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    Le seul message qui puisse sauver le monde

    est celui de l’Evangile donné par un cœur brisé

    Par Myriam Michoud

     

    http://www.promesses.org/index.phpPuissance par les Prières
    Par E.M. Bounds


    « Rien n’atteint le cœur qui ne vienne du cœur, où ne perce la conscience qui ne vienne d’une conscience vivante. » William PENN


    « J’étais, ce matin, plus occupé à préparer ma tête que mon cœur. Cela a fréquemment été mon erreur, et j’en ai souvent senti les mauvais effets, surtout dans la prière. C’est pourquoi, ô Seigneur, réforme cela, je Te prie! Elargis mon cœur, et je parlerai de Ta part. » – Robert MURRAY Mc CHEYNE
    « Un sermon qui est plus un produit de l’intelligence que du cœur n’arrivera pas avec autant d’efficacité au but désiré chez les auditeurs. » – Richard CÉCIL
    De toutes ses multiples et diverses forces, la prière aide la bouche à annoncer la vérité, librement et dans Sa plénitude. Il est nécessaire de prier pour le prédicateur; le vrai prédicateur est le produit de la prière. Il faut prier pour la bouche du messager; elle doit être ouverte et débordante par la prière. Une bouche sainte est le résultat de la prière, de beaucoup de prières; une bouche courageuse vient de la prière, de beaucoup de prières. L’Eglise de Jésus-Christ et même le monde, Dieu et même les cieux, doivent beaucoup aux lèvres de l’apôtre Paul; et la bouche de l’apôtre est redevable de sa puissance à la communion avec son Dieu.
    Combien multiple, illimitée, précieuse et utile est la prière, pour le serviteur, de tellement de façons, sur des points si nombreux, de toutes les manières! Une de ses grandes valeurs est qu’elle aide grandement son cœur.
    La prière fait du serviteur un prédicateur de cœur. Elle met le cœur du prédicateur dans ses sermons; elle grave son sermon dans son cœur.
    Le cœur fait le prédicateur, les hommes de grand cœur sont de grands messagers. Les mauvais cœurs font parfois un peu de bien, mais c’est rare. Le mercenaire et l’étranger peuvent aider les brebis de quelque manière, mais c’est le bon berger, avec un cœur de bon berger, qui est en bénédiction aux brebis, et répond pleinement à sa vocation.
    Nous avons souligné tellement la nécessité de préparer le sermon, que nous avons perdu de vue ce qu’il est plus important de préparer: le cœur. Un cœur préparé est bien meilleur qu’un sermon préparé. Un cœur préparé donnera un sermon efficace. Des quantités de livres ont été écrits, montrant les lois et les façons de bien faire un sermon, et nous avons fini par être possédés de l’idée que cet échafaudage est la maison. Les écoles ont enseigné au jeune serviteur à porter toute son attention sur la forme, le goût, et la beauté de son discours, comme une production technique et intellectuelle. Nous avons ainsi cultivé parmi les gens un goût vicieux, et suscité leur besoin de talents plutôt que de grâce, d’éloquence plutôt que de piété, de rhétorique plutôt que de révélation, de réputation et d’éclat plutôt que de sainteté. De cette manière, nous avons perdu l’idée juste d’une vraie prédication; nous avons perdu la puissance d’élocution, perdu la mordante conviction de péché, perdu de riches expériences et l’élévation d’un vrai caractère chrétien, perdu l’autorité sur les consciences et les vies, qui sont toujours le résultat d’une authentique révélation reçue d’En-Haut.
    Cela ne servirait à rien de dire que les anciens étudient trop; quelques-uns d’entre eux ne le font pas du tout; d’autres, pas assez. Beaucoup n’étudient pas de la bonne manière pour être des serviteurs approuvés du Maître. Notre grand manque n’est pas celui de la culture cérébrale, mais de celle du cœur; ce n’est pas notre manque de connaissance qui est notre plus triste et frappant défaut, mais notre manque de sainteté; non que nous connaissions trop, mais nous ne méditons pas sur Dieu, étant ouverts à Sa Parole vivante; nous ne veillons pas, nous ne jeûnons pas, et nous ne prions pas assez. Le cœur, voilà le grand empêchement à nos paroles. Des propos fertiles en vérités divines sont, avec nos cœurs, comme des fils électriques qui seraient non conducteurs; arrêtés net, ils retombent sans puissance.
    L’ambition, qui convoite la louange et les premières places, peut-elle prêcher l’Evangile de Celui qui s’est humilié jusqu’à perdre toute réputation, jusqu’à prendre sur Lui la forme d’un serviteur ? L’orgueilleux, le vain, l’égocentrique, peuvent-ils prêcher la Bonne Nouvelle de Celui qui était humble parmi les humbles? Le mauvais caractère, l’impatient, l’égoïste, l’autoritaire, le mondain, peuvent-ils annoncer un système qui regorge d’humilité, de renoncement à soi, de tendresse, et qui impérativement, exige la séparation de toute inimitié, la crucifixion au monde? Le mercenaire  » officiel « , sans cœur, qui se débarrasse de son travail, peut-il prêcher l’Evangile de Celui qui réclame que le berger donne sa vie pour les brebis? L’avare, qui compte son salaire et son temps, peut-il prêcher l’Evangile jusqu’à ce que son cœur soit d’accord, et puisse dire, dans l’esprit de Christ, et dans les paroles de Wesley:  » Je le regarde comme du fumier et du rebut; je le foule aux pieds; je l’estime (non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui agit en moi) comme la boue des rues, je ne le désire point, et ne le cherche point » ? La révélation de Dieu n’a nullement besoin des lumières du génie humain, du poli et de la force culturelle humaine, des enjolivures de la pensée d’en bas, ni de la force de l’esprit humain pour l’orner ou la renforcer; mais ce qu’elle exige, par contre, c’est la simplicité, la docilité, l’humilité, et la pleine confiance d’un enfant.
    Ce fut cette abdication et cette subordination de l’intellect et du génie à la puissance de l’Esprit Saint qui rendit Paul incomparable parmi les apôtres. Ce fut cela qui donna à Wesley sa puissance.
