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    Tu ne seras pas raciste !  Le 11eme commandement

     

    Voir en l'autre son semblable, le considérer comme son égal,

    telle est l'une des invitations de la Bible.

    Le chemin est long mais nous n'y sommes pas seuls.

    Vous aurez beau chercher, vous ne trouverez nulle part dans la Bible le mot «racisme», ni aucun terme proche. Alors faut-il, pour autant, conclure que la Bible est tolérante, voire permissive dans ce domaine? Certains l'affirment quand ils avancent que l'Église chrétienne a été à l'origine de discrimination raciale dans le cours de son histoire. On se souvient, par exemple, que la grande majorité des chrétiens au Moyen-Âge pensaient que le Juif était l'incarnation du diable, avec les conséquences désastreuses que l'on sait... De là, à faire dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas, il y a un pas à ne pas franchir.

    Pour traiter les choses dans une juste perspective, soulignons tout d'abord que les mots racisme, raciste, etc. sont modernes. Ils n'apparaissent dans notre vocabulaire qu'à partir de l'ère des grandes idéologies. Il est donc normal que nous ne le retrouvions pas dans la Bible, bien plus ancienne.

    Ceci n'empêche pas que certains textes bibliques touchent au sujet. À cet égard, le commandement que Dieu adresse à Israël au début de son histoire est sans ambiguïté: «Quand un étranger viendra s'installer… dans votre pays, ne profitez pas de lui. Au contraire, vous agirez avec lui comme avec quelqu'un de votre peuple. Vous devez l'aimer comme vous-mêmes» (1).

    L'exemple du Christ

    Toutefois, ici comme ailleurs, c'est l'exemple du Christ qui est le meilleur révélateur des intentions du Créateur pour les hommes. Or, les témoins oculaires de sa vie rapportent qu'il a dénoncé les stéréotypes, les préjugés et les discriminations de son époque. Il s'est laissé approché tant par des femmes (2) que par les enfants (3), deux catégories de personnes pourtant dévalorisées dans sa culture. Il a tenu à toucher les lépreux qu'on tenait cruellement à l'écart. Il s'est sans cesse préoccupé de ces laissés-pour-compte qu'étaient les malades et les «sans domicile fixe» de l'époque (4). Au risque de choquer son entourage, il s'est également montré ouvert à des personnes peu recommandables sur le plan moral, les prostituées, ou les collaborateurs de l'occupant romain par exemple (5).

    Les Actes des apôtres, Le livre de la Bible qui relate les tous débuts de l'Église, apporte des lumières stimulantes sur notre sujet. Ses chapitres 8 à 10 racontent, au travers de plusieurs récits de conversion aussi spectaculaires qu'emblématiques, comment Dieu a continué à bouleverser les mentalités en matière de relations humaines.

    Un étranger. Au chapitre 8, nous faisons la connaissance d'un haut fonctionnaire éthiopien. C'est un homme qui cherche Dieu mais qui rentre bredouille de son voyage à Jérusalem où, vraisemblablement, on lui a barré l'accès du temple. Grâce à l'évangéliste Philippe, mis providentiellement sur son chemin, il comprend le sens des Écritures et prend conscience que l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ, s'adresse aussi à lui, l'Africain, eunuque de surcroît. Il est probable qu'il soit à l'origine de l'Église chrétienne en Éthiopie qui existe encore aujourd'hui.

    Un intégriste. Tout de suite après (6), nous assistons à la conversion de Paul, un intégriste religieux juif. Jusque-là, il avait fondé toute sa vie sur des critères d'exclusion. Pourtant ce jour-là, il est littéralement terrassé par Dieu alors qu'il était en chemin vers Damas pour y faire mettre en prison ceux qui ne pensaient pas comme lui. Il deviendra l'une des plus grandes figures de l'Église du premier siècle. Par son exemple et son enseignement, il montrera comment le Christ peut transformer un idéologue raciste en un ambassadeur de son amour envers l'humanité toute entière. C'est sous sa plume qu'on trouve cette synthèse magistrale des effets de l'Évangile: «Il n'y a donc plusse différence entre les Juifs et les non-Juifs, entre les esclave et les personnes libres, entre les hommes et les femmes. En effet, vous êtes tous un dans le Christ Jésus»(7). Autrement dit, à cause de la libération spirituelle obtenue en Jésus-Christ, les critères de race, d'appartenance à une nation, à un rang social ou à un sexe ne sont plus déterminants.

