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    La puissance de l’action de grâce

    Par Edouard Kowalski

    L’action de grâces est un acte de reconnaissance envers Dieu, venant du cœur et exprimé en paroles ou en actions. Nous sommes aimés du Seigneur, Il nous fait des faveurs et Il nous en fera encore. En retour, Il attend de notre part la manifestation de nos remerciements, et Il nous enseigne que notre reconnaissance porte des fruits glorieux !

     

    Jésus lui-même rendait grâces
    Le soir de Pâques, Jésus a accompagné deux disciples qui se rendaient à Emmaüs. Ceux-ci ne l’ont pas du tout reconnu. Ils l’ont invité pour un repas, et Jésus a accepté. Lorsqu’ils se sont retrouvés devant la table garnie, voici ce que fit Jésus :

    « Il prit du pain et après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent… » Luc 24:30
    C’est par l’action de grâces, que la puissance de Dieu s’est manifestée et les yeux de ces disciples se sont ouverts mais Jésus a disparu. Les dernières paroles que ces disciples ont entendu de la bouche de Jésus, ce furent des actions de grâces.

    Jésus se rend devant la tombe de Lazare mort depuis 4 jours, devant Marthe et Marie, ses sœurs dans le profond chagrin et à leur grand étonnement Jésus, commence en rendant grâces :

    « Ils ôtèrent la pierre, et Jésus, levant les yeux en-haut dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé… » Jean 11:41
    L’action de grâces a précédé le plus grand miracle de Jésus. Jésus voulait donner une leçon de foi. Il a voulu exalter la puissance de Dieu et affirmer, que même dans le deuil, nous pouvions rendre grâce à Dieu pour son grand amour. Et c’est après son action de grâce que Jésus s’est écrié : Lazare sort ! Et le grand miracle s’est accompli. Jésus a voulu nous enseigner que l’action de grâces précède l’intervention de Dieu ! Il y a certes un temps pour prier, mais le Seigneur apprécie l’action de grâce qui exprime notre foi que nous croyons que Dieu va agir en notre faveur.

    Les premiers chrétiens passaient beaucoup de temps à remercier Dieu 
    Lorsque Jésus quitta ses disciples le jour de l’Ascension, il demanda d’attendre la venue de l’Esprit Saint et voici ce que nous rapporte Luc dans le dernier verset de son évangile : Ils étaient continuellement dans le temple, louant et adorant Dieu. Luc 24:53
    Les disciples ont passé leur temps d’attente dans la louange et l’adoration. En fait, c’est ce que Dieu attendait d’eux ! Et lorsqu’ils furent tous remplis du Saint Esprit, alors ces louanges ont continué mais dans d’autres langues, avec des paroles manifestées par l’Esprit et c’est encore Luc qui nous rapporte : Comment les entendons-nous dans notre propre langue, parler des merveilles de Dieu ? Actes 2:11
    J’ai constaté que la plupart des chrétiens qui ont été baptisés dans le Saint Esprit et qui se sont mis à parler en langues, ont commencé à louer le Seigneur dans leur langue de tout leur cœur avant de louer par le parler en langues !

    L’Eglise primitive passait son temps dans l’action de grâce et la louange et voilà pourquoi, elle a pu se développer rapidement : Ils étaient chaque jour, tous ensemble, assidus au Temple, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait à l’Eglise ceux qui étaient sauvés ! Actes 2:46, 47
    Dieu n’a pas changé ! La louange et l’action de grâces étaient une activité prioritaire dans l’Eglise ! Quand le peuple voyait ces chrétiens si heureux, il devait se poser la question : pourquoi louez-vous le Seigneur ? Et ils devaient entendre cette réponse : Il nous a tant aimé, il a donné sa vie pour nous sauver de l’enfer, il est ressuscité pour nous préparer une place, son Esprit est venu habiter en nous ! Les cœurs étaient touchés et les âmes étaient sauvées !

