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    La persévérance


    « Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas » Hébreux 10 : 36-37.

    Nous vivons des temps de plus en plus difficiles. Nous entendons beaucoup de païens se plaindre de ce qu’ils vivent. Mais que pourrions-nous dire, nous, chrétiens ? Nous qui subissons des attaques de plus en plus sévères de la part de l’ennemi. Ce n’est pas toujours évident à vivre ni à traverser. Mais pourtant, Dieu nous a donné la force d’y arriver ; c’est notre humain qui nous retient captif de ce monde et qui nous nuit. C’est pourquoi nous devons veiller, sans cesse, et faire preuve de courage et de persévérance.

    La persévérance dans la vie Paul et Barnabas, « fortifiant l’esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et disant que c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Actes 14 : 22).
    Ces épreuves ne sont jamais vaines. En effet, nous apprenons toujours quelque chose de ces tribulations, de ces afflictions qui jalonnent notre vie. Faites un petit retour en arrière, sur un événement qui vous a affaibli un temps (un décès, une attaque, le chômage, etc.). Regardez d’où vous êtes parti, et où vous êtes arrivé.

    Dieu n’est pas là pour nous fustiger d’horribles moments tout au long de notre vie. Seulement parfois il permet que certaines choses nous arrivent, peut-être pour tester notre foi et notre résistance à l’ennemi, ou alors pour que l’on puisse en tirer un enseignement.
    Par exemple si l’on demande quelque chose à Dieu mais que cela finit par nous être refusé, nous ne devons aucunement nous fâcher ni le blâmer. Dieu fait toute chose parfaitement. Ainsi, s’il nous ferme des portes, c’est parce qu’il y a une raison, parfois encore incompréhensible pour nous. Mais il ne fait jamais rien par hasard ! Peut-être que quelque chose de meilleur nous attend ailleurs, ou plus tard. Peut-être que nous n’étions pas prêts à recevoir cette chose à ce moment-là.

    Certaines fois nous sommes très affligés par le décès d’un proche, par un licenciement ou par un différend avec quelqu’un. Mais qu’est-ce qui se cache derrière tout ça? La personne était peut-être prête à partir, ou alors Dieu voulait nous offrir un meilleur job ou nous écarter d’un entourage malicieux, ou encore nous montrer le caractère nuisible d’une personne.
    Nous devons apprendre à accepter le plan qu’il a prévu pour nos vies. Nous sommes toujours contents quand quelque chose de bien nous arrive. Mais nous devons aussi lui rendre gloire lorsque c’est quelque chose de moins agréable. Acceptons de nous soumettre totalement à sa volonté, quelle qu’elle soit.

    « Nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance » Romains 5 : 3-4

    La persévérance dans l’Esprit

    « Car c’est en espérance que nous serons sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance : ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance » Romains 8 : 25
    En tant qu’enfants de Dieu, nous devons chercher à accéder à son royaume et à tendre à une vie pleine de sainteté. Nous devons être cette église sans tache ni rides que le Seigneur va venir chercher (2 Pierre 3 : 13-14).

    Ainsi, nous ne devons rien négliger quant à notre relation avec Dieu. Malgré les échecs, les attaques, la fatigue et parfois même la critique, nous devons sans cesse rechercher sa face et grandir spirituellement. Nous devons chercher à nous rapprocher de lui et à ressembler à Jésus : nous devons tendre à la perfection.
    Heureusement pour nous, nous avons un formidable mode d’emploi pour y arriver : la Bible. On y trouve tous les conseils pratiques et obligatoires pour accéder au royaume de Dieu. Prions sans cesse (1 Thessaloniciens 5 : 17), lisons et méditons sa Parole (Josué 1 : 8), vérifions chaque mot que nous entendons afin d’être sûrs d’écouter la vérité (Actes 17 :10-11), obéissons-lui en permanence (Jean 14 :21). Nous ne devons plus seulement porter l’étiquette de « chrétien », nous devons être des disciples de Jésus et en être les imitateurs (Ephésiens 5:1).

    « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » Apocalypse 3 : 10

    La persévérance dans les fruits

    « Il réserve la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité » Romains 2 : 7.

