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    Maroc : Le jeune condamné pour sa conversion au christianisme passé à tabac en prison

     

    Maroc : Le jeune condamné pour sa conversion au christianisme

    passé à tabac en prison

    Les membres de la famille du jeune marocain, condamné à 30 mois de prison, pour avoir embrassé le christianisme, vit isolée dans le village d’Ain Aicha. Les habitants les évitent. Un drame qui s’ajoute à l’incarcération de leur fils. Une détention qui se déroule dans de mauvaises conditions. Il a été tabassé par les autres détenus à cause de sa religion. Craignant pour sa vie, la direction de la prison l’a, finalement, mis dans une cellule individuelle.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La mobilisation internationale en faveur du jeune de Taounate converti au christianisme, ne faiblit pas. Une pétition adressée au roi réclamant son  intervention, afin de libérer M.B, ne cesse d'accueillir des adhésions à travers les cinq continents. « Sa Majesté le Roi Mohammed VI, protecteur des droits et libertés des citoyens, groupes sociaux et collectivités nous peuple marocain vous sollicitons pour la mise en place et la garantie de la liberté de culte et de conscience au Maroc », demande avec déférence les initiateurs de la missive dont l’objectif est d’atteindre les 5 000 signatures.

    Pour le moment, ils n’ont pas encore passé la barre des 800. Ce matin, les derniers signataires de la pétition demandant la libération du Marocain,  condamné par le tribunal de première instance de Taounate, à trente mois de prison pour s’être converti au christianisme, proviennent du Royaume Uni, de Belgique, de Gibraltar et de France. Un indicateur qui révèle l’étendue de la mobilisation. Les auteurs de la pétition pointent du doigt la responsabilité de Abdelilah Benkirane dans l’échec de la tentative, au printemps 2011, visant à inscrire la liberté de conscience dans la première mouture de la dernière constitution.

    Au village de Aïn Aïcha, la famille du converti vit isolée

    Les prochains jours, la cour d’appel de Fès, fixera une date pour le début du procès. Sa famille soutenue par « des avocats du siège central de Rabat et du barreau de Fès a déposé un recours », indique Mohamed Oulad Ayad, le président de l’AMDH de la région Fès.

    « Il y a plusieurs zones d’ombres dans cette affaire », nous confie-t-il. « Pourquoi les forces auxiliaires de Aïn Aïcha ont-ils ligoté les mains de M.B lors de son interpellation ? C’est une pratique dégradante et humiliante pour le prévenu. Il n’y a pas que çà. Dès le premier jour de son incarcération à la prison, le jeune a été tabassé par les autres détenus à cause de sa religion. Dans ce cas, qui les a informés qu’il s’est converti au christianisme. Grâce à la mobilisation de l’AMDH, la direction du centre pénitencier a mis M.B dans une cellule individuelle par peur d’être victime d’un assassinat », poursuit-il.

    Les membres de la famille du jeune marocain subit, également, une autre forme de torture. « Les autres villageois les évitent. Ils vivent isolée et rares sont les personnes qui s’approchent d’eux. Il s’agit là d’une autre forme de violence qui montre que la société marocaine ne reconnaît pas les autres confessions », déplore Oulad Ayad.


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    SPURGEON NOUS FAIT REMARQUER :

    Car de même que les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi la consolation abonde par Christ. 2Co 1:15}

    Il y a une bénédiction proportionnelle. Le législateur de la providence porte un instrument de mesure qui est double. D'un côté il met l'épreuve de son peuple, et de l'autre côté il met leurs consolations. Quand l'échelle de l'épreuve est presque vide, vous trouverez toujours l'échelle de la consolation dans les mêmes proportions; et quand l'échelle des épreuves est pleine, vous trouverez l'échelle de la consolation tout aussi pleine. Quand les nuages noirs s'amassent le plus, la lumière nous est révélée avec plus d'éclat. Quand la nuit descend et que la tempête approche, le céleste capitaine est toujours le plus près de son équipage. C'est une "chose bénie" que lorsque nous sommes le plus jetés à terre, c'est alors que nous sommes le plus relevés par les consolations de l'Esprit. Une raison en est que les tribulations font plus de place pour la consolation.

    De grands cœurs ne peuvent être forgés que par de grandes tribulations. La bêche de la tribulation creuse plus profondément le réservoir du réconfort et fait plus de place pour la grâce. Plus un homme demeure humble, plus de réconfort il aura parce qu'il sera équipé pour le recevoir. Une autre raison pour que nous soyons plus joyeux dans nos épreuves réside en ceci: "Alors nous avons une relation plus intime avec Dieu". Quand la grange est pleine l'homme peut vivre sans Dieu : Quand la bourse est en train d'éclater, pleine d'or, nous oublions souvent nos prières. Mais une fois que nous avons perdu nos gourdes et que nous désirons notre Dieu; une fois que nous avons purifié la maison des idoles, alors nous sommes contraints d'honorer l'Eternel.

    "Du fond de l'abîme j'ai crié à toi, O Seigneur. Il n'y a pas de cri plus beau que celui qui monte du bas de la montagne. Pas de demi prière qui ne monte du fond de l'âme à travers de profondes épreuves et les afflictions. Ainsi elles nous conduisent â Dieu et nous sommes plus joyeux; car la proximité de Dieu c'est la joie.
    Viens ! Croyant troublé, ne t'agite pas sous le poids de tes tribulations, car elles appellent le contrepoids des compassions.


    AU SUJET DE LA MALADIE NOUS TROUVONS DANS LE DICTIONNAIRE BIBLIQUE QUE:  L'origine première de la maladie et de la mort est à chercher évidemment dans le péché et dans la chute. L'homme, fait à  l'image de Dieu par une création parfaite, était destiné à une vie heureuse et éternelle, et non pas à toutes les souffrances physiques et morales. Genèse 1.27, 31; 2.7; 3.22
    Par le péché, la mort a fait son apparition, avec les maladies et les infirmités qui y conduisent. Romains 5.12

    Il est clair aussi que la violation des lois physiques et morales conduit le plus souvent à la maladie et au déséquilibre (ex. l'ivrognerie, Proverbes 23.29-32); tandis que le respect des commandements divins est bien souvent un moyen d'entretenir la santé.  Proverbes 3.7-8; 4.20-22 