    Dans l’Eglise primitive, la Parole de Dieu nous révèle l’importance de l’action de grâces chez les chrétiens : dans le Nouveau Testament, nous relevons 71 fois l’expression « rendre grâces » ou « action de grâces ». Et pourtant, l’Eglise a connu des tribulations, des persécutions mais l’action de grâce remplissait les cœurs !

    C’est un ordre du Seigneur 
    Paul donne des conseils pratiques aux chrétiens mais il insiste sur un point particulier en disant :

    Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus Christ 1Thessaloniciens 5:18

    C’est la volonté expresse de notre Dieu et si Paul se permet d’insister, c’est pour attirer notre attention sur l’importance de l’action de grâces et peut-être que, même les premiers chrétiens oubliaient de rendre grâces à Dieu pour toutes choses. L’apôtre insiste en toutes choses, donc même dans nos épreuves, nos attentes, nos échecs, nos souffrances. Il sait que c’est souvent difficile aux enfants de Dieu de rendre grâces. Il sait aussi ce que produit l’action de grâces : elle ébranle le pouvoir de l’ennemi.

    Dans une ville africaine à majorité musulmane, deux sœurs missionnaires ont ouvert une œuvre. Les gens de la ville ont décidé d’aller vandaliser la station missionnaire. Quand les sœurs ont entendu la foule arriver, elles sont sortis devant la porte et elles se sont mises à rendre grâces à Dieu, les bras en l’air en chantant des cantiques : les assaillants des premiers rangs ont eu peur et ont reculé, ceux de derrière les poussaient et en peu de temps, ce sont les assaillants qui se battaient entre eux, laissant nos missionnaires rentrer en paix dans la station missionnaire. Oui, nos actions de grâces ébranlent nos ennemis.
    Osons faire ce que dit la Parole de Dieu : rendons grâces en toutes choses et l’ennemi sera ébranlé, et il nous laissera tranquilles.

    Notre travail pour Dieu doit être accompagné d’actions de grâces
    Paul exhorte les enfants de Dieu à l’amour, à la sainteté et à la vie spirituelle. Et voici sa conclusion : Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. Colossiens 3:17
    Toutes nos œuvres, nos témoignages, nos prières doivent être accompagnées d’actions de grâces. C’est un honneur de travailler pour notre Père, le Dieu de l’univers, Tout-Puissant. Quel privilège dans nos prières de parler à ce Dieu si grand ! Quel honneur d’être un ambassadeur du Christ Eternel ! Dieu nous offre ce privilège et Il souhaite que nous en soyons reconnaissants. Cette reconnaissance nous donnera de l’autorité sur le Malin, notre adversaire et celui de notre Dieu.

    L’action de grâces est nécessaire pour une prière efficace
    L’action de grâces ne remplace pas la prière, mais elle l’accompagne toujours et elle la rend plus efficace. Elle est in stimulant dans la foi pour obtenir des réponses de Dieu. Un enfant de Dieu peut être dans l’inquiétude ou submergé par des besoins. Voici le conseil de la Parole:

    Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières, des supplications, avec des actions de grâces ! Philippiens 4:6
    Pourquoi des actions de grâces ? Pour dire à notre Dieu, merci Seigneur parce que tu es attentif à mes supplications, merci parce que bientôt, tu vas me bénir ! Combien alors notre prière est agréable à Dieu et devient efficace.

    L’ingratitude provoque la tristesse et la colère de Dieu 
    Quelle ingratitude chez les dix lépreux qui ont été guéris ! Jésus aura cette parole pleine de tristesse :

    Et les neuf autres, où sont-ils ? Luc 17:17

    Un seul était revenu vers Jésus, et tombant sur sa face, il lui rendit grâce ! Quoi de plus normal que de rendre grâce à Dieu pour chaque bénédiction.
    Dieu n’est pas content et même, Il manifeste sa colère contre certaines personnes à cause de leur manque de reconnaissance :

    La colère de Dieu de révèle contre toute impiété… puisque ayant connu Dieu, ils ne lui ont point rendu grâces ! Romains 1:18, 21
    Pour Dieu, ne pas lui rendre grâces pour ce qu’Il est, pour ce qu’Il a fait pour l’homme, c’est une impiété qui provoque sa colère.

