’enseignement. John Wesley s’est parfois lamenté du fait que le Méthodisme était en déclin à cause de sa négligence à cet égard. Il en est ainsi pour tout mouvement ou dénomination qui les ignore.

    Aujourd’hui, nous sommes témoins de la ruine de l’Église Unie Réformée, du Méthodisme, d’une grande partie de l’Église Presbytérienne et de l’Église d’Angleterre, dont les dernières statistiques indiquent une baisse de 36,000 participants à l’assemblée.
    Ceci prouve que des cours tels que Alpha n’ont jamais eu d’impact significatif.
    La croissance se voit plutôt parmi les religions orientales, le néo-paganisme et les sectes.

    Sous le leadership de Bernard Green et Douglas MacBaine, on voit également un déclin dans leur itinéraire oécuménique – loin de la Bible – par l’Union Baptiste alors que le déclin phénoménal des Assemblées de Dieu se voit dans le nombre de gens qui assistent aux conférences et que des églises se séparent d’elles.

    Les nombreux scandales moraux d’Elim mentionnés dans la presse en Angleterre et en Nouvelle Zélande peuvent tous être attribués directement ou indirectement à l’éloignement de l’emphase mise par Paul dans l’Écriture.
    Heureusement, les Églises Évangéliques Indépendantes n’ont pas fait de démarches majeures en ce qui concerne s’éloigner de la base biblique et devraient probablement être considérées comme les vrais Baptistes.

    Aussi, les églises Calvary Chapel, Light and Life Mission et d’autres mouvements pentecôtistes plus conservateurs sont utilisés par le Seigneur pour remplacer le déclin des églises pentecôtistes d’hier. Bien qu’il y ait de claires indications d’espoir, le portrait global n’est pas joyeux et le calibre d’enseignement biblique parmi les Frères n’est qu’un ombrage de ce qu’il a déjà été.

    Il est digne de mentionner que l’application à la lecture des Écritures soit la première chose écrite par Paul.

    Dans l’Église du premier siècle, il y avait peu de textes et la congrégation se fiait donc à ce qu’on lui lise les Écritures.

    Mais aujourd’hui, il est étonnant de voir combien de gens viennent à l’assemblée sans Bible et écoutent une prédication sans même lire le texte pour eux-mêmes.
    La foi vient en entendant la Parole de Dieu mais l’emphase mise par Paul est de prendre soin de la lire.

    Maintenant, au lieu qu’un texte soit lu et exposé, seuls quelques versets sont sortis hors contexte par un pseudo-prédicateur, pour motiver les gens avec des anecdotes qui sont souvent centrées sur eux-mêmes.

    J’ai un jour passé une heure et demie de mon temps dans une assemblée en Australie, à écouter Col Stringer. Il a pris deux versets hors contexte sur le sujet « la joie du Seigneur est notre force » et « l’homme sage contrôle son esprit. ». Il s’est amusé à parler d’anecdotes colorées. Pendant tout son discours, il n’a pas mentionné le nom de Jésus une seule fois. Il a mis l’emphase sur la joie au lieu du Seigneur, tel que le contexte le décrit. Ceci est de la psychologie pop babylonienne, là où « se sentir bien » se mascarade en doctrine chrétienne.

    Le pire, c’est que cette réunion devait venir en aide aux hommes chrétiens pour qu’ils soient de meilleurs leaders au sein de leur famille.

    Avec un tel non-sens, qui ne peut rien apporter dans un temps de crise, je ne peux m’empêcher de penser à ce qui peut arriver à ces pauvres familles si (que Dieu les en protège!) une vraie tragédie venait à les frapper. C’est pourquoi Dieu dit :

    « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère. » (Jacques 3 :1)

    Ce ne serait pas juste de mentionner seulement le nom de Col Stringer.
    Son approche est simplement typique de toute la folie populaire qui se fait passer pour de l’en- seignement biblique aujourd’hui.

    Le plus pénible de tout ceci est la triste réalité que dans leur ignorance, ceux qui les écoutent reçoivent leurs messages sans penser. C’est pourquoi Paul dit qu’un texte doit premièrement être lu. Ceci établi le bon contexte et le co-texte.
    Deuxièmement, Paul commande que le texte soit utilisé en exhortation.

    Comme Watchman Nee l’a bien dit, il y a une différence entre une vraie connaissance et de la simple information.
    La Bible ne nous a pas été donnée pour accroître notre connaissance, pour avoir de la con- naissance, mais pour changer nos vies.

