•  

     

     

     


     

     

    Si Dieu t’appelle à ressembler vraiment à Jésus-Christ,

    par Chip Brogden 

     

     

    Si Dieu t’appelle à ressembler vraiment à Jésus-Christ, tu seras conduit

    Dans des chemins de crucifixion et d’humiliation que tu n’aurais certes pas choisis.

    Le Seigneur exigera de toi une telle obéissance que tu devras marcher absolument seul.

    Tu ne pourras te comparer à nul autre chrétien,

    Tu n’auras plus la liberté de faire certaines choses que d’autres pourront facilement se permettre.

    Les chrétiens qui t’entourent, tous gens pieux et utiles, peuvent se

    en avant,

    Ils tracent des lignes de conduite, ils élaborent des plans et les mettent à exécution,

    Mais toi tu ne peux pas les imiter.

    Au moindre essai de faire comme eux, tu seras arrêté par un échec humiliant,

    Le Seigneur te reprendra avec sévérité et tu te repentiras amèrement.

    Les personnes de ton entourage peuvent se vanter de leur travail, de leur succès, de leurs écrits,

    Mais le Saint-Esprit ne te permettra jamais rien de pareil.

    Si toutefois tu t’avisais à le faire, il en résulterait pour toi une humiliation si profonde

    Que tu en arriverais bien vite à te mépriser, toi et tes bonnes œuvres.

    Tes voisins, chrétiens aussi bien que toi, peuvent gagner de l’argent sans peine

    Ou même avoir le bonheur de faire un héritage,

    Dieu semble te garder dans une situation précaire.

    Mais Il te destine des biens meilleurs que lors de cette terre.

    Il veut te faire dépendre uniquement de Lui en Se réservant

    Le privilège de pourvoir Lui-même à tes besoins

    Par des trésors invisibles renouvelés chaque matin.

    Le Seigneur peut permettre à d’autres d’être honorés et mis en avant

    Mais Il te cachera dans l’obscurité pour te faire produire à Sa gloire

    Des fruits précieux et odoriférants qui ne peuvent mûrir que dans l’ombre.

    Ton voisin deviendra grand mais tu seras gardé dans la petitesse.

    D’autres peuvent travailler pour lui et recevoir la récompense de leur activité,

    Mais toi, tu seras courbé sous un pénible labeur et nul ne saura tout ce que tu fais,

    Puis pour rendre ton œuvre plus précieuse encore,

    Il peut permettre que ton travail soit attribué à d’autres qu’à toi.

    Mais quand Jésus reviendra, ta récompense sera dix fois plus grande.

    Le Saint-Esprit veillera sur toi avec un soin jaloux,

    Il te réprimandera pour de petites choses,

    Pertes de temps, paroles inconsidérées ou sentiments inconvenants,

    Qui, pour d’autres chrétiens, sont des détails insignifiants.

    Souviens-toi que Dieu est ton Maître infiniment souverain,

    Il a donc le droit d’agir comme il Lui plaît avec ceux qui Lui appartiennent.

    En mille occasion, Ses dispensations à ton égard t’embarrasseront et te déconcerteront

    Mais si tu te livres à Lui pour Le servir sans condition,

    Il t’enveloppera d’un amour jaloux et déversera sur toi des bénédictions

    Qui sont la part de ceux-là seuls qui savent se cacher dans la sainte retraite du Tout-Puissant.

    Admets donc une fois pour toutes que tu as à faire directement avec le Saint-Esprit de Dieu,

    Il réclame le privilège de brider ta langue, de lier tes mains, de fermer tes yeux,

    Même s’Il n’agit pas ainsi avec Ses autres serviteurs.

    Quand dans le secret de ton cœur, tu seras ainsi possédé par le Dieu vivant,

    Quand tu pourras te réjouir sans arrière-pensée de cette surveillance étroite, personnelle et jalouse,

    Quand tu seras heureux que cette tutelle divine contrôle ton cœur,

    Et les replis les plus cachés de ta nature,

    Alors tu seras entré dans le vestibule du ciel, alors tu seras en route pour une meilleure résurrection.



    votre commentaire
  •  

     

    La fausse doctrine de la couverture spirituelle

    par Steve Coleman

     

    Source : A205 La fausse doctrine de la couverture spirituelle

    Source http://www.balaams-ass.com/journal/resource/covering.htm

    Selon cette fausse doctrine, chaque Chrétien doit avoir un ‘berger’ chargé d’assurer sa direction spirituelle. Ce berger risque de devenir une ‘autorité divine déléguée,’ dont tous les avis doivent être suivis, sous peine de ne plus être ‘couvert,’ c’est-à-dire protégé. Cette doctrine ouvre la porte à un système d’oppression et d’exploitation spirituelle des Chrétiens, dont ils doivent secouer le joug. Christ seul est notre ‘couverture spirituelle’!

    Première partie : Chrétien, qui est ta « couverture spirituelle » ?

    Beaucoup de Chrétiens se posent la question de savoir qui est leur couverture spirituelle. Il n’y a pas si longtemps, on ne rencontrait pas cette expression de « couverture spirituelle » dans la littérature chrétienne. Toutefois, la popularité du Mouvement de la Couverture Spirituelle a fait apparaître ce sujet au grand jour.

    (NdE : En anglais, le nom de ce Mouvement est : « Discipleship and Shepherding Movement, » c’est-à-dire : Mouvement des Disciples et des Bergers).

    Ce Mouvement est apparu au début des années 70, comme une tentative de remédier à certaines déficiences de l’Eglise moderne. En effet, de nombreux jeunes convertis n’étaient pas correctement formés comme « disciples. » Ils ne recevaient pas un enseignement leur permettant de grandir dans la foi. Ils étaient en grande partie laissés à eux-mêmes pour étudier la Bible, apprendre à prier, et apprendre à mener une vie agréable au Seigneur. En conséquence, de nombreux convertis devinrent des « blessés de la route, » et abandonnèrent les églises chrétiennes.

    Le Mouvement de la Couverture Spirituelle fut lancé pour tenter de corriger cette situation, en affirmant que chaque Chrétien devait avoir un berger chargé d’assurer sa direction spirituelle. Ce berger devait devenir le conducteur spirituel du jeune converti, le conseiller, et même prendre certaines décisions à sa place.

    On commença à enseigner que ce berger était « l’autorité divine déléguée, » et que ses avis devaient toujours être suivis. Le berger devenait « l’ambassadeur de Dieu, » chargé de communiquer les messages de Dieu au disciple. Le fait de désobéir au messager de Dieu revenait à désobéir à Dieu Lui-même. Par conséquent, le disciple devait toujours faire confiance au jugement de son berger, plutôt qu’à son jugement propre.

    En raison de l’importance énorme de l’autorité attribuée au berger, on se mit à enseigner aux Chrétiens de prier Dieu pour qu’Il leur montre qui était le berger qu’Il avait choisi pour eux. On leur dit que ce berger, une fois trouvé, devenait désormais la « couverture spirituelle » du disciple, c’est-à-dire celui qui le protégeait sur le plan spirituel. Le disciple entrait dans une « relation divine » avec son berger. En raison de cette relation, le disciple était censé être protégé en toute occasion, même quand le berger prenait des mauvaises décisions à son égard. Le berger était aussi censé protéger le disciple des attaques de Satan, qui pouvait l’influencer dans le mauvais sens, pour prendre de mauvaises décisions.

    L’un des dirigeants du Mouvement de la Couverture Spirituelle a déclaré ceci, qui résume bien ce que nous venons de dire : « Nous sommes protégés par l’autorité à laquelle nous nous soumettons. Si nous ne sommes pas soumis, nous ne sommes plus protégés » (1).

    Il est important de savoir ce que la Bible dit à ce sujet, afin de pouvoir détecter l’influence cachée d’une doctrine de la couverture spirituelle. Que dit la Bible au sujet de notre « couverture spirituelle » ?

    Les définitions de la « couverture spirituelle. »

    Le Mouvement de la Couverture Spirituelle prétend utiliser cette expression dans un sens conforme à la Bible, car la plupart des principaux enseignants de cette fausse doctrine utilisent la Bible comme fondement de leur autorité.

    Si la Bible est le fondement de toute doctrine chrétienne, alors nous devons dire que toute doctrine contraire à la Bible constitue une hérésie. Par conséquent, nous devons veiller à utiliser l’expression « couverture spirituelle » conformément au contexte dans lequel elle est employée.

    main protectrice

    Il existe trois mots hébreux principaux traduits par « couvrir. » Si quelqu’un doit être considéré comme notre « couverture spirituelle, » il doit agir d’une manière qui correspond au sens de ces mots, du moins en partie, selon les différents cas de figure.

    Le premier mot hébreu, « sakak, » signifie « couvrir » ou « entourer d’une haie » (2). Dans son sens figuré, il signifie « protéger, » dans le sens de « défendre, couvrir, entourer d’une protection, joindre, ou enfermer » (3) En d’autres termes, les hommes peuvent se protéger en se joignant ensemble, en s’enfermant dans une position fortifiée, ou en s’entourant d’une protection, afin que l’ennemi ne puisse pas les voir ou les atteindre.

    La Bible affirme que seul le Seigneur, et non un homme, peut être notre « couverture, » dans le sens du mot « sakak. » Il est écrit dans le Psaume 91 : « Car c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, de la peste et de ses ravages. Il te couvrira (sakak) de ses plumes, et tu trouveras un refuge sous ses ailes ; sa fidélité est un bouclier et une cuirasse » (versets 3 et 4).

    Le second mot hébreu traduit par « couvrir » est « kasah. » Le sens premier de ce mot est « couvrir pour revêtir ou pour cacher » (4). Il signifie également « recouvrir, masquer, dissimuler, voiler, fermer » (5). Il est utilisé dans Proverbes 10:12 : « La haine excite des querelles, mais l’amour couvre (kasah) toutes les fautes. »

    Un célèbre commentateur biblique a écrit : « Par l’amour, nous passons sur les offenses qui nous ont été faites, et nous les couvrons, afin d’éviter les querelles » (6). Ceci n’efface pas le péché, mais le couvre, le cache.

    Le troisième mot hébreu est « kaphar. » Il est en général traduit par « faire l’expiation. » C’est la racine de ce mot qui a donné « kippour, » « expiation. » D’où l’expression Yom Kippour, Jour des Expiations. « Kaphar » est aussi traduit par « réconcilier, pardonner, pacifier, faire propitiation » (7). Contrairement à « kasah, » qui signifie « recouvrir, » « kaphar » traduit l’idée d’effacer complètement, d’annuler, de faire disparaître » (8).

    La mot « kaphar » est utilisé dans le contexte des offrandes de sang présentées dans l’Ancien Testament. Aaron, le premier Souverain Sacrificateur d’Israël, a reçu l’ordre de sacrifier un bouc comme offrande pour le péché du peuple. Il dut apporter le sang de l’animal au-delà du voile, et en faire l’aspersion sur le propitiatoire, et devant le propitiatoire, à cause des péchés d’Israël.

    « Il égorgera le bouc expiatoire pour le peuple, et il en portera le sang au-delà du voile. Il fera avec ce sang comme il a fait avec le sang du taureau, il en fera l’aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire. C’est ainsi qu’il fera l’expiation (kaphar) pour le sanctuaire à cause des impuretés des enfants d’Israël et de toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché. Il fera de même pour la tente d’assignation, qui est avec eux au milieu de leurs impuretés » (Lévitique 16:15-16).

    Les implications de la « couverture spirituelle. »

    Dans quel sens utilise-t-on l’expression « couverture spirituelle » ? Dans les publications du Mouvement de la Couverture Spirituelle, il est évident que cette expression est utilisée dans le sens de « protection » (sakak). Selon cette doctrine, le fait d’avoir un berger revient à bénéficier d’une « police d’assurance divine. » Les conséquences des erreurs éventuelles sont « couvertes, » parce que le disciple est soumis à un berger.

    Le Mouvement de la Couverture Spirituelle ne garantit pas qu’un berger n’exercera jamais une mauvaise influence sur son disciple. Mais il enseigne clairement que Dieu finira toujours par arranger toutes choses, simplement parce que le disciple sera resté « soumis. »

    Il est toutefois clair que ce Mouvement ne se contente pas d’employer l’expression « couverture spirituelle » dans le sens de « protection » (sakak), mais qu’il l’emploie également dans le sens de « kaphar, » c’est-à-dire d’expiation et de pardon.

    Dans le livre qu’il a écrit sur le thème de la couverture spirituelle (NdE : Le titre en anglais de ce livre est « Discipleship, Shepherding, Commitment. » Il pourrait être traduit en français par : « Disciple, berger et alliance. »), Derek Prince affirme ceci :

    « En tant que Chrétiens, nous ne devons pas obéir à ceux qui sont en position d’autorité parce qu’ils ont raison. Nous leur obéissons simplement parce qu’ils sont en position d’autorité. Car toute autorité a été instituée par Dieu Lui-même » (9).

    Si cette affirmation était vraie, il en résulterait qu’un disciple pourrait faire quelque chose que l’on pourrait considérer comme un péché, c’est-à-dire quelque chose qui n’est pas dans la volonté de Dieu. Ce disciple ne serait pas jugé par Dieu pour avoir commis ce péché, pour la seule raison qu’il était soumis à son berger. Dans ce cas, comment un péché pourrait-il être assimilé à un acte d’obéissance ? La seule réponse possible est que la « couverture spirituelle » dont a bénéficié le disciple, par sa soumission, a effacé (kaphar) le péché qu’il a commis !

    En résumé, la couverture spirituelle fonctionne de la manière suivante :

    Notre berger nous demande de faire quelque chose qui est contre la volonté de Dieu. Nous obéissons, parce que nous lui sommes soumis. Notre soumission nous « couvre spirituellement. » En raison de notre soumission, notre péché est donc transformé en acte de justice.

    Si notre péché peut être effacé de cette manière, c’est uniquement parce que notre soumission nous a permis de bénéficier d’une expiation, d’une « couverture spirituelle, » dans le sens de « kaphar. » Seule une expiation peut effacer ainsi le péché, l’annuler et le faire disparaître.

    En d’autres termes, le Mouvement de la Couverture Spirituelle enseigne que l’expiation de nos péchés nous est acquise grâce à un berger humain, en raison de notre soumission à son autorité !