    Nous sommes l’Eglise de Dieu, son épouse. Or, une femme ne prend-elle pas soin d’elle-même ? De la même manière nous devons nous aimer les uns les autres, nous soutenir, nous encourager ou encore nous porter en prière. Ce n’est pas au choix, ce n’est pas un service à-la-carte. C’est un ordre de Dieu : « persévérez dans l’amour fraternel. N’oubliez pas l’hospitalité ; car en l’exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir » (Hébreux 13 : 1-2). « Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières » Actes 2 : 42.
    Encore une fois, nous devons prier les uns pour les autres, c’est très important. Nous devons remettre toute chose en prière, nous devons entrer en communion avec Dieu afin qu’il puisse se révéler à nous. Car n’oublions pas que notre moyen de communication avec lui c’est la prière. Par ce biais il peut nous parler, nous révéler maintes choses, nous consoler, nous guider. Lorsque vous êtes dans une situation délicate, difficile, qui vous semble inextricable, n’appréciez-vous pas le soutien de vos frères et sœurs ? Car Dieu console nos cœurs, mais l’amour et la communion fraternelle réchauffent notre corps. « Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints » Ephésiens 6 : 18

    Il est important que nous ne soyons qu’un dans l’Eglise, que nous prions d’un seul cœur, unis dans l’Esprit, afin de révéler la puissance de Dieu qui est non seulement autour de nous, mais aussi en nous. « Car là ou deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » Matthieu 18 :20.

    Alors réveillons-nous ! Ne baissons pas les bras. Le Seigneur revient bientôt et nous devons êtres prêts à le suivre et à partir avec lui. Veillons!

    http://www.reformechretienne.org/msg_semaine.php?id_msg=241


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    Corée du Nord: Donner de l’espoir par la prière

     
     

    Le Fil Rouge de Portes Ouvertes France
     LES DERNIERES NOUVELLES DE L'EGLISE PERSECUTEE                   27.04.2011

    Corée du Nord: Donner de l’espoir par la prière

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    avril/coree-du-nord-donner-de-l-espoir-par-la-priere/

    « Nous ne vivons pas pour aujourd’hui, nous vivons pour demain ». Le gouvernement nord-coréen utilisait ce slogan dans les années 90 pour donner de l’espoir et de la confiance au peuple. Les années se sont écoulées, mais les lendemains prospères ne sont jamais arrivés.

    « Le peuple ne croit plus en ses dirigeants », écrit un responsable d’église secrète. « La société entière est détruite par le gouvernement et est devenue un enfer quotidien. Il n’y a plus rien que nous puissions attendre du père et du fils (Président Kim Jong-Il et Kim Jong-Un), et en privé, le peuple est très critique. »

    Un autre chrétien ajoute : « La distribution des rations de riz a cessé complètement à cause de la chute drastique de la production. Les travailleurs ne sont pas payés du tout et les paysans ne reçoivent qu’une petite portion de riz. Nous n’avons jamais connu une pareille situation. Le peuple a complètement renoncé à ses attentes envers le gouvernement et peine à trouver des moyens de survie. »

    Même dans ces temps sombres, le Royaume de Dieu grandit en Corée du Nord, écrivent plusieurs chrétiens. « Chaque livre que nous recevons est utilisé au mieux. Ils encouragent les croyants et nous aident à accomplir l’oeuvre de Dieu ». Un autre nous écrit : « Je suis très ému de savoir que des gens du monde entier prient pour nous. Votre amour touche le coeur de milliers de frères et soeurs en Corée du Nord. »

    Photo : Prison pour femmes à la frontière de la Chine

    • Remercions Dieu pour la foi et le courage de ces chrétiens clandestins
    • Prions pour ce peuple dans la souffrance et une ouverture du pays
    • Prions pour un changement d’attitude du gouvernement

    Chroniques du  magazine télé Zemag
    Corée du Nord : Agir au-delà des barbelés

    Chroniques radio avec Arc-en-Ciel
    Corée du Nord : La prière d’une mère

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  • © Photographe Andy Cole - iStockphoto.com
     
     

    Ma meilleure décision - Jason Robinson, rugbyman

    David Porter

    Il semble que l'ancien héros anglais du rugby, Jason Robinson, ait expérimenté toute une longue vie d’émotions pendant sa courte vie.