    Notre grand besoin est que nos cœurs soient préparés. Luther énonçait comme une loi cette vérité:  » Celui qui a bien prié a bien étudié. » Nous ne voulons pas dire que les hommes ne doivent pas penser ou utiliser leur intelligence, mais ils utiliseront bien mieux leur intelligence s’ils cultivent davantage leur cœur. Cela ne veut pas dire que les témoins ne doivent d’abord être des étudiants; mais nous voulons dire que leur grande étude doit être la Bible, et celui qui l’étudie le mieux est celui qui garde son cœur avec diligence. Nous ne voulons pas exprimer la pensée que les serviteurs de Dieu ne doivent pas connaître les hommes; mais est le plus capable de connaître la nature humaine, celui qui a sondé les profondeurs et les tortuosités de son propre cœur. Nous affirmons que, bien que le canal de la prédication soit l’entendement, sa source est le cœur; vous pouvez élargir et approfondir le canal, mais si vous ne faites pas attention à la pureté et à la profondeur de la source, vous aurez un canal desséché ou empoisonné. Ce que nous affirmons est ceci : bien que chaque homme, doué d’une intelligence moyenne, ait suffisamment de sens pour prêcher l’Evangile, très peu d’entre eux ont suffisamment de grâce pour le faire. Nous proclamons que seul celui qui a combattu son propre cœur et l’a vaincu, a ainsi appris l’humilité, la foi, l’amour, la vérité, la miséricorde, la sympathie, le courage. Il peut répandre les riches trésors d’un cœur ainsi éprouvé, au travers d’une intelligence humaine toute empreinte de la puissance de l’Evangile, sur les consciences de ses auditeurs: un tel homme sera le plus vrai et le plus fécond ambassadeur aux yeux de Son Seigneur. Ce seul message qui puisse sauver le monde est celui de l’Evangile donné par un cœur brisé, ce ne sont pas les  » têtes » qui peuvent sauver. Génies, cerveaux, supériorité, force intellectuelle, dons naturels ne peuvent sauver. L’Evangile se répand au travers des cœurs. La véritable puissance qui dure est celle qui coule au travers du cœur. Les plus douces et aimables grâces sont celles du cœur. Les grands cœurs font des caractères divins. Dieu est Amour. Il n’y a rien de plus grand que l’Amour, rien de plus grand que Dieu. C’est le cœur, et non la tête, qui fait les grands hommes de Dieu. Le cœur est le plus important dans tous les exercices religieux. C’est le cœur qui doit parler pendant le message, et ce sont les cœurs qui doivent être auditeurs dans la salle. En fait, nous servons Dieu avec nos cœurs. Les louanges des lèvres ne montent pas jusqu’au ciel.
    Nous croyons que l’une des erreurs les plus sérieuses et les plus généralement admises dans la prédication moderne, c’est de mettre plus de pensées que de prière dans le message, plus de tête que de cœur dans les sermons. De grands cœurs font de grands serviteurs; des cœurs bons font de bons prédicateurs. Une Faculté de Théologie pour élargir et cultiver le cœur est la chose dont on regrette le plus l’absence dans la proclamation de l’Evangile. Les responsables sont les modèles des rachetés; ils les conduisent par le cœur. Ceux-ci peuvent admirer leurs dons, être fiers de leurs capacités, être touchés momentanément par leurs sermons; mais le centre de leur puissance reste leur cœur.
    Le Bon Berger donne Sa Vie pour Ses brebis. Ce n’est jamais l’intellect qui a fait les martyrs. C’est le cœur qui soumet sa vie à l’amour et à la fidélité. Il faut un grand courage pour être un serviteur fidèle; mais c’est le cœur seul qui peut pourvoir à ce courage. Les dons et le génie ne peuvent être braves que s’ils passent par le cœur, non par la tête.
    Il est plus facile de meubler son intelligence que de préparer son cœur. Il est plus simple de donner un sermon cultivé que des paroles qui sortent du cœur. C’est par le cœur que le Fils de Dieu a été arraché du ciel. Et c’est par le cœur que les hommes seront attirés jusques aux cieux. Le monde a besoin d’hommes de cœur pour compatir à ses malédictions, pour embrasser ses angoisses, pour sympathiser avec sa misère, et pour soulager ses souffrances. Christ fut par-dessus tout l’homme de douleur, et cela, parce qu’il fut, éminemment, un homme de cœur.
     » Donne-moi ton cœur « , tel est l’ordre que Dieu adresse à l’homme.  » Donne-moi ton cœur  » est aussi l’exigence des hommes entre eux.
    Un ministère professionnel est un ministère sans cœur. Quand le salaire y joue un grand rôle, le cœur y est pour peu de chose. Nous pouvons faire du sermon notre travail, et ne pas mettre notre cœur dans ce travail. Celui qui se met en avant dans son message met son cœur en arrière. Celui qui ne sème pas avec le cœur dans son étude, ne moissonnera jamais pour Dieu. Le lieu secret est le lieu où le cœur étudie. C’est là que nous apprenons plus à prêcher et que prêcher, que tout ce que nous pourrons lire dans nos bibliothèques.  » Jésus pleura » est le verset le plus court et le plus grand de la Bible. C’est celui qui s’avance en pleurant (et non en prêchant de grands sermons), portant la précieuse semence, qui reviendra dans la joie, tenant ses gerbes dans ses bras (Psaumes 126). La prière donne du bon sens, apporte de la sagesse, élargit et fortifie l’entendement. Le lieu secret est un parfait Maître d’école pour le serviteur. La pensée n’est pas seulement illuminée et clarifiée par la communion avec le Seigneur, mais c’est là qu’elle naît. Nous pouvons apprendre plus en une heure de communion, alors que nous prions vraiment, qu’en beaucoup d’heures d’étude. On trouve, dans l’intimité avec Dieu, la révélation de son Saint Livre qui ne peut être reçue ailleurs, des « communications intimes » qui ne sont données dans aucun autre lieu.
    Référence: Puissance par la prière, E.M. Bounds – Editions du CCBP