    Christ seul est notre couverture spirituelle !

    acquitte

    L’étude de ces mots hébreux est importante, parce qu’ils ont des sens différents. La confusion a pu pénétrer dans l’église parce que tous ces mots ont été traduits par « couverture. »

    Il faut absolument que les Chrétiens examinent sérieusement quelle est la « couverture spirituelle » qu’on leur demande d’accepter.

    Il est vrai que les Chrétiens doivent « couvrir » (kasah) les péchés des autres par l’amour. Nous reconnaissons que ceux qui nous ont offensé ont péché, mais nous pardonnons leurs offenses, comme Dieu a pardonné les nôtres.

    Toutefois, l’idée qu’un berger humain puisse être la « couverture spirituelle » d’un Chrétien, au sens de « protection » (sakak), n’est pas conforme à l’enseignement des Ecritures. La Bible dit :

    « Celui qui observe la loi est un fils intelligent, mais celui qui fréquente les débauchés fait honte à son père » (Proverbes 28:7).

    « Ne vous confiez pas aux grands, aux fils de l’homme, qui ne peuvent sauver. Leur souffle s’en va, ils rentrent dans la terre, et ce même jour leurs desseins périssent. Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob, qui met son espoir en l’Eternel, son Dieu ! » (Psaume 146:3-5).

    Toutefois, l’enseignement selon lequel un berger peut faire l’expiation (kaphar) pour les péchés d’un disciple constitue une erreur bien plus grave encore ! Imaginez à quel point le Seigneur Jésus doit être attristé d’entendre dire que des hommes puissent nous permettre d’expier nos péchés (kaphar), alors qu’Il a donné Sa vie pour faire l’expiation de nos péchés !

    « Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’œuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage, sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:17-19).

    Le Chrétien doit uniquement se soumettre à Celui qui a payé le prix de sa rédemption, le Seigneur Jésus. C’est à Lui seul que nous devons obéir.

    Il est écrit dans l’épître aux Romains : « C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient, victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience » (Rom. 8:25).

    Nous avons vu que le mot hébreu « kaphar » peut être traduit par trois mots synonymes : « couverture spirituelle, » « expiation, » et « propitiation. » On pourrait donc dire, en utilisant ces trois mots pour interpréter ce verset de l’épître aux Romains :

    1. C’est par la foi que nous bénéficions du sang de Jésus, qui a fait propitiation pour nos péchés.
    1. C’est par la foi que nous bénéficions du sang de Jésus, qui a fait l’expiation de nos péchés.

          1- C’est par la foi que nous bénéficions du sang de Jésus, qui est notre couverture spirituelle.

    Nous pouvons à présent comprendre pourquoi le Mouvement de la Couverture Spirituelle s’est engagé dans une telle erreur : il a attribué à des hommes ce qui n’appartient qu’à Dieu. Au lieu de proclamer que le Seigneur Jésus est notre couverture spirituelle, il prétend que ce sont nos bergers humains qui constituent cette couverture. La Bible dit que nous devons nous confier en Dieu pour être fortifiés et dirigés. Le Mouvement de la Couverture Spirituelle dit qu’il nous est également nécessaire de nous confier en un homme.

    Bref, le Mouvement de la Couverture Spirituelle répand le doute sur la capacité du Seigneur à prendre Lui-même soin des Chrétiens.

    Faisons confiance au Seigneur, qui est notre couverture spirituelle. Il est écrit dans le Livre des Proverbes : « Confie-toi en l’Eternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse ; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers » (Prov. 3:5-6).

    Jesus agneau 2jpg

    Quand nous plaçons totalement notre confiance dans le Seigneur, nous pouvons recevoir sans danger l’aide et les conseils dont nous avons besoin pour apprendre à grandir spirituellement.

    Notes :

    1. Charles Simpson, « Covering of the Lord, » New Wine, Vol. 5, N° 12, page 29.
    1. Robert Young, Analytical Concordance to the Bible, Grand Rapids, Michigan, Eerdmans Publishing Co., page 209.
    1. James Strong, « The Exhaustive Concordance of the Bible, New York, Bingdon Press, page 82 of the Hebrew and Chaldee Dictionary.
    1. Ibid., page 56.
    1. Francis Brown, S.R. River, and Charles A. Briggs, A Hebrew and English Lexicon of the Old Testament, The Clarendon Press, page 491.
    1. Matthew Henry, Commentary on the Whole Bible, Grand Rapids, Michigan, Zondervan Publishing House, page 749.
    1. Brown, Driver and Briggs, op. cit., page 497.
    1. John F.Walvoord, Daniel, The Key to Prophetic Revelation, A Commentary, Chicago, Moody Press, pages 221-222.
    1. Derek Prince, Discipleship, Shepherding, Commitment, Ft. Lauderdale, Fla, Derek Prince Publications, 1976, page 18.

     ————————————————————————————————————————————————

    Deuxième partie : Témoignages.

    1. Témoignage d’Annie :

    J’ai été trouvée par le Seigneur il y a de nombreuses années. Dans ma stupidité de jeune convertie, je me suis immédiatement jointe, en même temps que mon ami, à une église qui enseignait la doctrine de la couverture spirituelle. C’était le soir même où j’ai donné ma vie au Seigneur.

    Cette église était une église Baptiste, qui était en train de quitter la Convention Baptiste, pour devenir pleinement charismatique.

    Le résumé que m’a donné Bill à propos de la couverture spirituelle est formidable ! Tout ce qui y est écrit au sujet de la manière de diriger ce type d’églises est parfaitement vrai, je peux en rendre personnellement témoignage.

    Il y a un sujet dont j’aimerais parler, c’est celui des « cellules de maison » qui ont été instituées dans mon église. On nous a fait croire que ces cellules de maison nous permettraient d’avoir des relations plus intimes et plus étroites avec un petit groupe de personnes de notre environnement proche, que nous pourrions appeler pour la prière ou d’autres besoins.

    Ce que nous ignorions à cette époque, c’est que les responsables des cellules se rencontraient avec le pasteur chaque semaine, afin de recevoir de lui les « enseignements » qu’ils devaient nous donner pendant les réunions des cellules. Pourtant, ils proclamaient tous avec ardeur que ces petits groupes étaient conduits par l’Esprit de Dieu ! Quand j’y réfléchis, je me rends compte que ces cellules étaient en fait sous l’emprise d’un esprit de contrôle, et nullement sous la direction du Saint-Esprit !

    En outre, tout ce qui était dit après la réunion, alors que nous prenions le café en croquant des friandises, était immédiatement rapporté au pasteur. Ils nous avaient séduits pour nous faire croire que nous aurions une meilleure communion fraternelle, mais, en réalité, on avait mis en place une sorte de Gestapo pour espionner les Chrétiens.

    Quand nous avons quitté cette église, mon mari et moi, nous sommes partis parce que nous savions clairement que Dieu nous avait dit qu’il était temps de partir. Nous ne sommes pas partis suite à une quelconque dispute avec des membres de l’église. Nous ne savions pas que le jour même, neuf autres familles avaient parlé au pasteur pour lui annoncer qu’elles quittaient aussi l’église ! Dieu a réellement le sens de l’humour !

    Comme on doit s’y attendre dans une église qui enseigne la couverture spirituelle, nous avons été publiquement dénoncés comme « ayant rejeté la couverture de l’église. » On a demandé à tous les membres de l’église de nous éviter. Cela prit de telles proportions que quand nous rencontrions l’un des membres de l’église dans un supermarché, ils se détournaient de nous, et se précipitaient dans une autre allée !

    Je regrette de ne pas avoir pris position fermement sur ce problème plus tôt. Car cette doctrine produit bien plus de dégâts qu’on peut l’imaginer, des années encore après la délivrance que nous a accordée le Seigneur Jésus. Cela nous a pris presque trois ans pour nous « déprogrammer, » et effacer les conséquences des mauvais traitements qui nous avaient été infligés, ainsi que des enseignements corrompus et tordus que nous avions reçus. Celui que le Fils affranchit est réellement libre !

    Voici quelques adresses Internet à consulter (en anglais) :

    http://www.banner.org.uk/res/shepherding.html

    Vous y verrez quels ont été les cinq responsables qui ont développé le Mouvement de la Couverture Spirituelle dans l’Eglise.

    http://www.rapidnet.com/~jbeard/bdm/Psychology/cor/general.htm  

    Vous y verrez par quelles doctrines on peut séduire et asservir le peuple de Dieu. 

     

    http://www.slm.org/prophetc/articles/thinlin2.html

    Vous y verrez quelle est la différence, parfois très subtile, entre la direction spirituelle et le dirigisme spirituel, et comment ce dirigisme spirituel peut conduire à l’exploitation spirituelle des Chrétiens, qui finissent par se soumettre à cette exploitation.

    2. Témoignage de Bill :

    J’ai été membre d’une église qui avait annulé ses réunions du dimanche soir, pour que des « petits groupes » puissent se réunir dans des maisons. Tout ce qui était raconté sur le pasteur ou sur tout autre sujet intéressant l’église était rapporté au pasteur par un ancien. En secret, bien entendu ! Si vous souleviez le moindre problème, c’est vous qui deveniez un problème. Si vous ne souteniez pas la direction de l’église, vous étiez automatiquement contre Dieu !

    Nous n’avons pas accepté ce qui se passait dans notre église, et nous sommes partis. Ce fut très difficile, surtout pour mon épouse. Le dimanche suivant, le pasteur s’est adressé à toute l’église et a menti sur les causes de notre départ. Le groupe des anciens l’a laissé faire.

    Incroyable…! Inutile de dire que nous étions blessés spirituellement. Plus tard, j’appris qu’il existait une expression pour définir ce que nous avions subi :

    « l’abus spirituel » …

    Il me semble que presque toute l’église était spirituellement aveuglée et suivait tout ce que le pasteur lui disait. Les gens avaient perdu la faculté de réfléchir librement. Un frère m’a demandé si j’allais dans une autre église. Je lui ai répondu que je n’en avais pas encore trouvé. Il se faisait du souci pour moi, croyant que je cesserais peut-être de fréquenter une église. Cela m’a étonné, et je lui ai dit que je n’avais rien contre Dieu, et qu’il y avait, pour adorer Dieu, bien d’autres endroits que le bâtiment que nous venions de quitter. Mais il ne semblait pas me comprendre.

    Faites bien attention à ne pas vous joindre à une église qui pratique la couverture spirituelle, car vous n’apprécierez pas ce que cela produira dans votre vie ! Je le sais par expérience.

    Je serais en particulier très prudent chaque fois qu’une église est répartie en petits groupes de maison ! Identifiez les personnes qui sont les plus admirées, et qui sont considérées comme des modèles. Faites votre enquête, et contrôlez si tout cela est bien conforme à ce que vous croyez que Dieu dit dans Sa Parole.

    Je vous signale un livre qui m’a beaucoup aidé à comprendre ce qui nous est arrivé, à moi et à ma famille, dans une église de ce type. Il s’agit de « The Subtle Power of Spiritual Abuse, » de David Johnson et Jeff VanVonderen.

    (NdE : Ce livre a été traduit en français, sous le titre : « Le pouvoir subtil de l’abus spirituel, » Editions Jaspe, Magog, Québec, Canada).

    La foi de ma fille est encore « naufragée, » et j’ai encore des combats avec l’amertume, quand je pense à la manière dont les dirigeants de mon ancienne église se sont comportés. Ma fille ne fait plus confiance à personne à présent. Lisez le court résumé que j’ai fait de certains extraits du livre dont je viens de parler, pour comprendre ce qui peut se passer dans une église qui pratique la « couverture spirituelle » !

    Résumé de passages extraits du livre de David Johnson et Jeff VanVonderen :

    (NdE : L’indication des pages du livre concerne l’édition américaine. Le texte original de ce résumé extrait de ce livre peut être consulté, en anglais, à l’adresse suivante :http://www.cephasministry.com/shepherding_spiritual_abuse.html )

    « Ce livre est dédié à ceux qui sont fatigués et chargés. Bien que Dieu les aime profondément, ils ont subi un abus spirituel qui a transformé pour eux la Bonne Nouvelle en « mauvaise nouvelle » ! »

    En quoi consiste « l’abus spirituel » ? « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude » (Galates 5:1). « L’abus spirituel peut se produire quand un conducteur utilise sa position spirituelle pour contrôler ou dominer une autre personne » (P. 20). « L’abus spirituel peut également se produire quand on utilise la spiritualité pour forcer les autres à vivre selon une certaine norme spirituelle » (P. 21). L’abus spirituel se produit quand on emploie la honte pour inciter quelqu’un à accepter une croyance, ou pour éviter de répondre à des questions légitimes » (P. 22). « Quand vos paroles et vos actions détruisent les autres, attaquent ou affaiblissent la position d’un Chrétien, afin de vous mettre en valeur, ou de consolider votre position et vos croyances, en affaiblissant ou endommageant celles des autres, c’est de l’abus spirituel » (P. 23). Il existe des systèmes spirituels dont les membres ne sont là que pour satisfaire les besoins de leurs conducteurs… Ces conducteurs tentent de se réaliser personnellement en profitant des performances religieuses de ceux qu’ils devraient plutôt servir et édifier. C’est une perversion dans le Corps de Christ. C’est de l’abus spirituel » (P. 23). « La vie chrétienne commence par une libération des œuvres mortes, des systèmes religieux, et de toute tentative humaine de « plaire à Dieu. » Il est temps, pour beaucoup d’entre nous, de nous dégager des systèmes religieux et d’abandonner les attentes que nous avions créées, pour revenir à cette joyeuse liberté que nous avons en Christ » (P. 26).

    Comment identifier un système abusif :

    • L’accent placé sur l’autorité.

    « Vous avez été rachetés à un grand prix ; ne devenez pas esclaves des hommes » (1 Cor. 7:23). « Mettre l’accent sur l’autorité signifie simplement qu’un dirigeant passe beaucoup de temps à affirmer sa propre autorité, et à rappeler aux autres que c’est lui qui exerce l’autorité. Ils en ont besoin, parce que leur autorité spirituelle n’est pas réellement fondée sur un caractère à l’image de Christ. C’est de l’hypocrisie » (P. 63). « Ceux qui exercent une véritable autorité démontrent leur autorité, leur crédibilité et leur puissance spirituelle par leur vie et leur message » (P. 64).

    « Romains 13:1 dit que toute autorité est instituée par Dieu. Mais le fait d’être recruté ou élu à une certaine position spirituelle, de parler plus fort que les autres, ou de se donner à fond, ne suffit pas pour conférer à quelqu’un une véritable autorité » (P. 64).