    La maladie peut être ainsi le châtiment d'un péché précis. Deutéronome 28.58-61; 2 Samuel 24.15; 2Rois 5.27 ou provenir des fautes des parents Exode 20.5 et frapper même des chrétiens qui "ne se sont pas jugés eux-mêmes" en abandonnant leurs désobéissances. 1Corinthiens 11.30

     Pourtant, la Bible souligne que toute maladie n'est pas nécessairement le résultat d'un péché personnel. Job était intègre, droit, craignant Dieu, se détournant du mal, au point que nul n'était comme lui sur la terre. Cep. le Seigneur jugea bon de l'éprouver dans son corps, pour son éducation spirituelle (1.8; 2.5-7). Ni l'aveugle-né, ni ses parents n'avaient provoqué par leur péché cette cécité, qui fit éclater la gloire de Dieu. Jean. 9.2

    Une écharde fut mise dans la chair de Paul, non parce qu'il avait déjà péché, mais pour le garder de l'orgueil en face des révélations inouïes du Seigneur. 2 Corinthiens 12.7   
      - La Bible révèle que parfois Satan peut être l'agent qui provoque certaines maladie Job 2.6-7; Luc 13.16; Actes 10.38 Mais il ne peut dépasser d'un cheveu ce que permet le Seigneur, toujours puissant pour secourir ceux qui s'adressent à lui. 
      - L'oeuvre de Christ. Selon Esaie 53.4-5, le Messie a porté nos souffrances et nos douleurs, et nous sommes guéris par ses meurtrissures. Un premier accomplissement de cette prophétie a été le ministère de guérison du Seigneur en Palestine. Matthieu 8.16-17 
     Ses miracles de toutes sortes ont été le signe de sa victoire sur le mal et sur la mort, avec la preuve éclatante de sa propre divinité.

    Mais c'est à la croix qu'il a vraiment porté notre péché, avec toutes ses conséquences physiques et morales; c'est là qu'il nous a acquis la totale rédemption de l'âme et du corps. Cep. prenons garde de ne pas tomber sur ce point dans la confusion. Le péché étant expié, Dieu désormais accorde aussitôt à quiconque croit le pardon et la nouvelle naissance de l'âme, ce qui est une résurrection spirituelle. Mais la "rédemption du corps", sa résurrection glorieuse, est encore à venir. Romains 8.23  
     En l'attendant "nous soupirons en nous-mêmes", car si "l'homme intérieur se renouvelle de jour en jour", "l'homme extérieur se détruit". Notre corps est une tente périssable dans laquelle "nous gémissons accablés", car elle est sur le point d'être détruite. 2Corinthiens 4.16; 5.1-4

     Il est donc inexact de dire, comme certains le font, "que par l'expiation de la croix la guérison de toutes nos maladies nous est immédiatement acquise dès aujourd'hui; qu'on ne peut être malade si l'on est en règle avec Dieu; que le Seigneur n'a jamais d'autre volonté que de guérir, et que c'est l'offenser que de lui dire: Seigneur, guéris-moi, si tu le veux." Puisque notre corps vieillit et qu'il nous faudra bien un jour le quitter, nous ne sommes pas surpris de lire dans 2 Rois.13.14: "Elisée était atteint de la maladie dont il mourut." D'ailleurs en plus de Job, 

     l'Ecriture nous montre des croyants vivant très près de Dieu, et pourtant malades: Paul qui n'est pas délivré de son écharde dans la chair  2Corinthiens 12.7-9.  
     Timothée, souffrant fréquemment de l'estomac 1Tite 5.23 Trophime, laissé malade par Paul à Milet. 2Tite 4.20 

      - La guérison dans l'Eglise primitive. Christ, évidemment, avait la  puissance de guérir n'importe quel malade et les évangiles rapportent 26 cas de guérison individuelle, avec 10 exemples de guérison collective; 7 fois, il est précisé que Jésus guérit tous les malades Matthieu 8.16; 9.35; 12.15; 14.36; Luc 4.40; 6.18-19; 9.11 
     Aux apôtres, il donna le pouvoir de guérir toute maladie et toute infirmité, leur ordonnant en outre de ressusciter les morts et de purifier les lépreux. Matthieu 10.1 ,8 

     Les apôtres firent donc eux aussi des miracles signalés (cf. Actes 5.15; 9.40; 19.11-12; 20.9-12) qui étaient indispensables pour accréditer l'Evangile et l'Eglise naissante; par leur ministère, comme par celui du Christ, tous étaient guéris (5.16). Or nous sommes obligés de constater que ce don absolu de guérison manifesté dans les év. et dans les Actes n'existe pas aujourd'hui. Nous n'avons jamais vu ni connu un seul guérisseur moderne qui réussisse à guérir tous les malades accourus vers lui (sans parler des résurrections ou des purifications de lépreux).

     Remarquons aussi que toutes les guérisons bibliques sont instantanées (même celle de Marc 8.22-25, faite en 2 temps) tandis qu'aujourd'hui beaucoup de malades se font imposer les mains longtemps, ou périodiquement, dans l'espoir d'une amélioration de leur cas.
    -         La guérison aujourd'hui. Aucun chrétien ne doute que Dieu puisse guérir maintenant comme autrefois; la question est de savoir d'après le N.T., s'il le veut et comment. 
    -         Que doit faire le chrétien en cas de maladie ? Jacques répond clairement sur ce point (5.14-16). Le malade est appelé à s'examiner pour discerner le s. de l'épreuve, à confesser tout péché dont l'Esprit le convainc (cf. 1 Corinthiens 11.30-31); il doit appeler les anciens de l'Eglise, car sa souffrance est celle de la communauté tout entière (12.26), et des promesses spéciales sont faites à l'intercession en commun. Matthieu 18.19; Galates 6.3

     Les anciens pratiqueront l'onction d'huile, quoique ce ne soit pas une loi, et que Dieu puisse très bien guérir sans elle. C'est "la prière de la foi" qui relèvera le malade. En quoi consiste cette dernière ? Il nous semble, selon 1 Jean. 5.14-15, qu'elle se base sur la recherche et la certitude de la volonté précise de Dieu dans le cas en question. Il est clair qu'avant la résurrection, les malades ne seront pas toujours tous guéris, et qu'ils devront passer par la mort. Pourtant, Dieu a promis de nous révéler sa volonté, et nous pouvons la rechercher avec une pleine confiance. Romains 12.2; Isaïe30.21 

     Cette volonté peut se manifester de 3 manières: 