    http://www.fireforgod.com/

    http://www.blogdei.com/15625/et-le-plus-fecond-ambassadeur-aux-yeux-de-son-seigneur-cle-seul-message-qui-puisse-sauver-le-monde-est-celui-de-levangile-donne-par-un-coeur-brise-ce-ne-sont-pas-les-tetes-qui-peuvent-sauver/#comment-59862

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    le détenu qui a le plus fait parler de lui.

    Par christian

     

    Lexpress.mu

    C’est sans doute le détenu qui a le plus fait parler de lui. Il a étudié en prison, sorti des bouquins. Il a été libéré le 27 mars dernier, et il revient de Singapour où il a suivi un cours en Advanced Leadership. Sam Poongavanon lance son premier journal mensuel, Liberté plus, samedi prochain à la municipalité de Beau-Bassin-Rose-Hill.

    Liberté plus, c’est le journal que vous lancez samedi. Que représente la liberté pour vous ?

    La notion de liberté est d’abord dans la tête, à mon avis. Vous pouvez être enfermé dans une prison et être libre au niveau de la pensée. Comme vous pouvez être en dehors d’une prison et être bloqué mentalement.

    Pourquoi un journal, de quoi traite-t-il ?

    Je suis le premier détenu à avoir suivi des cours de journalisme par correspondance de France. À ma sortie de prison, je voulais intégrer un quotidien, mais je pense que cela n’aurait pas marché. Je me suis dit alors que je ferais un mensuel qui vise comme lectorat les 150 000 chrétiens (en dehors des catholiques). Il y aura du biblique, mais aussi du sport, du social, des rubriques pour les jeunes, pour les femmes etc.

    L’écriture est-elle un tremplin pour vous ?

    C’est un moyen qui me permet d’être en harmonie avec moi-même.

    Je n’ai pas dit que c’est une thérapie.

    Quelle est la place de la foi et de la religion dans votre vie ?

    La religion divise le monde, mais la spiritualité vous permet de vous aimer vous-même, d’avoir confiance en vous. J’ai rencontré Jésus dans le couloir de la mort il y a 22 ans. C’est lui qui m’a fait tenir.

    Quels souvenirs gardez-vous de la prison ?

    Que c’est une école d’humilité, qui vous apprend à regarder la vie avec compassion.

    C’est quoi cette chose la plus importante que vous aviez avec vous en prison ?

    Jésus.

    Reconstruire votre vie… c’est ce que vous faites ?

    Me réinsérer dans la vie, c’est le défi que je dois relever. C’est ce que j’essaye de faire d’abord professionnellement. Le travail, c’est quand même primordial dans cette quête. Beaucoup me demandent si j’ai rencontré l’âme sœur. Je réponds que cette fois, je laisse le soin à Dieu de décider.

    Comment trouvez-vous la société ?

    Elle a beaucoup évolué. Malheureusement, il y a un manque de courtoisie, de savoir-vivre et de respect pour l’autre à plusieurs niveaux.

    Qu’est-ce qui vous est cher ?

    Ma mère. Elle est venue me voir régulièrement à la prison, elle m’a toujours soutenu. La sérénité qu’elle a aujourd’hui, me touche. Il y a aussi ma fille et mes trois petits-enfants.

    Que détestez-vous chez les autres ?

    L’hypocrisie. Mais je ne suis pas là pour juger qui que ce soit.  

    http://www.blogdei.com/2381/le-detenu-qui-a-le-plus-fait-parler-de-lui/ 

     

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    "Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin." [Matthieu 24:14.] Mais quel est cet évangile dont Jésus-Christ parle ?
     

    22/07/2011 : Abomination: Pasteurs gais, les luthériens canadiens approuvent


    SASKATOON - Les délégués au congrès biennal de l'Église évangélique luthérienne du Canada se sont prononcés en faveur de l'ordination de pasteurs homosexuels.
    Quelque 205 délégués ont adopté en fin de semaine une résolution qui précise que l'orientation sexuelle n'est pas un facteur pouvant disqualifier une candidature dans le processus d'ordination des pasteurs; 114 délégués ont voté contre la résolution.