    Paul emploie le terme grec paraklesio qui veut dire implorer, comme un exhortation en vue de réconforter, et ce mot est directement relié au terme grec parakletos – un titre descriptif du Saint-Esprit, Qui vient à nos côtés en tant que Consolateur – mais Son moyen principal pour le faire est par la Parole révélée.
    « L’Esprit » et la « Vérité » sont mutuellement dépendants et non mutuellement exclusifs. Le Saint-Esprit œuvre seulement selon la Bible qu’Il a inspirée.

    Ceci nous amène à la troisième exhortation de Paul – « enseigner » - en grec didasklia dont l’usage du Nouveau Testament est d’expliquer la doctrine. Ce mot vient directement du mot grec didaskein qui veut dire doctrine.

    Bibliquement, bien qu’un faux enseignant tel que Paul Crouch dénonce ouvertement la doctrine biblique comme étant « de l’excrément », le Saint-Esprit, quant à Lui, appelle la doctrine biblique « l’enseignement de Jésus ».
    Selon la Parole de Dieu, le fait de rejeter les enseignements de Jésus comme des excréments revient à rejeter Jésus Lui-même.

    Dans le contexte, le rôle de réconfort et d’exhortation du Saint-Esprit est basé premièrement sur les Écritures; toutefois, exhorter sans la saine doctrine n’est pas du tout de l’exhortation mais revient plutôt à induire en erreur et tromper!

    C’est seulement après avoir mis l’emphase sur l’application à la lecture des Écritures et ses doctrines que Paul exhorte Timothée à ne pas négliger le don qu’il a reçu par prophétie.

    Ici, le mot don, en grec, est charismatos, une grâce donnée par l’entremise d’un individu dans le Corps, pour l’équiper pour le ministère, et dans le cas présent il est associé avec un charismata dans la forme d’un ministère prophétique.
    À moins qu’une solide base doctrinale soit en place, là où de tels dons sont exercés en accord avec les Écritures, le résultat ne sera pas le charismata biblique, mais la charismanie non biblique.

    Tout comme les dons ministériels, les dons charismatiques nous équipent pour accomplir notre appel (1 Corinthiens 12 :4-5) et sont comparés par Jésus aux talents, pour lesquels nous seront jugés selon la façon dont nous les aurons investi en Son nom. (Matthieu 25 :14-26).

    Le diable utilise la charismanie afin de discréditer les dons, dans le but que les autres ne désirent pas en avoir et, par le fait même, qu’ils ne soient pas préparés pour la bataille (1 Corinthiens 14 :23). Le diable l’utilise aussi afin que les non-sauvés pensent que nous sommes des fous.

    C’est également pourquoi Satan emploie des hommes tels que Peter Glover, pour condamner les dons et ceux qui en font usage. Romains chapître 11 traite des buts prophétiques de Dieu pour les Juifs alors que le chapître 12 commence avec l’enseignement de Paul sur une combinaison des dons charismatiques et ministériels.
    La raison pour laquelle Paul relie les dons et l’appel dans Romains 11 :29 est parce que l’erreur doctrinale disant que Dieu n’accorde plus de dons et celle où Dieu en a fini avec les Juifs sont deux aspects d’une même erreur.

    Dans 1 Corinthiens 14 :23 Paul appelle idiotai (idiots) ceux qui ne sont pas instruits dans les dons charismatiques.

    Dans 1 Corinthiens 13, les dons demeurent jusqu’à ce que ce qui est « parfait » vienne – ce qui, dans le contexte de l’épître – est parousia ou le retour de Jésus, et non le canon du Nouveau Testament.

    Au début de 1 Corinthiens 7 :8 (1Co 13:8?) la charismatai (les dons charismatiques) demeurent jusqu’au retour de Jésus. En regardant le texte dans son contexte et à la lumière de son co-texte, il est « idiot » de dire le contraire.

    Les Peter Glover et Col Stringer de l’Église contemporaine divorcent le texte du contexte. La charismanie et la cessation des dons sont toutes deux des croyances que Paul appelle des « idioties ».
    La conclusion

    Paul fait le point en soulignant l’importance de ces vérités au verset 15, implorant Timothée de se donner tout entier à elles, les enseignant, par amour, à « tous » (sauvés et non-sauvés) comme un témoignage pour les perdus mais aussi comme un exemple de son ministère à l’Église (incluant ceux qui le méprisent). Paul termine sa lettre à Timothée en l’exhortant à prendre garde à lui-même et à son enseignement.
    Il n’est pas suffisant d’avoir la bonne doctrine si notre conduite est différente.