    Que le Seigneur renouvelle en nous un esprit de louanges et de reconnaissance. Ne donnons pas prise au Malin qui nous fait oublier les bienfaits de Dieu. En toutes circonstances, même dans nos détresses, apprenons à faire monter à Dieu des actions de grâces, et nous verrons Dieu manifester Sa gloire dans nos vies.

    Edouard Kowalski


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    LA PUISSANCE PROTECTRICE DE DIEU

    Par David Wilkerson

     

    Le monde se languit de voir un témoignage de la puissance protectrice de Dieu. Et il va continuer à nous demander jusqu’au retour de Jésus:

     “Oh, chrétiens, je vous vois servir Dieu fidèlement. Vous jeûnez, vous priez et témoignez de Sa gloire et de Sa puissance, mais à présent, vous vivez une grande épreuve. Dites-moi, votre Dieu vous soutient-Il dans ce moment difficile ? Quel est votre témoignage maintenant que vous êtes dans la fosse aux lions ?”

    Vous pouvez imaginer la joie de Darius lorsqu’il a entendu la voix de Daniel crier : “Roi, vis à jamais ! Mon Dieu a envoyé son ange et fermé la gueule des lions qui ne m’ont fait aucun mal” (Daniel 6:22-23).

    Daniel était sain et sauf. Mais je ne pense pas que ce saint serviteur ait dormi calmement durant cette nuit-là. Il n’était pas surhumain, pas plus que nous aujourd’hui. Et notre Dieu n’attend pas de nous que nous agissions anormalement lorsque nous affrontons de telles difficultés. Nos sentiments d’inquiétude dans de tels moments sont normaux.

    Je pense que Daniel a dû veiller et prier toute la nuit. Chaque fois qu’un lion a baillé et montré les dents, Daniel a dû crier dans son cœur : “Je te fais toujours confiance, Seigneur. Je crois que tu vas fermer la bouche de cet animal.” Il est resté ferme dans sa foi et l’Écriture nous dit : “on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait eu foi en son Dieu” (Daniel 6:24)

    Un homme a fait confiance à Dieu aux yeux de tous les hommes et cela a eu un impact sur tout le royaume. La Bible déclare : “le roi Darius écrivit à tous les peuples, aux nations, aux hommes de toutes langues qui habitaient sur toute la terre : …Je donne l’ordre que, dans toute l’étendue de mon royaume, on ait de la crainte et du respect devant le Dieu de Daniel. Car il est le Dieu vivant Et il subsiste à jamais ! Son royaume ne sera jamais détruit. Et sa domination durera jusqu’à la fin. C’est lui qui sauve et délivre, Qui opère des signes et des prodiges Dans les cieux et sur la terre. C’est lui qui a sauvé Daniel de la griffe des lions.” (Daniel 6:26-28).

    Comprends-tu ce que Darius disait ici ? Il exaltait Dieu, pas seulement pour les merveilles de la création, mais parce qu’Il avait délivré Daniel de la mort. Ce roi païen n’a eu qu’à voir un seul croyant qui croyait réellement en ce qu’il prêchait et, à son tour, il a déclaré :

    “j’ai vu un homme qui garde en tout circonstance le témoignage de son Dieu. Il ne doute jamais. Et le Seigneur l’a délivré des puissances de l’enfer.”


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    Les Larmes du Saint-Esprit

    Par G. D. Watson

     

    source : http://sentinellenehemie.free.fr/gdwatson2.html

     

    Les larmes ont un langage aussi distinct et emphatique que les sourires ou les gestes. Les mots ne constituent pas le seul langage que nous parlons, car partout il y a de nombreuses langues parlées par chaque être humain. Il y a un langage dans notre démarche, les tons de notre voix, nos yeux, nos sourires, nos gestes et nos mouvements physiques, dans notre rire, dans l’expression de nos visages et dans nos larmes.