    Cette résolution renverse celles de congrès précédents, qui stipulaient qu'une personne ouvertement gaie ne pouvait être ordonnée pasteur.
    Par ailleurs, les pasteurs auront maintenant la liberté de célébrer ou de sanctionner le mariage entre conjoints de même sexe, en accord avec leur conscience ou les lois en vigueur dans leur province. Les délégués ont approuvé une résolution en ce sens par un vote de 192 voix contre 132.
    Près de 500 luthériens et invités étaient réunis depuis jeudi à Saskatoon, en Saskatchewan, pour le congrès annuel.

    L'Église évangélique luthérienne du Canada représente la plus importante confession de la famille luthérienne au pays, avec quelque 152 500 membres baptisés dans 607 congrégations. Le groupe est membre de la Fédération luthérienne mondiale, du Conseil canadien des Églises et du Conseil mondial des Églises.

    L'Église évangélique luthérienne de l'Amérique avait accepté, lors d'un scrutin tenu à l'été 2009, que des gais et lesbiennes non célibataires deviennent des membres du clergé.

    Source :branchez-vous.com
    Lien : http://www.branchez-vous.com/info/actualite/2011/07/pasteurs_gais_les__lutheriens_canadiens_approuvent_7539013.html

    http://www.reformechretienne.org/


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    Augmente-nous la foi!

    Article de Henri Viaud-Murat.

    Les disciples, quand ils comparaient leur foi à celle du Seigneur Jésus, ne pouvaient manquer de constater leurs insuffisances. Ils ont donc demandé au Seigneur d’augmenter leur foi. Mais la réponse de Jésus a dû les plonger dans la perplexité!

    « Les apôtres dirent au Seigneur: Augmente-nous la foi. Et le Seigneur dit: Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce sycomore: Déracine-toi, et plante-toi dans la mer; et il vous obéirait » (Luc 17: 5-6).

    Ils demandent au Seigneur d’augmenter leur foi, et le Seigneur leur reproche de ne pas avoir assez de foi!

    Quand Jésus a constaté que Ses disciples ne pouvaient pas chasser un démon, Il leur dit:

    « C’est à cause de votre incrédulité, leur dit Jésus. Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait; rien ne vous serait impossible » (Matthieu 17: 20).

    A propos du figuier stérile que Jésus avait maudit, et qui s’était desséché, le Seigneur dit à Ses disciples étonnés:

    « Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi et que vous ne doutiez point, non seulement vous feriez ce qui a été fait à ce figuier, mais quand vous diriez à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait » (Matthieu 21: 21).

    Dans l’Evangile de Marc, toujours concernant un figuier maudit, le Seigneur dit à Ses disciples:

    « Jésus prit la parole, et leur dit: Ayez foi en Dieu (mot-à-mot: « Ayez la foi de Dieu« ). Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir » (Marc 11: 22-24).

    Il est probable que les disciples devaient être assez frustrés par ce genre de réponses du Seigneur! Il leur reprochait leur incrédulité et les exhortait à avoir la foi, mais sans leur dire comment. Les disciples ne pouvaient que constater leur incrédulité et leur manque de foi. Comment se sortir de cette impasse?

    Le comble, c’est que Jésus leur demandait d’avoir la même foi que la foi de Dieu! Cette foi parfaite qui ne connaît jamais d’échec! Cette foi qui voit toujours l’accomplissement parfait de ce que Dieu dit! Comment était-ce possible?

    Nous ne voyons pas souvent le Seigneur Se fâcher dans les Evangiles. Il S’est fâché contre les marchands du Temple, Il S’est fâché contre les pharisiens hypocrites. Mais Il S’est aussi fâché contre Ses disciples incrédules!

    Voici de quelle manière Jésus leur parle, toujours à propos du démon qu’ils n’ont pas pu chasser, alors qu’Il leur avait pourtant donné le pouvoir de chasser tous les démons, et de guérir toutes les maladies:

    « Race incrédule et perverse, répondit Jésus, jusques à quand serai-je avec vous? jusques à quand vous supporterai-je? » (Matthieu 17: 17).

    Nous savons que le Seigneur, dans Son amour, a supporté Ses disciples jusqu’au bout. Mais nous pouvons constater ici, comme dans d’autres passages, à quel point Il a pu être attristé par leur incrédulité.

    En fait, l’incrédulité ne fait que traduire un manque de confiance envers la Parole du Seigneur. Il s’agit d’un affront direct fait à Sa Personne. C’est nier l’intégrité et la fidélité de Celui qui est la Vérité absolue, qui parle et qui ne ment pas, et qui n’est pas un homme pour mentir!

    Depuis la chute, nous vivons dans un monde de mensonge, contrôlé par celui qui est le père du mensonge, le diable. Nous avons depuis toujours appris à nous méfier de tous et de tout!

    La confiance que nous attachons à une parole ne va pas plus loin que la confiance que nous accordons à l’auteur de cette parole!

    Notre manque de confiance envers la Parole de Dieu ne fait donc que traduire notre manque de confiance en Celui qui a donné cette Parole! Ce manque de confiance en Dieu ne peut que résulter de notre manque de connaissance du Seigneur.