    Par exemple, il a marqué un essai contre l’Australie dans la finale de la Coupe du Monde en 2003 que l'Angleterre a gagne la coupe. Puis il a célébré la victoire avec son équipe dans un des matches les plus palpitants de l’histoire du rugby. Lui et ses partenaires ont pris le temps de déguster une gorgée de thé avec la reine Élisabeth, et ensuite passer dire un petit « bonjour » à Tony Blair, qui etait le premier ministre a ce moment-la.

    Ajoutez à cela le plus grand contrat du rugby anglais, un million de livres sur quatre ans, qu'il a signé avec son équipe, les Sharks (Requins) de Sale, a l'époque et vous avez le commencement de quelques sourires, pas vrai ?

    Il joua aussi dans l'équipe nationale qui a été battu à Paris dans la final de la Coupe de Monde en 2007.

    Mais il y a un coté « grimace » au tableau. Quand il était enfant, Jason a vu sa mère battue par son beau-père ivre. Quand il n’était qu’un jeune rugbyman, son penchant à faire la fête l’a conduit à quelques escarmouches avec la loi et sa vie a lentement commencé à partir en vrille.

    Entre les hauts et les bas, intervint une expérience plus puissante que tout ce qu'il avait connu jusqu'alors. Sa vie en fut littéralement bouleversée.

    Enfance difficile

    Jason grandit dans un quartier dur de Leeds. Il n’avait jamais connu son papa Jamaïcain, mais il connaissait trop bien son beau-père. Celui-ci aimait faire la bringue les week-ends et il plongeait sa famille dans la détresse. Sa femme et ses enfants vivaient dans la crainte des violences de sa colère.

    « Il y avait du sang, des querelles et des cris. Des assiettes et des verres volaient au gré de sa fureur. Une fois, la télévision fut jetée par la fenêtre dans la rue », se souvient tristement Robinson.

    Le jeune homme souhaitait la mort de son beau-père ; et finalement après un furieux affrontement, le fauteur de trouble les quitta. Pour Jason, pourtant, le trouble restait au plus profond de lui-même. L’école ne l’inspirait guère, mais heureusement, une chose l'emballait : le rugby.

    Il n’était pas grand mais il courait vite, il était insaisissable et il excellait dans ce sport. « J’aime beaucoup jouer au rugby… sur n’importe quel terrain » disait-il.

    Le jour suivant son 17ème anniversaire, il passa professionnel, jouant à Wigan dans la Rugby Ligue. Il disputa 302 matches avec cette équipe, marquant 184 essais. Il était hyper-populaire dans cette ville, qui est folle de rugby, et il en tira un maximum. Ou du moins, il essaya.

    L’alcool et les fêtes exigèrent leur tribut. Il fut mis en examen pour voie de fait, rixe, et divers délits. Il eut deux enfants de deux femmes différentes. « À cette époque, les gens de l’extérieur devaient me regarder en pensant : ‘Quel est son problème ? Il a de l’argent, une maison, et tout va bien pour lui’. Les gens ne voient pas le vrai vous-même, quand vous rentrez chez vous et que vous vous sentez seul et vide. Vous essayez de remplir votre vie de nouvelles choses, une nouvelle voiture, ou n’importe quoi. Mais rien ne vous satisfait. C'est seulement du bricolage. »

    Il ne voyait pas de solution. « Je m'étais fourvoyé dans un trou profond et je ne pouvais pas en sortir… Bien que le monde soit à mes pieds, tout se détériorait. J’avais un grand succès au stade, mais en dehors du stade, mes problèmes m’écrasaient. »

    Je veux être comme cet homme

    À cette époque, il fit la connaissance de quelqu’un qui eut un impact durable sur sa vie. Un grand Néo-Zélandais nommé Inga T’wingamala intrigua la jeune star déboussolée.