    La Bible est pleine de larmes. Voyez comment les patriarches "élevèrent leurs voix et pleurèrent". Lisez dans les prophètes comment les larmes coulèrent nuit et jour sur leurs joues. Parcourez le Nouveau Testament et voyez Jésus pleurer avec Ses amis devant la tombe de Lazare. Lisez les Épîtres de Paul dont les feuilles sont imbibées de ses larmes ardentes qui coulaient pendant qu’il les écrivait. Quel océan énorme de vie du cœur, de pathétisme et de sentiments se répand de la Bible entière ! Ce n'est pas un livre stoïque, humain, philosophique; il palpite de sentiments profonds du commencement à la fin. C'est une merveilleuse bénédiction pour n'importe quelle âme humaine de laisser le Saint-Esprit labourer et ramener à la surface les fontaines profondes, intérieures; et fondre toutes ses émotions; et conduire le cœur à se répandre en larmes.

    Il y a différentes sortes de larmes du Saint-Esprit. Il y a les larmes qui coulent de la conviction de péché, particulièrement quand nous voyons le péché à la lumière de Dieu et le regardons par contraste avec la compassion et la longanimité divines manifestées à notre égard. Toute vérité, pour être convaincante, doit être vue par ses deux côtés comme un tout et non comme deux moitiés de la vérité. Et ainsi la vue de nos péchés, n’a pas le pouvoir par elle-même de faire éclater les profondeurs du cœur en pleurs. Mais quand cette vision du péché est vue comme se rapportant à la compassion et la longanimité de Dieu à notre égard, nous obtenons un petit aperçu de la tendresse et du sentiment miséricordieux de Dieu pour les pécheurs. Alors le péché semble briser le cœur, et ainsi la conscience est remuée jusqu’à en être ravivée, ce qui produit un flot de larmes.

    C'était cette sorte de larmes que Marie-Madeleine répandit sur les pieds de son précieux Seigneur. C'était cette sorte de larmes qui coulèrent abondamment et avec rapidité des yeux de Pierre lorsqu’il entendit le coq chanter. Aucun pécheur ne peut être amené à pleurer par une simple vue froide et formelle de ses péchés. Le Mont Sinaï faisait trembler les Juifs, mais non pleurer, et ainsi la dénonciation ou la description du péché ne peuvent jamais d’elles-mêmes produire des larmes de repentance. C’est seulement quand les péchés sont vus sous la douce et fondante lumière de la miséricorde et de l'amour infinis que le cœur se brise et que les larmes coulent. La Loi peut révéler le péché, mais rien dans l'univers sinon l'amour ne fera qu’un homme haïsse ses péchés. L'eau peut être enfermée dans la glace, mais vous ne pouvez pas la boire avant qu’elle ne se soit fondue. De même, il faut la chaleur du plus tendre amour pour faire jaillir les eaux de la repentance.

    Il y a des larmes que nous répandons à cause d'un désir intense de voir Dieu, de contempler Jésus. Celles-ci sont des larmes d'un ordre encore plus élevé. Celles-ci sont des larmes telles que versa David quand il soupira après les courants d’eau du Dieu vivant pendant son exil et quand il dit que son âme avait soif de Dieu comme le cerf bramant après les courants d'eau. Celles-ci sont les larmes que répandit Marie quand elle s’assit au tombeau vide de Jésus avec un profond désir ineffable de trouver son cher Seigneur. Il n'est aucune larme qui nous donne une compréhension aussi profonde et belle du prix inestimable de la personne et du caractère de Christ que ces larmes de saints désirs intenses. Quand nous avons l’occasion de passer de longues périodes de prière secrète et déversons nos cœurs devant notre Père Céleste et que nous laissons ensuite nos cœurs s’ouvrir à l'Esprit afin qu’Il travaille en nous comme il Lui plaît, Il commence à attirer notre cœur vers des aspirations pures à Dieu. C'est glorieux au-delà de toute description de Le Laisser nous donner des aperçus de Lui-même qui semblent attirer nos âmes presque hors du corps et nous emmener avec de tels soupirs intérieurs, que le cœur semble bondir et attiré vers le haut comme par des liens dans le monde Céleste.