    Le prédicateur baptiste d’Angleterre et membre de l’Alliance Évangélique, Roy Clements, était un bon dispensateur des Écritures mais il a été mis à découvert lorsqu’il a récemment abandonné son église, sa femme et leurs enfants pour un amoureux homosexuel.

    Certains suggèrent que si la vie de quelqu’un est en règle, nous devrions ignorer leurs erreurs doctrinales. Toutefois, l’Esprit de Dieu, par Paul, dit le contraire. Une doctrine erronée amène un comportement erroné.
    Si notre conduite et notre doctrine demeurent saines, nous n’avons pas besoin de craindre l’apostasie dont nous parle le Saint-Esprit mais, tel que mentionné au verset 16, nous assurerons notre salut et celui de ceux qui nous écoutent.



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    Le fruit porté par les oeuvres que Dieu n'a pas préparé pour nous

    Le fruit est toujours de la même nature que la semence...

    Ces œuvres (de type Caïn, Ismaël, ou Marthe) peuvent avoir et même ont souvent l’apparence d’œuvres bonnes ; mais parce qu’elles ne sont pas issues du cœur de Dieu, elles portent des fruits qui selon les critères divins sont considérés de mauvaise qualité. Mais le problème pour nous réside précisément dans le fait que bien souvent elles revêtent l’apparence des bonnes œuvres voulues par Dieu pour ses enfants. Et c’est le feu qui la plupart du temps révélera leur nature véritable : généralement elles ne résistent pas à l’épreuve du feu dont parle l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 3/ 12- 14 : « Or si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun ».

    Dès lors, on peut penser qu’il existe donc bien un type de fruit qui ne plait pas à Dieu. Et pourtant on entend souvent dire que l’essentiel est de porter du fruit. Mais cela est-il juste eu égard à ce qu’en dit précisément la Bible ? Car si Dieu s’attend à ce que nous portions du fruit, une simple lecture de certains versets de la Bible nous révèle qu’il s’agit d’un type de fruit bien précis : de « bons fruits ». Or bon nombre de chrétiens jugent la validité d’une oeuvre au fait qu’il y ait des fruits et même beaucoup de fruits ; alors que le problème avec Dieu ne se situe jamais uniquement au niveau de l’existence du fruit ou de sa quantité, mais bien plus de la nature et la qualité du fruit. Car logiquement tout arbre non stérile est destiné à porter du fruit, c’est l’évidence même. Mais le fruit qui plait à Dieu est le « bon » fruit qui, issu d’une semence qui vient de Lui passera avec succès l’épreuve du feu et demeurera jusque dans la vie éternelle. Il nous est dit en Hébreux 11 que bien qu’Abel soit mort, ses œuvres parlent encore. Ainsi, les œuvres qui viennent du cœur de Dieu subsisteront éternellement quand bien même nous ne serions plus.

    Ce sont aussi des œuvres qui nées du cœur du Père pour nous, seront notées dans le « Livre du souvenir de l’Eternel » et pour lesquelles nous recevrons aussi des récompenses célestes. Il est remarquable que ce « Livre du souvenir de l’Eternel » soit évoqué en Malachie 3/ 16, passage qui parle de la récompense qui sera réservée à ceux qui « servent réellement » le Seigneur, au jour où l’Esprit d’Elie aura œuvré à la manifestation des véritables « fils de Dieu » (Malachie 3/ 1- 3) : les sacrificateurs selon Son cœur qui offrent des offrandes avec justice à la manière d’Abel le juste (fin du Verset 3) et dont il est dit que l’offrande sera agréable à l’Eternel (Verset 4) et qui servent dans l’esprit de Marie (sœur de Marthe) comme nous le verrons plus loin. Il est aussi intéressant de noter à ce sujet que le livre de Malachie, en parlant de ces sacrificateurs qui présenteront des offrandes agréables à l’Eternel, parle de l’offrande de Juda et de Jérusalem ; or s’il est évident que Jérusalem symbolise la bien-aimée du Seigneur (nous parlerons de cette notion de « bien-aimé » plus loin), il n’en est pas moins vrai que Juda signifie « louange à l’Eternel ». Si nous sommes d’accord de dire que le fruit nous renseigne sur la qualité et la nature de l’arbre d’où il provient, il n’est pas vain de dire dans le même ordre d’idée que l’analyse du fruit porté par les œuvres que nous faisons peut nous renseigner sur l’origine de ces œuvres, savoir si oui ou non elles sont issues du cœur du Père.