    Si nous Le connaissions réellement tel qu’Il est, nous ne douterions jamais plus de Sa Parole! Car Il est d’une absolue fidélité à Sa Parole! Il met un point d’honneur divin à respecter Sa Parole!

    Qu’est-ce donc que la foi, et d’où vient-elle?

    La Bible nous donne cette définition limpide de la foi:

    « Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hébreux 11: 1).

    La foi est donc une totale certitude, sans l’ombre d’un doute dans notre coeur, que nous possédons déjà les choses que nous ne voyons pas encore, mais que Dieu nous a promises, soit par Sa Parole, soit par une révélation du Saint-Esprit.

    Pour qu’il y ait la foi, il faut donc qu’il y ait tout d’abord une Parole de Dieu qui sorte de Sa bouche, et qui parvienne à notre connaissance. Il faut que nous comprenions cette Parole, mais il faut aussi que nous attachions la foi à cette Parole. Nous devons, dans notre coeur, croire que cette Parole est absolument vraie.

    Autrement dit, nous ne devons pas seulement comprendre et accepter intellectuellement cette Parole. Une simple acceptation intellectuelle peut nous donner l’illusion que nous avons la foi, mais il n’en est rien.

    Pour passer de l’acceptation intellectuelle à la foi, nous devons faire descendre cette Parole dans notre coeur. Pour pouvoir faire entrer une Parole dans notre coeur, nous devons y ajouter la foi. Nous devons la croire.

    Si nous croyons du coeur à cette Parole de Dieu, et que nous ne laissons aucun doute entrer dans le sanctuaire de notre coeur, alors nous avons la foi de Dieu.

    C’est en croyant que nous faisons descendre la Parole de Dieu dans notre coeur. C’est notre coeur qui abrite tout ce que nous aimons, tout ce à quoi nous adhérons.

    C’est pourquoi nous devons veiller attentivement à ce que nous faisons entrer dans notre coeur!

    « Mon fils, sois attentif à mes paroles, prête l’oreille à mes discours. Qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux; garde-les dans le fond de ton coeur; car c’est la vie pour ceux qui les trouvent, c’est la santé pour tout leur corps. Garde ton coeur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie » (Proverbes 4: 20-23).

    Il vaut donc bien mieux remplir notre coeur de la Parole de Dieu, plutôt que des mensonges de Satan! Douter de la Parole de Dieu, ce n’est rien d’autre que croire à un mensonge de Satan! Il est donc préférable de douter des mensonges de Satan, et de croire à la Parole de Dieu!

    Jésus a bien dit à Ses disciples:

    « … s’il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir » (Marc 11: 23).

    Que représente ici notre coeur? Il ne représente pas notre esprit régénéré. Notre esprit n’a aucun problème d’incrédulité, car il a été créé parfait et saint. Si nous pouvions toujours vivre pleinement au niveau de notre esprit, nous aurions toujours la foi.

    Le « coeur » représente donc ici cette partie de notre âme qui est capable d’aimer, de faire confiance, de croire.

    Notre âme est notre centre de la conscience de soi et du monde. C’est au niveau de notre âme que nous sommes conscients de nous-mêmes, et du monde qui nous entoure. C’est au niveau de notre âme que surgissent tous les sentiments et toutes les pensées dont nous prenons conscience, même si nous n’en connaissons pas toujours la source. C’est aussi au niveau de notre âme que nous exerçons notre volonté et que nous prenons nos décisions.

    Mais la Bible nous révèle que notre âme n’est pas le siège de ces sentiments, de ces pensées et de ces décisions qui parviennent à notre conscience. Cela signifie que ce n’est pas notre âme qui est la source de ces pensées et ces sentiments. Notre âme ne fait que les capter.

    La source de nos pensées et de nos sentiments, chez un Chrétien, peut être soit la chair, soit l’esprit. Les pensées et les sentiments qui proviennent de la chair sont tous inspirés par une puissance de péché et de mort. Les pensées et les sentiments qui proviennent de l’esprit sont tous inspirés par la justice de Dieu et la puissance de Son Esprit.

    C’est au niveau de notre âme, et plus particulièrement de notre coeur, que nous décidons de nous approprier une pensée ou un sentiment, parce que nous les considérons comme bons et vrais, ou que nous décidons de les rejeter, parce que nous les considérons comme mensongers ou indésirables.

    C’est donc au niveau de notre coeur que nous décidons de croire ou de ne pas croire.

    Si nous acceptons comme vraie une pensée mensongère qui nous est inspirée par la chair et par Satan, nous allons donc croire dans notre coeur à un mensonge. Ce mensonge va nous contrôler, et inspirer ensuite nos paroles et nos actes.

    Tandis que si nous acceptons comme vraie une pensée qui nous est inspirée par l’esprit et par le Seigneur, nous allons croire dans notre coeur à la Vérité de Dieu. Cette Vérité va nous affranchir du mensonge, et inspirer ensuite nos paroles et nos actes.

    C’est donc le fait de croire dans notre coeur qui donne vie à une parole que nous entendons et comprenons. Une simple adhésion intellectuelle ne suffit pas pour rendre une parole agissante dans votre vie. Il faut croire dans notre coeur, pour que cette parole devienne vivante et agissante.

