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    ETATS-UNIS. 12 Etats touchés par un virus respiratoire rare

     

    EV-68. Un virus respiratoire semble se répandre de façon importante aux Etats-Unis depuis le début du mois d'août ont annoncé les autorités sanitaires américaines. 12 Etats ont déjà rapporté l'existence de foyers apparents aux Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), a précisé Anne Schuchat, directrice du Centre national pour la vaccination et les maladies respiratoires.

    Aucun décès n'a été rapporté, mais les enfants et adolescents sont les plus touchés par ce virus qui a nécessité de nombreuses hospitalisations. Les symptômes ont été constatés chez plusieurs centaines d'entre eux, mais tous n'ont pas nécessité d'hospitalisation.

    Un virus connu mais rare

    Le virus coupable s'appelle EV-68, un entérovirus identifié en 1962 en Californie et considéré comme assez rare. Entre 2009 et 2013, seuls 79 cas ont été enregistrés.

    "Ce n'est pas un nouveau virus, mais EV-68 est assez rare et on ne sait pas grand chose sur lui par rapport à d'autres virus de sa catégorie", a ajouté Mme Schuchat.

    "La situation évolue rapidement et je ne serais pas surprise s'il y avait davantage de foyers", ajoute-t-elle.

    Cette percée du virus semble être particulièrement importante" explique le Dr Dick Zoutman de l’université Queen’s de Kingston au Canada.

    "Si votre enfant semble avoir des difficultés à respirer vous devez voir rapidement un médecin", a conclu Mme Schuchat.

    Le virus se transmet apparemment quand un malade tousse ou éternue, ou quand quelqu'un touche une surface infectée.Il n'existe pas de vaccin contre EV-68 et les experts ne comprennent pas pourquoi ce virus est en train de se répandre de cette manière actuellement.

    Les premiers foyers ont été relevés au mois d'août à Kansas City, dans le Missouri (centre) et à Chicago, dans l'Illinois (nord). Les jeunes malades avaient de six mois à 16 ans. Depuis, le Colorado, la Caroline du Nord, la Géorgie, l'Ohio, l'Iowa, le Kansas, le Kentucky et l'Oklahoma ont également rapportés des cas. D'autres foyers de la maladie ont été détectés au Japon et aux Philippines, a-t-elle noté


    Source: http://naturealerte.blogspot.ch/2014/09/10092014etats-unis-12-etats-touches-par.html


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    Nous somme beaucoup plus proche du retour du Seigneur Jésus-Christ que nous pouvons le pensez !!! Svp partagez cette vidéo et sondez les écritures et les événements passés et en cours!

    1 Thessaloniciens 5:20-21
    Ne méprisez pas les prophéties. Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon.

    Le jour du Seigneur viendra comme un voleur; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les oeuvres qu'elle renferme sera consumée. - 2 Pierre 3:10

    Mais vous, frères, vous n'êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur - 1 Thessaloniciens 5:4

     

     

    La dernière trompette - La 1ère résurrection et seconde venue de Jésus Christ sur terre.

     

    Nous ne devancerons pas ceux qui sont morts, Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection!

     

    Toutes les paroles de ma bouche sont justes, Elles n’ont rien de faux ni de détourné; Toutes sont claires pour celui qui est intelligent, Et droites pour ceux qui ont trouvé la science. (‭Proverbes‬ ‭8‬:‭8-9‬ LSG)

    2 Thessaloniciens 2:3  Que personne ne vous séduise d'aucune manière ; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition Marc 13:24-27 Mais dans ces jours, après cette détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances qui sont dans les cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l'homme venant sur les nuées avec une grande puissance et avec gloire. Alors il enverra les anges, et il rassemblera les élus des quatre vents, de l'extrémité de la terre jusqu'à l'extrémité du ciel. Daniel 7:21-22 Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux, -----> jusqu'au moment où l'ancien des jours vint donner droit aux saints du Très-Haut, -------> et le temps arriva où les saints furent en possession du royaume.
    Apocalypse 20:4-6 Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main.--------> Ils revinrent à la vie...--------> C’est la première résurrectionHeureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection!
    1 Thessaloniciens 4:17 nous ne devancerons pas ceux qui sont morts Apocalypse 7:13, 14 Et l’un des vieillards prit la parole et me dit: Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus? Je lui dis: Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit: Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau.
    1 Corinthiens 15:51 Voici, je vous dis ------> un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’oeil, à la dernière trompetteApocalypse 10:7 mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, ----> le mystère de Dieus’accomplirait, comme il l’a annoncé à ses serviteurs, les prophètes. Apocalypse 11:15 -----> Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient: ------> Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ; et il régnera aux siècles des siècles. Apocalypse 5:10 tu as fait d’eux ------> un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. 

    Ensuite vient la colère de Dieu!
     