     1. Dieu donne l'assurance de la guérison (cf. Jean 4.50; Matthieu 8.13); la prière devient entièrement celle de la foi, qui ne doute pas de la volonté divine. Marc 1.40-41 
     2. Le Seigneur permet que l'épreuve dure, comme il l'a fait pour Paul 2 Corinthiens 12.7-10 mais il donne alors un secours surnaturel pour la supporter et la transformer en une victoire spirituelle. 
     3. Dieu fait comprendre que l'heure du départ sonne Genèse 48.1, 21; Jos 23.2, 14; 2 Rois 13.14; 20.1. Il est vrai qu'Ezéchias réussit à obtenir un sursis de 15 ans, mais au cours de cette période, il tomba dans l'orgueil et donna naissance à l'impie Manassé 2 Chroniques 32.24-25; 2 Rois 21.1, 9; 24.3-4

     Ce départ du malade croyant et soumis est en réalité pour lui un "gain" et une délivrance. Philippiens 1.20-23, 2 Corinthiens 5.6-8 

    En un mot, la volonté de Dieu ne peut être que bonne, agréable et parfaite.

    Puissions-nous toujours la discerner et l'accepter avec la foi entière qui permet le miracle nécessaire dans chacun des 3 cas ci-dessus 

      - Le don de guérison figure parmi ceux que le Seigneur accorde à l'Eglise. 1 Corinthiens 12.9, 28.  Il doit être exercé pour l'utilité commune, et dans l'entière soumission à l'Esprit et à l'Ecriture. Il peut utiliser l'imposition des mains. Marc 6.5; Ac 28.8 

     On doit se garder cependant de le faire avec précipitation. 1Tite 5.22

      - Enfin, n'oublions pas les avertissements de la Bible au sujet des miracles mensongers que l'ennemi est parfaitement capable de produire Matthieu 24.24; 2 Thessaloniciens 2.9

     Les mouvements les plus éloignés de l'Evangile prétendent produire des guérisons: spirites, occultistes, sorciers païens, etc.; même de faux chrétiens peuvent y parvenir Matthieu 7.22-23  et les contrefaçons dans ce domaine abondent aujourd'hui.

    Seule  l'obéissance aux principes scripturaires peut nous en préserver

     

     

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    PRIEZ LES UNS POUR LES AUTRES. Jacques 5:16

    Comme encouragement a tout coeur d'offrir une prière d'intercession, rappelons qu'une telle prière est la plus douce que Dieu ait jamais entendue, et la prière de Christ est de cette nature. Dans tout l'encens que notre grand souverain sacrificateur met dans l'encensoir d'or, il n'y a rien pour lui-même. Son intercession doit être la plus acceptable de toutes les supplications, et plus notre prière ressemble à celle de Christ, plus elle sera douce; ainsi puisque nos requêtes pour nous-mêmes seront acceptées, nos plaidoyers pour les autres, ayant en eux davantage le fruit de l'Esprit, plus d'amour, plus de foi, plus de bonté fraternelle, seront-ils, à travers les précieux mérites de Jésus, la plus douce oblation que nous avons à offrir à Dieu, la graisse même de notre sacrifice. Souvenons-nous qu'une fois encore, la prière d'intercession est efficace au plus haut point.

    Quelles merveilles elle a forgées ! La Parole de Dieu abonde avec ses merveilleuses actions. Croyant, tu as un puissant instrument entre tes mains, utilise-le bien, utilise-le constamment, utilise-le avec foi et tu seras sûrement un bienfaiteur pour tes frères. Quand tu as l'oreille du Roi, parle-lui de la souffrance des membres de son corps; quand tu as la faveur de t'approcher tout près de son trône, et que le Roi te dit: Demande et je te donnerai ce que tu veux, que tes requêtes soient, non pour toi seulement, mais pour la multitude qui a besoin de son secours.

    Si tu as la grâce, et n'es pas un intercesseur, cette grâce ne doit pas être plus grosse qu'un grain de sénevé. Tu as tout juste assez de grâce pour que ton âme demeure au dessus des sables mouvants, mais tu n'as pas une profonde onde de grâce, ou autrement tu la mettrais au bénéfice des besoins des autres comme un pesant chargement dans une magnifique barque, et tu obtiendrais en retour du Seigneur, pour eux, de riches bénédictions personnelles qu'ils n'auraient pas obtenues autrement.

    O que mes mains oublient leur agilité, que ma langue se taise, froide et tranquille, que ce coeur bondissant oublie de battre, si j'oublie les bases de la miséricorde ! Ch. Spurgeon

    La prière précède la miséricorde. Tournez vous vers l'histoire sacrée et vous découvrirez qu'il est rare qu'une grande grâce n'atteigne ce monde sans avoir été précédée par des supplications. Il en va de même dans votre expérience personnelle. Dieu vous a accordé bien des faveurs non sollicitées, mais il n'en demeure pas moins qu'une prière ardente a toujours été le prélude à une grande miséricorde à votre égard. Quand pour la première fois vous avez trouvé la paix par le Sang de la Croix, vous aviez beaucoup prié, suppliant Dieu d'ôter vos doutes, de vous délivrer de vos détresses. Votre certitude fut le fruit de votre prière. Chaque fois que vous avez connu les transports de joie, reconnaissez qu'ils furent des réponses à vos prières. Quand vous avez connu les grandes délivrances â de douloureux problèmes, que vous avez reçu des aides puissantes au sein de grands dangers, vous avez pu dire: "J'ai cherché le Seigneur, et Il m'a entendu et il m'a délivré de toutes mes frayeurs".

    La prière précède toujours la bénédiction comme si elle en était l'ombre. Quand le soleil des grâces de Dieu se lève pour illuminer vos besoins, il projette loin dans la plaine l'ombre de la prière. Ou, pour utiliser une autre image, lorsque Dieu entasse une colline de bienfaits, il luit derrière elle et projette sur nos esprits l'ombre de la prière. Si nous sommes consacrés à la prière, nous aurons alors l'assurance que nos intercessions sont les ombres de la miséricorde. Si la prière est tellement liée à la bénédiction, c'est pour nous en montrer la valeur. Si nous obtenions les bénédictions sans les avoir demandées, nous les regarderions comme des objets sans valeur. La prière, au contraire, les rend plus précieuses que le diamant. Les choses que nous demandons sont précieuses, mais nous n'en réalisons la valeur qu'après les avoir diligemment cherchées.

    La prière dissipe les nuages noirs;
    La prière nous fait grimper l'échelle de Jacob;
    Elle donne vigueur â la foi et à l'amour;

    Elle apporte toute la bénédiction d'en haut.