    • L’accent placé sur les performances.

    « Car il se trouve parmi mon peuple des méchants ; ils épient comme l’oiseleur qui dresse des pièges, ils tendent des filets, et prennent des hommes. Comme une cage est remplie d’oiseaux, leurs maisons sont remplies de fraude ; c’est ainsi qu’ils deviennent puissants et riches. Ils s’engraissent, ils sont brillants d’embonpoint ; ils dépassent toute mesure dans le mal, Ils ne défendent pas la cause, la cause de l’orphelin, et ils prospèrent ; ils ne font pas droit aux indigents » (Jérémie 5:26-28).

    « Si votre obéissance et votre esprit de service résultent uniquement de votre dépendance de Dieu, vous n’aurez pas les yeux fixés sur la rémunération. Vous ferez simplement ce que vous devez faire. Mais si vous vous demandez constamment si vous en faites assez pour être agréable à Dieu, vos yeux ne sont pas fixés sur le Seigneur, mais sur vos propres œuvres. Vous vous préoccupez aussi de savoir quelles sont les personnes qui vous regardent et qui vous évaluent. Si nous voulons suivre à la trace notre comportement « spirituel, » n’est-ce pas parce que nous tentons d’en retirer quelques « bons points » ? » (Page 65).

    « L’obéissance et la soumission sont-elles importantes ? Certes, cela ne fait aucun doute. On peut le voir en lisant Romains 13:1, 1 Pierre 5:5, et Hébreux 13:17. Il faut cependant adopter une position équilibrée. Nous devons également tenir compte de ces paroles de Pierre et des apôtres, dans Actes 5:29 : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. » Remarquez que Pierre dit ceci aux chefs religieux auxquels il était en train de désobéir. Sortie de son contexte, l’obéissance à des conducteurs spirituels a l’apparence d’une bonne théologie. Mais replacez ce concept dans son contexte, et vous verrez que l’on ne doit obéir et se soumettre à des conducteurs que dans la mesure où leur autorité vient réellement de Dieu, et où leur comportement correspond à la volonté de Dieu » (P. 66).

    « Dans Romains 12:2, Paul dit : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » Dans une église ou une famille centrée sur les performances, on pourrait interpréter ce verset de la manière suivante : « Notre église a raison. Notre conducteur aussi. Notre compréhension de la Parole de Dieu est meilleure que celle des autres. Nous devons donc adhérer à notre conception du Christianisme aussi fortement et rapidement que possible, afin que nous ne devenions pas comme ceux qui ne pensent pas comme nous. Si toute ma vie ne correspond pas à l’enseignement que j’ai reçu ici, c’est que j’aurais laissé tomber Dieu. » Cette conception des choses écrase les gens dans un carcan. Ils ne se transforment pas, ils se conforment ! » (P. 66).

    • Des règles non formulées.

    « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous faites pour l’apparence de longues prières ; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement » (Matthieu 23:14). « Vous savez que nous ne devons jamais être en désaccord avec ce que le pasteur nous dit dans ses prédications. Si vous manifestez votre désaccord, on ne vous fera plus confiance, et l’on ne vous confiera dans cette église aucune responsabilité dans aucun domaine. Dans ce cas, la règle non formulée est la suivante : « Ne vous opposez pas aux conducteurs de l’église, et tout particulièrement au pasteur, sinon votre loyauté sera remise en cause. » De telles règles ne sont pas formulées, parce que si elles étaient évaluées à la lumière d’un dialogue entre adultes, cela révélerait aussitôt à quel point elles sont illogiques, malsaines, et anti-chrétiennes. C’est pourquoi le silence devient une forteresse de protection, qui conforte le pasteur dans sa position de puissance, et qui lui évite de faire l’objet d’un examen minutieux et d’être remis en cause » (P. 67).

    Dans certaines églises, il existe une règle non formulée qui dit ceci : « Il vaut mieux être gentil qu’être honnête. » Si vous soulevez publiquement un problème, c’est vous qui devenez le problème ! En vérité, quand les gens parlent publiquement d’un problème, ce n’est pas parce qu’ils causent ce problème, mais simplement parce qu’ils veulent l’exposer » (P. 68). « Trop d’églises font passer ce message honteux : « Le problème n’est pas causé par le fait que vous ayez franchi des limites que vous ne deviez pas franchir, mais simplement par le fait que vous commencez à parler. Si vous n’en aviez pas fait tout un plat, tout aurait continué à bien marcher ! » Si vous acceptez ce message, vous ne parlerez plus. Toutefois, le problème réel est le suivant :

    si un Chrétien qui se sent violé décide de ne plus parler, celui qui a commis l’offense ne rendra jamais compte de son comportement » (P. 69).

    • Le manque d’équilibre.

    « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30).

    Johnson et VanVonderen ont identifié deux positions extrêmes, qui aboutissent toutes les deux à une vie chrétienne déséquilibrée. Il s’agit d’une objectivité extrême, et d’une subjectivité extrême.

    « Le premier extrême consiste à avoir une approche empirique de la vie, qui ne fonde la vérité que sur des éléments objectifs, à l’exclusion de toute expérience subjective valable » (P. 69). « Cette approche de la spiritualité crée un système dans lequel l’autorité n’est fondée que sur le niveau d’éducation et les capacités intellectuelles, plutôt que sur l’intimité avec Dieu, l’obéissance et la sensibilité à Son Esprit » (P. 70). « L’autre manifestation de ce manque d’équilibre consiste à avoir une approche extrêmement subjective de la vie chrétienne. La vérité n’est fondée que sur des sensations et des expériences, au point de leur accorder plus d’importance que ce que déclare la Bible » (P. 70).

    « Nous croyons qu’il est malhonnête, et même dangereux, d’accepter d’obéir à des directives spirituelles pour la seule raison que l’on attend de nous que nous soyons soumis, ou parce que celui qui nous donne ces directives occupe une position d’autorité. Finalement, c’est devant Dieu seul que nous nous tiendrons, et c’est à Lui seul que nous devrons rendre compte » (P. 71).

    « Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt » (Matthieu 23:4).

    • Une tendance à la paranoïa.

    « Quand l’autorité a besoin de s’appuyer sur une loi, au lieu de s’exercer naturellement, il se développe un esprit de persécution, afin que tout reste bien en place dans le système. Pourquoi ? À cause de tous les « étrangers, » c’est-à-dire ceux qui ne sont pas dans ce système. « Ils sont tous mauvais ou dangereux, ils manquent de spiritualité, et ils tentent de « nous » affaiblir et de « nous » détruire. » Une telle mentalité finit par édifier une forte muraille, ou un véritable bunker, autour de ce système abusif, afin de protéger ceux qui abusent de leur autorité, de leur permettre d’échapper à toute enquête, et de ne rendre des comptes à personne. Cela ne facilite pas la tâche de ceux qui veulent partir, parce qu’eux aussi feront partie de ces étrangers » (P. 73). « Jésus et Paul nous ont tous deux avertis que les pires dangers que courraient les brebis viendraient des loups qui s’introduiraient dans la bergerie (Matthieu 10:16 et Actes 20:29-30) » (P. 74).

    • Une loyauté pervertie.

    « Une autre caractéristique des systèmes spirituellement abusifs est une forme de loyauté pervertie, qui est encouragée et même exigée. Nous ne parlons pas de notre loyauté envers Christ, mais de notre loyauté envers une organisation, une église, ou un conducteur donné » (P. 76).

    « On parvient en général à obtenir cette loyauté en mettant en place un système où l’on réussit à faire accepter l’idée qu’un manque de loyauté envers la direction de l’église revient à un manque de loyauté envers Dieu. Remettre en cause les dirigeants revient à remettre en cause Dieu Lui-même. Après tout, les conducteurs représentent l’autorité, et ceux qui sont en position d’autorité ont toujours raison. Cela pousse les gens à accorder à tort leur loyauté à un dirigeant, une église ou une organisation » (P. 76).

    « Trois facteurs sont nécessaires pour créer cette loyauté pervertie. Tout d’abord, les conducteurs doivent favoriser l’idée qu’il n’y a que « nous qui ayons raison. » Cette idée doit imprégner tout le système. Les membres de ce système doivent y rester, s’ils veulent être « en sécurité, » s’ils veulent « rester en bons termes avec Dieu, » ou s’ils ne veulent pas être accusés d’avoir pris une fausse piste, ou d’être des « rétrogrades. »

    « Le second facteur qui crée une loyauté pervertie est le recours à des tactiques d’intimidation. On dit par exemple : « Dieu va vous retirer Son Esprit, ainsi qu’à votre famille. Dieu va détruire votre entreprise. Sans notre protection spirituelle, Satan va s’emparer de vos enfants. Vous et votre famille allez vous mettre sous une malédiction… »

    « Le troisième facteur permettant de créer une loyauté pervertie est la menace d’une humiliation. On y parvient en faisant honte aux gens, en les désignant du doigt publiquement, ou en les menaçant d’être excommuniés du groupe. Dans un système abusif, c’est la crainte d’être humilié publiquement ou d’être exclu, qui permet aux dirigeants d’obtenir la soumission du groupe, et qui protège ceux qui occupent une position d’autorité. Vous pouvez être « désigné publiquement du doigt » si vous posez trop de questions, si vous désobéissez aux règles non formulées, ou si vous vous opposez à l’autorité établie. On traite certaines personnes de manière à en faire des exemples, afin de faire passer un message à tous ceux qui restent. D’autres font l’objet de campagnes de harcèlement téléphonique. On avertit tous leurs amis et tous les membres du groupe du « danger » qu’ils représentent » (Pages 76-77).

    • Un esprit de dissimulation.

    Quand vous vous rendez compte que les membres d’un système religieux font de la dissimulation, prenez garde ! Les gens ne cachent pas ce qui est convenable. Ils cachent ce qui ne l’est pas ! » (P. 78). « L’une des raisons pour lesquelles les familles ou les églises spirituellement abusives prennent goût au secret est le fait qu’elles attachent trop d’importance à leur image. Les membres de ces systèmes ne peuvent pas eux-mêmes vivre selon les normes qu’ils ont fixées. Il faut donc qu’ils cachent la réalité. Certains le font parce qu’ils croient qu’ils doivent protéger le nom du Seigneur. Ils attachent donc plus d’importance à l’apparence des choses et à l’opinion des autres qu’à la vérité. Ils deviennent des sortes d’agents de relations publiques de Dieu. La vérité, c’est que Dieu n’a besoin d’aucun agent de relations publiques ! » (P. 78).

    Johnson et VanVonderen croient qu’il est indispensable de recentrer les victimes d’abus spirituels sur la vérité à propos de Dieu et de Sa « Bonne Nouvelle. » C’est pour cela qu’ils nous présentent une liste des bienfaits de Dieu, dont nous devons nous rappeler. Nous ne devons pas oublier que Dieu nous aime profondément : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes » (1 Jean 3:1). Sa grâce est extravagante : « Nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé. En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d’intelligence » (Ephésiens 1:5-8). C’est Lui qui nous affermit : « Et celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l’Esprit » (2 Cor. 1:21-22). Il est digne de confiance : « Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:23).

    Il nous a entièrement créés de nouveau : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché » (Romains 6:6). « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Cor. 5:17). Il nous a personnellement choisis : « En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui » (Eph. 1:4). Tout ce qui Lui appartient nous appartient aussi : « En lui nous sommes aussi devenus héritiers » (Eph. 1:11). Parce que « l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17). Dieu ne garde aucune trace de notre passé : « Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Héb. 10:17).

    Il comprend nos luttes et nos souffrances  : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction ! » (2 Cor. 1:3-4). Nous n’avons pas besoin d’essayer d’améliorer ce qu’Il a accompli : « Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité » (Col. 2:10). « C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Héb. 7:25). Quand nous échouons, Jésus nous défend : « C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Héb. 7:25). « Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste » (1 Jean 2:1).

    « Voici les exhortations que j’adresse aux anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec dévouement ; non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire. De même, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens. Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (1 Pierre 5:1-5).

    1208e3b5-m

     


    votre commentaire
  •  

    070104060340271000

     

    L'AUTORITÉ DU CROYANT

    par Kenneth E. Hagin

     

     

    En ce qui concerne la vie chrétienne, l’autorité du croyant est l’un des sujets les plus méconnus. Elle n’est pas la propriété de quelques élus. Elle est le patrimoine de chaque enfant de Dieu… »

    (Note MAV:

    il existe de nombreuses polémiques con-cernant Ken-neth Hagin :

    je n’entrerai pas dans cette considération ici, ne m’intéressant qu’au contenu de l’article, car il est édifiant.

    Mais je me suis permis d’intervenir, dans certains passages qui auraient pu induire une confusion, de rappeler la Parole de Dieu, pour démontrer que la théorie du « Millenium Now », avec l’évangile de prospérité auquel ces confusions ont conduit par la suite, fausses doctrines défendues plus tard par Kenneth Hagin, n’ont aucun fondement biblique.

    J’ai laissé, quasi intégralement, l’enseignement de Kenneth Hagin sur l’autorité reçue par tout disciple de Christ contre les démons,

     »[enseignement par ailleurs excellent, et plus que jamais d'actualité]. »

    Souvenons-nous que Jésus, parlant des Pharisiens, disait: « Faites ce qu’ils disent, mais ne faites pas ce qu’ils font »: leur enseignement était juste. Jésus ne recommandait pas ces hommes en recommandant leur enseignement. Ayons la même sagesse et vérifions dans les Écritures si ce qui est écrit est juste !

    Chapitre 1 : Les prières de Paul

    Puisque l’épître aux Ephésiens sert de base à cet article, j’incite le lecteur à commencer par lire : Ephésiens, chapitres 1 à 3.

    A la fin du premier et du troisième chapitre se trouve une prière que l’apôtre Paul a faite pour l’église d’Ephèse. En Ephésiens 1 ; 16 et 17, nous lisons :

    « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation qui vous le fasse connaître ».

    Comme ces prières sont inspirées et ointes du Saint Esprit, elles ne s’adressent pas uniquement à l’église d’Ephèse, mais à nous tous : elles sont aussi importantes pour nous à l’heure actuelle qu’elles l’étaient à l’époque pour les chrétiens d’Ephèse. …

    L’autorité du croyant

    L’épître aux Ephésiens nous enseigne l’autorité qui appartient aux croyants.

    Ephésiens 6 ; 12 affirme :

    « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes ».

    Mais, Dieu merci, nous avons autorité sur eux, en Christ.