                                                                Eliane Colard

     


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                       Des femmes qui ont transmis la parole de Dieu

                    Par Michael Morriso

     

    éditeur de la revue Worldwide News - tranmis par Lorraine

                              De plus en plus, les femmes jouent un rôle dans l'œuvre de l'É-glise.

     

    Non seulement dirigent-elles d'autres femmes dans les ministères pour femmes, elles dirigent également hommes et femmes dans les domaines de la musique, de la prière, de l'ensei-gnement et de la prédi-cation.

    Les uns se demandent pourquoi permettrait-on aux femmes de faire n'importe quoi dans l'Église, et d'au-tres se disent :

    "mais pourquoi pas ?"

    Examinons la question sous une optique biblique en étudiant la preuve que Dieu s'est servi de femmes pour s'adresser à son peuple.

    Les femmes ont transmis la parole de Dieu avec l'approbation et l'autorité divines.

    Agar

    Le Seigneur a fait à Agar une promesse semblable à celle faite à Abraham (Genèse 15:7-10).

    Puis, Agar

    " appela l'Éternel qui lui avait parlé du nom de Atta-El-Roï (c'est toi le Dieu qui me voit) " (verset 13).

    Les paroles d'Agar ont été consignées dans la parole de Dieu.

    Agar nous a renseignés sur l'un des noms qui décrivent Dieu. Il est le Dieu qui nous voit, vérité transmise par Agar.

    Miryam

    Après que Dieu ait conduit les Israélites à travers la mer Rouge, Miryam a chanté des louanges qui font maintenant partie de la parole de Dieu :

    " Miryam, la prophétesse, soeur d'Aaron, prit le tambourin, et toutes les femmes la suivirent en dansant et en jouant des tambourins. Miryam entonna, en réponse aux Israélites: "Chantez pour l'Éternel: il a fait éclater sa gloire, il a culbuté dans la mer le cheval et son cavalier" " (Exode 15:20-21).



    Au cours d'un culte public,

    Miryam a chan-té des paroles qui font main-tenant partie des Écritures.

    Miryam était prophétesse.

    Elle transmet-tait la parole de Dieu.

    Un prophète est une personne qui parle au peuple au nom de Dieu ;
    une prophétesse joue le même rôle.

    Le rôle de Miryam en était donc un rôle de leadership spirituel.

    ==========================================================

    Débora

    Débora de Lappidoth était une autre prophétesse de la Bible. À l'époque, elle " administrait la justice en Israël. Elle siégeait sous le palmier qui, depuis lors, porte son nom, entre Rama et Béthel, dans la région montagneuse d'Éphraïm. Les Israélites se rendaient auprès d'elle pour " régler leurs litiges " (Juges 4:4-5).

    Débora était prophétesse et juge.

    Dans l'exercice de ces deux fonctions, elle transmettait la parole de Dieu.

    Cela ne s'était pas produit une seule fois ; il s'agissait d'une responsabilité continue.

    Les gens recherchaient régulièrement son leadership. Rien dans la Bible ne suggère qu'il s'agissait d'une situation inusitée pour une femme d'exercer une telle fonction. Débora était tout simplement la personne la plus compétente pour l'accomplir et les gens l'acceptaient d'emblée. Dieu peut soulever des pierres pour accomplir son oeuvre.

    S'il avait besoin d'un homme pour le faire, il aurait pu soulever un tel homme. Mais dans ce cas-ci, il a choisi d'oeuvrer par l'entremise d'une femme.

    Ainsi, Dieu nous montre qu'il n'existe aucune raison théologique pour soutenir qu'Il ne peut utiliser une femme pour diriger son peuple ou s'adresser à lui.

    À l'époque, beaucoup d'hommes faisaient partie du peuple d'Israël. Cependant, Dieu n'a pas cherché à utiliser l'un d'eux comme juge. Il semble que les Israélites ne l'aient pas cherché non plus. Ils étaient tout disposés à se rendre auprès de Déborah pour qu'elle tranche leurs litiges.

    Débora avait la sagesse, et cette sagesse était plus importante que son genre.