    Il en est de même pour les doutes. Si nous avons des doutes, mais que ceux-ci restent simplement au niveau de nos pensées et de notre intelligence, ces doutes n’auront pas de conséquences pour nous. Mais si nous commençons à croire en ces doutes, c’est alors qu’ils descendent dans notre coeur, et qu’ils provoquent leurs dégâts!

    Si nous croyons à un mensonge, il produira la mort. Si nous croyons à la Vérité de Dieu, elle produira la Vie de Dieu.

    Le fait de croire est donc, en réalité, un acte d’amour. Ce que nous aimons dans notre coeur, nous l’acceptons comme vrai, nous le croyons, nous y attachons notre foi.

    Quand le Seigneur Jésus nous demande de croire en Sa Parole dans notre coeur, et de ne pas douter dans notre coeur, Il nous demande en fait de L’aimer d’un amour pur.

    Quand nous croyons en quelqu’un, cela signifie que nous l’aimons, tout simplement. Nous ne pouvons absolument pas croire en quelqu’un que nous n’aimons pas! N’est-ce pas évident?

    Nous pourrions parfois croire en une parole de quelqu’un, mais sans croire en la personne qui nous a donné cette parole. Cela signifie simplement que nous avons constaté que la parole qui nous a été donnée par cette personne était vraie. Mais nous n’allons pas jusqu’à croire en la personne qui a donné cette parole.

    Il y a une grande différence entre croire en une parole qui nous est donnée par une personne, et croire en cette personne.

    Si nous croyons en une personne, nous croirons en toutes ses paroles, et pas seulement en certaines de ses paroles!

    Ce que veut le Seigneur, ce n’est pas que nous croyions en certaines de Ses Paroles! C’est que nous croyions en Lui! Car, si nous croyons en Lui, en Sa Personne, nous croirons en toutes Ses Paroles! Car Il est la Parole Vivante de Dieu!

    Puisque Jésus est la Vérité, toutes Ses Paroles ne peuvent être que Vérité!

    Nous ne devons donc pas nous contenter d’aimer certaines des Paroles du Seigneur, mais nous devons L’aimer Lui, la Parole Vivante de Dieu!

    Plus nous aimerons le Seigneur, et plus nous aimerons toute Sa Parole! Plus nous La garderons aussi dans notre coeur, et non plus simplement dans notre tête!

    Oh, combien la connaissance du Seigneur est nécessaire pour avoir la foi en Sa Parole!

    Il est écrit dans l’épître aux Hébreux:

    « Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée » (Hébreux 12: 1-3).

    « Le chef et le consommateur de la foi » signifie exactement: « Celui qui donne la foi, et qui l’amène à la perfection. »

    Comment le Seigneur donne-t-il la foi, et comment l’amène-t-Il à la perfection?

    Il donne la foi en Se révélant personnellement, et Il perfectionne la foi en Se révélant de plus en plus à celui qui veut Le recevoir.

    Il nous suffit de lire les Evangiles, et d’y voir le Seigneur Jésus parler, agir, pardonner, délivrer, guérir, et faire du bien à tous ceux qui s’approchaient de Lui, pour commencer à avoir foi en Lui!

    Plus nous connaîtrons l’amour et la puissance bienfaisante du Seigneur Jésus, et plus notre foi en Lui fera des bonds!

    Notre foi fait aussi des bonds, quand nous réalisons que la Bible n’est pas un simple livre comme les autres, mais quand nous recevons la révélation qu’elle est véritablement la Parole de Dieu, qu’elle est intégralement inspirée par le Saint-Esprit, et qu’elle est elle-même Esprit et Vie, tout comme Son Auteur!

    Nous apprenons alors à ne plus dissocier le Seigneur de Sa Parole. Sa Parole et Lui sont UN! Croire en Jésus, c’est croire en Sa Parole, c’est attacher à la Bible autant d’importance que si Dieu nous parlait personnellement!

    « Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ » (Romains 10: 17).

    Le verbe grec traduit par « entend » est le verbe « akouô », qui signifie à la fois entendre et comprendre.

    La foi commence par le fait d’entendre et de comprendre la Parole de Christ (ou de Dieu). Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi que nous gardions cette Parole dans notre coeur.

    Si nous sommes un enfant de Dieu, n’est-ce pas normal que nous gardions dans notre coeur les Paroles de notre Dieu que nous aimons?

    Quand nous réalisons qu’une Parole dont nous prenons connaissance n’est pas une simple parole d’homme, mais qu’elle est une Parole de Christ, n’est-ce pas une raison suffisante pour la garder dans notre coeur, sans douter?

    Pourquoi douter d’une Parole, quand nous savons qu’il s’agit d’une Parole de notre Dieu?

    Si nous aimons Dieu de tout notre coeur, nous garderons Sa Parole dans notre coeur.

    Dieu a souvent reproché à Son peuple de ne L’aimer que du bout des lèvres.

    « Jésus leur répondit: Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit: Ce peuple m’honore des lèvres, mais son coeur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, En donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. Il leur dit encore: Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7: 6-9).

    Ces hommes avaient ôté de leur coeur la Parole de Dieu, pour la remplacer par leurs mensonges et leurs traditions. La Parole de Dieu ne trouvait plus la foi dans le coeur de ceux qui l’entendaient! Toute la puissance de cette Parole était donc anéantie dans la vie de ceux qui ne L’avaient pas reçue dans leur coeur.

    « Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent » (Hébreux 4: 2).