    En ce qui concerne la vie chrétienne, l’autorité du croyant est l’un des sujets les plus méconnus.

    Elle n’est pas la propriété de quelques élus. Elle est le patrimoine de chaque enfant de Dieu.

    Il est écrit en Ephésiens 1 ; 3 :

    «  Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ».

    L’apôtre Paul parle de l’église entière et non seulement de quelques élus.

    Ce verset précise : « bénis de toute bénédiction spirituelle », c’est-à-dire que tous les bienfaits divins nous ont déjà été accordés.

    Le Christ a tout accompli
    et il ne lui reste plus rien à faire.

    Toute bénédiction spirituelle nous appartient en Lui.

    C’est la promesse que Dieu nous a faite mais, si nous l’ignorons, elle nous est inutile.

    Supposons qu’un homme cache un billet de cent francs dans le compartiment secret de son portefeuille. Il se peut qu’un jour il manque d’essence et qu’il se trouve à court d’argent. Ayant oublié le billet caché dans son portefeuille, il téléphone à un ami pour l’appeler au secours. Pourtant, s’il s’était souvenu de l’existence du billet, il aurait pu se procurer l’essence lui-même.

    Un jour, je mis cent francs dans le fond de mon portefeuille et n’y pensai plus. Par la suite, lorsque j’eus besoin d’argent, j’y jetai un coup d’œil et je les retrouvai. D’abord, je pensai que Dieu les avait peut-être glissés dans mon portefeuille, puis je me souvins. Tant que j’ignorais l’existence du billet, je ne pouvais pas le dépenser mais, une fois retrouvé, il devenait utilisable.

    De même, l’autorité dans le nom de Jésus nous appartient, que nous le sachions ou non.

    Nous pouvons connaître ce que nous possédons, sans en profiter, si nous n’agissons pas en conséquence.

    Il y a quelques années, je lus dans un journal, l’histoire d’un homme trouvé mort à Chicago, dans la petite chambre misérable qu’il louait pour trois dollars par semaine. Depuis vingt, il se traînait dans la rue, en guenilles, mangeant dans les poubelles. Ne le voyant plus depuis quelques jours, des voisins inquiets s’étaient rendus chez lui et l’avaient trouvé dans son lit. L’autopsie révéla qu’il était mort de faim. Toutefois, une ceinture à porte monnaie autour de sa taille contenait plus de vingt-trois mille dollars !

    Cet homme vivait dans la misère. Il colportait des journaux pour gagner son pain. Pourtant, il possédait de l’argent. Il aurait pu descendre dans le meilleur hôtel de la ville plutôt que dans une pièce sale et exiguë. Il aurait pu s’offrir la meilleure cuisine au lieu de manger des ordures, mais il refusa de se servir de ce qui lui appartenait.

    Nous avons besoin de prendre conscience de notre patrimoine. Le savoir ne suffit pas ; nous devons l’utiliser pour en récolter les fruits.

    L’autorité que Jésus nous a acquise n’est pas réservée à quelques élus : elle appartient à tous les enfants de Dieu.

    En effet, nous la recevons à la nouvelle naissance.

    En devenant de nouvelles créatures en Christ, nous héritons du nom du Seigneur Jésus pour combattre l’ennemi dans la prière.

     

    Certains estiment que l’autorité sur le diable est destinée à quelques élus qui ont reçu de Dieu des pouvoirs exceptionnels.

    En réalité, il s’agit là d’un mensonge de Satan qui ne veut pas que les chrétiens découvrent leur héritage en Jésus-Christ.

    Il fait tout son possible pour obscurcir la dé-couverte de la vérité.
    Il sait très bien qu’il lui sera impossible d’op-primer le peuple de Dieu si ce dernier prend conscience de l’autorité qui lui appartient en Jésus-Christ.

    Le diable ne veut surtout pas que les croyants l’exercent.

    Il tient à continuer d’abattre les enfants de Dieu, les frustrant et les manipulant à volonté.

    Satan sait que sa domination sera anéantie si les chrétiens découvrent la vérité.

    Jouissant de leurs droits légaux, ils domineront alors sur lui ! C’est pourquoi l’adversaire est prêt à tout pour empêcher que la vérité se fasse jour.

    Jésus dit :

    « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres ». (Jean 8 ; 32)

    Chapitre 2 : Qu’est-ce que l’autorité ?

    Le mot grec, souvent traduit par « pouvoir » dans le Nouveau Testament signifie plutôt « autorité ».

    Quelle est la différence entre « autorité » et « pouvoir » ? Les traducteurs du Nouveau Testament étaient parfaitement unanimes dans l’interprétation de la plupart des mots. Cependant, ils ne l’étaient pas pour certains, tels que, par exemple, « autorité » et « pouvoir ». Nous en trouvons une illustration dans Luc 10 ; 19 :

    « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et sur les scorpions et sur toute la puissance de l’ennemi, et rien ne pourra vous nuire ».

    L’expression « pouvoir » est utilisée deux fois dans ce verset mais, en grec, les deux mots sont différents. En réalité, Jésus disait :

    « Je vous ai donné l’autorité de marcher sur les serpents et sur les scorpions et sur toute la puissance de l’ennemi… ».

    Le mot « pouvoir » dans cette citation a, en fait, le sens de « autorité ».

    Qu’entend-t-on par le terme « autorité » ? Dans la circulation aux heures de pointe, on voit des agents de police diriger le grand nombre de voitures qui remplissent les rues. Ces agents n’ont qu’à lever la main pour arrêter les voitures. Or, ils n’ont pas le « pouvoir », c’est-à-dire la force physique d’arrêter les véhicules. Un homme serait incapable de retenir ces puissantes machines si elles décidaient de partir. Il n’en a pas la force physique ; pourtant il a l’autorité requise. Il l’a reçue du gouvernement dont il est le représentant. Tous, y compris les étrangers dans la ville, la reconnaissent, et y obéissent.

    L’autorité est le pouvoir délégué.

    Ephésiens 6 ; 10 déclare :

    « Pour conclure : puisez votre force dans le Seigneur et dans sa grande puissance ».

     

    Nombreux sont ceux qui pensent que Dieu les exhorte à se fortifier eux-mêmes.

    Ils s’efforcent donc d’être forts, de tenir bon et de maintenir leur propre puissance spirituelle.

    Pourtant, le verset ne nous dit nullement de nous affermir nous-mêmes, mais de puiser notre force dans le Seigneur !

    Quelle serait votre réaction si vous voyiez un agent de police essayer de retenir de force une voiture ? De toute évidence, il n’en est pas capable ; il n’en a pas la force physique.

    Paul nous dit :

    «  Puisez votre force dans le Seigneur et dans sa grande puissance ».

    L’agent de police ne se sert pas de sa propre force, il est fort en vertu de l’autorité qui lui a été déléguée.

    De même, nous pouvons affronter le diable, lever la main, et lui ordonner d’arrêter.

    Exerçons notre autorité dans le nom de Jésus !

    Lorsque le prédi-cateur Smith Wig-glesworth atten-dait un jour le tramway, il vit une dame sortir de chez elle, suivie de son chien. Elle lui dit qu’il ne pouvait pas l’accom-pagner. Le chien réagit en se frottant contre les chevilles de sa maîtresse, qui répéta avec tendresse :

    - « Il te faut rentrer, car tu ne peux pas venir avec moi ».

    Le chien insista. A l’arrivée du tramway, la dame frappa du pied en criant :

    - « Pars ! », et le chien déguerpit sur le champ.

    - « C’est ainsi qu’il faut traiter le diable » déclara Wigglesworth.

    En 1942, quand j’assurais le pastorat d’une église dans l’est du Texas, je menais un combat dans mon corps sans, pour autant, remporter la victoire.

    Je n’en soufflai mot à personne, j’en parlai seulement au Seigneur, tout en croyant qu’il me guérirait.

    Puis je tins ferme.

    Durant la nuit, surtout, il y avait des moments difficiles où la victoire paraissait lointaine. A ces moments-là, je me levais pour prier. Ce combat se poursuivait environ pendant six semaines quand, un soir, j’eus la plus grande difficulté à m’endormir, après avoir prié. Le sommeil finit par me gagner et je fis un rêve. C’est le Seigneur qui me l’envoya.

    Dans mon rêve, je me promenais avec un autre homme sur une espèce de terrain d’exercices ou de jeu. Des gradins se dressaient de chaque côté du terrain. Nous marchions en bavardant ; soudain mon compagnon jeta un coup d’œil en arrière et se mit à courir. Je regardai et j’aperçus deux lions farouches. Moi aussi, je partis en courant, puis je m’arrêtai. Je dis à mon compagnon que nous n’arriverions jamais à échapper aux lions. Nous étions trop loin de tout lieu sûr. Je me retournai brusquement pour faire face aux lions. Je me tins tremblant en leur déclarant que je les affrontais au nom de Jésus. Je refusai de bouger.

    Les deux bêtes rugissantes continuèrent à courir vers moi pendant quelques instants, puis elles s’arrêtèrent, me regardèrent, reniflèrent autour de moi et finirent par s’en aller. A cet instant, je me réveillai et me souvins du verset :

    « Soyez sobres, veillez ! Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant quelqu’un à dévorer ; résistez-lui, fermes dans la foi, et sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde ». (1 Pierre 5 ; 8-9).

    Je menais ce combat depuis longtemps mais, à ce moment-là, je le gagnai. J’avais tenu bon. De tels rêves ne sont pas des coïncidences ; ils proviennent du Seigneur.

    « Pour conclure : puisez votre force dans le Seigneur et dans sa grande puissance ».

    Exerçons l’autorité du croyant, en nous rappelant qu’elle nous a été déléguée, et que son efficacité dépend de la puissance qui se tient derrière nous qui l’utilisons.

    Un jour WE Gladstone, premier ministre de la Grande Bretagne, présenta à la reine Victoria un important texte auquel il ne manquait qu’une signature pour le transformer en loi. La reine s’y opposa et, après discussion, refusa de le signer. Le premier ministre insista plus que d’habitude. Il dit :

    - « Votre majesté, il faut signer ! ».

    Elle se retourna vers lui avec un regard hautain et fit remarquer :

    - « Monsieur, je suis la reine d’Angleterre ! ».

    Il répondit doucement mais fermement :

    - « Votre majesté, je suis le peuple d’Angleterre ».

    La reine se ravisa et signa le document !

    Jésus dit :

    « Je vous ai donné l’autorité de marcher sur les serpents et sur les scorpions et sur toute la puissance de l’ennemi… »

    Dieu lui-même est la force qui se tient derrière l’autorité qui nous appartient.

    Le croyant qui prend totalement conscience de la puissance divine qui le soutient, ainsi que de sa propre autorité, peut faire face à l’ennemi sans crainte ni hésitation. Derrière l’autorité du croyant se tient une puissance plus grande que celle de nos ennemis, qui sont obligés de reconnaître notre autorité dans le nom de Jésus.

    Nous lisons en 1 Jean 4 ; 4 :

    « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, car celui qui est en vous est plus fort que celui qui est dans le monde ».

    Or, celui qui est dans le monde est le dieu de ce monde. Satan est le chef des principautés, des puissances et des dominateurs des ténèbres, mais « Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde ».

    L’autorité du croyant repose sur une force, une puissance supérieure à celle de l’ennemi. Dans une prophétie, l’Esprit de Dieu déclara :

    - « L’autorité sur la terre au nom de Jésus, acquise par sa victoire sur l’ennemi, appartient à l’Eglise. Exerçons donc notre autorité et régnons dans ce monde en Jésus-Christ ! ».

    En Matthieu 28 ; 18, nous lisons :

    « Jésus s’approcha et leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ».

    Une fois encore, il s’agit du mot grec qui se traduit par autorité ; par voie de conséquence, Jésus disait : « Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ».

    Jésus délégua cette autorité à son corps sur la terre. Elevé aux cieux, Il est la tête de l’église, alors que nous sommes son corps. Son autorité devra se perpétuer, sur terre, par l’intermédiaire de son corps. L’apôtre Paul nous parle à plusieurs reprises de ce transfert d’autorité. Il dit :

    « Dieu a tout mis sous ses pieds et l’a donné pour chef suprême à l’Église » Eph. 1 ; 22.

    « Il l’a mise en action dans le Christ, en le ressuscitant d’entre les morts et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes ». Eph. 1 ; 20.

    « Nous qui étions morts par nos fautes, il nous a rendu à la vie avec le Christ… (C’est par grâce que vous êtes sauvés…). Il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Christ Jésus ». Eph. 2 ; 5-6.

    Il ne s’agit pas de quelque chose qui reste à faire. Il l’a d’ores et déjà accompli. Jésus est assis à la droite du Père, à la place d’autorité, et nous sommes en lui. Nous sommes morts et ressuscités avec lui.

     

    Chapitre 3 : Envers nous qui croyons

    Plus loin, dans l’épître aux éphésiens (2 ; 1 à 17), nous lisons :

    « Pour vous, vous étiez morts par vos fautes et par vos péchés dans lesquels vous marchiez autrefois selon le cours de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre et nous nous conduisions autrefois selon nos convoitises charnelles, nous exécutions les volontés de notre chair et de nos pensées, et nous étions, par nature, des enfants de colère comme les autres. Mais Dieu est riche en miséricorde et, à cause du grand amour dont Il nous a aimés, nous qui étions morts par nos fautes, Il nous a rendus à la vie avec Christ…C’est par grâce que vous êtes sauvés…Il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Christ Jésus, afin de montrer dans les siècles à venir, la richesse surabondante de sa grâce par sa bonté envers nous en Christ Jésus. »

    Revenons maintenant à quelques mots importants du verset 19 du premier chapitre de cette épître :

    « La grandeur surabondante de sa puissance envers nous qui croyons ».

    En d’autres termes, nous voyons le déploiement de l’omnipotence et de la puissance de Dieu dont la résurrection de Jésus est indéniablement la plus grande œuvre. Les puissances redoutables de l’air s’y opposèrent : toutes les principautés, les autorités et les dominations, ainsi que tout nom qui peut se nommer dans ce monde et dans les siècles à venir, s’efforcèrent de contrecarrer le dessein de Dieu.

    Néanmoins, le Christ fut ressuscité et élevé, et s’assit à la droite de Dieu. Les pouvoirs du diable furent déjoués et renversés par notre Seigneur Jésus-Christ, qui trône infiniment au-dessus d’eux et règne avec l’autorité du Très haut.