    Ch. Spurgeon
     

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    POUR LA PROTECTION DE VOS ENFANTS

    vous pouvez utiliser comme guide la prière suivante, basée sur le Psaume 139:
    Cher Seigneur, tu as cherché et connu (nom de nos bien-aimés).. Tu sais quand ils s'assoient et quand ils se lèvent. Tu comprends tout ce qui leur passe par la tête. Tu sais où ils vont et comment ils y arriveront. Rien n'est caché à tes yeux. Tu sais même ce qu'ils vont dire avant qu'ils n'ouvrent la bouche.
    Seigneur tu places un bouclier invisible derrière eux et devant eux, et c'est avec douceur que tu poses ta main sur leur tête. Ceci est merveilleux et bien au-delà de ma compréhension. Je sais qu'ils ne peuvent aller nulle part sans que tu y sois déjà, et je t'en remercie. Qu'ils aillent au nord, au sud, à l'est ou à l'ouest, tu les y conduis. S'ils sont en danger, tu les saisis et les sauves en tout temps. Même en pleine nuit, à l'heure où je me demande avec le plus d'anxiété où ils sont et ce qu'ils font, tu les vois comme en plein jour. Merci Seigneur de veiller sur eux pour les garder pendant leur sommeil, et pour écarter les dangers invisibles qui risqueraient de les assaillir quand ils sont les plus vulnérables .
    C'est toi qui les a créés Seigneur, et tu sais donc bien mieux que moi ce dont ils ont besoin. Je les remet entre tes mains, car tu es leur créateur et leur Père.
    Sondes-moi Seigneur, et vois ce qui est dans mon cœur. Montre-moi si je suis contrôlé en quelque façon par la peur et l'anxiété. Si c'était le cas, je sais que mes enfants souffriraient de ma conduite. Prends moi par la main, Cher Seigneur, et conduis moi vers ton éternité. Je te prie au Nom de Jésus. Amen

    1Timothée 2:1-8.....lire.... Le devoir de l'Église est avant tout, d'adresser à Dieu des prières pour tous les hommes. Paul désigne ici les différentes prières à faire par divers noms qui répondent à tous les besoins, selon les circonstances. Aux prières ordinaires, aux supplications qui sont des demandes positives et plus insistantes auprès de Dieu, l'apôtre ajoute des intercessions, non seulement pour les frères dans la foi, mais pour tous les hommes. Les croyants doivent être animés de cette sympathie pour tout les maux de leur prochain. Ainsi si l'Église plaide pour tous, elle doit aussi être sensible aux bénédictions que d'autres reçoivent et adresser au nom de tous des actions de grâces. Celui qui peut bénir Dieu de tout le bien qui arrive au prochain, prouve aussi son intérêt pour lui.

    Nous avons à déceler et à soigner les blessures. Pour cela nous avons besoin d'être sensible aux signaux que nous envoient ceux qui nous entourent, ces signaux qui bien souvent ne consistent pas en paroles et sont souvent très discrets, pour cela, apprenons à observer notre prochain et créons une telle liberté parmi nous, que chacun pourra exprimer au moins à une personne ses souffrances.

    Pour être efficace, nous avons besoin de rechercher en tout premier l'amour de Dieu, et, animé par cet amour, à mettre en pratique, en toute sagesse, les dons que Dieu nous accorde.

    Observons bien notre prochain et soucions nous mutuellement du bien-être des autres, partageons la joie de ceux qui sont dans la joie et les larmes de ceux qui pleurent, sympathisons avec tous, et appliquons nous à comprendre leurs problèmes - Nous pourrons bien faire ces choses dans la mesure ou nous oublierons nos propres chagrins, ainsi nous expérimenterons qu'en effet l'amour de Christ nous presse affectivement.

    Rappelons nous que nous avons à prendre chaque jour notre croix à rechercher en tout premier le royaume de Dieu et sa justice.
    La prière nous aidera à sortir de nous même et nous conduira vers ceux qui souffre. Rappelons que dans la grammaire du royaume des cieux, la première personne c'est Dieu, la deuxième c'est toi, la troisième c'est moi !

    Philippiens 4:6-8 «Ne vous mettez en souci pour rien, mais en toute chose exposez vos besoins à Dieu. Adressez lui vos prières et vos requêtes en lui disant aussi votre reconnaissance. Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu'on peut concevoir, gardera votre coeur et votre pensées sous la protection de Dieu»
    Par l'entremise de Jésus, offrons donc en tout temps à Dieu le "sacrifice de louange" qui consiste à célébrer son nom.
    16 N'oubliez pas de pratiquer le bien et de vous entraider réciproquement en faisant part de vos ressources à d'autres, car c'est à de tels "sacrifices" que Dieu prend plaisir. Hébreux 13:15


    La louange jaillit spontanément du coeur des croyants devant les témoignages de la bonté de Dieu, de sa justice, de son amour et sa fidélité sa force, sa sainteté, son secours, son salut, ses hauts faits, lorsqu'on médite sur ses oeuvres et surtout lorsqu'on se rappelle le don ineffable qu'il nous a fait en Christ.


    - Les merveilles de la création nous incitent à la louange... Même les difficultés et les épreuves n'empêchent pas de louer Dieu Job 1.20, 21; 35.10; Actes 16.25 chez ceux qui reconnaissent la justice de Dieu. Esaïe
    - Un jour, tout ce qui est dans le ciel et sur la terre entonnera un chant de louange à la gloire de Dieu et de son Oint Romains 11.33-36; 1Timothée 1.17; Jude 25; Apocalypse 5.9-14; 14.3. Toute la création sera associée à la louange du peuple de Dieu. Psaume 96.11-13; Esaîe 9.2
    Il est important que nous nous exercions dès ici-bas pour notre vocation éternelle. (Lire Ephésiens 5.19; Colossiens 3.16-17; Hebreux 13.15; Jacques 5.13)

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    L'adoration, humilié devant Dieu