    Dieu nous a donné à tous une pleine mesure de foi (Romains 12: 3)! Utilisons donc cette foi pour croire à Sa Parole, plutôt que pour croire à des mensonges ou à des traditions humaines!

    Une fois que nous avons rempli notre coeur de la Parole de Dieu, nous ne pourrons pas nous empêcher de l’exprimer de notre bouche, puis de la vivre dans toute notre existence!

    Jésus a dit:

    « Ce n’est pas un bon arbre qui porte du mauvais fruit, ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit. Car chaque arbre se connaît à son fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne vendange pas des raisins sur des ronces. L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son coeur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor; car c’est de l’abondance du coeur que la bouche parle » (Luc 6: 43-45).

    « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur » (Matthieu 6: 21).

    Si nous gardons avec amour la Parole de Dieu dans notre coeur, nous pourrons puiser sans crainte dans ce bon trésor. Notre bouche en sera remplie, et nos actes suivront!

    C’est pourquoi Jésus ajoute:

    « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis? Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique. Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s’est jeté contre cette maison, sans pouvoir l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est jeté contre elle: aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande » (Luc 6: 46-49).

    Si nous serrons la Parole de Dieu dans notre coeur, non seulement notre bouche en sera remplie, mais nous mettrons nos actes en accord avec cette Parole que nous aimons!

    Notre maison spirituelle sera bâtie sur le roc, parce que nous aurons placé notre foi dans la Parole de Dieu!

    Celui qui ne met pas en pratique la Parole de Dieu, c’est celui, tout d’abord, qui ne L’aime pas, qui ne La serre pas dans son coeur!

    Il ne s’agit donc pas de nous forcer à mettre en pratique la Parole de Dieu, d’une manière artificielle, intellectuelle ou légaliste. Cela n’aboutira à rien, sinon à de profondes désillusions!

    Mais il s’agit d’aimer de tout notre coeur le Seigneur et Sa Parole! Et nous verrons alors que nous serons remplis de foi pour mettre cette Parole en action! Notre foi, bien utilisée, produira les oeuvres correspondantes!

    « Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi: Ne dis pas en ton coeur: Qui montera au ciel? c’est en faire descendre Christ; ou: Qui descendra dans l’abîme? c’est faire remonter Christ d’entre les morts. Que dit-elle donc? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur. Or, c’est la parole de la foi, que nous prêchons. Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du coeur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Ecriture: Quiconque croit en lui ne sera point confus » (Romains 10: 6-11).

    Tous nos rapports avec Dieu doivent être fondés sur la foi en Lui et en Sa Parole. Tout ce que nous recevons de Dieu, nous le recevons par la foi en Lui, pour que ce soit par grâce.

    C’est la foi en Dieu et en Christ qui nous rend justes, qui nous confère la justice de Dieu. Et, tout comme Dieu, le juste vivra par la foi, par sa foi.

    Comment parle donc cette justice qui vient de la foi?

    Elle ne peut que prononcer les Paroles de Dieu! C’est parce que nous croyons dans notre coeur que nous ouvrons la bouche pour exprimer ce que nous croyons! Et c’est ainsi que l’on parvient à la manifestation de ce que nous avons cru dans notre coeur, et exprimé par notre bouche!

    Alors s’accomplit cette Parole du Seigneur Jésus:

    « Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir » (Marc 11: 23-24).

    Bien-aimés, ne nous laissons pas séduire! Quand nous attachons notre foi à une promesse du Seigneur, elle s’accomplira certainement, et nos yeux la verront toujours s’accomplir!

    Cela n’existe pas dans la Bible, une promesse de Dieu reçue avec foi, et qui ne s’accomplirait pas!

    Certains pourraient alors me citer le passage suivant:

    « Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection » (Hébreux 11: 39-40).

    « Tous ceux-là », ce sont tous les héros de la foi décrits dans tout ce chapitre. Ils ont accompli toutes sortes d’exploits par la foi. Mais voilà qu’à la fin de ce chapitre, il est écrit que certains « n’ont pas obtenu ce qui leur était promis »!

    Ils sont donc morts dans la foi, sans avoir obtenu ce qui leur était promis!

    Combien de fois le diable a-t-il pu se servir de ce passage mal compris, pour pousser des Chrétiens dans l’incrédulité!

    Voilà pourquoi, encore une fois, il est si important de situer chaque verset dans son contexte!

    C’est le verset 40 qui nous permet de comprendre ce qui leur avait été promis, et qu’il n’ont pas obtenu. Il s’agit tout simplement de la perfection!

    Les saints de l’ancienne alliance avaient reçu du Seigneur la promesse qu’ils atteindraient un jour la perfection. Mais ils ne pouvaient pas l’atteindre de leur vivant, car Dieu pensait à nous, qui devaient parvenir à la connaissance de Jésus, jusqu’à la fin des temps.

    Il fallait que tous ces saints de l’ancienne alliance attendent que nous parvenions, nous aussi, à la perfection, pour y parvenir avec nous.

    Nous savons que la perfection nous est donnée dans notre esprit régénéré, au moment où nous passons par une nouvelle naissance. Mais la perfection absolue, pour notre esprit, notre âme et notre corps, ne nous est donnée qu’au moment de la résurrection des morts, ou, pour l’Eglise de Jésus-Christ, au moment du retour du Seigneur pour enlever Son Epouse.