    La source de l’au-torité réside dans la résurrection et l’intronisation du Christ.

    Notons que Paul parle de la grandeur surabon-dante de sa puissance « envers nous qui croyons ».

    Il s’exprime ainsi, afin que les yeux de l’Église s’ouvrent, non seulement ceux de l’Église d’Ephèse, mais également ceux de toutes les Églises du Dieu vivant.

    Dieu désira que nous prenions conscience de l’évènement. Il voulut nous faire savoir qu’il éleva Christ « au-dessus de toute principauté, autorité, puissance, souveraineté… ». (Ephésiens 1 ; 21), fait qui échappe à beaucoup trop de personnes.

    L’esprit de Dieu pria par l’intermédiaire de Paul afin que l’Église d’Ephèse le comprenne, mais Dieu désire également que, nous aussi, nous ayons la sagesse et la révélation.

    La croix de Christ, avec la révélation d’obéissance envers Dieu, le pardon du péché et la défaite écrasante de ses ennemis, rend témoignage de l’homme exemplaire, car Jésus fut notre substitut. Il représente la victoire pour toute l’humanité et prépara ainsi un trône et un ministère pour ceux qui triomphent en Lui.

    Or, notons à ce propos l’identification de l’église avec Christ dans la résurrection. La traduction louis Segond dit en Ephésiens2 ; 1 : « Pour vous, vous étiez morts par vos fautes et par vos péchés », tandis que la version classique anglaise l’exprime ainsi : « Il vous a vivifiés, vous qui étiez morts par vos fautes et par vos péchés ».

    Soulignons que le verbe qui gouverne ce passage figure au verset 20 du premier chapitre. Les versets 19 et 20 déclarent :

    « Et quelle est la grandeur surabondante de sa puissance envers nous qui croyons selon l’action souveraine de sa force. Il l’a mise en action dans le Christ, en le ressuscitant des morts et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes » ;

    En d’autres termes : « selon l’œuvre puissante de sa force quand il a ressuscité Jésus d’entre les morts, en même temps que nous qui étions morts ».

    Le verset qui parle de la résurrection de Jésus parle aussi de celle de son peuple. Autrement dit, l’action de Dieu, qui ressuscita Christ d’entre les morts, ramena également à la vie son corps qui est l’église. Dans l’esprit de Dieu, la résurrection de Jésus est également la nôtre.

    Un peu plus loin en Ephésiens 2 ; 5-6, il est écrit :

    « Nous qui étions morts par nos fautes, il nous a rendu à la vie avec Christ. Il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Christ Jésus ».

    Ce passage fait allusion au transfert de l’autorité. De toute évidence, la tête et le corps sont ressuscités ensemble. Christ est la tête et l’Église est le corps.

    Nous sommes assis avec lui dans les lieux célestes.

    L’autorité est accordée, non seulement à la tête, mais encore au corps, puisque la tête et le corps ne font qu’un. Votre tête et votre corps ne constituent qu’une seule entité. Lorsque nous nous représentons l’image d’une personne, nous voyons à la fois sa tête et son corps. Or si nous, étant Église, arrivons enfin à percevoir que nous sommes en Christ, nous nous élèverons à son niveau et à celui de ses œuvres.

    Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avions qu’une révélation limitée de ses œuvres mais, si nous comprenons que l’autorité du Christ appartient à chaque membre de son corps, et qu’elle nous est accessible, notre vie sera transformée.

    1 Corinthiens 12 ; 12 dit :

    « En effet, comme le corps est un, tout en ayant plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ ».*

    • (Note M.A.V.: j’ai modifié la phrase suivante : KH disait en effet : « Nous sommes Christ », et « Christ parle à Christ, son Église » – Cette déviation qui paraît légère est porteuse de très grandes déviations. NE RAJOUTEZ-RIEN À LA PAROLE, MÊME PAS UN IOTA, ordonne la Bible. Or la Bible dit que nous sommes « EN christ » et que Christ parle à « SON ÉGLISE », pas à « Christ, son église: Il est la tête, nous ne sommes, justement, que le corps, qui doit obéir en tout à la Tête qu’est Christ: le pied ne prend pas la place de la tête !) »

    Nous sommes en Christ. Dans ce passage biblique, la tête, Christ, en appelle au corps qui est l’Église. Les versets 13 et 14 poursuivent ce même thème :

    « Car nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit. Ainsi, le corps n’est pas formé d’un seul membre mais de plusieurs ».

    Ensuite le verset 27 déclare :

    « Vous êtes ses membres, chacun pour sa part ».

    Dieu merci, nous sommes le corps de Christ.

    • (Note M.A.V: Le paradoxe veut que cette immense autorité déléguée appartienne à ceux qui marchent dans l’humilité et une parfaite obéissance et soumission à Christ – Je rappelle aussi au passage, à cause du glissement vers la doctrine du « Millenium Now » à laquelle une interprétation erronée de ces textes a conduit certains, que notre royaume est dans le ciel, PAS SUR TERRE, et certes pas pour l’exercer abusivement sur les hommes. Notre Royaume n’est pas de ce monde, pas plus qu’Il ne l’était pour notre Maître. L’autorité que Dieu donne à son Église sur les hommes, … c’est en devenant leur serviteur, et en se considérant comme au-dessous d’eux ! On en est , hélas, souvent bien loin dans le Corps de Christ.
    • Avant le retour en gloire de Christ accompagné de ceux (rares !) qui auront été jugés dignes de régner avec Lui, il est clairement dit et répété dans la Bible que, sur terre, les hommes nous pourchasseront, nous persécuteront et nous tueront, et Jésus a dit: « Luc 9:24 – Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera. ».
    • Par contre, rappelons-le, car c’est la quintessence de cet article, nous avons reçu, SUR TERRE, une pleine autorité sur les démons. Tout disciple l’a reçue. Jésus a même repris ses apôtres quand ceux-ci se sont vantés d’avoir empêché de chasser les démons « quelqu’un qui ne les suivait pas. Jésus leur a alors dit: NE L’EN EMPÊCHEZ PAS ! (LU 9:50) – C’EST UN ORDRE ! Personne n’a le droit, sous un prétexte de « couverture spirituelle » (notion qui n’existe pas dans la Bible pour les hommes: la couverture vient de Dieu seul ! Il « couvre » toujours ceux qui lui obéissent !), ou de jeunesse dans la conversion (lire Lu 10), d’empêcher un enfant de Dieu de chasser les démons ! Tout homme qui empêche des enfants de Dieu de le faire pratique un abus d’autorité, et il aura de sévères comptes à rendre à Dieu: n’en doutons pas. Ce sont des Nicolaïtes ! Mais ne doutons pas non plus, car c’est écrit (Apoc 2), QUE CEUX QUI SE PRÉTENDENT CHRÉTIENS MAIS NE CHASSENT PAS LES DÉMONS POUR LIBÉRER LEUR FRÈRE, sous prétexte « que leur pasteur le leur interdit », ou tout simplement, ne le fait pas, aura AUSSI DE SÉVÈRES COMPTES À RENDRE À DIEU ! »
    • Apoc 2:15 – De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes. 2:16 – Repens-toi donc ; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche.
    • fin de la note M.A.V.: nous reprenons le reste du texte de K.Hagin)

    La parole de Dieu dit en 2 Corinthiens 6 ; 14-15 :

    « Ne formez pas avec les incroyants un attelage disparate. Car quelle association y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? Ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? Et quel accord entre Christ et Bélial ? Quel part le croyant a-t-il avec le non croyant ? ».

    Voici qu’on appelle le croyant « justice » et l’incroyant « iniquité ». On appelle le croyant « lumière » et l’incroyant « ténèbres ». On appelle le croyant « Christ » et l’incroyant « Bélial». Nous lisons dans 1 Corinthiens 6 ; 17 :

    « Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit ».

    Nous sommes un avec Christ. Nous sommes en Christ. Nous sommes assis en lui dans les lieux célestes. Toutes choses sont sous nos pieds. Le grand problème c’est qu’on nous prêche trop la religion de la croix. C’st là où les chrétiens estimaient qu’il fallait rester. Toutefois, la croix est vraiment un lieu de défaite, mais la résurrection celui de la victoire. Nous devons, bien entendu, passer par la croix, mais ne restons pas là ! Continuons à monter jusqu’à la Pentecôte, puis à l’Ascension.

    Après avoir reçu le baptême du Saint esprit, certains pentecôtistes ont reculé jusqu’à la croix et en sont restés là.

    L’Esprit nous exhorte :

    - « Voyons, mon peuple, écoutez ma parole, pour être libéré de l’esclavage de la mort, afin de marcher en nouveauté de vie ».

    La croix n’est pas notre demeure. Nous sommes morts avec Christ, c’est vrai, mais il nous a ressuscités avec lui. Il nous a fait asseoir en Lui, même si nous ne voyons pas encore.

    La droite du trône de Dieu est le centre du pouvoir de l’univers entier. Elle représente l’exercice du pouvoir du trône, accordé à Christ ressuscité. Cette autorité est notre patrimoine. Nous savons que Christ, avec son corps physique ressuscité, se tient là, en pleine possession de ses droits, attendant l’heure de son Père où ses ennemis deviendront son marchepied.

    Hébreux 1 ; 13 affirme :

    « Et auquel des anges a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ? ».

    L’élévation de son peuple- car nous le sommes – avec Lui, dans les lieux célestes, ne dit rien de moins que nous sommes appelés à partager son autorité. Nous sommes faits pour être assis en Lui et partager son trône

    • (note M.A.V: DANS LE FUTUR ! : Apocalypse 20:6 Heureux ceux qui ont part à la première résurrection. La seconde mort n’a pas prise sur eux. Ils seront prêtres de Dieu et du Christ et ils régneront(dans le futur) avec lui pendant les mille ans. Pour l’instant, le monde entier est « sous la puissance du malin » et les chrétiens qui pensent que l’Eglise doit en prendre le contrôle son égarés par l’appétit du pouvoir et de l’argent : cela a débouché sur l’évangile de prospérité- La Bible annonce que c’est l’antéchrist qui va prendre le contrôle du monde : les partisans du « millenium now », qu’ils le sachent ou non, assoient l’arrivée de l’antéchrist !)

    Or cela sous entend, sans aucun doute, partager l’autorité que ce trône représente. Dieu merci, nous sommes élevés à la place où nous pouvons exercer -en fonction de notre compréhension spirituelle- l’autorité sur les puissances de l’air.

    Certains exercent un peu plus d’autorité que d’autres, parce qu’ils ont acquis un peu plus de révélation spirituelle.

    L’esprit Saint pria par Paul afin que tous les croyants reçoivent sagesse et révélation pour prendre autorité sur les puissances de l’air et sur les situations crées par elles en manipulant constamment les pensées des hommes.

    Lors d’une conférence sur le ministère de John Alexander Dowie, P.C Nelson déclara qu’il était difficile de comprendre la doctrine de Dowie, mais facile de suivre sa foi ! Une personne peut se tromper dans sa tête, mais avoir raison dans son cœur.

    En présence de six pasteurs de différentes confessions et de trois médecins, Dowie saisit une excroissance cancéreuse sur le visage d’un patient et déclarer, en l’arrachant : « Au nom du Seigneur Jésus-Christ ! ».

    Sans tarder, les médecins examinèrent l’homme et affirmèrent que la peau de son visage était comme celle d’un nouveau né. Frère Nelson conclut :

    - « Impossible de na pas vouloir suivre la foi d’un tel homme ».

    Dowie, né en Ecosse et éduqué à l’université d’Edinburgh, était avocat devenu serviteur de Dieu. Il traversa l’océan quatorze fois au cours de sa vie, et très souvent la mer était mauvaise. Chaque fois qu’une tempête s’éleva, dit-il, il prit l’exemple sur Jésus; il menaça la tempête qui se calma aussitôt.

    Ne nous laissons pas impressionner par ce récit, car Jésus dit :

    « Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les oeuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais vers le Père » (Jean 14; 12).

    On pourrait se demander:

    - « Quelles sont les oeuvres plus grandes ? »

    Jésus ne dit pas que seuls les élus feraient ses oeuvres. Il parlait de tous ceux qui croiraient en Lui.

    En tant que chrétiens, l’autorité nous appartient dès que nous prenons place en Lui, C’est pourquoi Dowie imitait Jésus lors de ces tempêtes.

    Moi aussi, je vis s’élever, un jour, un vent violent quand j’étais malade et alité à la maison. La plupart des gens se précipitèrent vers leur abri souterrain, mais moi, j’étais au lit. Ma chambre se trouvait du côté de la tempête, et je craignais à tout moment que la maison ne s’écroule sur ma tâte. EN désespoir de cause, je priai :

    - « Cher Seigneur, voici ton enfant. Lorsque les disciples se trouvèrent face à une tempête en mer, ils te réveillèrent et tu la menaças. Je sais que tu ne désires pas que je périsse. Il m’est impossible de me sauver, et ce mur est sur le point de céder sous la force du vent et de s’écouler sur moi. Donc, je menace cette tempête au nom de Jésus ! ».

    La tempête cessa presque instantanément.

    Chapitre 4 : Détenteurs rebelles de l’autorité

    Dans Ephésiens 6; 12, nous apprenons:

    « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs…contre les esprits du mal dans les lieux célestes ».

    La Parole de Dieu nous enseigne que ces esprits du mal sont les détenteurs rebelles de l’autorité, et qu’ils furent détrônés par le Seigneur Jésus-Christ. C’est donc à nous de les dominer maintenant. N’oublions pas qu’au commencement Dieu créa la terre dans toute sa plénitude et confia la domination de toutes ses oeuvres à Adam, qui fut le dieu de ce monde. Pourtant par son acte de haute trahison, Adam céda sa place au diable qui devint ainsi le dieu de ce monde. Bien que Satan soit appelé le dieu de ce monde, la Bible parle du deuxième Adam, le Christ, qui devint notre substitut. Tout ce que Jésus fit était dans notre intérêt. La plupart des croyants pensent qu’à l’avenir, dans le millénium peut-être, nous exercerons notre autorité dans le nom de Jésus.

    Si cela est le cas, pourquoi la Parole de Dieu dit-elle qu’alors Satan sera lié ?

    Dans le millénium, nous n’aurons plus besoin de dominer (sur les démons*!), car il n’y aura plus rien qui puisse nous nuire ou nous détruire.