    Toutes ces choses, ma main les a faites, et toutes ont reçu l'existence, dit l'Eternel. Voici sur qui je porterai mes regards: Sur celui qui souffre et qui a l'esprit abattu, sur celui qui craint ma parole. Esaïe 66:2
    L'adoration signifie aussi exprimer d'une manière appropriée ce que vous ressentez...
    Et qu'est-ce qui sera exprimé? "Un sentiment humiliant mais délicieux de crainte respectueuse mêlée d'admiration et d'étonnement." C'est un délice d'adorer Dieu mais c'est aussi un acte humiliant, et l'homme qui n'a pas été humilié dans la présence de Dieu ne sera jamais un adorateur de Dieu du tout. Il peut être un membre d'église qui observe les règles et respecte la discipline, qui donne la dîme et assiste aux conférences, mais il ne sera jamais un adorateur à moins qu'il soit profondément humilié. "Un sentiment humiliant mais délicieux de crainte respectueuse mêlée d'admiration et d'étonnement." Il y a une dimension de l'immensité de Dieu qui manque à notre époque, on retrouve peu de ce sentiment de crainte respectueuse dans l'église de Christ ces jours-ci.
    «Je plie les genoux devant toi ce matin, Seigneur, avec"un sentiment humiliant mais délicieux de crainte respectueuse mêlée d'admiration et d'étonnement." Utilise-moi aujourd'hui, Seigneur, pour stimuler chez les autres un peu de cette crainte respectueuse qui manque tellement. Amen.» A.W. Tozer

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    Bandeau Priere  

    Pourquoi est-il si difficile aux Chrétiens de prier ? 

     

    Par David Wilkerson

    J’ai été perplexe pendant quelques temps à propos d’un problème qui a persisté pendant des années dans l’église – et qui me concernait profondément :

    Pourquoi est-il si difficile aux chrétiens de prier ?

    Les Ecritures assurent que la réponse à toute chose dans notre vie est la prière mêlée à la foi. L’apôtre Paul écrit :

    « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. » ( Philippiens 4 :6)

    Paul nous dit donc :

    « Recherchez le Seigneur dans tous les domaines de votre vie. Et remerciez-Le à l’avance pour vous avoir entendu. »

    Paul insiste clairement :

    En premier,

    priez toujours !

    Nous ne devons pas prier en dernier recours, allant d’abord voir nos amis, ensuite le pasteur ou un conseiller, et finalement finissant sur nos genoux. Non ! Jésus nous dit :

    « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus tout. » (Matthieu 6 :33)

    Nous devons venir au Seigneur d’abord, avant de nous adresser à quiconque d’autre !  

    C’est déchirant de lire les lettres envoyées à notre ministère par une multitude de chrétiens brisés. Les familles se déchirent, les époux divorcent, des gens qui ont marché fidèlement avec Christ pendant des années vivent dans la crainte et la défaite. Chacune de ces personnes a été submergée par quelque chose : le péché, la dépression, le monde, la convoitise. Et, année après année, leurs problèmes semblaient devenir de pire en pire !

    Cependant, ce qui m’a le plus choqué dans leurs lettres était que peu de ces chrétiens mentionnaient la prière.   Ils se sont tournés vers des cassettes, des livres, des conseillers, des thérapies de tous genres…

    Mais rarement vers la prière !

    Ils se lancent dans chaque journée avec crainte et tourments, vivant avec un nuage suspendu au-dessus de leur tête, parce qu’ils n’ont aucune réponse à leurs problèmes.

    Pourquoi est-il si difficile pour les chrétiens, en temps de crise, de recher-cher Dieu pour leur besoins les plus dé-sespérés ?

    Après tout, la Bible témoigne largement que Dieu entend les cris de ses enfants et qu’Il leur répond avec un tendre amour :

    « Les yeux de l’Eternel sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leurs cris. » (Psaume 34 :16)

    « Quand les justes crient, l’Eternel entend, et il les délivre de toutes leurs détresses » (verset 18)

    « Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée. » (1 Jean 5 : 14-15)

    « La prière fervente du juste a une grande efficace » ( Jacques 5 :16)

      

    « Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez. » ( Matthieu 21 :22)

    « La prière des hommes droits lui est agréable. » ( Proverbe 15 :8)

    « L’Eternel… écoute la prière des justes. » ( verset 29)

    « Il est attentif à la prière du misérable, il ne dédaigne pas sa prière. » ( Psaumes 102 :18)

    Écoutez la grande proclamation de David :

    « Le jour où je t’ai invoqué, tu m’as exaucé, tu m’as rassuré, tu as fortifié mon âme. » ( Psaumes 138 :3)

    David disait : « J’ai fait mes preuves, Dieu. Dans tous mes combats, je ne me suis tourné vers personne d’autre, je t’ai recherché toi seul – et tu m’as entendu, tu m’as répondu et tu m’as donné la force pour mener le combat ! »

    « tu as crié dans la détresse, et je t’ai délivré, je t’ai répondu… » ( 81 :7) 

     

    Ces promesses et ces témoignages sont des évidences du souci de Dieu.

    Et ils sont si divers, si profonds et si nombreux que je ne comprends pas comment les chrétiens peuvent les manquer !

    Pourtant, quand on se tourne vers la prière, la Bible nous donne plus que des promesses :

    La Bible nous donne également des avertissements sur le danger de la négligence de la prière.

     

    « Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut ? » (Hébreux 2 :3)

    Le mot grec pour « négliger » ici signifie « avoir peu d’intérêt, prendre à la légère. » Le contexte de ce verset est une discussion sur les choses relatives à notre salut, et la prière en est évidemment une. Dieu demande : « Comment pourrez-vous espérer échapper à la ruine et la dévastation dans les heures sombres qui sont devant vous, si vous n’avez pas appris à être en communion avec moi dans la prière ? Comment saurez-vous et reconnaîtrez-vous ma voix en ce jour, si vous n’avez pas appris à l’entendre dans votre lieu secret ? »

    Je crois que Dieu est profondément blessé par la négligence dans la prière, de nos jours, parmi son peuple.

    Jérémie écrit : « La jeune fille oublie-t-elle ses ornements, la fiancée sa ceinture ? Et mon peuple m’a oublié depuis des jours sans nombre. » (Jérémie 2 :32) Voici ma grande question : La seule chose que je ne peux pas comprendre ! Comment le propre peuple de Dieu – qui est sous la constante attaque des puissances de ténèbres, affrontant les troubles et les tentations de toutes parts – peut passer des semaines et des semaines sans Le rechercher ? Et comment peut-il proclamer L’aimer et croire en Ses promesses, sans jamais s’approcher du cœur de Dieu ? L’auteur de la lettre aux Hébreux nous appelle à « nous approcher de Dieu » ! Hébreux 10 contient une incroyable promesse. Il dit que la porte de Dieu nous est toujours ouverte, nous donnant un total accès au Père.

    « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience , et les corps lavés d’une eau pure » (Hébreux 10 :19-22)

    Quelques versets plus loin, on nous apprend que le jour du Seigneur arrive rapidement :

    « N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement ; et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. » (verset 25)

    Dieu dit donc : « Même maintenant, alors que le retour de Christ s’approche, vous devez rechercher ma face. Il est temps d’entrer dans votre lieu secret et d’apprendre à me connaître ! » Je crois que nous voyons déjà les signes qui prouvent que nous sommes proches d’un écroulement de notre système financier. La violence et l’immoralité sont en progression. Notre société est folle des plaisirs. Et dans l’Église, des faux prophètes – des « anges de lumière » ont déjà trompé de nombreuses personnes avec leurs doctrines de démons.

    À tout moment, nous pouvons nous attendre à voir l’heure de la tribulation, qui fera que le cœur des hommes défaillera de crainte.

    Cependant, avant que cela n’arrive, l’auteur des Hébreux dit : « Ne laissez pas la vérité s’éloigner de vous ! Veillez et soyez vigilants. Vous avez une porte ouverte dans la sainte présence de Dieu. Alors, entrez-y avec une pleine assurance de la foi, faisant connaître vos requêtes. Le sang de Christ vous a déjà ouvert la voie. Et rien ne se tient entre vous et le Père. Vous avez tous les droits d’entrer dans le saint des saints, pour recevoir toute l’aide dont vous avez besoin. »

    Quand nous prenons à la légère le sacrifice de Christ – qu’il nous accorda afin que nous ayons libre accès au Père pour tous nos besoins – nous « méprisons » la grâce de Dieu, provoquant ainsi sa colère.

    Cependant, même avec tous ces avertissements puissants à propos de la négligence de la prière, les chrétiens trouvent toujours difficiles de prier. Pourquoi ? Je crois qu’il y a quatre raisons pour cela :

    1 – Certains chrétiens ne prient pas parce qu’ils ont un amour tiède pour le Seigneur !

    Quand j’utilise le mot « tiède » pour décrire l’amour d’une personne pour Jésus, je ne veux pas dire qu’elle est froide envers le Seigneur. Au contraire, je veux dire que cet amour est « bon marché » = peu coûteux.

    Laissez-moi vous donner un exemple :

    Quand Jésus s’adressa à l’Église d’Éphése dans Apocalypse 2, il les loua pour tout ce qu’ils avaient fait. Il reconnut qu’ils avaient travaillé dur dans la foi, détestant le péché et les compromis, refusant d’accepter les fausses doctrines, ne défaillant et n’abandonnant jamais quand ils étaient persécutés, et prenant toujours position pour l’évangile.

    Mais, Christ dit qu’il retient une chose contre eux. Ils ont abandonné leur amour fervent pour lui !

    « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour.»

    (Apocalypse 2 : 4)

    Au milieu de toutes leurs bonnes œuvres, ils ont laissé derrière eux leur marche aimante et disciplinée avec Jésus. Et maintenant, Il leur dit :

    « Vous avez abandonné votre premier amour. Vous avez délaissé la coûteuse discipline qui consiste à venir en ma présence, pour être en communion avec moi. »

    Veuillez noter : Jésus parle ici de croyants qui ont commencé avec un amour brûlant pour lui. Il ne s’adresse pas à des chrétiens morts, froids, qui ne sont chrétiens que de nom, qui ne l’ont jamais aimé avant toute chose.

    Au contraire, il dit :

    « Il est possible que quelqu’un qui a eu une fois un cœur rempli d’amour pour moi laisse cet amour devenir tiède. Le serviteur dévoué, qui avait l’habitude de courir rechercher ma face dans son lieu secret, prie maintenant très rarement. »

    Pensez combien cela doit être insultant pour Christ, qui est notre fiancé. Quel genre de mariage peut-il y avoir quand un mari et sa femme n’ont aucun moment d’intimité ? Et c’est justement ce dont Jésus parle ici. Il veut des moments avec vous pour Lui seul, pour apprécier cette intimité !

      

    Vous pouvez dire que vous l’aimez. Mais si vous ne faites jamais aucun effort pour être avec lui,   vous prouvez que vous ne l’aimez pas du tout.

    Ce genre de conduite ne marcherait jamais avec un autre amoureux !

    Si vous dites à votre petite amie que vous l’aimez, mais que vous ne la voyez qu’une seule fois par semaine, juste le temps de lui dire « Chérie, je t’aime, maintenant, au revoir ! » , elle ne sera jamais d’accord !

    Pourquoi Jésus devrait-Il l’être, Lui qui a donné sa vie entière pour vous ?

    Peu importe que vous louiez le Seigneur avec force dans l’Eglise, que vous disiez que vous l’aimez, et combien de larmes que vous versez. Vous pouvez donner généreusement, aimer les autres, haïr le péché, repousser les mauvaises œuvres, si votre cœur n’est pas continuellement en communion avec Christ, vous ne l’aimez pas, tout simplement !

    Vous prenez la prière à la légère, la négligeant, et, selon les propres mots de Jésus, cela prouve que vous avez perdu votre amour pour lui.

    Toutes vos œuvres sont vaines, à moins que vous ne retourniez à votre amour ardent pour Jésus.

     

    Nous devons réaliser : Aimer Jésus, ce n’est pas simplement faire des choses. Cela implique une discipline quotidienne pour maintenir une relation intime. Et c’est ce qui me coûtera.

    2 – Certains chrétiens ne prient pas parce qu’ils ont changé leurs priorités.

    Une priorité est l’importance que vous accordez à quelque chose. Les chrétiens qui négligent la prière ont déformé leurs priorités.

    De nombreux croyants déclarent qu’ils prient s’ils le peuvent et quand ils en trouvent le temps. Cependant chaque semaine, rechercher Christ devient pour eux moins important que de laver la voiture, faire le ménage, visiter des amis, manger au restaurant, faire des courses, regarder du sport…

    Ils ne s’accordent tout simplement pas le temps de prier.

    Or, les gens n’étaient pas différents du temps de Noé et de Lot. Leurs principales priorités étaient de manger et de boire, d’acheter et de vendre, de se marier et de prendre soin de leur famille.

    Ils n’avaient pas le temps d’écouter les messages du prochain jugement de Dieu. Ainsi, personne n’était prêt quand survint le jugement.