    Un païen et un chrétien. Le chapitre 10 des Actes est le récit d'un double retournement de vie. C'est tout d'abord celui de Corneille, un païen originaire d'Italie. Cet homme était haut responsable d'une force d'occupation militaire aux méthodes aussi brutales que condamnables. Un jour, il entreprend cette démarche incroyable d'inviter un pêcheur galiléen sans instruction. Ces hommes appartenaient à deux mondes opposés. Ils n'auraient jamais dû se rencontrer. Et pourtant! À l'écoute de l'Évangile que Pierre lui annonce, Corneille va accepter le Christ et être baptisé avec sa famille.

    L'expérience spirituelle de Pierre n'est pas moins profonde. Toute sa vie, il s'était conformé à l'idée que le Juif qu'il était n'avait pas le droit d'entrer sous le toit d'un païen ni de manger avec lui. Dieu va employer les grands moyens pour lui apprendre qu'il ne fait pas de différence entre les hommes. Une fois convaincu, ce sera à son tour de persuader ses compatriotes croyants.

    Le 11ème commandement ? Si les divers écrivains bibliques avaient formulé un commandement interdisant le racisme, sans doute aurait-il été le commandement le moins suivi de la liste. On ne se débarrasse pas si facilement d'une attitude aussi ancrée dans le cœur.

    Fidèle à elle-même, la Bible nous renvoie au problème plus fondamental de la déchéance de l'humanité. Elle dit aussi ce que Dieu a fait pour la restaurer. Elle parle de la nécessité de «naître de nouveau» (8) pour vivre enfin une relation authentique avec Dieu et avec nos semblables. Ce salut personnel est aussi le reflet de la restauration finale de toutes choses qu'annonce Jésus durant son ministère. C'est toute la réalité de ce monde marqué par le péché que Dieu veut rétablir, que ce soit dans ses dimensions sociales, économiques ou politiques.

    Combattre le racisme est donc bien plus que de se conformer à un commandement, c'est accepter d'entrer, par le Christ, dans un nouvel élan de vie.

                                                                  Jean-Raymond Stauffacher (Croire et vivre)

    1.  Lévitique 19.33-34

    2.  Marc 5.25

    3.  Matthieu 19.13

    4.  Matthieu 8.2 et 20.29

    5.  Luc 7.36 et 19. 2

    6.  Actes 9

    7.  Galates 3.18

    8.  Jean 3

     

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    Premier centenaire de la loi 1905

     La loi concernant la séparation des Eglises et de l'Etat

    A la fin du XIXème siècle, l'affaire Dreyfus divise la France : les "antidreyfusards" clament la culpabilité de ce capitaine de l'armée française, les "dreyfusards" crient son innocence. En 1894, cet officier juif accusé de haute trahison est incriminé par un faux document qui l'accuse d'avoir renseigné l'ennemi et porté atteinte à la sécurité de l'Etat. Dreyfus est condamné au bagne de l'île du Diable, où il passera trois ans après avoir subi l'humiliation d'une dégradation publique.