    La Parole de Dieu nous révèle que les morts en Christ doivent ressusciter les premiers, lors de l’enlèvement de l’Eglise. Mais elle nous révèle aussi qu’Abraham, Isaac et Jacob, avec tous les saints de l’ancienne alliance, seront aussi présents à la table des noces de l’Agneau, en tant qu’amis de l’Epoux.

    Le fait qu’ils soient présents aux noces de l’Agneau signifie nécessairement qu’ils doivent, eux aussi, passer par la résurrection, avant le Millénium. C’est alors qu’ils recevront la perfection totale!

    Ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils verront s’accomplir la promesse de perfection qui leur avait été faite, afin qu’ils ne parviennent pas sans nous à cette perfection, ni nous sans eux!

    Ne tirons donc jamais un faux argument de ce verset d’Hébreux 11: 40, pour soutenir que l’on peut avoir la foi en une promesse, et ne jamais la voir s’accomplir de notre vivant! Ce serait un non-sens spirituel, qui plongerait ceux qui croient à ce mensonge dans une grande angoisse et dans une grande incrédulité!

    Jésus a toujours dit: « Si tu crois, tu verras…! »

    Pour voir s’accomplir ce que nous avons cru, il ne suffit pas d’avoir la foi. Il faut aussi persévérer dans la foi jusqu’au bout, jusqu’à ce que l’on voie la manifestation de la promesse!

    Dès que nous voyons ce que nous attendions, nous n’avons plus besoin de foi!

    « Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses. Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que lui, il jura par lui-même, et dit: Certainement je te bénirai et je multiplierai ta postérité. Et c’est ainsi qu’Abraham, ayant persévéré, obtint l’effet de la promesse. Or les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et le serment est une garantie qui met fin à tous leurs différends. C’est pourquoi Dieu, voulant montrer avec plus d’évidence aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par un serment, afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposée. Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek » (Hébreux 6: 11-20).

    Notre coeur, c’est-à-dire, ici, notre âme, doit être profondément ancré dans le lieu très saint de la Présence divine, là où se trouve actuellement notre Souverain Sacrificateur et Intercesseur, Jésus-Christ!

    Notre âme ne doit plus être ballottée par tout ce que nous voyons. La foi se rit de ce qu’elle voit, de toutes les choses visibles contraires à la promesse de Dieu! La foi du juste ne s’appuie que sur la Parole de Dieu! Elle est solidement ancrée dans le sanctuaire!

    « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10: 19-23).

    « N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps: celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. Et mon juste vivra par la foi; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme » (Hébreux 10: 35-39).

    Non! Nous ne sommes pas de ceux qui abandonnent la foi en Dieu et en Sa Parole, et qui se retirent pour abandonner le bénéfice des promesses divines! Mais nous sommes de ceux qui, par amour pour leur Seigneur, persévèrent dans la foi, parce qu’ils savent que leur Dieu est Fidèle et Véritable! Ce qu’Il a dit, Il l’accomplira toujours dans la vie de ceux qui croient!

    Jésus nous comblera de tout ce dont nous avons encore besoin, car nous avons tout pleinement en Lui! Attachons-nous toujours fermement à Lui, et Il nous conduira fidèlement dans la pleine manifestation de toute Sa volonté dans notre vie!

    Il entend toutes les prières qui sont conformes à Sa volonté!

    « Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée » (1 Jean 5: 14-15).

    Merci Seigneur! Merci pour ce que Tu es! Merci pour Ta Parole! Merci pour la foi que tu nous as donnée! Nous attachons fermement notre foi à Ta Parole! Nous gardons Ta Parole dans notre coeur! Glorifie-Toi pleinement dans la vie de tous Tes enfants, par l’accomplissement en eux de toute Ta volonté! Amen!

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    La Ville incitera les citoyens à se procurer des barils d’eau de pluie Une mesure qui aura toutefois un impact limité


      Métro

    Les barils de 200 litres seront facturés au maximum 20$ aux personnes intéressées, alors que leur coût se situe autour de 100 $.

    MATHIAS MARCHAL
    MÉTRO
    Publié: 08 août 2011 17:40
    Mis à jour: 08 août 2011 20:45
     
       
     
         
    La Ville distribuera 1 500 barils de récupération de l’eau de pluie. Ces derniers seront distribués par les éco-quartiers, a indiqué lundi, Alan DeSousa, responsable du développement durable à la Ville.

    Les barils de 200 litres seront facturés au maximum 20$ aux personnes intéressées, alors que leur coût se situe autour de 100 $. Un appel d’offres sur invitation sera lancé prochainement pour leur achat.

    Les barils seront distribués à l’automne. Plusieurs villes, dont Québec, Laval et Trois-Rivières, ont déjà adopté des incitatifs pour favoriser l’utilisation de barils de récupération de l’eau de pluie par leurs concitoyens.

    Une fois placés sous les gouttières, les barils de récupération permettent notamment d’éviter les ruissellements vers les égouts. «Ce nouveau projet permettra de détourner annuellement des surfaces des toitures plus de 70 000m3 d’eau de pluie, ce qui représente environ 20 bassins olympiques», a ajouté Richard Deschamps, vice-président du comité exécutif.

    Si ce chiffre peut sembler important, il ne représente toutefois que 0,008 % de la quantité d’eau reçue annuellement à l’usine d’épuration des eaux usées de Montréal.

     

    Tags : Eau
     
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