    • *Note M.A.V: là, que Kenneth Haggin diverge DANGEREUSEMENT de la vérité biblique. Car l’Apocalypse déclare que SEULS les vainqueurs paîtront les NATIONS avec une VERGE DE FER ! Jésus règnera aussi « avec une verge de fer ». Satan sera lié mille ans, mais l’humanité, malgré un effroyable brisement, et malgré la présence de Christ, continuera à pécher et à être incurablement mauvaise ! Dieu va prouver cela en montrant à l’homme qu’il n’a pas besoin de Satan pour faire le mal ! Ensuite, Satan sera délié pour un peu de temps, probablement pour faire le travail que Dieu lui aura assigné: celle de conduire les hommes, dans leur folie, à détruire totalement leur propre planète… puisque la Parole déclare que Dieu créera ensuite de nouveaux cieux et une nouvelle terre…

    Le problème réside dans le fait que nous pensons que tout cela concerne l’avenir.

    Certains croient que nous possédons très peu à l’heure actuelle; ils estiment que c’est le diable qui règne sur tout ici-bas. Rappelons-nous que nous sommes dans le monde, mais pas de ce monde. Nous ne sommes pas assujettis à Satan. Loin de là, nous dominons sur lui !

    Ces vérités doivent s’intégrer à notre vie. Nous avons l’habitude de prendre certains aliments tous les jours, car les médecins nous disent que le corps a besoin de vitamines, de minéraux et de protéines. Il existe aussi des vitamines spirituelles à prendre quotidiennement, afin de conserver la forme (de l’esprit).

    Jésus déclare en Matthieu 28; 18 :

    « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre »

    Jusqu’à présent nous avions l’habitude de prier:

    - « Seigneur, fais ceci, fais cela… ».

    Mais l’autorité sur terre nous a été confiée

    • (Note M.A.V : uniquement sur les démons, sur la maladie, sur la mort, en bref sur tout le monde démoniaque et sur ses œuvres, conséquences du péché, et nous avons même autorité sur les éléments, sur la matière, sur les animaux… OUI ! Sur les hommes … NON. Jésus a-t-il forcé la volonté de qui que ce soit ? NON. Même pas pour sauver sa propre vie ! Même pas pour sauver Etienne ou tous les apôtres morts de la main des hommes: il a simplement fait conquérir leur sacrifice et leurs souffrances à Son Grand Plan de salut du plus grand nombre.
    • SERIONS-NOUS, nous le corps, plus grand que la tête ? Où Jésus nous a-t-il dit de prendre possession du monde, de ses richesses, et de dominer sur le monde et les richesses ? Il nous a dit que « nous aurions des tribulations dans le monde » et Jean nous dit que nous triompherons du monde comme Jésus a vaincu le monde (Jn 16:33 -1Jn 5:4 et 5:5). Mais pas en en prenant les trônes périssables: en acceptant de mourir à ce monde ! Apoc 12:11 « Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. » Les vrais vainqueurs, SELON LA BIBLE, ne sont pas ceux qui se promènent dans des hôtels 4 étoiles et des voitures de luxe: ce sont ceux qui meurent TOTALEMENT à eu-mêmes et aux biens de ce monde: Dieu pourvoira à TOUS leurs besoins, et ILS LE SAVENT. Mais ils acceptent aussi la torture et la mort ! Etienne, Paul, Pierre, Jean-Baptiste, etc, étaient tous des vainqueurs: aucun n’est mort dans son lit, mais prématurément et parfois dans des tortures inouïes !
    •  »Pierre dit même : 2Pierre 2:20 – « En effet, si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. » – et Jacques insiste en disant que « l’amour du monde est inimitié contre Dieu« - Et tant d’autres exhortations de Paul sur les dangers d’aimer ce monde ! Comment peut-on faire à ce point fi de la Parole et croire que Dieu veut donner la possession du monde et les richesses du monde à son Église ? C’est pourtant le fondement de l’évangile le plus à la mode: l’évangile de prospérité ! Dieu a promis de pourvoir à NOS BESOINS, pas à nos passions et nos désirs charnels, encore moins à nos ambitions terrestres: il nous a déclaré que pour devenir son disciple, il fallait renoncer à soi-même: cela englobe tous les renoncements ! »

     (La puissance de la Résurrection)

    L’église doit l’exercer, puisque Jésus n’est plus parmi nous. Il se trouve maintenant à la droite du Père. Par contre nous, le corps de Christ, l’Église, nous sommes sur terre. Tous les ordres du Seigneur doivent être exécutés par nous et l’autorité sur terre nous a été déléguée. Un grand nombre de problèmes existent simplement parce que nous ne faisons rien pour les combattre.

    Il y a dix ans environ, j’étudiais cet aspect de la foi chrétienne, et cela devint une réalité dans ma vie. Je n’arrivais pas à le rationaliser, mais je le reconnaissais dans mon coeur. J’entrevis l’autorité qui nous appartient, puis j’entendis le Seigneur me lancer un défi, en disant : « Toi, mets-la en pratique ».

    J’avais passé des années à prier pour le salut de mon frère aîné, qui était, en quelque sorte, la brebis galeuse de la famille. Malgré tous mes efforts, son cas semblait plutôt empirer. J’avais toujours prié :

    - « Ô Seigneur, sauve-le », jusque au jour où le Seigneur me mit au défi d’exercer l’autorité du croyant. Alors je déclarai:

    - « Au nom de Jésus, je brise le pouvoir du diable sur la vie de mon frère et je revendique son salut ».

    J’avais donné un ordre. Lorsqu’un roi donne un ordre, il sait qu’on lui obéira. Le diable voulait me faire croire que jamais mon frère ne serait sauvé, mais je me moquais de lui, et continuais à revendiquer son salut. Sous peu, mon épouse m’écrivit pour me dire que mon frère aîné était sauvé. Je lui répondis que je le savais depuis plus d’une semaine, car j’avais brisé l’influence du diable sur sa vie.

    Il y a vingt ans quand j’assurais le pastorat d’une petite église au Texas, une dame âgée amena à notre église sa soeur qui souffrait de troubles mentaux. Le Seigneur me demanda de m’approcher de la soeur en disant:

    - « Sors d’elle, esprit impur, au nom de Jésus ! ».

    Je le fis sans résultat apparent. Cependant, deux jours plus tard, la dame m’informa que sa soeur subissait une attaque violente semblable à celle qu’elle avait eue en perdant la raison. Je ne me laissai pas impressionner par cette nouvelle. Selon la Bible, lorsque Jésus chassait le diable, les opprimés tombaient à terre, et Satan les faisait entrer en convulsions. Je répondis à cette femme:

    - « Le diable essaie d’ennuyer votre soeur avant de partir une fois pour toutes ».

    Je l’assurai qu’il n’y aurait plus de crise et, en effet, c’est ce qu’il advint.

    Nombreux sont ceux qui tentent d’exercer l’autorité du croyant, mais, si les circonstances ne changent pas instantanément, ils perdent courage et suivent le raisonnement humain. Ils se mettent à parler avec incrédulité et se font vaincre en abandonnant leur autorité au diable.

    Avant de recevoir le baptême du Saint esprit, j’étais le jeune pasteur d’une église baptiste, à l’époque de la grande crise économique des années trente, et je devais subvenir aux besoins de ma mère, qui était veuve, ainsi qu’à ceux de mon jeune frère. Le peu que gagnait ma mère réglait le gaz, l’électricité, les impôts et les assurances, et mon salaire payait la nourriture. Je possédais, à l’époque, un seul complet et un pantalon supplémentaire. Le vol était de pratique courante pendant le marasme, et on me déroba mes deux pantalons le lundi. Comme je devais prêcher le jeudi suivant, je fis la prière suivante :

    - « Seigneur, tout ce qui me reste, c’est un vieux « bleu » que je ne peux porter pour annoncer la Parole; c’est un vieux pantalon que je garde pour travailler ».

    En rentrant mardi soir, je dis au Seigneur que, jeudi au plus tard, je comptais revoir mes pantalons suspendus au même endroit. Je lui demandai de faire en sorte que la personne qui les avait pris se sente poussée à me les retourner. Sachez que c’est un esprit mauvais qui incite les gens à voler. J’avais donc affaire, dans la prière, à l’esprit et non à la personne. Comme nous avons autorité sur les mauvais esprits, j’ordonnai à l’esprit de cesser d’influencer cette personne. J’étais convaincu que ces pantalons seraient de retour jeudi après-midi. En rentrant à la maison, je jetai un cou d’oeil dans l’armoire, et effectivement ils y étaient. De toute évidence, nous pouvons- nous devons même- nous révolter contre le diable.

    Chapitre 5 : L’exercice de notre autorité

    Nous trouvons les deux locutions clés suivantes dans les premier et deuxième chapitres d’Ephésiens:

    « En le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Ephésiens 1; 20) et « Il nous a ressuscités ensemble » (Ephésiens 2; 6).

    Dans la pensée de Dieu, nous avons été ressuscités en même temps que Jésus et nous sommes assis avec lui. C’est notre position actuelle. Elle indique, pour le moment du moins, que certains aspects de son oeuvre sont en suspens. Nous voilà assis avec lui et revêtus de toute l’autorité qui lui appartient. Elle est à nous et nous l’exerçons puisqu’elle nous appartient grâce à lui, pour l’aider à exécuter son oeuvre sur terre. Notons bien l’endroit où nous sommes assis avec Christ, selon Ephésiens 1 ; 21 :

    «  au-dessus de toute principauté, autorité, puissance, souveraineté… »

    En Ephésiens 6; 12, nous lisons :

    « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes ».

    Non seulement Christ est assis à la droite du Père, bien au-dessus de ces pouvoirs, mais nous aussi, nous sommes là, car: « Il nous a fait asseoir ensemble ».

    La Parole de Dieu nous exhorte à vaincre le diable. En 1952, Christ m’apparut dans une vision. J’aperçus, vers la fin de la vision, un mauvais esprit déployer entre Jésus et moi un nuage noir, qui m’empêchait de voir le Seigneur. Ensuite le démon se mit à sauter et à crier si fort que je n’arrivais plus à entendre les paroles que Jésus prononçait. Je ne comprenais pas pourquoi le Seigneur le laissait faire. Les gens se demandent pourquoi Dieu permet au diable de faire de telles choses et, moi-même, je n’arrivais pas à comprendre pourquoi Jésus ne chassait pas ce mauvais esprit,

    J’attendis quelques instants mais, comme rien ne se passait, je finis par dire au démon :

    « Je te l’ordonne, esprit impur, tais-toi, au nom de Jésus-Christ».

    Instantanément l’esprit impur tomba par terre, et le nuage se dissipa me permettant de voir Jésus. Le démon geignait et pleurnichait en détournant les yeux. Puis je lui ordonnai de sortir de là, et il se sauva. Alors Jésus me dit :

    - « Si tu n’avais pas agis, je n’aurais pas pu le faire ».

    Je répliquai :

    - « Seigneur, je sais que j’entends mal ! ».

    Mais il insista :

    - « Non, je te l’ai dis, j’en aurais été incapable ».

    J’étais sidéré, incapable de comprendre pourquoi Jésus disait qu’il ne pouvait pas le faire. Je déclarai qu’il faudrait me le prouver par trois cotations des Saintes Ecritures, au moins. Souriant, le Seigneur me répondit qu’il m’en donnerait quatre. Je lui fis savoir que, jamais, je n’avais lu une chose semblable dans la Parole de Dieu. Il m’informa qu’il y avait beaucoup de choses dans la Bible que j’ignorais encore.

    Trop souvent, nous nous creusons la tête pour comprendre les vérités bibliques, alors que c’est la révélation divine qu’il nous faut.

    Alors Jésus me dit :

    - « Nulle part dans le Nouveau testament, il n’a été dit à l’église de prier Dieu le Père au sujet du diable. Les croyants qui demandent à Dieu de le faire pour eux perdent leur temps. Le plus petit membre du corps de Christ a autant d’autorité sur le diable que n’importe quel autre chrétien. Si les croyants ne s’occupent pas du diable, rien ne sera fait à son sujet ».

    Matthieu raconte que, lors de sa résurrection d’entre les morts, le Christ dit que tout pouvoir (toute autorité) lui avait été donné(e), dans le ciel et sur la terre. Jésus délégua aussitôt l’autorité sur terre à l’Eglise. Dans Matthieu 28 ; 18, il dit :

    «  Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez… »

    Et nous lisons, dans l’Evangile de Marc 13 ; 15-17 :

    «  Allez par tout le monde et annoncez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons, ils parleront de nouvelles langues… ».

    Le premier signe qui accompagne tout croyant est : en mon nom, ils chasseront les démons. Jésus dit tout simplement que les croyants auront autorité sur le diable. Ils briseront le pouvoir de l’ennemi dans leur propre vie, et dans celle de leurs proches. Ils seront délivrés de Satan parce qu’ils exerceront leur autorité sur lui.

    « Ils chasseront les démons, ils parleront de novelles langues…Ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris ».

    Nous ne devons pas prier Jésus pour qu’il impose ses mains aux malades ; c’est à nous de le faire. Quand nous imposons les mains aux malades, nous exerçons l’autorité du croyant sur le diable.

    En Jacques 4 ; 7, il est écrit :

    « Résistez au diable et il fuira loin de vous ».

    « Vous » est le sujet sous entendu de la phrase. Jacques ne dit point de prier Dieu afin qu’il résiste au diable à notre place. C’est à nous de lui résister. La parole n’affirme pas que l’adversaire fuira loin de Jésus, mais de nous.

    L’autorité nous appartient. Elle est à nous, que nous le ressentions ou non. Mais c’est à nous de l’exercer !

    Il se peut que l’agent de police qui lève la main pour arrêter la circulation n’ait pas envie de le faire, mais l’autorité s’impose qu’il en ait envie ou non.

    Mon esprit me dit que le verbe « fuir » avait une signification particulière. En consultant le dictionnaire je découvris que ce verbe comportait une connotation de peur, voire de terreur, et pouvait être traduit par « s’échapper comme dans la terreur ».

    Il y a un passage semblable en 1 Pierre 5 ; 8-9 :

    « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer ; résistez-lui, fermes dans la foi… ».

    L’adversaire est celui qui s’oppose à nous. C’est l’ennemi, le diable. Or, certains chrétiens ne lisent que jusque là et s’écrient : « Le diable me pourchasse sans arrêt ! ».

    Puis ils demandent la prière, afin que l’ennemi ne les attaque plus. S’ils parlent ainsi, le diable les a déjà battus. Ils auront beau demander des prières : ils resteront liés par leurs paroles. Admettons-le : c’est à chaque croyant d’agir dans ce domaine.