    Débora était prophétesse, une personne qui sert de porte-parole à Dieu :

    " Elle envoya chercher Baraq, fils d'Abinoam, de Qédech en Nephtali, et lui dit: "Voici ce que t'ordonne l'Éternel Dieu d'Israël: 'Va recruter dix mille hommes dans les tribus de Nephtali et de Zabulon et conduis-les sur le mont Thabor. Je mènerai au torrent de Qichôn Sisera, le chef de l'armée de Yabîn, avec ses chars et ses troupes, et je te donnerai la victoire sur lui' " " (versets 6 et 7).

    Ici, la Bible décrit une femme en train de transmettre la parole de Dieu.

    Elle donne des ordres à un homme qui, de toute évidence, semble être un leader capable de soulever une armée de dix mille hommes.
    Dieu est tout disposé à uti-liser une femme pour donner des ordres à des hommes.

    Rien dans la nature de Dieu ni celle des hommes et des fem-mes ne rend la chose inconvenante.

    Dieu peut se servir de femmes. Il nous faut donc être vigilants et prêts, car il peut encore le faire aujourd'hui.

    Débora a accompagné Baraq. Au verset 14, encore une fois, elle transmet à Baraq la parole de Dieu :

    " En avant! C'est aujourd'hui que l'Éternel te donnera la victoire sur Sisera. Il marche lui-même devant toi. " Alors, ils sont partis et ont remporté une très grande victoire. Débora et Baraq l'ont commémorée par un chant de louange. Aujourd'hui, ce chant fait partie de la parole de Dieu : " En ce même jour, Débora chanta ce cantique avec Baraq, fils de Abinoam: Bénissez l'Éternel: Voici qu'en Israël on a laissé flotter les chevelures, le peuple s'est offert pour le combat. Écoutez-moi, ô rois! Prêtez l'oreille, ô princes! Je veux chanter pour l'Éternel, je veux jouer de la musique en l'honneur du Dieu d'Israël " (Juges 5:1-3)

    Mais qui donc est ce je qui chante cette louange ?

    Au verset 7, nous constatons qu'il s'agit de Débora : selon le chant,
    " les villes d'Israël étaient abandonnées, la vie avait cessé. Alors, moi, Débora, je suis intervenue, je suis intervenue comme une mère pour Israël. "

    Débora est l'auteur principal de ce passage. Tout comme Miryam, elle chantait des louanges à Dieu au cours d'un culte public. Elle exprimait son leadership spirituel en transmettant la parole de Dieu.

    C'est donc dire qu'une femme peut le faire de plein droit.

    Quand la meilleure personne pour accomplir une tâche est une femme, Dieu se sert d'elle volontiers. Même dans une société patriarchale, Dieu peut utiliser une femme pour transmettre sa parole.

    ANNE

    Il en était de même pour Anne, la mère de Samuel :

    " Alors Anne prononça cette prière: La joie remplit mon coeur, c'est grâce à l'Éternel; oui, grâce à l'Éternel, mon front s'est relevé et j'ai de quoi répondre à ceux qui me blessaient. Oui, je jubile, car Dieu m'a secourue. Nul ne l'égale. L'Éternel seul est saint, et, à part lui, il n'y a pas de Dieu, pas de rocher semblable à notre Dieu " (1 Samuel 2:1-2).

    (Anne présente Samuel au sacrificateur Eli)

    Encore une fois, les paroles d'une femme sont consignées aux Écritures.

    Anne a transmis les paroles de Dieu par des louanges qui ont inspiré synago-gues et églises pendant des milliers d'années.

    Voilà qui relève d'un exploit remarquable pour n'importe quelle personne.

    Dieu avait inspiré Anne à chanter des louanges.

    La majorité des porte-paroles de Dieu étaient des hommes.

    Dans cette société patriarchale, prêtres, rois et leaders militaires étaient des hommes.

    Cependant, même au sein d'une société sous la dominance des hommes, Dieu pouvait utiliser une femme pour accomplir son oeuvre.

    Houlda

    Dans 2 Rois 22, nous remarquons encore une fois ce que Dieu fait avec les femmes. Au cours de la 18ième année du règne de Josias, les travailleurs ont trouvé un livre de la loi dans le temple.

    Par la suite, Josias a avisé le grand prêtre ce qu'il devait faire :

    " Allez consulter l'Éternel pour moi, leur dit-il, ainsi que pour le peuple et pour tout Juda, au sujet des enseignements de ce livre que l'on vient de retrouver " (v. 13).