    Ecrivain confirmé, Emile Zola croit quant à lui à l'innocence de Dreyfus et épouse sa cause. Dans son article de L'AURORE, le célèbre "J'accuse", il dénonce non pas Dreyfus, mais ses ennemis. Il est condamné à 30 000 F d'amende et un an de prison. Finalement justice prévaut, Zola devient un héros et Dreyfus est réhabilité en 1906. Cette manifestation flagrante d'antisémitisme ne fait que hâter la mise en place d'un projet que le gouvernement français nourrit depuis longtemps : le 9 décembre 1905, la loi "concernant la séparation des Eglises et de l'Etat" est votée par le gouvernement d'Emile Loubet. L'alliance du trône et de l'autel est désormais dissoute. L'Etat ne s'immisce plus dans les affaires des Eglises et les Eglises n'ont plus de pouvoir politique. L'an 2005 en marque donc le premier centenaire.

    Liberté de conscience et de culte
    Grâce à la "loi 1905" chaque citoyen de France a désormais la liberté de pratiquer le culte de son choix, selon sa conscience. Pourtant, Jésus-Christ n'avait-il pas déjà annoncé le principe de cette séparation 1900 ans auparavant, précisant que l'on doit "rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu 1" ? Bizarrement, presque toutes les Eglises ont complètement oublié cette parole du Christ et ne l'ont pas observée. Ce sont des ministres d'état qui ne croyaient pas en Jésus-Christ qui ont érigé ce principe en loi !

    Deux pouvoirs
    La parole de Christ sépare pouvoir temporel et pouvoir religieux, mais elle reconnaît à la fois l'existence des deux pouvoirs. "César" s'occupe de l'Etat et la Bible ajoute même que les politiques romains sont "au service de Dieu 2". Dieu reconnaît que l'ordre et la justice devraient régner dans tous les pays. Que nos politiciens soient donc encouragés dans cette mission difficile et délicate. Qu'ils aient la volonté et la détermination nécessaires pour s'occuper de leur pays, de leur région ou de leur commune, promouvant ce qui est juste et moral, car ils ont ont également reçu vocation de censurer et de dénoncer, voire réprimer le mal.

    Séparation des pouvoirs ? Chevauchement aussi
    Malgré le principe de séparation, les deux pouvoirs parfois se chevauchent. Non pas, toutefois à la manière médiévale quand Etat et Eglise luttaient main dans la main contre tous ceux qui s'opposaient à eux... Aujourd'hui, la relation est autre et il est parfois avantageux que les deux pouvoirs se concertent. Par exemple, la présence d'ecclésiastiques dans le Comité National d'Ethique est excellente. D'autre part, l'enseignement du "fait religieux" dans les écoles d'Etat peut contribuer à susciter davantage de tolérance parmi les élèves.

    Dans le domaine social
    Il serait bon que l'Etat français, "César", se souvienne également de ce qu'il doit à "Dieu" dans le domaine social. Les "inventions chrétiennes" d'ordre social ont autrefois, peu à peu transformé la France. Les centres hospitaliers d'aujourd'hui (Hôtels-Dieu d'autrefois), les établissements pour enfants en détresse (orphelinats d'hier appelés Bons Pasteurs) émanaient d'un souci chrétien pour les malheureux. La Croix Rouge fut créée par le Suisse Henry Dunant, protestant évangélique qui organisait des études bibliques dans sa maison. Les premiers syndicats d'Europe sortaient de l'Eglise Méthodiste en Angleterre, animés d'un respect tout biblique pour le travail et pour la classe ouvrière.
    Grâce aux fonds nationaux, l'Etat a par la suite pris en main ces initiatives pour les améliorer et les transformer, mais c'étaient des chrétiens remplis de la compassion de Christ qui les avaient créées !


    Quelle âme pour l'Europe ?
    La technocratie à elle seule ne suffit pas à faire de l'Europe un véritable foyer où ses habitants soient à l'aise. Certains l'ont compris. Lors d'une conférence donnée en 2002 à Vienne, intitulée "Une éthique pour l'Europe", Romano Prodi, alors président de la Commission Européenne, a eu le courage de dire que "l'Europe a besoin .... d'une âme".
    Si l'Europe politique n'a pas pour devoir de donner une âme à l'Union européenne, qu'elle en reconnaisse au moins le besoin et qu'elle favorise son émergence. La spiritualité peut éventuellement en offrir une, mais pas n'importe laquelle. Encore faut-il aller à la source de cette spiritualité : au Créateur de l'homme et à celui qui émane de lui, Jésus-Christ. L'âme de l'Europe se manifestera par ceux et celles qui ont reçu dans leur for intérieur son message, qui l'ont accepté comme leur Sauveur et Maître.


    Rendre à Dieu ce qui est à Dieu
    Sachons que Jésus-Christ lui-même nous appelle personnellement à être de ceux-là. C'est ainsi que nous rendrons à Dieu ce qui est à Dieu. Tout commence quand nous répondons à son appel à recevoir gratuitement le pardon de nos fautes, parce que, par sa mort il a volontairement "payé pour nous" l'immense "dette" de notre péché. C'est alors qu'une vie nouvelle en relation avec Dieu naît en nous. L'Evangile appelle cette vie nouvelle, la vie éternelle. Elle durera à toujours, jusqu'au-delà de la mort.

    Chaque citoyen est appelé à s'y engager. C'est ainsi que l'Europe trouvera son âme et que nous trouverons notre véritable identitéPierre Wheeler (Média Espérance)

     

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    Saluez-vous les uns les autres

    par un saint baiser 

     

    Paul et ses compagnons adressent des salutations aux personnes qu'ils connaissent dans l'église de Rome, puis il écrit au verset 16 :"Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser."

    Nous pouvons nous poser la question : Qu'est-ce qu'un saint baiser ?

    Quel que soit le geste de salutation, il doit être saint que ce soit un baiser, une poignée de main ou autres accolades selon les coutumes des pays.

    Tous les jours nous disons nos salutations à maintes personnes que nous croisons, ces salutations sont parfois pour ne pas dire souvent machinales et routinières, mais puissions-nous nous saluer par une sainte salutation dans l'assemblée, c'est à dire une salutation qui n'est pas à la manière de ce monde, selon la signification du mot saint (mis à part).

    Pour que le baiser soit saint (ou autres gestes de salutations), il faut qu'il soit sincère. L'hypocrisie est à bannir dans nos relations, dans le monde il y a que trop de salutations hypocrites ou des baisers de Judas, c'est à dire traître. David déjà en son temps avait écrit au Psaume 12.2-3 " Sauve, Eternel ! Car les hommes pieux s'en vont, Les fidèles disparaissent parmi les fils de l'homme. On se dit des faussetés les uns aux autres, on a sur les lèvres des choses flatteuses, on parle avec un cœur double."

    Que nos salutations soient sincères et droites envers tous, sans distinctions de races ou conditions, cela ne peut être que le produit d'un cœur aimant.

    Pour que le baiser soit saint, il faut qu'il soit affectueux. Notre sincérité doit être accompagnée d'affection. Ne soyons pas des blocs de glaces. L'affection que m'ont témoigné les chrétiens au début de ma conversion m'a fait énormément de bien, et parfois ce n'était qu'une simple poignée de main, mais sincère et affectueuse. Jésus nous a laissé son exemple en accueillant toutes sortes de personnes. David encore a pu écrire dans le Psaume 16.3 " Les saints qui sont dans le pays, Les hommes pieux sont l'objet de toute mon affection." (Les saints sont ceux qui connaissent le Seigneur)

    la sincérité et l'affection ne doivent pas nous faire oublier la mise en garde que fait Paul juste après ce passage où il écrit Romains 16.17-18 "Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l'enseignement que vous avez reçu. Eloignez-vous d'eux. Car de tels hommes ne servent point Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre; et, par des paroles douces et flatteuses, ils séduisent les cœurs des simples."

    L'apôtre Jean donnera le même enseignement que Paul dans sa deuxième épître où il écrit au sujet de ces personnes ne lui dites pas: Salut! (v10).

    Pour que le baiser soit saint, il faut qu'il soit modéré. Paul écrit : un saint baiser. Des "courbettes" trop longues peuvent gâchées bien des choses ainsi que des paroles de salutations interminables qui peuvent à la fin être une corvée plutôt qu'une joie, car nous devons être joyeux et heureux de nous saluer.

    Soyons aussi modéré dans nos gestes de salutations envers une personne du sexe opposé.

    Paul écrit à 1Timothée 5.1-2 " Ne réprimande pas rudement le vieillard, mais exhorte-le comme un père; exhorte les jeunes gens comme des frères, les femmes âgées comme des mères, celles qui sont jeunes comme des sœurs, en toute pureté. " Ce qui est valable pour l'exhortation l'est aussi pour les salutations, saluons les vieillards comme des pères, les jeunes gens comme des frères, les femmes âgées comme des mères et celles qui sont jeunes comme des sœurs, en toute pureté.

    - Pour que le baiser soit saint, il faut qu'il soit mutuel. Paul écrit : les uns les autres.

    Que cela fait mal au cœur quand on dit bonjour à quelqu'un de tout son cœur et qu'on a une réponse glaciale. Bien sur et heureusement Dieu nous invite au pardon, et nous ne savons pas pourquoi telle personne ne nous a pas saluer, peut-être a-t-elle des soucis actuellement, ou autre raisons, et de plus ne nous fions pas aux apparences car elles sont souvent trompeuses.    Et rappelons nous que " l'amour excuse tout " (1Corinthiens 13.7) .

    Toutefois n'oublions pas que la salutation doit être mutuelle, une salutation est une rencontre avec une personne différente de nous, cette rencontre est souvent très courte mais elle doit être sainte pour être édifiante. Nous venons ensemble célébrer le Seigneur et nos cœurs sont tournés vers Dieu mais nous sommes ensemble et Dieu nous invite à bien penser et à bien agir envers nos frères et sœurs en la foi et  envers tous.

    Lorsque nous venons célébrer le Seigneur et que nous avons un différent avec quelqu'un allons d'abord nous réconcilier selon l'enseignement de Jésus dans Matthieu 5.23-24 " Si donc tu présentes ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton offrande."

    Je bénis le Seigneur de ce qu'un jour j'ai vu deux personnes se réconcilier sans beaucoup de paroles mais par un saint baiser.

    Je pense que comme moi vous êtes convaincus qu'une sainte salutation peut faire énormément de bien au cœur, et c'est un aspect de cette communion fraternelle que nous chérissons comme David avait pu l'écrire au Psaume 133.1 " Voici, oh! qu'il est agréable, qu'il est doux Pour des frères de demeurer ensemble! "

    Je termine en vous adressant mes salutations dans notre cher Sauveur Jésus et "Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser."  Par Lionel Fouché  (Topchrétien.com)

    Saluez-vous les uns les autres en vous donnant le baiser fraternel. Rom.16 : 16

    Les salutations de l'apôtre, effusions de son amour fraternel, avaient aussi pour but d'unir les chrétiens à qui il les adressait en une famille dont les membres ne devaient pas craindre entre eux les démonstrations d'une cordiale affection. L'usage de se saluer par un saint baiser devint l'un des actes les plus touchants du culte chrétien. Avant la célébration de la cène, les fidèles se saluaient par ce que Tertullien appelle "le baiser de paix", et scellaient ainsi leur union en Christ. Bible Annotée

    1 Corinthiens 16:20 Saluez-vous les uns les autres en vous donnant le baiser fraternel.

    Tous les frères de l'Eglise s'associent à Paul pour adresser leurs salutations à l'Eglise de Corinthe. L'apôtre demande à ses destinataires de se saluer les uns les autres par un saint baiser. A cette époque, le baiser était une façon courante de se saluer, même entre hommes. Le saint baiser excluait toute simulation et toute impureté.. MacDonald

    2 Corinthiens 13:12  Saluez-vous en vous donnant le baiser fraternel.

    Le saint baiser faisait partie des salutations entre chrétiens à l'époque apostolique. Il est qualifié de saint,  c.-à-d. qu'il était sincère et pur et ne traduisait pas une affection seulement superficielle. Des chrétiens de nombreux pays continuent de le pratiquer de nos jours. Il faut cependant noter que dans certaines contrées, le baiser entre hommes pourrait être interprété comme un signe d'homosexualité. Il vaut mieux éviter cette forme de salutation si elle risque de faire peser un opprobre sur le témoignage chrétien, et la remplacer par une chaleureuse poignée de main.

    Le baiser n'est pas un commandement qui a une validité universelle ; ce qui compte, c'est l'esprit de ce commandement qui est le suivant: les chrétiens doivent exprimer leur amour mutuel d'une manière qui tienne compte de leur époque et de la société dans laquelle ils vivent. Mac Donald

    Le baiser n'a pas été institué par le Seigneur comme la forme de salutation, ni enseigné par les apôtres comme obligatoire. Dans sa sagesse, la Bible propose d'autres formes de salutation dans des cultures où le baiser pourrait donner lieu à la licence sexuelle. L'Esprit de Dieu cherche à empêcher de telles irrégularités en insistant que le baiser doit être saint. MacDonald

    1 Pierre 5:14  Donnez-vous, les uns aux autres, le baiser fraternel. Paix à vous tous qui êtes unis au Christ. L'ancien conclut par une exhortation et une bénédiction. Il les exhorte: Saluez-vous les uns les autres par un baiser d'affection. L'obligation de l'amour fraternel est une exigence permanente pour l'Eglise, même si la manière d'exprimer cet amour peut varier selon les civilisations et les époques. MacDonald

    Nouveau Dictionnaire Biblique Emmaüs : Baiser: Salutation courante en Orient, dès l'époque des patriarches; au temps de Jésus, l'hôte donnait à ses invités un baiser de bienvenue. Luc  7.45 Chez les premiers chrétiens le "saint baiser" Romains 16.16; 1Corinthiens 16.20; 2Corinthiens 13.12; 1Thessaloniciens 5.26 symbolisait la fraternité. Cette coutume disparut peu à peu. Judas, trahissant son Maître, paraît d'autant plus abject qu'il se servit d'un baiser pour le livrer. Matthieu 26.48, 49; Luc 22.47,

    BAISER (westphal)  Le baiser est souvent mentionné dans la Bible. Il est donné, soit sur les lèvres, soit plus fréquemment sur les joues, le cou, les mains, les pieds, les vêtements, etc.; le geste d'envoyer des baisers est aussi connu (Job 31:27). Le baiser, dans la Bible, sert à exprimer des sentiments très divers, tels que:

    1. l'affection des parents pour les enfants ou des enfants pour les parents (Ge 27:26 et suivant Ge 31:28,55 48:10 Ru 1:9 1Ro 19:20, etc)                    .

    2. l'affection entre proches ou entre amis (Genèse 29:13, 33:4, 45:14 et suivant, 1Sa 20:41, etc.                     

    3. des intentions de paix ou de réconciliation entre égaux ou rivaux (2Samuel 20:9, Psaume 85: 11) 

    4.  la condescendance affectueuse de la part d'un supérieur (2Samuel 15:5 19:39);


    5.  le respect, la reconnaissance, la vénération ou la soumission de la part d'un inférieur: (2Romains 4:27)

    c'est ce baiser de l'élève au maître que Judas choisit pour désigner Jésus à la troupe (Matthieu 26:49) d'où la locution "baiser de Juda"

                           6. l'adoration idolâtre et coupable (1Romains 19:18, Job 31:27, Osée 13:2, etc.                  ;

    7. l'amour entre personnes de sexe différent (Proverbes 5:20 7:13, Cantique des cantiques 1:2,8:1);

    http://www.rosee.org/roseraie/page29.html

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    La mort n'a pas le dernier mot

     

    Y a-t-il quelque chose de nous qui demeure après la mort? En Occident, une majorité de nos contemporains en doutent.

    Pour l'Occidental, la vie d'un homme s'éteint définitivement dans la tombe. L'être humain se résume à son corps, le cerveau a remplacé l'âme. L'homme n'est qu'atomes, et il est appelé à redevenir atomes!

    Une telle façon de penser est nouvelle dans l'histoire de l'humanité et minoritaire en notre temps. En effet, depuis les premières tombes et les peintures rupestres de l'Homo Sapiens, tous les peuples de l'Antiquité ont cru en une sorte de «vie éternelle», plus ou moins heureuse, après la mort, hors du corps. C'est ce qui explique le legs des pyramides et des momies que nous ont transmis les Égyptiens. Les Grecs espéraient goûter le repos après leur mort dans les Champs-Élysées. Les Romains adoptèrent largement leur croyance, ce qu'illustre le film Gladiator. Les Celtes ou les Gaulois, les Mayas et les Indiens d'Amérique ont, eux aussi, espéré en une telle vie de l'âme dans l'«au-delà», de même que les religions assyriennes, babyloniennes ou palestiniennes de l'époque biblique. Et telle est encore, en notre temps ce que croit l'animisme avec son culte des ancêtres, l'hindouisme avec sa foi en la réincarnation et d'une certaine manière, le bouddhisme, la plus agnostique des «religions», avec sa compréhension du «cycle des renaissances» au travers de la mort.

    L'au-delà avant la venue du Christ
    N'est-il donc pas surprenant de constater que l'Ancien Testament, la partie de la Bible écrite avant le venue du Christ, est d'une grande discrétion sur la vie après la mort alors que c'était une préoccupation majeure des religions de l'époque? Certes, quelques passages suggèrent une survie de l'homme au-delà de la tombe. Job, par exemple, parle du tremblement des défunts (ou des «ombres») devant Dieu dans le séjour des morts ; Ésaïe décrit l'accueil du roi de Babylone par les ombres défuntes dans le séjour des morts où il a été précipité ; le Lévitique et le Deutéronome condamnent toute consultation des morts, ce que le roi Saül s'est malgré tout autorisé à faire lors du décès de Samuel; les défunts forment une assemblée que l'on craint de rejoindre... Mais ces textes qui parlent d'une continuation de l'être humain au-delà de la mort sont peu nombreux. Et surtout, cette mort ne se présente pas comme l'entrée dans un au-delà bienheureux, sorte de monde parallèle qui serait le reflet de la vie sur terre. Au contraire! À de nombreuses reprises, ces croyants soulignent le caractère tragique de la mort :

    Mes yeux sont épuisés à force de souffrir.

    Je t'invoque, Seigneur, tout au long de mes jours,
    je tends les mains vers toi.
    Feras-tu des miracles pour ceux qui ne sont plus?
    Verra-t-on se lever les morts pour te louer?
    Parle-t-on dans la tombe de ton amour?
    De ta fidélité dans le séjour des morts?
    Connaît-on tes miracles là où sont les ténèbres,
    et ta justice au pays de l'oubli? (1)

    Ces auteurs bibliques expriment certes leur foi dans le Dieu souverain sur la mort elle-même: «Le Seigneur connaît le séjour des morts et l'abîme» (2). Ils ne peuvent toutefois pas cacher leur perplexité face à la mort: «Je me suis dit en moi-même que Dieu éprouve les hommes afin de leur montrer qu'ils ne valent guère mieux que les bêtes. Car, après tout, le sort des humains est identique à celui des bêtes. Ils meurent les uns comme les autres. Un même souffle les anime tous. L'homme n'a aucun avantage sur l'animal, car tout passe» (3).

    Deux raisons principales expliquent une telle attitude. Premièrement, pour l'homme de la Bible, la vie c'est la vie de l'homme tout entier, car Dieu l'a créé corps et âme. La mort, c'est un dépouillement, un déchirement, un arrachement. La vie, c'est celle de l'homme dans son intégralité! C'est ainsi qu'après avoir été tourmenté par la maladie, le poète biblique s'exclame:

    Seigneur, mon Dieu,
    je t'ai appelé à mon aide, et tu m'as guéri:
    Seigneur, tu m'as retiré de la mort,
    tu m'as rendu à la vie quand j'allais vers le tombeau (4).

    La seconde raison qui explique la perplexité de ces croyants devant la mort est que pour eux, elle n'est pas une belle chose mais un jugement. C'est parce que l'homme s'est révolté contre Dieu qu'il a été condamné à mourir. L'être humain, qui était destiné à vivre dans la communion avec Dieu, redevient poussière! La mort, affirmera plus tard l'apôtre Paul, n'est pas une amie mais une ennemie.

    C'est pourquoi, leur espérance n'est pas celle de la vie heureuse après la mort, à la manière des païens de leur temps, mais celle de la résurrection du corps. Job, tourmenté par la dépression et la maladie, l'exprime avec force:

    Mais je sais, moi, que mon Défenseur est vivant:
    il se lèvera sur la terre pour prononcer le jugement.
    Après que cette peau aura été détruite,
    moi, dans mon corps, je contemplerai Dieu.
    Oui, moi, je le verrai prendre alors mon parti,
    Et, de mes propres yeux, je le contemplerai.
    Et il ne sera plus un étranger pour moi(5).

    Ce que le Christ nous a apporté
    Par sa mort et sa résurrection, Jésus a prouvé dans l'histoire que cette espérance est fondée. Il a démontré que la mort n'aura pas le dernier mot. En nous libérant de la condamnation de notre faute, il nous a délivrés de la crainte de la mort. Par sa résurrection, il a annoncé la nôtre! C'est pourquoi, pour le chrétien, la vie après la mort, l'âme dépouillée du corps, a perdu de son effroi. Elle n'est plus départ vers la mort, mais entrée dans la vie, là même où règne déjà son Maître Jésus le Ressuscité. C'est lui qui y accueille celui qui a mis sa confiance en lui. L'entrée des croyants défunts dans la présence du Ressuscité, Seigneur des cieux et de la terre, est une entrée dans une réalité glorieuse, une participation à la vie et au règne du Messie. Mais cette vie n'est que l'antichambre de la vie pleine qu'ils connaîtront, dans leur corps, lors de son retour. «Le jour où le Christ apparaîtra, lui qui est votre vie, alors vous paraîtrez, vous aussi, avec lui, en partageant sa gloire» (6). «Lorsque Christ paraîtra, nous serons semblables à lui, car nous le verrons tel qu'il est» (7).

    Vivre dans la mort et dans l'attente de la résurrection du corps, c'est vivre avec le Christ. Mais que deviendront ceux qui, durant leur temps sur terre, auront rejeté ce Christ qui revient ? La mort n'est pour personne la fin du voyage… Jacques Buchhold

    Pour aller plus loin :
    Job 26.5; Ésaïe 14.4, 9-10, 15; Lévitique 18.31; Deutéronome 18.11; 1 Samuel 28.3, 7-25; Proverbes 21.16; Psaumes 88.11; Genèse 3.19 ; 1Corinthiens 15.1; Philippiens 1.21; Apocalypse 20.4; Éphésiens 2.6

    1.  1. Psaumes 88.10-13.
    2.  Proverbes 15.11.
    3.  Ecclésiaste 3.18-19.
    4.  Psaumes 30.3-4.
    5.  Job 19.25-27.
    6.  Colossiens 3.4.
    7.  1Jean 3.2.


    Source : Lueur Hilaire Bewa

    Visiter aussi: Le chrétien face à la mort: http://www.rosee.org/roseraie/page35.html

     

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    révélation /Mystères de la bible

    Marie Madeleine/ texte apocryphe


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