    Le verset suivant de cette épître dit :

    « Résistez-lui, fermes dans la foi, et sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde ».

    Pierre ne déclare pas que seul Paul avait l’autorité de chasser les démons, ou qu’il résisterait au diable pour nous.

    Chaque croyant a la même autorité que Paul avait en Christ Jésus.

    Certains malades me demandent pourquoi ils ne se rétablissent pas chaque fois qu’ils reçoivent la prière pour la guérison. Ils invitent le pasteur à prier pour eux, et lorsque rien ne se passe, ils prétendent que c’est la faute du pasteur. Moi, je leur réponds que, quand ils furent sauvés, ils étaient comme des bébés. Dieu exauça les prières que les autres firent pour eux, mais après un certain temps, un bébé doit marcher et prendre ses responsabilités.

    Nombreux sont ceux qui préfèrent rester au stade de l’enfance. Dieu les met par terre et leur dit de marcher, mais ils n’y arrivent pas.

    Lors d’un congrès, nous logions, ma fem-me et moi, chez un couple qui nous de-manda de prier pour leur bébé atteint d’une hernie. Quelques jours plus tard, cette hernie disparut et la femme dit :

    - « Frère Hagin il semble logique qu’a-vec l’âge nous ayons plus de foi pour la guérison mais, dans notre église, ce sont les jeunes qui ont la plus grande foi. Avant votre arrivée, je ne savais qui inviter à prier pour le bébé, car personne ne guérit ici ».

    Vrai ou faux, c’est ainsi qu’elle raisonnait. Dans son église, comme dans de nombreuses autres, la plupart des gens furent sauvés quand ils étaient jeunes. Au début de leur vie chrétienne, Dieu permettait que d’autres prient pour eux, mais ils sont restés au stade de l’enfance à cause du manque d’enseignement de la Parole de Dieu. Ils affirment qu’ils guérissaient au début, mais plus maintenant.

    Que dire d’une personne qui n’exerce jamais sa propre foi ? La Bible déclare :

    « Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer ; résistez-lui, fermes dans la foi… ».

    Nous pouvons le faire. Jésus, Jacques et Pierre nous disent tous de résister au diable. En Ephésiens 4 ; 27, Paul affirme :

    « Ne donnez pas accès au diable ».

    Ne lui accordons aucune place en nous. Si nous lui donnons accès, Jésus sera incapable d’agir. Nous détenons l’autorité. A moins que nous lui résistions, Jésus ne peut rien pour nous.

    Dans ma vision, le Seigneur m’indiqua qu’il avait déjà mis le diable en échec, et qu’il n’avait pas l’intention d’en faire davantage.

    En ressuscitant d’entre les morts et en déléguant son autorité à l’église, il a délivré les croyants.

     

    Il est écrit en Colossiens1 ; 13 :

    « Il nous a délivrés du pouvoir des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé ».

    Jésus m’expliqua que rien de plus ne sera fait à propos du diable, avant l’heure où l’ange descendra des cieux afin de lier Satan pour mille ans.

    Bien sûr, il finira par être jeté dans l’étang de feu et de soufre, mais jusqu’au mo-ment où l’ange le liera avec la chaîne, Dieu ne fera pas une seule chose de plus contre le diable.

    Il faut nous réveiller, changer nos prières, chasser l’adversaire.

    Nous avons l’autorité requise.

    Nous sommes assis dans les lieux célestes à la droite du Père.

    Notre situation au-dessus des principautés et des pouvoirs des ténèbres nous accorde la domination sur eux.

    Par surcroît, la Parole de Dieu nous enseigne :

    « Il a tout mis sous ses pieds et l’a donné pour être chef suprême à l’église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous ». (Ephésiens1 ; 22-23).

    Or les pieds sont les membres du corps : ils ne sont pas attachés à la tête. Combien il est merveilleux de savoir que les moindres membres du corps du Seigneur, ceux qui ne sont que la plante des pieds même, sont situés au-dessus de ces grandes sources de pouvoir satanique !

    Ne nous étonnons donc pas si Jésus, dans Luc 10 ; 16, nous dit :

    « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et sur les scorpions et sur toute la puissance de l’ennemi, et rien ne pourra vous nuire ».

    Cela fait trop longtemps que l’adversaire marche sur nous.

    En principe, on estime que le diable est plus puissant que nous, et que c’est lui qui dirige tout ici-bas. Il est le dieu de ce monde ;

    toutefois, nous autres croyants, nous sommes dans ce monde mais pas de ce monde !

    Paul le précise en Romains 5 ; 17 :

    «  Si par la faute d’un seul la mort a régné par lui seul, à bien plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de sa grâce et du don de la justice règneront-ils dans la vie par le seul Jésus-Christ ».

    Certaines versions l’expriment ainsi : « …règneront-ils comme des rois dans la vie… »* .

    • Note M.A.V. : traduction tendancieuse et dangereuse. Car il est aussi dit que « notre vie est cachée en Christ », et Jésus a dit: « Mon royaume n’est pas de ce monde ». Colossiens 3:3 : « Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ». Oui, les vrais fils de Dieu appelés à régner avec Christ sont destinés à régner dans SON royaume, mais pas dans ce monde !

    Un chant déclare : « Voici, j’erre comme un mendiant dans la chaleur et le froid ». J’aime mieux entendre un âne braire à minuit dans une étable de tôle que d’écouter de tels chants. Nous les chantons depuis si longtemps que nous les avons acceptés comme vrais.

    …Nombreux sont ceux qui acceptent que le diable les frustre de tout bienfait divin. Dieu ne veut pas que nous soyons sous le joug de la pauvreté, car il nous dit de régner dans la vie. Il désire que nous soyons libres de toute forme d’esclavage, nous et nos proches. Il m’arrive de me mettre tellement en colère contre l’adversaire que je lui ordonne de lâcher son emprise sur mes enfants. Je lui dis carrément que c’est moi qui règne sur mon foyer : je le chasse et il se sauve.

    Ceux parmi vous qui ont plus de connaissance et d’expérience doivent aider ceux qui sont faibles dans la foi, et même intervenir en leur faveur. Il y a quelques années, quand je prêchais au nord des Etats-Unis, je me réveillai en sursaut une nuit. Je demandai au Seigneur ce qui se passait, puis je me mis à parler en langues. J’arrive toujours à établir le contact plus rapidement de cette manière.

    Le Seigneur me montra qu’il s’agissait de mon frère aîné, et je continuai à parler en langues. Quelques jours plus tard, ma sœur me téléphona du Texas pour me dire que mon frère s’était fracturé le dos. Son état était si grave que ses jours étaient en danger. J’informai ma sœur que j’avais déjà prié pour lui. Je la rassurai en lui disant que, selon le Seigneur, son cas était moins grave que nous ne le pensions. Puis elle appela l’hôpital pour prendre de ses nouvelles. Les médecins lui annoncèrent qu’à leur grand étonnement il venait de quitter l’hôpital avec un plâtre. Ils hochèrent la tête d’incrédulité, incapables de comprendre ce qui l’avait empêché de mourir ou d’être paralysé.

    Un peu plus tard, mon frère vint s’installer chez moi. Il s’éloignait du Seigneur à cause de problèmes familiaux. Il était déprimé, car sa femme l’avait quitté en emmenant avec elle les enfants. Le dimanche matin, j’essayai de le convaincre de m’accompagner à l’église, sans succès.

    Au milieu du message que j’apportas, j’eux une vision de mon frère dans le parc municipal. Je l’entendis dire qu’il allait tuer son épouse avant de se suicider. J’arrêtai mon message, demandant à l’assistance de patienter un instant, car j’avais une affaire à régler. J’expliquai que l’ennemi était en train de harceler quelqu’un. Puis je dis à vois haute :

    « Diable, arrête dès maintenant ton activité. Je t’ordonne, au nom de Jésus Christ, de laisser cet homme en paix ».

    Ensuite je terminai mon sermon.

    En rentrant, l’après midi, je trouvai mon frère à la maison. De toute évidence, il était de bonne humeur. Il admit qu’en se promenant dans le parc le matin, il s’était décidé à prendre en main son destin. Je lui fis savoir que j’étais au courant. Soudain, poursuivit-il, quelque chose se passa et il se sentit délivré. C’était comme si un nuage s’était dissipé, et il rentra en sifflant et en chantant.

    Il savait comment rétablir le contact avec le Seigneur. Nous qui sommes plus âgés spirituellement devons assister ceux qui sont faibles. Il faudra cependant qu’ils mûrissent et qu’ils finissent par prendre soin d’eux-mêmes.

    Il est important que nous apprenions à être élevés à la place que Dieu nous destine. L’Eglise manque trop souvent d’exercer son autorité et se laisse trop facilement vaincre par la peur. En Ephésiens 1 ; 22 Paul dit :

    « Il a tout mis sous ses pieds et l’a donné pour être chef suprême à l’église ».

    Jésus domine sur la maladie et l’infirmité, sur tout ce qui vient du malin. Inversant un peur l’ordre de ce texte, nous pouvons déclarer : « Chef de l’église qui domine sur tout ». C’est dans l’intérêt de l’église que Jésus est établi chef sur toutes choses.

    Nous devons méditer, dans le recueillement, ces grandes vérités, afin que leur signification profonde pénètre dans nos cœurs. Une fois enracinées dans nos cœurs, elles porteront du fruit en abondance.

    Alors l’Esprit de vérité pourra nous élever pour nous permettre de saisir la vraie signification de la révélation de Dieu. Dans son épître aux Ephésiens, Paul prie pour l’église d’Ephèse, afin que Dieu le Père donne aux croyants un esprit de sagesse et de révélation .Dieu fit de Christ le chef de toute chose et la tête de l’église.

    Il est devenu chef suprême dans notre intérêt, pour nous permettre d’exercer, par lui, l’autorité sur toutes choses.

    Lorsque nous comprendrons ce qui nous appartient en Christ, nous jouirons de la victoire que Jésus nous a acquise. Le diable fera tout son possible pour nous empêcher d’y aboutir mais, par la foi inébranlable en Christ, nous serons vainqueurs.

    Chapitre 6 : Ressuscités avec Christ

    Dans l’épître écrite à l’église de Colosses, l’apôtre Paul répète un précepte qu’il avait déjà enseigné d’une manière différente. En Colossiens 1 ; 15-20 nous lisons :

    « Il est l’image du Dieu invisible, le premier né de toute la création. Car en lui, tout a été créé dans les cieux et sur la terre, ce qui est visible et ce qui est invisible, trônes, souverainetés, principautés, pouvoirs. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui. Il est la tête du corps, de l’Église. Il est le commencement, le premier né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. Car il a plu à Dieu de faire habiter en lui toute plénitude, et de tout réconcilier avec lui-même, aussi bien ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de la croix ».

    Christ fut ramené à la vie par Dieu le Père. En Colossiens 2 ; 12, il est écrit :

    « Ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts ».

    Ce verset déclare que nous sommes ressuscités avec Jésus. Notons bien l’expression : « par la foi en la puissance de Dieu ».

    Jésus fut ramené à la vie par la puissance de Dieu, et nous fûmes ressuscités en même temps que lui.

    Poursuivons notre lecture jusqu’au verset 15 :

    « Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses ; il a effacé l’acte rédigé contre nous et dont les dispositions nous étaient contraires ; il l’a supprimé, en le clouant à la croix, il a dépouillé les principautés et les pouvoirs, et les a publiquement livrés en spectacle, en triomphant d’eux par la croix.

    Soulignons que l’œuvre en question est celle du Père. Dieu le Père ramena à la vie, avec Christ, les saints en leur pardonnant leurs transgressions. C’est également le Père céleste qui effaça les dispositions contraires au bonheur de son peuple, et qui cloua à la croix de son Fils l’acte rédigé par le conseil des Juifs.

    C’est Dieu le Père qui établit le plan de rédemption, qui dépouilla les principautés et les puissances, ennemies de la résurrection de Christ, et qui les livra captives dans une procession triomphale. L’apôtre Paul souligne que l’auteur du plan de rédemption est Dieu le Père, qui ressuscita Jésus d’entre les morts et lui accorda un nom au-dessus de tout autre nom.

    Notons aussi que par la même action, Dieu dépouilla les puissances de leur autorité. Or, la mort est le salaire du péché et, lorsque Christ se chargea du fardeau de la culpabilité du monde entier sur la croix, ces puissances de l’air tentèrent d’exercer leur ancienne prérogative, espérant retenir Jésus dans leur pouvoir.

    Rappelons-nous que même la mort physique ne provient pas de Dieu, mais de l’ennemi.

    Selon la Parole de Dieu, la mort sera la dernière ennemie à être détruite.

    Les puissances des ténèbres firent tout leur possible pour arrêter Christ, mais la sagesse de Dieu et la soumission de Jésus le juste jusqu’à la mort de la croix, annula l’acte de la loi établi depuis longtemps. Le Père le cloua à la croix de son Fils et dépouilla le diable et ses cohortes de toute leur autorité, autorité qu’il remit à son Fils.

    Notons bien qu’ensuite : « il les a publiquement livrés en spectacle, en triomphant d’eux par la croix ». L’apôtre Paul insiste sur l’élévation du Fils au-dessus de ses ennemis, dont parle également l’épître aux Ephésiens. Ici, il met l’accent sur l’action de Dieu dans le renversement des puissances hostiles et sur la défaite de l’adversaire. Dans le premier chapitre des Ephésiens, Paul précise que le Fils est assis au-dessus de ces puissances et qu’il possède l’autorité du trône de Dieu. Voici exactement là où l’Église a, en principe, échoué. Nous avons tous reconnu la suprématie de Jésus sur l’Église. Pourtant, nous avons négligé de reconnaître que la tête dépend complètement du corps dans l’accomplissement de ses projets, que nous sommes assis en Jésus dans les lieux célestes et que c’est le corps de Christ qui doit exercer l’autorité sur les puissances de l’air.

    A l’heure actuelle nous sommes en mesure de comprendre, comme jamais auparavant, ce que Jésus voulait dire par

    « Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel ». (Matthieu 18 ; 18).

    C’est cela l’exercice de l’autorité sur terre. Parfois, quand je devais prier pour quelqu’un à l’article de la mort, le Seigneur me disait :

    - « Je ferai tout ce que tu diras à son sujet ».