    « Au travers du brouillard de mon désespoir, je ne pouvais pas ne pas le remarquer », se souvient Jason. « Parfois vous entriez dans la salle de musculation et vous trouviez Inga lisant sa Bible. Il la lisait à haute voix. Inga ne cherchait rien. Il ne sortait pas boire avec les autres gars. Il ne couchait pas avec les filles. Il n’avait pas la meilleure voiture dans le parking. Pourquoi était-il si heureux ? »

    Jason et Inga devinrent amis. Le Nouveau Zélandais lui révéla la source de sa joie : une relation personnelle avec Jésus-Christ. La « formation religieuse » que Jason avait eue jusque là s'était bornée à quelques visites à l’école du dimanche pour gagner des bonbons. Mais maintenant il entendait parler d’un Dieu personnel qui l’aimait si puissamment qu’il était venu et qu'il était mort à la croix pour ses péchés. Il apprit que s’il mettait sa confiance en Jésus-Christ, il aurait le pardon et la vie éternelle ; et que sa vie terrestre changerait aussi.

    Il commença à découvrir qu’Inga avait trouvé la clef. « Je voyais dans cet homme exactement ce que je voulais être… J’avais le sentiment que Dieu avait enlevé les écailles de mes yeux… Alors, je pris la décision de changer ma vie et je n'ai jamais regardé en arrière. Je suis en paix avec moi-même et heureux de ma foi. »

    Imaginez la surprise et le scepticisme quand il annonça à ses camarades qu’il était devenu chrétien ! « Je suis sûr qu’ils pensaient, ‘Oui, oui, nous te donnons une semaine !’ Mais j’étais déterminé à leur montrer qu’ils avaient tort. Maintenant que je suis chrétien depuis (neuf) ans, ils sont bien obligés de me prendre au sérieux. »

    Et sa vie a changé d’une manière draconienne. Il aime le verset dans la Bible qui dit : « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donnerai le repos » (Mathieu 11 : 28, Français Courant). « Voilà ce qui m’est arrivé quand je suis devenu chrétien. J’ai senti qu'un grand fardeau m'était enlevé. J’ai ressenti que le Seigneur avait fait baisser la pression. »

    Il vit maintenant avec son épouse Amanda et leurs trois enfants. « Je mène une vie meilleure avec plus de satisfaction qu’avant. Je suis devenu un meilleur papa, un meilleur mari, et je me sens moralement cent fois mieux qu’auparavant. »

    Champions du Monde

    A l’époque Robinson avait prit la décision de quitter Wigan pour les Sharks de Sale. Il fut aussi choisi pour l’équipe nationale. En 2003 il vécut le rêve de tout joueur de rugby : jouer dans l’équipe qui a gagné la Coupe du Monde de rugby en Australie.

    Les Anglais avaient battu les Français en demi-finale, 24-7, sous une pluie battante pour arriver à une finale époustouflante contre leurs hôtes, l’Australie. Les hurlements des supporters anglais qui avaient voyagé jusqu'en Australie pour assister au match déferla sur eux comme une marée quand ils entrèrent sur le terrain pour la rencontre.

    Certains considèrent le combat de ce jour-là comme l'un des plus beaux de l’histoire du rugby. La bataille acharnée basculait tantôt d’un coté, tantôt de l'autre. Juste avant la mi-temps, Jason fit une de ces plongées dont il a le secret, traversant la ligne de but pour marquer un essai. À la mi-temps l'Angleterre menait 14-6.

    « … Je revis toujours cet essai dans ma tête », dit Jason « Je vois encore Lawrence Dallaglio lançant le ballon à Jonny Wilkinson. Moi et Ben Cohen crions pour la passe de Jonny, mais j’ai dû crier le plus fort parce qu’il me l’a lancé—et le reste, vous le connaissez. J’ai traversé la ligne de but dans le coin et vous avez sans doute remarqué comment toute l’émotion est sortie quand j’ai projeté le ballon en l'air. »

    Les Australiens bataillèrent avec courage, et ils revinrent à l’égalité, marquant pendant les quelques secondes qui restaient du temps de régulation. Mais durant la prolongation, Jonny Wilkinson signa calmement le coup de pied qui donnait la victoire à l’Angleterre, 20-17. « … s’il y a un joueur au monde auquel vous pouvez faire confiance pour réussir un coup de pied tombé dans les dernières secondes d'une finale de Coupe du Monde, c’est Jonny Wilkinson. Au moment précis où le ballon quittait son pied, nous savions déjà tous qu'il passerait » dit Robinson.