    Le grand-prêtre a voulu consulter le Seigneur à propos du livre. Alors, il s'est rendu " chez la prophétesse Houlda, femme de Challoum, fils de Tiqva, petit-fils de Harhas " (v. 14).

    Le grand-prêtre aurait pu partir à la recherche de Jérémie, mais il n'avait aucune raison de le faire. Houlda transmettait la parole de Dieu aussi bien que le faisait Jérémie.

    Un prophète transmet les paroles de Dieu. Une prophétesse en fait autant.

    Dieu inspire l'une autant que l'autre.

    Il a donc consulté Houlda. Les versets 15 et 16 nous donnent la réplique de cette dernière :

    " Alors Houlda leur dit: Voici ce que déclare l'Éternel, le Dieu d'Israël: 'Annoncez à l'homme qui vous a envoyés à moi: L'Éternel dit: Je vais faire venir un malheur sur cette contrée et sur ses habitants: tout ce qui est prévu dans le livre que vient de lire le roi de Juda.' "

    Houlda a commenté la signification des Écritures, prédit l'avenir et donné un message divin qui faisait autorité. Encore une fois, rien n'indique qu'il s'agissait d'un cas inusité. Personne n'a commenté qu'il était étrange de consulter une femme au lieu d'un homme. Houlda était reconnue en tant que prophétesse.

    On reconnaissait donc qu'elle transmettait la parole de Dieu.

    Elle a fait exactement ce qu'elle a fait à maintes reprises auparavant : elle a parlé au peuple au nom de Dieu. C'est ce que faisaient les prophétesses.

    Le Nouveau Testament

    Le Nouveau Testament nous montre d'autres femmes qui ont transmis la parole de Dieu.

    Marie a chanté des louanges qui font maintenant partie des Écritures (Luc 1:46-55).

    Anne était prophétesse (Luc 2:36-38).

    Et après sa résurrection, Jésus est apparu à quelques femmes pour leur donner un message :

    " Elles quittèrent le tombeau en hâte, tout effrayées, mais en même temps remplies d'une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. Et voici que, tout à coup, Jésus vint à leur rencontre et leur dit: 'Salut à vous'. Elles s'approchèrent de lui, lui embrassèrent les pieds et l'adorèrent. Alors Jésus leur dit: 'N'ayez aucune crainte! Allez dire à mes frères qu'ils doivent se rendre en Galilée: C'est là qu'ils me verront' " (Matthieu 28:8-10).

    Cela n'a aucunement dérangé Jésus que des femmes transmettent des ordres aux hommes.

    De fait, cela n'était pas mal en soi. Jésus les a autorisés à le faire en leur donnant le message et, de ce fait, les femmes transmet-taient les paroles du Seigneur.

    Jésus entendait que les hommes écoutent les fem-mes

    et obéissent au commandement qu'elles leur trans-mettaient.

    =======================================================

    Il y avait également des prophétesses dans l'Église primitive.

    Lorsque les disciples parlaient en langues, Pierre a expliqué à la foule ce qui se passait. C'était la prophétie de Joël qui se réalisait :

    " Voici ce qui arrivera, dit Dieu, dans les jours de la fin des temps: Je répandrai de mon Esprit sur tous les hommes. Vos fils, vos filles prophétiseront, vos jeunes gens, par des visions, vos vieillards, par des songes, recevront des révélations. Oui, sur mes serviteurs, comme sur mes servantes, en ces jours-là, je répandrai de mon Esprit: ils prophétiseront " (Actes 2:17-18).

    Dieu inspire tant les hommes que les femmes à parler. On y trouve des précédents dans l'Ancien Testament. Cela devrait se passer ainsi à l'époque de la nouvelle alliance également.

    Dieu conduira des hommes et des femmes à transmettre sa parole.

    Luc n'a pas consigné ce que les femmes étaient inspirées à dire. Dans le livre des Actes, toute la prédication est faite par des hommes. C'était probablement une nécessité pratique, compte tenu de la culture de l'époque.