    Alors, je demandais à Dieu de lui accorder encore deux ou trois ans de vie. Il me promit de le faire, simplement parce que je le lui avais demandé. Il déclara :

    - « Il n’y a aucun père terrestre qui voudrait faire davantage pour ces enfants que moi, si seulement mes enfants me le permettaient ». 

    Nous devons ap-prendre à coopé-rer avec le Seigneur par la foi.

    L’idée que Dieu est un tyran relève de la pure ignorance. Nous aussi, nous avons un rôle à jouer.

    Souvent Dieu est entravé dans ses grands desseins parce que son corps ignore la profonde signification de son élévation, et notre position en Christ dans les lieux célestes à la droite du Père.

    Il est certain que le Saint Esprit demeure en nous, nous guide et nous conduit dans toute la vérité. Pourtant, il est impossible de suivre le Saint Esprit sans connaître la vérité par le biais de la Parole de Dieu.

    Un serviteur de Dieu me dit un jour qu’il n’avait plus besoin de la Bible puisque le Saint Esprit faisait sa demeure en lui. Au contraire, l’esprit de Dieu ne nous éloigne pas de la Parole, car des hommes saints, inspirés par l’Esprit l’écrivirent. Nous la comprenons, non avec la tête, mais avec le cœur.

    La Parole de Dieu est d’une importance capitale.

    Le biographe de Smith Wigglesworth met l’accent que ce serviteur de Dieu accorda la priorité à la Parole de Dieu, et qu’il réserva la seconde place à l’Esprit. Voilà l’objectif que nous devons atteindre.

    Chapitre 7 : Nos armes de guerre

    Les croyants doivent se revêtir, en tout temps, de certaines armes.

    Ephésiens 6 ; 10-11 dit :

    « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable ».

    L’adversaire fera tout son possible pour nous empêcher de saisir cette vérité. Si nous la comprenons, il s’opposera à nous, utilisant tous les moyens à sa disposition pour nous la dérober. Des épreuves se dresseront devant nous, et certains succomberont.

    Satan veut que nous nous résignions, que nous soyons convaincus de ne pas pouvoir faire fonctionner le dessein de Dieu dans nos vies.

    Après une réunion, où je prêchais à ce sujet, un auditeur m’informa que cela ne marchait pas pour lui. Je lui répondis que, si c’était le cas, le Seigneur était un menteur. Les paroles de cette personne faisaient de Dieu un menteur. Je préférerais mourir plutôt que d’affirmer que la Parole de Dieu est inefficace. Si elle ne produit rien, c’est parce que je ne l’ai pas mise en pratique ! Elle ne fait jamais défaut.

    Si le diable résiste à notre intrusion sur son territoire, c’est parce qu’il a toujours exercé l’autorité des puissances de l’air, et qu’il entend continuer à le faire. Offensé par l’intrusion, il concentrera toutes ses forces contre nous dans une lutte intense. Si ses attaques contre notre esprit ne porte pas de fruits, il livrera assaut à nos pensées, à notre corps, à notre famille ou, en général, à nos circonstances.

    Nous ferons bien de nous préparer, car ses assauts ne manqueront pas de se produire.

    Ainsi notre position privilégiée comporte un grand danger, car aucune vérité biblique ne rencontre autant d’opposition de la part de l’ennemi que celle concernant l’autorité du croyant.

    L’Esprit de Dieu pria par l’apôtre Paul que les yeux du peuple s’ouvrent, afin qu’il connaisse la sécurité totale que le Seigneur lui offre. J’ai connu un grand nombre de chrétiens intègres que le diable a essayé d’abattre. Ils s’efforcèrent d’apprendre ces vérités, de les enseigner aux autres et d’agir selon la Parole de Dieu. Bien que spirituellement inébranlables, ils furent battus, à maintes reprises, dans leur corps. L’adversaire utilisa tous les moyens pour les vaincre. La sécurité absolue leur était accessible. S’ils avaient su en tirer profit, ils n’auraient pas subi la moindre défaite aux mains de l’ennemi.

    Le croyant doit être toujours prêt, revêtu de toutes des armes de Dieu selon Ephésiens 6 ; 10 à 17 :

    « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité comme ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez à vos pieds les bonnes dispositions que donne l’Evangile de paix ; prenez en toutes circonstances le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu ».

    Les différents éléments de l’armure symbolisent certaines attitudes spirituelles que le croyant doit adopter. Revêtu de ses armes, le croyant est protégé et libre d’exercer son autorité. Sa seule préoccupation consiste à conserver l’éclat de l’armure et à bien l’attacher à lui.

    La première arme citée est la ceinture de la vérité, qui représente la compréhension de la Parole de Dieu. A l’exemple de la ceinture du soldat, elle tient à sa place le reste de l’armure.

     

    La deuxième arme est la cuirasse de la justice, qui a deux significations : En premier lieu, Jésus est notre justice : nous nous revêtons de lui. Ensuite, elle représente notre obéissance active à la Parole de Dieu.

    Troisièmement, nous sommes chaussés des bonnes dispositions que donne l’Evangile de paix. Cette arme parle de l’annonce fidèle de la Parole de Dieu.

    La quatrième arme est le bouclier de la foi. Or, le bouclier est censé couvrir tout le corps. Il symbolise notre sécurité totale et protection complète grâce au sang du calvaire, où aucune puissance ennemie ne peut pénétrer.

    Ensuite, nous mettons le casque du salut, décrit en 1 Thessaloniciens 5 ; 8, comme « l’espérance du salut ».

    L’espoir du salut constitue la seule manière de protéger notre intelligence à l’heure actuelle, où tout nous incite à nous détourner de la vérité.

    Finalement, il y a l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. Cette image nous montre que la Parole de Dieu est une rame offensive, tandis que toutes les autres sont, en principe, de nature défensive.

    Le verset 18 rajoute :

    « Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance. Priez pour tous les saints ».

    Le combat dans la prière est souvent inefficace parce que nous négligeons de mettre l’armure du chrétien. Une fois revêtus de toutes les armes de Dieu, nous sommes équipés pour le combat. C’est la prière dans l’Esprit qui accomplit la tâche.

    Chapitre 8 : L’autorité sur les esprits démoniaques

    et non sur la volonté humaine

    Bien que nous détenions l’autorité sur les mauvais esprits et les démons, nous n’avons aucun pouvoir sur nos semblables ni sur leur volonté.

    Il y a quelques années, un pasteur de Fort Worth m’accompagna à une réunion en plein air en Californie où je devais prêcher. Il était diabétique, et chaque matin il devait vérifier le taux de sucre dans son urine afin de déterminer quelle quantité d’insuline il devait s’injecter dans la journée. Au début de notre voyage, je lui dis :

    - « Tant que tu seras avec moi, le taux de sucre sera nul ».

    J’avais revendiqué l’autorité sur sa maladie. Il ne me crut pas tout de suite, mais pendant les deux semaines qu’il passa avec moi, il n’eut aucune trace de sucre. Plus tard, il me fit savoir que, trois jours après son retour, il avait constaté la réapparition de sucre dans son sang.

    Voyez-vous, j’avais la domination sur les forces invisibles, mais pas sur sa volonté. J’arrivais à contrôler la situation tant que l’homme et cette force invisible étaient en ma présence. J’essayai de le persuader qu’il pouvait faire de même, mais il comptait sur le réapparition de la maladie, et elle est revenue.

    Nous n’avons aucun contrôle sur la volonté des hommes, mais nous avons autorité sur le diable qui essai d’exercer sa domination sur leur volonté.

    Alors que mon frère aîné était lié par l’ennemi, je dis :

    « Satan, au nom de Jésus Christ, je brise ton pouvoir sur la vie de mon frère et je réclame sa délivrance et son salut ».

    Dans un délai de quinze jours environ, mon frère naquit de nouveau. Or, pendant quinze ans, j’avais tout essayé pour qu’il soit sauvé, sans aucun résultat ; pourtant quand je pris enfin position et exerçai mon autorité, cela porta du fruit.

    Peu après, quelqu’un me dit qu’il allait essayer d’exercer l’autorité au nom de Jésus pour voir si cela marcherait pour lui. Je le décourageai en expliquant que je n’avais pas essayé : je l’avais fait !

    On entend des enfants de Dieu prétendre vouloir « essayer » une méthode quelconque qui a réussi pour un autre chrétien.

    Si seulement ils étudiaient la Parole de Dieu et se revêtaient de son autorité, ils obtiendraient les résultats souhaités.

    Si nous essayons d’agir selon la Parole de Dieu, sans la comprendre en notre cœur, nous essuierons une défaite totale aux mains du diable. Si, par contre, nous sommes enracinés et fondés dans la Parole, c’est nous qui battrons l’adversaire dans chaque combat.

    La Bible fait la différence entre la délivrance des démons et la guérison des malades. Il nous arrive de na pas voir de réponse à la prière ou à l’imposition des mains, à cause de la présence d’un mauvais esprit.

    Examinons le cas d’une femme baptiste à la Nouvelle Orléans. Elle avait des troubles mentaux et dut être internée dans un hôpital psychiatrique. Un jour, un pasteur de sa confession, qui avoir reçu le baptême dans le Saint esprit, lui rendit visite afin de prier pour elle. Il chassa sept démons de la femme, qui fut rétablie aussitôt.

    Un professeur de l’université locale fut tellement impressionné par ce fait divers qu’il invita le pasteur en question à venir en discuter avec lui. L’épouse du professeur fut baptisée du Saint Esprit et parla en langues. Le professeur lui-même ne désira pas seulement la plénitude du Saint esprit, mais il incorpora dans son enseignement l’exemple de la délivrance de la femme baptiste, pour démontrer que l’influence des démons sur ce monde est plus grande qu’on ne le pense généralement.

    La science médicale s’intéresse à la guérison divine depuis quelques années. Récemment je lus dans une revue un article dans lequel un médecin connu déclarait que le corps médical ne pouvait ignorer l’authenticité de la guérison divine, à cause de la preuve documentée de cas où les malades, abandonnés par la médecine, furent guéris par Dieu et se rétablirent parfaitement. Il ajouta que de plus en plus de docteurs désiraient avoir recours à la guérison divine.

    J’ai entendu parler de chrétiennes qui agissent en conséquence quand leur conjoint rentre à la maison en colère.

    L’épouse maîtrise ainsi l’esprit impur qui anime son mari et prend calmement en main la situation. Lorsque les membres de ma famille se laissent aller à une colère excessive, moi aussi, je prends autorité sur la situation. De toute évidence, ils en sont conscients, car ils me lancent des regards effrayés et changent d’attitude sur le champ.

    Je ne domine pas sur leur volonté, mais sur l’esprit mauvais qui les incite à agir ainsi.

    Lorsque Jésus parla de sa crucifixion à Pierre, ce dernier protesta. Jésus lui fit des reproches en disant :

    « Arrière de moi, Satan ! ».

    Jésus ne voulait pas dire que Pierre était le diable mais, sans s’en rendre compte, Pierre venait d’exprimer les desseins de l’adversaire. Parfois les chrétiens cèdent inconsciemment à l’ennemi. Pourtant, ils peuvent se reprendre et maîtriser la situation en exerçant leur autorité.

    Nous avons également autorité sur la peur.

    La Parole de Dieu déclare :

    « Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse ». (2 Timothée 1 ; 7).

    Selon la Bible, la crainte est un mauvais esprit.

    Par contre, Dieu nous a accordé un esprit de force, d’amour et de sagesse. A l’époque où j’exerçais le pastorat d’une église baptiste, j’appris à dominer sur la peur et sur le doute. Tenté par l’incrédulité, je disais :

    - « Doute, je te résiste au nom de Jésus ».

    La peur doit également nous quitter si nous lui résistons au nom de Jésus.

    Nous pouvons revendiquer l’autorité sur tout ce qui s’oppose à la vérité. Trop nombreux sont ceux qui se montrent passifs devant les problèmes, attendant qu Jésus s’en occupe. Sachez que c’est à nous d’agir.

    Le pasteur dune église du plein Evangile au Texas convainquit un jour son voisin, qui était policier et fréquentait une autre assemblée, de visiter son église. A son tour, le policier l’invita, d’un ton mi-sérieux, à l’accompagner dans son assemblée. Le serviteur de Dieu accepta en apprenant que le message porterait sur les langues.

    Le prédicateur ne fit même pas allusion à la Parole de Dieu, mais se contenta de raconter différentes anecdotes qu’il avait entendues à propos de ceux qui parlaient en langues.

    (Notre combat se déroule dans les lieux célestes)

    Lorsqu’il se mit à les imiter, le pasteur de l’église du plein Evangile prit la situation en main. Le prédicateur s’arrêta net et s’assit sans terminer le message. Ayant compris ce qui s’était passé, le policier aborda plus tard son invité, lui serra la main et l’étreignit en disant :

    - « Dieu soit béni. Je suis content que le Seigneur l’ait arrêté. Il aurait mieux fait de se taire ».

    Le lendemain, le prédicateur s’excusa d’avoir parlé de choses qu’il ne comprenait pas. Il signala qu’en prêchant la veille, il s’était senti tout à coup interdit, comme si Dieu l’avait arrêté. Il savait qu’il valait mieux ne pas discuter de sujets qu’on connaît mal.

    Quand les croyants se rendent compte que les épreuves qu’ils affrontent sont l’œuvre de l’ennemi, ils poussent des cris vers Dieu, afin qu’il chasse le diable et change les circonstances.

    Pourtant, la Parole de Dieu nous commande de résister, nous-mêmes à l’ennemi.

    Nous lisons en Jacques 4 ; 7 :

    « Résistez au diable, et il fuira loin de vous ».

    L’autorité nous appartient et la responsabilité de l’exercer nous incombe !

    Ephésiens 2 ; 7 affirme :

    « Afin de montrer dans les siècles à venir, la richesse sur-abondante de sa grâce par sa bonté envers nous en Christ Jésus ».

    Dieu nous destine, dans les siècles à venir, à un ministère saint et élevé. Nous passons actuellement par une phase préparatoire. Fortifions-nous ! Nul ne pourra nous faire obstacle, tous les jours de notre vie, car nous sommes assis en Christ dans les lieux célestes. Exerçons notre autorité. Les conditions de ce monde existent parce que nous le permettons.

    Matthieu 18 ; 18 déclare :

    « En vérité, je vous le dis, tout ce que vous lierez sur la terre serez lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera lié dans le ciel ».

    http://www.michelledastier.com/lautorite-du-croyant-par-kenneth-e-hagin/


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires