• Les îles Hébrides

     

    Les Intercesseurs du Réveil des Îles Hébrides

    Par David Smithers

     

     

    Duncan CampbellAu large de la côte Est de l'Ecosse, se trouve un petit groupe d'îles appelé Hébrides. Entre 1949 et 1952, un réveil de grande envergure balaya ces îles en réponse aux prières du peuple de Dieu. L'évangéliste Duncan Campbell fut l'un des instruments de ce réveil. Il était venu dans l'île de Lewis pour conduire une campagne d'évangélisation de deux semaines mais finit par y rester deux ans. Les comptes-rendus qui suivent témoignent de la puissance de la prière d'intercession durant cette puissante visitation de Dieu.

     

    Peggy & Christine Smith: Elles prièrent une promesse

    Dans une petite maison au bord de la route dans le village de Barvas, vivaient deux femmes âgées, Peggy et Christine Smith. Elles avaient respectivement 84 et 82 ans. Peggy était aveugle et sa sœur avait le dos pratiquement courbé en deux à cause d'une arthrite. Comme il leur était impossible d'assister à des cultes publics, leur humble maison devint un sanctuaire où elles rencontraient Dieu. La promesse suivante leur fur donnée : " Je déverserai de l'eau sur celui qui a soif et qui habite une terre desséchée ". Elles prièrent cette promesse dans la supplication jour et nuit. Une nuit, Peggy eut une révélation : le réveil allait venir et l'église de ses pères serait de nouveau remplie d'une foule de jeunes gens ! Elle envoya un message au pasteur James Murray MacKay, dans lequel elle lui disait ce que Dieu lui avait montré, et lui demandait de convoquer ses anciens et des diacres tous ensemble pour des temps particuliers où ils devraient s'attendre à Dieu. Dans le même district, un groupe d'hommes priant dans une grange expérimenta un avant-goût de la bénédiction à venir.

    Une nuit, alors qu'ils s'attendaient à Dieu, un jeune diacre se leva et lut une partie du psaume 24 : " Qui montera à la montagne de l'Eternel ? Ou qui se tiendra dans Sa sainte demeure ? Celui qui a les mains lavées et le cœur pur ; qui n'a pas élevé son âme dans la vanité, ni juré avec tromperie. Celui-là recevra la bénédiction du Seigneur. " Se tournant vers les autres, il dit : " Frères, il me semble qu'il est déplacé et déshonnête de notre part de prier comme nous le faisons, si nous-mêmes ne sommes pas dans une relation droite avec Dieu. " Alors, en levant les mains vers le ciel, il cria : " Oh Dieu, est-ce que mes mains sont lavées ? Est-ce que mon cœur est pur ? " Il n'alla pas plus loin, mais tomba à terre prostré. Une conscience de la présence de Dieu remplit la grange et un flot de puissance surnaturelle fut relâché dans leurs vies. Ils avaient pénétré dans une nouvelle sphère de la conscience de Dieu, croyant implicitement dans la promesse de réveil.

    Mais, avant de quitter Peggy et sa sœur, une autre histoire mérite d'être relatée qui illustre plus encore la sainte intimité qu'entretenait cette femme avec son Seigneur. Lorsque le mouvement fut à son paroxysme, Peggy envoya un message à Duncan, lui demandant d'aller dans un petit village isolé afin d'y tenir une réunion. Les gens de ce village n'étaient pas favorables au réveil et avaient déjà émis clairement leur décision de ne pas s'y impliquer. Duncan expliqua la situation à Peggy et lui dit qu'il remettait en question la sagesse de sa requête. " Par ailleurs ", ajouta-t-il, " je n'ai aucune conviction du Seigneur pour me rendre à cet endroit. " Elle se tourna dans la direction de sa voix, ses yeux aveugles parurent pénétrer son âme. " Mr. Campbell, si vous demeuriez aussi près de Dieu que vous devriez l'être, Il vous révèlerait Ses secrets à vous aussi. " Duncan se sentit à la place d'un subordonné qui se faisait réprimander parce qu'il avait défié son général. Il accepta humblement la réprimande comme venant du Seigneur, et demanda s'il pouvait avec Mr. MacKay passer la matinée dans la prière avec elles. Elle accepta, et peu après, lorsqu'ils s'agenouillèrent ensemble dans la maison, Peggy pria : " Seigneur, Tu te souviens de ce que Tu m'as dit ce matin, comme quoi Tu allais sauver sept hommes qui deviendraient des piliers dans l'église de mes pères. Seigneur, j'ai donné Ton message à Mr Campbell et il semble qu'il ne soit pas prêt à le recevoir. Oh Seigneur, donne-lui de la sagesse car il en a désespérément besoin ! " " D'accord, Peggy, j'irai dans le village", dit Duncan lorsqu'ils finirent de prier. Elle répondit : " Vous feriez mieux de le faire ! " " Et Dieu vous donnera une assemblée. " Arrivant au village à sept heures, ils virent un grand bungalow rempli de monde jusqu'au maximum de sa capacité, et entouré d'un grand nombre de gens tout autour. Duncan délivra son message : " Dieu ne tient pas compte des temps d'ignorance, mais maintenant Il ordonne à tous les hommes en tous lieux de se repentir. " Lorsqu'il eut fini de prêcher, un ministre lui fit signe de venir au bout de la maison pour parler de nouveau à un certain nombre de personnes qui se lamentaient sur leurs péchés - et parmi eux, se trouvaient les sept hommes de Peggy !

     

    John : il mit Dieu à l'épreuve dans la prière

    Une opposition au réveil se leva dans d'autres endroits de l'île. Une soirée fut organisée dans la maison d'un ancien en vue de s'attendre à Dieu. Aux alentours de minuit, Duncan se tourna en direction du forgeron local : " John, je crois que le moment est venu pour toi de prier. " Avec son béret dans la main, John se leva pour prier, et au milieu de sa prière, il s'interrompit, leva la main droite vers le ciel et dit : " Oh Dieu, Tu as fait la promesse de déverser de l'eau sur celui qui est assoiffé et qui habite une terre desséchée, et, Seigneur, c'est en train d'arriver. " Il s'interrompit de nouveau, puis continua : " Seigneur, je ne sais pas comment les autres ici se tiennent dans Ta présence; je ne sais pas comment les ministres se tiennent, mais, Seigneur, si je connais quelque chose de mon propre cœur, je me tiens devant Toi comme un vase vide, affamé de Toi et d'une manifestation de Ta puissance. " Il s'arrêta de nouveau et après un moment de silence tendu, il s'écria : " Oh Dieu, Ton honneur est en jeu, et maintenant je Te mets au défi d'accomplir Ton engagement d'alliance et de faire ce que Tu as promis de faire. " Beaucoup parmi ceux qui étaient présents témoignèrent qu'à ce moment précis, la maison trembla. Les assiettes se cognèrent les unes contre les autres dans l'armoire, alors que la puissance divine, vague après vague, traversait le bâtiment. Un ministre qui était debout à côté de Duncan se retourna et s'exclama : " Mr Campbell, un tremblement de terre ! " Mais l'esprit de Duncan était fixé sur le quatrième chapitre des Actes, où les premiers chrétiens étaient réunis dans la prière, et où l'on peut lire la chose suivante : " Quand ils eurent prié, l'endroit où ils étaient réunis trembla, et ils furent tous remplis du Saint-Esprit. "

     

    Donald : le garçon qui priait

    Parmi ceux qui se convertirent la nuit suivante, se comptait un garçon de 15 ans qui devint une aide remarquable dans le réveil. Ce jeune garçon devint un guerrier de la prière de " première ligne ". Un jour, Duncan entra dans sa maison et demanda s'il y avait quelqu'un. Il le trouva à genoux dans la ferme avec la Bible ouverte devant lui. Lorsqu'il fut interrompu, le garçon expliqua calmement : " Excusez-moi un petit peu, Mr Campbell, je suis en train d'avoir une audience avec le Roi ". L'une des effusions de l'Esprit les plus intenses de tout le réveil survint lorsqu'on lui demanda de prier. Dans le poste de police à Barvas, une nuit, il se leva, frappa simplement de ses deux mains, et prononça un mot - " Père ". Tout le monde se fondit en larmes alors que la présence de Dieu envahissait la maison. En Callenish, il pria jusqu'à ce que la puissance de Dieu prît possession de ceux qui étaient morts dans leurs péchés, les transformant en pierres vivantes dans l'Eglise de Jésus-Christ. Mais l'illustration la plus remarquable de l'onction de Dieu sur lui eut lieu à Bernera, une petite île au large de la côte de Lewis. Duncan assistait à un service de communion. L'atmosphère était lourde et la prédication difficile, c'est pourquoi il demanda qu'on envoyât de Barvas quelques hommes pour le soutenir dans la prière. Ils prièrent, mais le lien spirituel persistait si fortement qu'en plein milieu de sa prédication, Duncan s'arrêta de prêcher. Juste à ce moment, il remarqua ce garçon, visiblement touché, sous un profond fardeau en faveur des âmes. Il pensa : " Ce garçon est en contact avec Dieu et vit plus près de Lui que moi. " Ainsi, s'appuyant sur le pupitre, il dit : " Donald, peux-tu nous conduire dans la prière ? " Le garçon se leva sur ses pieds et dans sa prière fit référence au quatrième chapitre d'Apocalypse, qu'il avait lu le matin même : " Oh Dieu, j'ai l'impression de contempler à travers la porte ouverte. Je vois l'Agneau au milieu du trône, avec les clés de la mort et de l'enfer à Sa ceinture. " Il commença à sangloter; puis, levant les yeux en direction du ciel, il s'écria : " Oh Dieu, il y a de la puissance là-bas, relâche-la ! " Dans la force d'un ouragan, l'Esprit de Dieu balaya le bâtiment et les portes retenant les eaux du ciel s'ouvrirent. L'église ressemblait à un champ de bataille. D'un côté, beaucoup étaient prostrés sur leurs sièges, pleurant et soupirant; de l'autre côté, certains lançaient leurs bras dans l'air, avec émotion, dans une posture rigide. Dieu était venu !

    Elle reçut une vision

    Dieu communiqua à Pierre Son projet de bénir la maison de Corneille, par le moyen d'une vision reçue dans un état de transe lorsque Son serviteur priait. Il utilisa des méthodes similaires à Lewis. Une jeune femme en particulier rentrait de façon répétée dans des transes où elle recevait des messages concernant ceux qui étaient dans le besoin et qui devraient être confiés à Duncan. Une nuit, alors qu'il restait à Stornoway, cette fille vit dans une vision une femme en agonie dans son âme, qui se trouvait à 35 kilomètres de là. Duncan fut informé qu'il devait aller la voir, et sans penser le moins du monde à son propre repos ou sa sécurité, il roula en motocyclette jusqu'au village et trouva les choses exactement comme on le lui avait dit. La parole qu'il prononça apporta la délivrance, et amena la dame troublée au Sauveur. Pas un seul message donné par cette fille à travers ses visions reçues en transe ne se révéla faux. Ceci était un aspect de l'œuvre de Dieu que Duncan ne tentait ni d'encourager ni d'expliquer, mais dont il reconnaissait que c'était de Dieu et refusait d'y interférer, avertissant ceux qui les associeraient à une activité satanique qu'ils s'approchaient dangereusement du péché impardonnable.

     

    Le Boucher Priant

    Duncan ne quittait jamais l'île sans rendre visite aux hommes priants, qui avaient une si grande valeur à ses yeux pendant le réveil, et avec lesquels il avait une telle affinité de l'esprit. Il s'émerveillait de leur discernement et de leur vision mondiale dans cette île éloignée au Nord-Ouest. Lorsqu'il arriva chez l'un d'eux, il lança un appel afin de le voir, et il l'entendit prier pour la Grèce dans la ferme. Il ne comprit pas pour quelles raisons un boucher de Lewis pouvait s'intéresser à la Grèce. " Comment se fait-il que vous priiez pour la Grèce aujourd'hui ? ", lui demanda t-il. "Savez-vous où se trouve la Grèce ? " "Non, Mr Campbell, mais Dieu sait, et Il m'a dit ce matin de prier pour la Grèce ! " Deux années plus tard, Duncan fut présenté à un homme de Dublin qui lui raconta l'histoire suivante. Il était allé en Grèce pour un voyage d'affaires et on lui demanda de prendre la parole dans une assemblée chrétienne. L'Esprit de Dieu oeuvra si puissamment qu'il continua à prêcher pendant plusieurs semaines et téléphona à son frère en Irlande pour lui donner des instructions afin qu'il prenne en main ses affaires jusqu'à son retour. Duncan compara les dates et découvrit que le mouvement en Grèce avait commencé le même jour où le boucher avait prié à Bravas !

    Le prix d'un réveil envoyé du ciel n'a pas changé. Avant que la conviction du Saint-Esprit ne descendît par flots et ne traversât toutes les îles Hébrides, des hommes forts furent brisés devant Dieu, en travail dans l'agonie de la prière pendant de longues heures de la nuit durant des mois. En faisant cela, en dépit des contraintes exigeantes de la vie domestique et de la vie professionnelle, ces hommes durent prendre du temps pour attendre devant Dieu ! Ceci est sans doute le plus grand problème nous affectant aujourd'hui. Nous avons à notre disposition toutes les inventions et gadgets modernes de la vie pour faciliter le travail et pourtant nous ne pouvons pas prendre le temps de prier ! Quel paradoxe tragique ! A ce sujet, le Dr. Wilbur Smith formula très à propos l'affirmation suivante : " Je n'ai jamais le temps de prier - je dois toujours prendre le temps de le faire ! "

    Références:

     

    • Channel of Revival - A Biography of Duncan Campbell (Canal du Réveil - Une Biographie de Duncan Campbell)
    • Andrew A. Woolsey When God Stepped Down From Heaven (Quand Dieu Descendit du Ciel), Owen Murphy

    Source: The Watchword

    Gloire a DIEU

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    L’EVANGILE MONDAIN, UN CHEMIN FACILE

    Par Pierre Truschel

    Ce qui empêche bien des chrétiens d’avancer dans leur vie spirituelle, ce qui les rend fragiles, c’est que leurs yeux sont fixés sur les choses de la terre. C’est ainsi qu’ils portent parfois un regardd’envie sur les gens du monde et sur leurs possessions (maisons, voitures…).

    La motivation profonde de ces chrétiens est d’être heureux, d’avoir une bonne santé, des enfants, une famille, un bon travail, une belle maison … Bref, de mener une vie comme le reste des hommes en étant sauvés par surcroît. Mais faut-il rappeler que de tels objectifs sont aux antipodes de ce que doit être la vie chrétienne ! La Parole de Dieu nous demande en effet de nous affectionner aux choses d’En-Haut (Colossiens 3:2), car notre cité à nous, c’est la Jérusalem céleste, là-haut (Philippiens 3:20).

    « Adultères que vous êtes ! Ne savez vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être amis du monde se rend ennemi de Dieu. Croyez-vous que l’Ecriture parle en vain ? C’est avec jalousie que Dieu chérit l’Esprit qu’Il a fait habiter en nous » (Jacques 4:4). 

    « N’aimez point  le monde, NI LES CHOSES QUI SONT DANS LE MONDE. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui, car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie, ne vient pas du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2:15). 

    Il faut être bien au clair et réaliser que notre vocation est céleste; que ce qui compte, c’est d’être détachés des choses de la terre, pour investir dans des choses que jamais personne ne pourra nous enlever (Matthieu 6:19).

    Si vous avez plus de joie à donner qu’à recevoir, alors vous serez heureux. Votre trésor sera dans le ciel. Mais faut-il encore réaliser que tout ce que vous possédez, vous devez le gérer dans le souci permanent de participer le plus possible à l’œuvre de Dieu, que vos biens ne vous appartiennent pas en propre et que vous devez les mettre à profit pour l’avancement du royaume de Dieu. Pour ce faire, il faut bien entendu accepter le renoncement et même le brisement, accepter de mourir à nous-mêmes pour que la vie de Christ grandisse et nous remplisse.

    « Si quelqu’un ne renonce pas à TOUT ce qu’il possède, et même à  sa propre vie, il ne peut être Mon disciple » (Luc 14:26). 

    Nous avons impérativement besoin de retrouver le véritable Evangile : non pas Dieu « Maître d’hôtel » à notre service, mais nos vies entièrement livrées entre Ses mains dans une pleine confiance, dans une totale dépendance.

    Mais le gros problème, c’est qu’il y a du laxisme chez beaucoup de chrétiens : on obéit quand cela ne nous dérange pas trop, quand cela ne touche pas à nos droits, à notre liberté, à notre indépendance.

    Il ne sert à rien de parler d’engagement, de consécration, ou de vouloir être au service de Dieu si nous ne sommes pas prêts dans notre vie chrétienne à envisager la possibilité de rencontrer les problèmes les plus difficiles à résoudre ! Si nous espérons tirer le plus grand profit de la vie présente, au même titre que les païens, c’est que nous n’avons rien compris. L’apôtre Paul pouvait dire :

    « C’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Actes 14:22). 

    En effet, tant que nous serons dans ce monde de mal, dirigé par Satan, où beaucoup résistent à Dieu et Lui sont hostiles, nous ne serons jamais exempts de certaines souffrances… à moins que nous ne soyons aveugles, insouciants ou indifférents, mais dans ce cas, nous sommes déjà en plein déclin spirituel et tout près de déchoir de la Grâce.

    Jésus dit : « Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus ». Mais il peut se produire que dans ce « toutes choses », vous éprouviez la faim, la persécution, la trahison, l’abandon, des difficultés de tous genres… parce que Jésus l’a connu, ainsi que les apôtres et les disciples. L’Eglise, dès son début, a été jalonnée de souffrances. L’apôtre Paul pourra dire à son sujet : « Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette » (Philippiens 4:12).

    Dieu a besoin d’un peuple capable de se discipliner, d’endurer l’ardeur de la chaleur de l’épreuve quand elle vient, ou l’intensité du froid face à l’horreur, ou encore d’endurer la faim quand il y a privation de nourriture, et de ne pas se laisser assoupir par l’abondance quand il y a abondance.

    Dieu a besoin d’un peuple qui soit fort pour qu’il se laisse former, pas d’un peuple qui refuse toute contrainte !

    Combien de chrétiens évitent le plan de Dieu, sachant qu’en le prenant ils vont souffrir ! On évite la croix (je rappelle que se charger de sa croix, ce n’est pas endurer les difficultés qui jalonnent la vie, mais c’est accepter volontairement de prendre un comportement pour l’œuvre de Dieu, qui va entraîner des souffrances alors que je pourrais les éviter). Accepter de souffrir pour Christ par obéissance à Dieu, à Sa volonté révélée, c’est un choix que nous assumons.

    Vous rendez-vous compte que tout chrétien qui vit pour cette terre, pour son bien-être, est sous l’influence de la direction du diable, qui est parvenu à le séduire par les attraits du monde ?

    Quelle aberration du chrétien, qui demande sans cesse à Dieu de lui donner toujours plus de choses ici-bas !

    Trop de chrétiens restent esclaves de leur indolence spirituelle, et ils renoncent à courir vers le but pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Parlez-leur d’abstinence, de renoncement, c’est un langage qu’ils ne connaissent pas, eux qui ont grandi à l’école de la facilité, et qui se complaisent dans un mode de vie égoïste, où l’on se sert de Dieu sans le placer au centre, où l’on parle de Jésus sans lui laisser la première place. Lecteur, examine-toi ! Cela te concerne peut-être, et dans ce cas, il est grand temps de réagir !

    L’Esprit de Dieu cherche des gens de tous âges, qui acceptent d’abdiquer de tous leurs droits pour laisser Jésus-Christ régner sur eux, des personnes attentives, disponibles, qui acceptent la formation de Dieu. Oui, Dieu cherche des personnes qui acceptent de se détacher du monde, qui prennent du temps pour prier et méditer, des personnes qui sont prêtes pour la pluie de l’arrière-saison.

    C’est le sens de la parabole des vierges sages et des vierges folles; de même, l’effusion du Saint-Esprit viendra d’une façon soudaine, et seuls ceux qui auront bien construit leur vie seront pris, et les autres manqueront  la vocation que Dieu leur avait adressée.

    Source : http://sentinellenehemie.free.fr/index.html


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    5.BARRE--139-

     

    L’EPOUX VIENT

    Par John Nelson Darby

     

    Bien chers frères et sœurs en Christ ! La ruine progresse à grands pas, mais le jour s’approche où le Seigneur vient pour ravir les siens. Pour ces raisons, le temps présent est tellement sérieux que je me sens pressé de vous adresser ces paroles d’exhortation. L’instant s’approche rapidement où les activités actuelles de la grâce prendront fin : manifestement c’est aussi le temps de parler distinctement et de demander :

    Où en êtes-vous et qu’en est-il de vous ?

    Par une grâce d’autant plus lumineuse que la fin est proche, vous avez été retirés du débordement d’impiété et d’idolâtrie faisant reposer sur le monde la menace d’un jugement plus terrible que celui qui s’abattit autrefois sur Sodome et Gomorrhe.

    La question est de savoir si vous connaissez la responsabilité et le privilège béni du terrain sur lequel vous vous trouvez, et si vous marchez comme de tels dont les yeux sont ouverts.

    Croyez-moi, il n’y a jamais eu dans l’histoire du monde un temps comme celui-ci, aussi, Satan ne s’occupe-t-il de personne autant que de vous, et son activité est d’autant plus redoutable qu’il agit avec beaucoup de ruse. Son intention est de détourner vos regards de Christ alors que vous croyez vous tenir sur un terrain solide et pensez que vous n’avez rien à craindre.

    Il aimerait vous faire tomber par le moyen de la vérité elle-même, car prenez bien garde : vous vous tenez sur un terrain solide, mais seulement aussi longtemps que Christ est votre tout. Et c’est précisément le point dangereux que Satan sait bien utiliser pour accomplir ses plans corrupteurs.

    Laissez s’introduire quelque chose entre vos âmes et Christ, et votre Philadelphie devient Laodicée, votre terrain solide devient aussi branlant que ce qui porte le nom de Christianisme, votre force s’évanouit, et vous devenez aussi faible que n’importe quel mortel. 

    Il y a parmi vous des jeunes nouvellement convertis ou nouvellement amenés dans le juste chemin du Seigneur, et qui ne connaissent pas les profondeurs de Satan. J’aimerais vous avertir sérieusement du danger qui vous menace afin que quand le malheur vous atteindra, vous ne puissiez alléguer votre ignorance.

    C’est sur vous particulièrement que Satan dirige son regard, avec l’intention d’introduire le monde sous quelque forme que ce soit entre vos âmes et Christ. Tout lui est bon, même la chose la plus insignifiante. Si vous saviez combien peu lui suffit pour accomplir ses desseins, vous seriez effrayés. Il ne commence pas avec ce qui est grossier ou nocif.

    Cela se développera ensuite, mais ce n’est pas ainsi que commence le mal. Ce n’est pas par quelque chose qui saute aux yeux que Satan cherche à vous corrompre, mais par des bagatelles, des choses apparemment insignifiantes qui ne choquent personne, ne blessent personne, et qui pourtant, sont le poison mortel et sournois choisi pour corrompre votre témoignage et vous éloigner de Christ.

    Vous demanderez : quels sont ces symptômes inquiétants et où se trouvent-ils ? Votre question elle-même témoigne de l’activité du narcotique. Frères et sœurs, vous êtes en danger d’être contaminés par l’esprit du monde. Habillement, manières, conversations, manque de stature spirituelle en sont la preuve.

    On se sent oppressé, entravé, et le manque de puissance est aussi clair et perceptible dans les rassemblements que si l’intérieur du cœur était mis à nu et ses pensées révélées au grand jour. 

    Une forme de religiosité sans puissance commence à se faire jour parmi nous, comme c’est le cas de façon générale dans la chrétienté. Si l’on se joint au monde, on s’abaisse inévitablement à son propre niveau. Cela tient à la nature même de la chose.

    Il ne saurait en être autrement. Bien chers frères et sœurs, si vous vous mêlez au monde, la place privilégiée que vous occupez, au lieu de vous protéger, vous exposera à un jugement d’autant plus sévère. C’est Christ ou le monde. Cela ne peut pas et ne doit pas être Christ et le monde. 

    La grâce de Dieu vous a sortis du monde alors que vous étiez ignorants, mais Dieu ne permettra jamais que vous abusiez de Sa grâce ou que vous manifestiez de l’indifférence après avoir été séparés du monde. N’oubliez pas que vous occupez la place et le privilège d’hommes qui prétendent avoir eu les yeux ouverts.

    Si, d’un côté, c’est une chose extrêmement précieuse, d’un autre côté, c’est la position la plus sérieuse dans laquelle vous pouvez vous tenir. C’est vous tenir à la table dans la salle des noces sans être vêtu de la robe de noces requises.

    C’est crier :  » Seigneur, Seigneur « , alors que vous ne faites pas ce qu’Il commande.

    C’est exprimer le même  » J’y vais, Seigneur !  » que celui qui a promis, mais n’y alla pas. Bien aimés, je suis convaincu à votre égard de choses plus excellentes que celles dont je vous parle ; et j’ai confiance que vous le remercierez pour ces paroles que je vous adresse en fidélité.

    Il n’y a rien de plus glorieux que la position à laquelle vous avez été appelés dans ces derniers jours. Tant d’enfants de Dieu se sont tenus à la brèche et ont veillé nuit et jour pendant les dix neuf siècles écoulés, et vous, vous n’avez plus qu’à attendre le son de la trompette du Vainqueur pour entrer avec eux dans votre glorieux héritage.

    D’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leurs travaux, et cependant vous rabaissez votre dignité jusqu’à celle de pauvres vases d’argile de cette terre qui n’attendent que le bâton du Vainqueur pour voler en éclats. 

    Réveillez-vous, vous qui dormez !

    Ne dormez pas plus longtemps ! Jetez loin de vous vos idoles et vos faux dieux ! Lavez vos vêtements et allez à Béthel où vous rencontrerez Dieu comme vous ne l’avez jamais connu, même dans vos plus beaux jours. Veillez à vos paroles ; parlez de Christ et de ce qui le concerne, et non, comme c’est si souvent le cas, de toutes sortes de choses, excepté de Lui.

    Unissez vos prières à celles des autres croyants dans les réunions de prières ! Jamais cela ne fut plus nécessaire qu’aujourd’hui. Ne laissez passer aucune occasion de rechercher l’instruction dans cette Parole qui seule peut vous garder des sentiers corrupteurs et laissez votre vie apporter la preuve des trésors que vous amassez lors des prédications, des réunions d’étude, ou dans le secret avec le Seigneur. 

    Et si vous cherchez une occupation qui vous apporte une riche bénédiction de notre Seigneur bien-aimé, demandez Lui de vous engager dans Son travail. Vous ne le regretterez jamais, ni dans ce monde-ci, ni dans celui qui est à venir. Supportez-moi encore, car je suis jaloux à votre égard d’une jalousie de Dieu. Vous appartenez à Christ et Christ à vous. Ne déchirez pas ce saint lien.

    L’épouse serait-elle infidèle à son Epoux ?

    Pourquoi seriez-vous dépouillés et en souffririez-vous la peine ? Vous récolterez des gousses vides et des fruits amers si vous laissez s’écouler ce temps court et béni sans le mettre à profit. Au contraire que toutes les distinctions que vous avez acquises dans l’énergie de l’Esprit soient employées à accroître votre beauté et votre charme aux yeux de Celui qui vous a fiancés à Lui-même. Voulez-vous l’empêcher de trouver Son plaisir en vous ? Voulez-vous Lui ravir le fruit du travail de Son âme ?

    Lui qui, autrefois pendu entre deux malfaiteurs sur la croix de Golgotha, fut fait un spectacle pour les hommes, pour les anges, mais aussi pour vous qui avez oublié – vous ne pouvez tout de même pas avoir méprisé le don qu’Il fit de Lui-même pour vous. Il aurait pu vous abandonner à vous-mêmes et vous laisser faire votre chemin dans le monde.

    Mais ce n’est pas ce qu’Il désira pour vous. Et maintenant que vous avez été purifiés par Sa mort et Son sang précieux, deviendriez-vous indulgents vis-à-vis du monde alors que Lui, vous le laissez de côté ? C’est impossible ! Votre pure intelligence n’a besoin que d’être réveillée par le rappel de ces choses.

    C’est pourquoi nous désirons prendre courage et accepter cette parole d’exhortation comme étant celle d’un Seigneur fidèle et plein de grâce. Il veut nous stimuler et réveiller notre énergie.

    Ensuite, plus vite le Seigneur viendra, mieux cela sera. Puissions-nous ne pas être couverts de honte à Sa venue.

    Source:Chrétiens du Réveil

    5.BARRE--139-

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