     

     


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    Ne touchez pas à mes oints, et ne faites pas de mal à mes prophètes !
    (Psaume 105/15)


    (Dieu ici donne un avertissement : ne touchez pas à mes oints, ne faites pas de mal à mes prophètes !
    Qu'est ce que toucher quelqu'un et lui faire du mal ?
    On peut faire du mal en actes ou en paroles : dire du mal, accuser à tord, juger, mentir, blesser, etc...
    Pourquoi Dieu donne cet avertissement ? parce que toucher à ses oints et à ses prophètes est comme le toucher à Lui !
    Ailleurs Dieu dira en Zacharie 2/8 : "celui qui vous touche touche la prunelle de son oeil", ce verset parle du peuple juif mais on peut aussi le transposer pour ses oints et ses prophètes.
    Accuser un prophète de Dieu de parler en son propre nom est assimilé à faire Dieu menteur, à accuser le Saint Esprit de mensonge... c'est comme les pharisiens qui accusaient Jésus de chasser les démons par beelzebul alors qu'il le faisait par l'action du Saint Esprit de Dieu (matthieu 12/32), bien aimés prenez garde de ne pas toucher et faire du mal aux oints et aux prophètes de Dieu.)

     

     


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    L'évangile:succés garanti ?
     

    Par Simon Mvondo

    Le Dr. Simon Mvondo est doyen de la Faculté de Théologie Biblique du Cameroun à Yaounde. Il est pasteur de la « Grace Bible Church » à Nkol-Tima et enseignant de la Parole de Dieu. Sa passion est la formation biblique des leaders dans l’œuvre de Dieu. Licencié en droit privé, il possède une maîtrise en théologie et a obtenu un doctorat de Ministère au Baptist Bible Seminary à Pensylvanie (USA). Il est membre du comité national de Promesses au Cameroun.

    Depuis le XXe siècle et plus encore aujourd’hui, le monde entier est bombardé partout par ce qu’il est convenu d’appeler l’évangile de prospérité. Selon cet évangile, un enfant de Dieu ne doit pas être pauvre ou souffrir. Une fois qu’une personne a accepté Christ, elle a trouvé la panacée à tous les maux de ce monde terrestre. Il semble clair que c’est le corollaire religieux de la lutte contre la pauvreté séculière. La question est de savoir si c’est bien cela que la Parole de Dieu nous offre. Sinon, que doit être la position du vrai chrétien vis-à-vis de cet évangile de prospérité ? Les manifestations de l’évangile de prospérité – deux facettes : biens matériels et santé

    Cet évangile se caractérise de deux manières. D’un côté, le chrétien doit posséder des richesses financières et matérielles qui sont, au dire des défenseurs de cet évangile, un signe de la bénédiction de Dieu. Ainsi, un chrétien qui manque d’argent ou de biens matériels est considéré comme placé sous la malédiction de Dieu. Les adeptes de cet évangile recherchent des postes à grande responsabilité dans les lieux de service. Celui qui n’accède pas à ces postes à responsabilité n’est pas content de son sort. Alors il doit consulter son pasteur, son apôtre ou son prophète pour faire confession de péchés qui se cacheraient dans sa vie et adresser des prières à Dieu.

    D’un autre côté, le chrétien doit être en bonne santé et ne pas souffrir de persécution ou de quelque problème que ce soit. D’où les prières de guérison et de délivrance organisées publiquement à même les carrefours des routes de nos villes et villages. Chaque difficulté dans la vie du chrétien est perçue comme un mauvais sort ou un démon lancé par notre adversaire le diable. Le chrétien doit donc ainsi se soumettre à la cure d’âme de ces leaders qui ont le prétendu don de guérison, de miracle ou de prophétie.

    Les arguments soit disant « bibliques » de l’évangile de prospérité :

    Rien en réalité ne se passe sans la Bible. Tout le monde se base sur la Parole de Dieu, y compris notre adversaire le diable (Mat 4.6). Ainsi, les défenseurs de l’évangile de prospérité ne manquent ni de versets bibliques, ni d’esquisses théologiques.

    Parmi les versets souvent cités par ceux qui défendent l’évangile de prospérité, citons Jean 10.10 où Jésus dit qu’il est venu pour que ses brebis aient la vie en abondance. Ou encore, Jésus s’est fait pauvre afin que nous devenions riches (2 Cor 8.9). L’apôtre Jean semble donner une bonne base à cet évangile de prospérité quand il souhaite que nous prospérions à tous égards (3 Jean 2). Ce n’est pas seulement le Nouveau Testament qui dirige la pensée de l’évangile de prospérité, mais aussi l’Ancien Testament qui vient fort bien à la rescousse. Ainsi, les prédications dominicales font régulièrement appel à Proverbes 3.7-10 et Malachie 3.8-10.

    Sur le plan théologique, l’évangile de prospérité impose le concept de la dîme pour les serviteurs de Dieu, alors qu’il a de la peine à expliquer aux chrétiens les principes d’offrande, de secours, et de collecte pour les démunis (Act 11.29 ; 1 Cor 16.1 ; 2 Cor 8-9). En outre, l’évangile de prospérité prétend que Dieu n’est pas pauvre. La terre et tout ce qu’elle renferme est à Dieu. Par conséquent, ses enfants ne doivent ni souffrir ni être pauvres.

    En apparence, ces arguments paraissent convaincants. Et même, ils séduisent beaucoup de chrétiens. Mais en réalité, est-ce là le pur enseignement de la Parole de Dieu ? Le véritable chrétien doit savoir que le problème n’est pas de trouver les versets bibliques pour appuyer une doctrine, mais plutôt de savoir les interpréter dans leur contexte. Nous pensons donc que la Bible au lieu d’enseigner l’évangile de prospérité, enseigne plutôt l’Evangile du salut.

    L’Evangile du salut :

    Ce que Dieu promet dans son plan scripturaire, c’est le pardon de nos péchés et la vie éternelle qui est la connaissance de Dieu (Jean 17.3) et la communion avec Dieu. C’est dans ce cadre que l’homme trouve la vraie prospérité et le vrai bonheur. C’est pourquoi il est dit dans Proverbes 28.13 que « celui qui cache ses transgressions ne prospère point ». L’étude du mot « prospérer » dans l’Ancien Testament comme dans le Nouveau Testament, montre que les termes hébreux et grecs veulent dire « réussir, faire des progrès, être heureux ». La prospérité biblique se situe après le salut en Christ, et consiste à faire des progrès dans la vie chrétienne. C’est ainsi que réussissaient Daniel et ses trois compagnons dans l’Empire babylonien (Dan 3.30 ; 6.28). C’est ce succès et ces progrès dans la vie chrétienne que l’apôtre Jean souhaite pour nous (3 Jean 2). D’ailleurs Jésus déclare que la vie d’un homme ne dépend pas de la valeur de ses biens, fût-il dans l’abondance (Luc 12.15).

    Par l’Evangile du salut, Dieu promet de subvenir à nos besoins et de nous secourir dans les détresses. Cela sous-entend que le chrétien peut être dans les besoins et dans les difficultés (Ps 46.2 ; 50.15 ; Phil 4.6 ; Héb 4.16).

    Les arguments bibliques de l’Evangile du salut :

    Nous pensons que les arguments avancés par la théorie de l’évangile de prospérité sont mal interprétés. Nous allons simplement citer un certain nombre de versets qui montrent la vraie position du chrétien dans ce monde. Selon l’Evangile du salut, le chrétien est appelé à entrer dans le royaume de Dieu par les tribulations (Act 14.22), et à passer par des épreuves pour que sa foi soit affinée (Jac 1.2-4 ; 1 Pi 1.6-7). Dans la deuxième lettre de Paul à Timothée, chaque chapitre mentionne au moins une fois un terme relatif à la souffrance. Le Seigneur a pris soin d’indiquer aux apôtres, et donc à nous-mêmes, qu’il y aurait des tribulations dans le monde (Jean 16.33).

    Par ailleurs, Dieu nous corrige lorsque nous avons péché (Héb 12.5-6) et nous met à l’épreuve. L’Eglise de Dieu aura toujours en son sein, des riches (1 Tim 6.17) et des pauvres (Jac 2.5 ; 1 Cor 1.26). La souffrance et les maladies ne cesseront qu’après la résurrection des morts et dans la Nouvelle Jérusalem (1 Cor 15.54-55 ; Apoc 21.4).

    La solution biblique : le contentement :

    Pendant sa vie chrétienne, l’enfant de Dieu connaîtra des temps difficiles et des temps généreux. De ce fait, l’Evangile du salut nous donne la solution du contentement (Phil 4.11-12 ; 1 Tim 6.6 ; Héb 13.5). C’est intéressant que le grand apôtre Paul ait appris à vivre dans l’abondance et dans la disette. La piété n’est pas une source de gain ; « c’est en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement, car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ». Ceux qui s’attachent à l’évangile de prospérité et non à celui du salut, ont une grande leçon à apprendre de ce passage de 1 Timothée 6.6-19. Désirons-nous, nous aussi, adopter cette attitude spirituelle du contentement ?


    source : blogdei.com

     


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