    Bien qu'il ait expérimenté un tas de bonnes choses, Robinson a gardé les pieds sur terre. Un journaliste a noté : « Mais s’il est un héros national après ses exploits en Australie – et c'est hors de doute – vous ne pourriez jamais le deviner en parlant avec lui. Il a un air de modestie et de calme qui contraste avec ses exploits… » (Manchester Online).

    Peut-être que lorsque vous avez connu la souffrance, les sourires prennent un sens plus profond. Il sait ce qu'aurait pu être sa vie, et il sait qui est responsable de la différence. « C’est seulement par la grâce de Dieu que j’ai pu changer d'orientation » admet-il. « J’ai pris la meilleure décision de ma vie en décidant de suivre Jésus Christ. »
    ___________________________________
    Sources consultées pour l’article :
    « Jason Robinson–On and off the pitch » by Jonathan Carswell ; Manchester Online—Sport ; « Encounters—Sport ». L’autobiographie de Jason Robinson s’appelle : « Finding My Feet » (Hodder et Stoughton).

    http://www.enseignemoi.com/

     


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    Gisèle : battue, exploitée... puis sauvée !

    Gisèle : battue, exploitée... puis sauvée !

    Je m’appelle Gisèle, j’ai 17 ans, j’habite au Bénin et je sais depuis peu que Dieu m'aime ! J’ai connu des années très difficiles. Mais maintenant, je suis dans un internat, je vais à l’école : mon rêve !
     
     
    Enfants d' Anfani, centre chrétien où a été accueillie Gisèle
    © Photographe S.E.L.

    Jusqu’à l’âge de 4 ou 5 ans, mes souvenirs sont très vagues. Je vivais dans mon village natal au bord de l’océan, avec mon père pêcheur, ma mère et mes trois frères et sœur.

    Un matin, ma mère m’a amenée hors de mon village natal pour me placer chez sa sœur qui avrait réclamé ma garde avant ma naissance. Au Bénin, beaucoup d'enfants (appelés Vidomegon) sont placés chez leur tante ou oncle. Comme tous ces enfants, je n'ai pas eu le choix.

    Solitude et mauvais traitements

    Dans ma nouvelle résidence, je n’ai pas tardé à me sentir isolée…Je ne mangeais pas au même moment que les autres, devais me coucher tard et me réveiller plus tôt.

    Sans que je comprenne pourquoi, les châtiments corporels sont devenus mon lot quotidien. J’ai été sauvagement battue par ma tante – qui me traitait d'incapable - et par son mari pour la moindre « faute » : pour avoir mangé un poisson, perdu de l’argent, parce que je n’étais pas revenue assez vite à la maison…

    Pour me frapper, ils se servaient de tous les objets ou ustensiles qu’ils trouvaient. J’ai été souvent attachée pendant plusieurs jours aux bras et aux pieds comme un animal qu’on mène à l’abattoir.

    Souvent, on me frappait pour des fautes que je n’avais pas commises. Je me souviens notamment d'une accusation pour un vol d'argent : après m'avoir coupée à la main droite, ma tante a écrasé du piment rouge sur la plaie avec satisfaction, en disant : « Tu t’en souviendras toujours et tu le montreras à tes enfants ».

    Comme s’il était nécessaire de me justifier encore maintenant, il me plaît de vous clamer mon innocence : je n’avais vraiment pas pris cet argent.

    Ma tante avait raison, je me souviendrai toujours de ces services : aujourd’hui, j'en garde les traces physiques, et les traces au fond de mon cœur : quand j'y pense, j’ai la gorge serrée et sèche, je me sens révoltée…Mais j’apprends à remettre toutes ces choses à Dieu pour me sentir en paix.

    Les filles, des proies faciles

    Dans cette même période, j’ai vécu une autre mésaventure avec un vieil homme à qui je vendais à manger dans la rue.

    Profitant de ma naïveté, il m'a fait entrer dans sa chambre, où il a enlevé sa ceinture et défait son pantalon. Quand je me suis précipitée dehors, il m'a poursuivie… Heureusement, sa fille est entrée à ce moment précis dans la maison, et a ouvert le portail pour me laisser sortir.

    Qu’avait-elle compris ?

    Elle aussi devait être souvent victime de tels abus, tout comme d’autres filles qui pratiquent ce porte à porte, jusqu’à ce qu’elles se retrouvent enceintes ou malades.

    Les parents devraient faire quelque chose pour protéger leurs filles !

    Une issue hors de cet enfer

    Un jour, ma grande sœur Jeannette est venue me chercher chez ma tante. Des voisins s’étaient organisés pour dénoncer ma tante à la gendarmerie.

    J’ai été placée dans le Centre d’accueil Anfani* (qui signifie "bien-être) qui s’occupe d’enfants en difficulté. Et j’ai eu le bonheur de voir se réaliser mon rêve le plus beau : aller à l’école.

    Après quelques mois où j'ai subi quelques moqueries à cause de mon âge - 13 ans - j'ai gagné l'amitié et le respect de mes camarades. Il faut dire que j’avais toujours les meilleures notes !

    Au bout de plusieurs années de travail acharné, je suis maintenant au collège, en classe de 5e. Cela signifie que j’ai accompli 8 programmes scolaires en 5 ans de scolarité.

    C'est pour moi la preuve qu'il n'est jamais trop tard.

    J’y ai découvert aussi ici l’amour de Dieu pour moi.
    J’ai choisi de mettre ma confiance en Lui. Cela me réussit !


      * Le Centre d’accueil Anfani est l'un des projets Ticket-Repas soutenus
       par les donateurs du S.E.L.

     



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    CADEAU DE MON AMIE "JOJOBRUNO" MERCI !
     

    Arabie Saoudite : « J’étais terrorisée, Dieu m’a répondu »

     

    Cette jeune fille de 25 ans, qui vit dans le Royaume gardien des lieux saints de l'islam, a grandi dans une famille musulmane très pratiquante. Lorsqu'à l'âge de 13 ans elle a arrêté de prier fidèlement 5 fois par jour selon les rites de l'islam, son père la battait pour la forcer à faire la prière. Mais les coups ne changeaient rien. Elle faisait énormément d'efforts pour obéir au Coran, mais elle ne réussissait jamais à appliquer scrupuleusement toutes ses règles. Elle se croyait condamnée à l'enfer. Elle était terrorisée à l’idée du « châtiment de la tombe » qui l’attendait. D'après l'islam, ce châtiment consiste en d’horribles tourments pour les infidèles après leur mort.

    Dans sa détresse, elle suppliait Dieu de venir à son aide. Et Dieu lui a répondu. Elle raconte : « En 2009, je suis tombée sur plusieurs vidéos chrétiennes en arabe sur internet, dont une série sur le châtiment de la tombe. Cette série a brisé mes peurs et, sans hésitations, j'ai soumis ma vie à Jésus, parce qu'il est le Dieu de l'amour et de la paix. »

    En Arabie Saoudite, ce choix fait d'elle une apostate (personne qui a renié sa foi). D'après la loi islamique appliquée en Arabie Saoudite, elle est passible de la peine de mort ! Pourtant, elle a courageusement choisi de suivre Jésus-Christ malgré le danger. Par de tels témoignages, les chrétiens saoudiens peuvent savoir qu'ils ne sont pas tous seuls.

    Sujets de prière

    • Remercions Dieu pour le courage de cette jeune fille et prions pour elle
    • Son témoignage a été publié sur internet en langue arabe. Prions pour tous ceux qui le liront
    • Prions pour les rares chrétiens de l'ombre vivant en Arabie Saoudite

    Plus d'informations sur l'Eglise persécutée


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