    Apocalypse 11:15-19 Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ; et il régnera aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre vieillards, qui étaient assis devant Dieu sur leurs trônes, se prosternèrent sur leurs faces, et ils adorèrent Dieu, en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu tout-puissant, qui es, et qui étais, de ce que tu as saisi ta grande puissance et pris possession de ton règne. Les nations se sont irritées; et ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre. Et le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l'arche de son alliance apparut dans son temple. Et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, un tremblement de terre, et une forte grêle.
     
    Lire aussi:

    Sentinelle du peuple


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    Une étude scientifique est formelle, il y a une vie après la mort



    Une nouvelle étude scientifique sur l'état de conscience de patients après leur mort, débouche sur l'inexorable conclusion qu'il y a bel et bien une vie après la mort.

    Cette fois, c'est l'université de Southampton, au Royaume-Uni, qui a réalisé une étude durant quatre ans, sur 2060 patients ayant subi un arrêt cardiaque. Selon cette étude, près de 40% des survivants (patients ayant été réanimés après leur mort) ont rapporté une "sentation étrange de conscience", alors même qu'ils étaient en état de mort clinique.

    Le Dr Sam Parnia, qui a dirigé l'étude , a déclaré dans le DailyMail : «Les preuves suggèrent que, dans les premières minutes après la mort, la conscience n'est pas annihilée. Nous ne savons pas si elle s'estompe ensuite mais directement après la mort, la conscience n’est pas perdue».

    Parmi les patients interrogés, l'un d'eux explique avoir quitté son corps et avoir assisté à sa résurrection depuis le coin de la pièce. Et il a été en mesure de raconter, en détail, tous les soins qu'il a reçus pendant les 3 minutes où il était en état de mort clinique, alors que le cerveau ne peut fonctionner plus de 20 ou 30 secondes après l'arrêt des battements du coeur.

    Pour les scientifiques de l'université de Southampton, il est donc impossible que les patients aient vécu des "hallucinations". Ils ont vécu des "événements réels" après leur mort clinique, puisque leurs "souvenirs racontés" sont "compatibles avec les faits".

    Paul OHLOTT

     
     

    Lire aussi: Il y aurait bien une vie après la mort

    Vidéo: Il y a bien une «vie» après la mort via TVA Nouvelles

     

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    La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive

     

    Car je n’ai point honte de l’Évangile: c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, parce qu’en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu’il est écrit: Le juste vivra par la foi.

    La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages.

    Ils sont donc inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles.

    C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs cœurs; en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.

    Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes, étant remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice; pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité; rapporteurs, médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, dépourvus d’intelligence, de loyauté, d’affection naturelle, de miséricorde. Et, bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font.

    (‭Romains‬ ‭1‬:‭16-32‬ LSG)

    Actes 3 : 19 "Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur", 2 Chroniques 30 : 8 "Ne raidissez donc pas votre cou, comme vospères; donnez la main à l'Eternel, venez à son sanctuaire qu'il a sanctifié pour toujours, et servez l'Eternel, votre Dieu, pour que sa colère ardente se détourne de vous."


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    Ébola et notre inconscience

     

    Sans avoir encore explosé aussi exponentiellement que ne le prévoyaient certains modèles (que nous avions précédemment cités dans nos articles précédents) l'épidémie d'Ébola se développe rapidement, et pourrait très bien atteindre, non seulement l'ensemble des pays dits pauvres, mais aussi à un moindre degré (quoique ce ne soit pas certain) les pays dits riches, l'Europe, les États-Unis...


    Soignants de l'épidémie d'Ébola à Monrovia, au LIbéria

    Il en est de même des taux de mortalité. Loin de s'atténuer, comme lors des précédentes épidémies d'Ébola, ils paraissent s'accroitre. Les statistiques venant des pays actuellement touchés minorent sans doute d'ailleurs la réalité, tant en ce qui concerne les cas, que les décès, compte tenu de la difficulté d'identifier ce qui se passe en brousse, comme dans les bidonvilles des mégapoles africaines, où le virus se répand actuellement.

    La communauté internationale, selon l'expression classique, n'a manifestement pas pris conscience de l'ampleur et des taux de progression de l'épidémie. Cela tient à diverses raisons : la croyance (fausse) que le virus resterait confiné dans les pays pauvres, des croyances également fausses concernant la contagiosité, laquelle paraît plus grande qu'il n'est dit généralement, enfin d'autres illusions sur les capacités des institutions sanitaires à réagir rapidement.

    Il apparaît ainsi de plus en plus évident que les autorités politiques et de santé ne sont pas suffisamment informées et averties pour prévoir les grands changements systémiques que l'humanité devra dorénavant affronter. Ces changements découleront de phénomènes désormais irréversibles comme le réchauffement climatique et la destruction des écosystèmes. Il serait ainsi tout à fait probable que si une grande majorité d'espèces vivantes complexes disparaissaient dans le siècle ou le demi-siècle, des espèces moins complexes mais tout à fait bien organisées pour faire face prendraient le relais. Ce serait le cas des virus et microbes. Ou bien ceux déjà existants muteraient pour profiter des nouveaux espaces à eux ouverts, ou bien de nouvelles espèces mieux organisées émergeraient, la nature ayant horreur du vide. Il faudra aussi tenir compte du fait que si les sociétés humaines s'appauvrissaient à l'occasion de ces changements, les taux de natalité pourraient continuer à croître à court terme, aggravant les problèmes rencontrés par les adultes survivants.

    Plus immédiatement, les observateurs considèrent qu'Ébola est le fruit de la croissance, cette croissance qui est devenue incontrôlable. De la forêt où le virus restait confiné chez certaines chauves-souris ou primates, il s'étendra dorénavant sans limites perceptibles à l'ensemble des continents, du fait de la densité des transports aériens et de la multiplication des mégapoles, où devraient résider prochainement, selon les prévisions, au moins les trois quarts des humains. La Chine et l'Inde, à cet égard, ont des soucis à se faire.

    Nous ne pouvons prétendre traiter d'aussi graves problèmes dans un simple article tel que celui-ci. Abordons cependant quelques points à l'ordre du jour, pour compléter ce qui avait été indiqué dans nos articles précédents [Cf. Pour approfondir plus bas, après l'article].


    La contagiosité d'Ébola

    Sans évidemment être virologue ou épidémiologue, mais en faisant appel au simple bon sens, nous ne comprenons pas comment les pays destinataires des vols en provenance de l'Afrique, comme plus généralement les pays recevant des voyageurs provenant de zones infectées, peuvent se rassurer en affirmant que la détection des températures (à condition d'ailleurs qu'elle soit bien faite) suffirait à identifier les malades contagieux. Il est dit que la contagiosité ne se produirait pas avant les premiers symptômes, dont celui de la fièvre. À supposer que cela soit vrai et le demeure, comme l'on sait que ces symptômes, notamment la fièvre, n'apparaissent que quelques jours après la contamination, le risque est grand de voir des voyageurs déjà contaminés, mais non encore symptomatiques, pénétrer sur le territoire, sans être détectés par les filtres aux frontières.

    Si, ensuite, ces personnes, ou des personnes avec lesquelles elles auront été en contact, manifestent des symptômes identifiés comme ceux d'Ébola, elles auront eu le temps, avant d'être isolées, de contaminer des dizaines d'autres contacts. On ne pourra pas en effet considérer que les millions de personnes atteintes de grippes ou d'entérites, fréquentes en cette saison, devraient passer des tests ou être isolées. Lorsque le virus sera installé, même faiblement, dans les pays jusqu'alors indemnes, le prédiagnostic, consistant à demander si le sujet provient d'un pays africain contaminé, ne sera plus applicable. Faudra-t-il alors faire passer des tests approfondis à tous les grippés, afin de séparer les faux-positifs des positifs ? Le système de santé sera vite débordé, non seulement par le nombre des malades déclarés, mais par la nécessité de multiplier, par milliers ou millions, les examens, qui se révéleraient ensuite inutiles.

    Un autre problème est désormais à l'ordre du jour, concernant la prévention de la contagiosité, car elle suppose des équipements spéciaux coûteux, devant en principe être détruits rapidement après usage. Or ces équipements commencent à manquer dans les pays infectés. Il en sera rapidement de même dans les pays menacés d'infection. Qui paiera et, plus spécifiquement, qui lancera les actions de production et de distribution susceptibles de pallier ces ruptures de stocks


    L'appel à l'armée

    En cas d'urgence nationale, un gouvernement pourrait considérer qu'il doit faire appel à la police ou à l'armée pour mettre un semblant d'ordre dans une situation devenue incontrôlable. Mais ce serait courir le risque de contaminer rapidement les policiers ou militaires. De plus, aussi disciplinés et dévoués que soient ces personnels, il serait compréhensible que certains d'entre refusent d'obéir à des ordres dépassant évidemment ceux auxquels ils considéraient de leur devoir d'obéir.

    Par ailleurs, comme beaucoup des États atteints, aujourd'hui en Afrique, verront très vite s'écrouler le peu qu'ils possédaient de structures institutionnelles, les pays riches devront-ils envoyer des troupes au secours de ces États en faillite. D'ores et déjà, Barack Obama, qui vient de décider l'envoi de quelques 5.000 hommes en Afrique de l'ouest, s'est fait (non sans de bonnes raisons selon nous) accuser de vouloir introduire dans ces pays la présence de l'Africa Command, dont les gouvernements avaient précédemment déclaré vouloir se passer. Même s'il s'agissait de troupes sous mandat de l'ONU, elles seraient nécessairement très mal accueillies, au vu des mesures de prophylaxie qu'elles seraient obligées d'imposer. Les Organisations non gouvernementales (ONG) occidentales ne le seront pas mieux. Ainsi l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), principale ONG américaine, est souvent, à juste titre, considérée comme un faux-nez de la CIA ou du Pentagone. Seule, Médecins sans frontières (MSF) semble échapper à ces critiques. Mais elle le paiera durement, du fait de la mortalité qui frappera nécessairement ses volontaires.


    Vaccins et sérums

    L'appel aux vaccins, destinés à prévenir la contagion, et aux sérums, destinés à soigner des malades déjà infectés, est présenté comme la solution la plus efficace pour bloquer la diffusion du virus. Mais, généralement, ceux qui en parlent dans les médias ne se rendent pas compte des difficultés qu'il faudra résoudre, ni des obstacles pratiques qu'il faudra surmonter, pour que de tels remèdes surviennent à temps. Une course de vitesse est désormais engagée entre les recherches médicales et la diffusion du virus. Rien ne dit que l'humanité pourra la gagner, malgré les ressources de la science.

    Jusqu'à présent, le virus Ébola avait été considéré comme de diffusion locale, dans des pays, dont l'état sanitaire ne mobilisait pas les grands industriels de la recherche médico-pharmaceutique (les big Pharma, selon le jargon). Au début des années 2000, à l'instigation du Département américain de la Défense, quelques recherches avaient été mollement menées, étudiant les risques de bio-terrorisme. Mais rien de grande ampleur n'en était sorti. À ce jour, dans la suite de ces recherches, deux vaccins ont été annoncés, qui comportent un ajout de protéines d'Ébola dans un virus inoffensif.

    L'un de ces vaccins est le fait d'une petite entreprise américaine nommée
    Newlink Genetics, et l'autre du géant britanniqueGlaxosmithkline (GSK). Ils semblent agir chez des macaques, mais n'ont pas encore été testés chez des humains.

    Or, des tests, en principe impérativement requis dans des situations normales, paraissent en ce cas impraticables. Selon les informations données par les experts, il faudrait administrer le sérum à au moins 5 000 personnes avant de les placer dans des situations à risque. Il a été dit que les travailleurs médicaux travaillant déjà sur le terrain pourraient accepter de courir ce risque, mais cela parait improbable. Pour bien faire, ils devraient en effet accepter de ne pas se protéger. De toute façon, le temps nécessaire à ces tests sera beaucoup trop long pour que des enseignements utiles puissent en être tirés.

    Certains spécialistes persistent à penser que le protocole des tests ne doit en aucun cas être allégé ou supprimé. Mais d'autres considèrent aujourd'hui que le taux de mortalité est si important qu'il faudrait sans attendre vacciner le plus grand nombre possible de personnes, soit à partir des vaccins cités ci-dessus, soit à partir d'autres souches qui seront par ailleurs présentées (La Russie vient d'annoncer pouvoir disposer de 3 vaccins expérimentaux d'ici six mois). Et cela sans se préoccuper des risques, qui ne seront d'ailleurs pas plus élevés que ceux découlant du parti pris de ne rien faire.

    L'organisation mondiale de la Santé vient de se réunir en urgence
    le 5 septembre à Genève. Il y a été dit que pour bloquer l'épidémie, face au million de cas prévu à la fin de l'année, il faudrait plusieurs milliers de doses de vaccins (non testés) à cette date avant de commencer à agir. En fait, il en faudrait plusieurs millions, et davantage encore si l'on voulait vacciner des populations non encore en risque immédiat.

    Or, il ne suffit pas de décider d'une telle politique pour qu'elle devienne immédiatement applicable, et cela dans les délais de quelques semaines qui seraient nécessaires. Les grosses firmes pharmaceutiques, même abondamment subventionnées, ne pourraient pas fabriquer en temps utile les doses nécessaires. Si elles le pouvaient, manquerait alors le personnel de santé, ou les civils formés à cette fin, nécessaires aux opérations de vaccination sur le terrain. Et que se passerait-il, si les vaccins utilisés, comme certains anti-rétroviraux auxquels on pense par ailleurs, se révélaient finalement sans action. Et que se passerait-il si le virus mutait dans l'intervalle, en acquérant davantage de virulence, au lieu d'en perdre comme il avait semblé le faire lors des épidémies précédentes.

    Alors ne survivrait qu'une petite moitié de l'humanité, faite d'individu semblables à ceux qui, pour des raisons encore inconnues, survivent d'ores et déjà à l'infection. On voit que les économistes, qui, pour le moment, ne s'inquiètent que des pertes commerciales en provenance d'États africains de plus en plus paralysés par l'Ébola, sont loin du compte.

     

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