    Evidemment, rien n’a changé au cours des siècles. Pour la plupart des Américains (Note M.A.V. : Et des Européens !), Dieu demeure au bas de leur liste de priorités. Au sommet se trouvent le revenu, la sécurité, le plaisir, la famille.

    Bien sûr, pour la plupart des gens, Dieu n’apparaît même pas du tout sur la liste !

    Mais cela n’attriste pas autant le Seigneur que le manque de considération que lui accordent ses propres enfants !

    Aujourd’hui, des milliers de chrétiens traversent le pays pour recevoir la prière de la part d’un ministre particulier, d’un prophète ou d’un évangéliste. Ces croyants veulent ressentir le toucher de Dieu et connaître une quelconque expérience extatique en sa présence. Mais même s’ils obtiennent ce qu’ils ont recherché, l’expérience ne dure qu’un court moment.

    Ironiquement, durant tout le temps qu’ils ont passé à voyager et à rechercher le touché de Dieu, ils n’ont même pas passé cinq minutes en prière.

    Bien-aimés, le Seigneur ne désire pas vos restes : ces petits bouts de temps où vous avez seulement le temps de formuler une rapide requête.

    Ce n’est pas un sacrifice de prière. C’est une offrande boiteuse – et elle souille l’autel.

    Le prophète Malachie écrit :

    « Quand vous offrez en sacrifice une bête aveugle, n’est-ce pas mal ? Quand vous en offrez une boiteuse ou infirme, n’est-ce pas mal ? Offre-la donc à ton gouverneur ! Te recevra-t-il bien, te fera-t-il bon accueil ? dit l’Eternel des armées. » ( Malachie 1 :8)

    Malachie nous dit : « Vous apportez tout vieil animal pour l’offrir en sacrifice à L’Eternel. Mais ce sont des dons de seconde main, sans soin ni attention. Essayez d’offrir ces cadeaux à votre gouverneur. Il vous éjectera de sa présence. » !

    Dieu espérait que son peuple prendrait soin de son troupeau, examinant chaque animal, pour choisir les spécimens les plus parfaits, pour les Lui offrir en sacrifice.

    De même aujourd’hui, Dieu attend la même chose de notre part. Il exige de nous un temps de qualité, un temps où nous ne serons pas pressés, un temps que nous ne « caserons » pas entre deux urgences.

    Nous devons faire de ce temps une priorité !

    J’ai rencontré une fois le pasteur d’une des plus grandes églises des Etats-Unis. Cet homme a été parmi les ministres les plus occupés que j’ai connus. Il m’a dit sans justification : « Je n’ai pas le temps de prier. ». Mais ce qu’il voulait réellement dire était : « Je n’accorde aucune priorité à la prière. »

    Quand j’ai rendu visite à son église, je n’ai ressenti aucune action de l’Esprit de Dieu au sein de sa congrégation. En fait, c’est une des églises les plus mortes dans lesquelles j’ai eu l’occasion de prêcher.

    Comment pourrait-il y avoir de la vie si le pasteur ne prie pas ?

    Le fait est qu’aucun chrétien ne mettra du temps à part pour la prière, à moins que cela ne devienne sa principale priorité, au-dessus de tout autre chose – au-dessus de la famille, de la carrière, des loisirs, de tout.

    Autrement, ce sacrifice est perverti.

    3 – Quelques chrétiens ne prient pas parce qu’ils ont appris à vivre sans la prière !

    De nombreux chrétiens pensent que ce qui est exigé d’eux, c’est d’aller à l’église, d’adorer, d’écouter la prédication, de résister au péché, de faire de leur mieux, et que tout ira bien pour eux.

    C’est le sacrifice qu’ils apportent à Dieu – et ils pensent qu’il lui est agréable !  

    J’ai passé du temps au chevet de chrétiens agonisants qui sont allés fidèlement à l’église pendant plus de cinquante ans. Ces personnes n’ont jamais manqué une réunion. C’était de bonnes personnes, dévouées dans leurs familles, et elles pouvaient parler de tout sujet spirituel. Mais elles n’avaient aucune vie de prière. Elles passaient des heures avec leurs familles, ou assises devant la télé, ou s’occupant de leurs loisirs, mais elles n’avaient aucun temps en privé avec Christ. 

     

    Cela peut vous sembler sévère, mais je crois que ces personnes sont entrées dans l’éternité en ne connaissant pas leur Seigneur. Dieu ne s’est jamais approché d’elles, parce qu’elles ne se sont jamais approchées de lui.

    Je crains pour chaque chrétien qui a appris à vivre confortablement sans aucune vie de prière quotidienne, et qui n’a jamais eu une communion croissante avec le Seigneur.

    De telles personnes sont restées des étrangers pour Lui. Elles seront parmi ceux que Christ repoussera au jour du jugement :

    « Oui, vous avez fait de grandes œuvres – vous avez guéri des malades, vous avez accompli des miracles, vous avez conduit des foules à mon royaume. Mais je ne vous ai jamais connus. Arrière de moi, étrangers ! »

    (Mt 7 : 21-23)

    Comment pourrons-nous échapper à la colère et au mécontentement de Dieu si nous négligeons le grand don de son salut ?

    Comment pourrons-nous lui faire face le jour du jugement, quand les livres seront ouverts pour révéler que nous n’avons jamais passé de temps avec lui ?

    Nous pourrions répondre :

    « Seigneur, je réalise que je n’ai réservé que trop peu de temps pour toi. Je l’ai tout consacré pour moi, ma famille, ma carrière. Mais maintenant, je suis prêt à passer l’éternité à apprendre à te connaître. »

    Pensez-vous qu’il sera d’accord avec cela ? Non ! Jamais !

    Le fait est que vous pouvez facilement passer votre vie sans prier. Je connais même des pasteurs et des évangélistes « à succès » qui ont appris à accomplir leur ministère sans prière. Ils peuvent vous amuser, vous raconter de grandes histoires, et vous faire rire. Mais ils ne peuvent pas vous convaincre, vous changer ou vous inciter à rechercher la face de Dieu !

    Après quelque temps, ces hommes ont fini par tomber dans un grand désarroi. Pourquoi ? Ils devenaient de plus en plus dépendants des armes de la chair plutôt que du Seigneur. Et leurs vies étaient confuses sur tous les plans.

    Les prédicateurs qui ne prient pas sont des prédicateurs sans puissance !

    De même, les chrétiens qui ne prient pas sont superficiels dans leur foi, des proies faciles pour les faux prophètes, se laissant aisément égarer loin du vrai évangile.

    De tels chrétiens « apprennent » constamment mais ils ne sont jamais matures !

    4 – Quelques chrétiens ne prient pas parce qu’ils ne croient pas que Dieu entend leurs prières !

    Au cours du temps, de nombreux chrétiens ont été découragés par des prières sans réponse.

    Finalement, ils abandonnent, tout simplement.

    Ils pensent :

    « Peut-être que je manque seulement de foi. Tout ce que je sais c’est que la prière ne marche pas pour moi. Et pourquoi devrais-je prier si cela ne marche pas ? »

    Les Israélites au temps d’Esaïe avaient la même attitude. Esaïe écrivait :

    « Tous les jours ils me cherchent, ils veulent connaître mes voies, comme une nation qui aurait pratiqué la justice…ils me demandent…ils désirent l’approche de Dieu. Que nous sert-il de jeûner si tu ne le vois pas ? De mortifier notre âme, si tu n’y as point égard ? » ( Esaïe 58 : 2-3)

    Ces personnes accusaient Dieu de négliger ses enfants ! Ils lui disaient :

    « J’aime Dieu – je fais le bien et j’évite le péché. Et, jusqu’à récemment, je l’ai fidèlement recherché dans la prière. Mais vous savez, Il ne m’a jamais répondu ! Alors pourquoi devrais-je continuer à affliger mon âme devant Lui ? Il n’a jamais fait cas de mes requêtes ! »

    Beaucoup de chrétiennes célibataires ont tendance à penser de cette manière.

    Elles disent :

    « Pendant des années, j’ai recherché sincèrement le Seigneur, lui demandant d’amener un homme pieux dans ma vie. J’ai prié depuis plus de dix ans maintenant. Mais rien ne s’est passé ! ».

    Alors elles essaient de se marier coûte que coûte, et cela les conduit au désastre…

    Récemment, un pasteur m’écrivit une lettre alarmante.

    Il disait :

    « Frère Wilkerson, la semaine dernière, j’ai fermé l’église que j’avais dirigée depuis plusieurs années. J’ai simplement dispersé la congrégation et quitté le pupitre.

    Pendant des années, j’ai prié pour le réveil – mais il n’est jamais arrivé. Nous avons prié pour un bâtiment – mais cela n’a jamais abouti. Au fil des ans nous sommes tombés à trente personnes. Cela ne marchait pas tout simplement. Et maintenant, je pars pour trouver un autre travail. »

    J’ai eu pitié de cet homme abattu.

    Cependant, j’étais d’accord sur un point : il avait besoin d’un autre travail !

    Car, en premier lieu, il n’avait pas été appelé au ministère !

    Voyez-vous, notre appel n’est pas de voir arriver un réveil, de construire une église, ou d’avoir un nombre respectable de membres dans la congrégation.

    Non !

    Notre appel, c’est d’accomplir fidèlement notre ministère envers le Seigneur,

    et cela comprend la vie de prière !

    Jacques écrit que Dieu ne répond pas aux prières de ceux qui demandent des choses pour leur propre satisfaction.

    « Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. » (Jacques 4 :3)

    En d’autres mots : « Vous ne demandez pas la volonté de Dieu. Vous n’êtes pas prêts à vous soumettre à tout ce qu’il veut. Au contraire, vous essayez de lui dicter les choses qui satisferont votre propre cœur ! »

    Ne vous y trompez pas – notre Dieu est complètement fidèle. Paul écrit :

    « Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur… » (Romains3 :4)

    En essence, il dit : « Peu importe si vous entendez un million de voix vous disant : « la prière ne marche pas, Dieu ne m’entend pas ! ».

    « Que chaque homme soit appelé menteur. La parole de Dieu demeure et il est fidèle pour nous entendre ! »

    Jésus dit :

    « Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez. » ( Matthieu 21 :22)

    Plus simplement, Christ dit :

    « Si vous croyez réellement, vous serez prêts à attendre et à espérer une réponse de votre Père céleste. Et peu importera le temps que cela prend. Si vous vous accrochez à votre foi, croyez qu’il répondra ! »

    Si Dieu a retardé sa réponse à un certain sujet de prière, vous pouvez être sûr qu’Il teste votre foi. Il désire que vous lui fassiez confiance quand il semble être silencieux. Et il vous teste, pour voir si vous allez dire : « J’abandonne. Il ne répond pas ! ».

    Ce qu’Il désire au final, c’est que votre foi soit aussi pure que l’or – vous serez ainsi prêts à recevoir de nombreuses réponses, à la fois pour vous et pour les autres !

    J’ai lu une fois l’histoire d’une femme pieuse – une chère vieille sœur qui a marché étroitement avec le Seigneur pendant des années. Sa vie de prière a été si forte que des personnes de partout dans le monde lui demandaient de prier pour elles. Un jour, une amie lui écrivit, lui demandant de prier, et elle fut d’accord.

    Quelques semaines plus tard, cette femme pieuse reçut une autre lettre de cette même amie lui disant : « Merci pour la prière – j’ai été guérie ! ». Mais la femme réalisa qu’elle avait oublié de prier. Elle se réjouit que son amie ait été guérie ! Cependant elle demanda : « Seigneur, elle a dit que sa foi était faible. Pourquoi l’as-Tu guérie, si j’ai oublié de prier ? »

     

    Dieu lui répondit : « Je l’ai guérie parce que tu as appris à me connaître ! Tu t’es approchée de moi, j’ai réalisé le désir que tu avais pour ton amie – même sans la prière. »

    __

    « Oh, combien est grande ta bonté, que tu tiens en réserve pour ceux qui te craignent, que tu témoignes à ceux qui cher-chent en toi leur refuge, à la vue des fils de l’homme ! »

    (Psaumes 31 :20)

    « Mais ceux qui cherchent l’Eternel ne sont privés d’aucun bien. » (34 :11)

    Entrez régulièrement dans votre lieu secret, et recherchez le Seigneur de tout votre cœur.

    C’est là que se trouve la réponse pour un mariage blessé, pour des membres de votre famille non croyants, et pour chacun des besoins de votre vie. Vos réponses peuvent ne pas survenir au cours d’une nuit. Cependant, Dieu fait son œuvre en son temps et selon son plan.

    Votre part est de croire qu’Il est fidèle pour vous répondre – parce que vous êtes son enfant bien-aimé !

    Auteur : David Wilkerson

    (Traduit par Marie-Josée Teixeira.)


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