    Nous semblons courir en esprit de toutes nos forces pour nous approcher de Son visage béni et à chaque bond il semble que nos cœurs soient prêts à éclater du désir du Dieu vivant, jusqu’à ce que la grande fontaine de larmes jaillisse et coule comme des flots de sel chaud sur nos joues. Alors l'âme s'écrie : "O mon Seigneur! Mon Amour! Toi qui es infiniment béni, Dieu tendre et précieux; quand est-ce que je Te verrai dans Ta gloire et quand m’enivrerai-je rempli de Ton bonheur éternel!" Ces larmes donnent à nos yeux intérieurs des visions télescopiques des beautés de Dieu telles que regroupées et exposées dans le doux et humble JÉSUS. Ces larmes sont surnaturelles et nous font flotter, comme le déluge de Noé, au-dessus des sommets des montagne les plus hautes de la terre, sur le profond dôme bleu de la paix et de la joie de Dieu.

    Une autre sorte de larmes spirituelles est celles que nous répandons par amour pur pour nos prochains, lorsque nous pleurons sur les péchés de l'humanité, les calamités de nos voisins, et à cause d'un chagrin du cœur, pour le salut des âmes. Telles sont les larmes que répandit Saint Paul sur les Galates entêtés et sur ces personnes dont la foi avait fait naufrage. Ce furent de pareilles larmes que versa Samuel, lorsque le Seigneur lui dit que Saül s'était détourné de Dieu et qu’Il l’avait rejeté comme roi, et le grand prophète plein d’amour pleura toute la nuit. Ce furent de telles saintes larmes pleines d’amour qui coulèrent des yeux de Jésus lorsqu’Il s’assit sur le Mont des Oliviers, et observa Sa belle mais infortunée Jérusalem, et s’exclama, alors que les larmes coulaient goutte à goutte le long de Ses joues : "O Jérusalem, Jérusalem, combien de fois ai-Je voulu te rassembler, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes et tu ne l’as pas voulu."

    C’était la sorte de larmes que le prophète Jérémie habitué aux pleurs, versa toute sa vie sur les péchés et les désolations de son peuple. Ce sont les larmes que les gagneurs d'âme qui sont remplis du saint amour répandent sur les âmes qu'ils cherchent à sauver. Celles-ci sont les larmes du Saint-Esprit que les humbles et les saints répandent lors des veillées nocturnes silencieuses devant Dieu sur les terribles rétrogrades dans les églises, sur les ministres mondains et sur des congrégations froides et dénuées de vie.

    Peut-être ces larmes nous entraînent-elles plus profondément dans le cœur de Jésus parce qu’elles nous rapprochent du plan de Son sacrifice pour les autres et nous lient de sympathie avec Son âme en faveur des perdus. Il y a beaucoup de chrétiens professants qui pleurent rarement; en fait, beaucoup d'entre eux parlent désobligeamment de larmes, mais de telles personnes sont à mille lieux éloignés de la vraie vie de la Bible. Que Dieu ait pitié des chrétiens aux yeux secs, car si l’œil est sec, le cœur derrière les yeux est sec aussi. Nous ne devons jamais avoir de la complaisance dans nos propres larmes, ou les considérer comme bonnes en elles-mêmes; elles sont simplement l'effet qui prouve l’œuvre d'une cause spirituelle profonde, derrière l'âme. Mais, alors que nous ne devons pas nous attacher à nos larmes, nous devons remercier Dieu de nous les donner, et par dessus toutes choses, nous devons chercher cette nature faite de tendresse intérieure, cette humble contrition de cœur, cette union intérieure avec la vie de Christ de laquelle les larmes du Saint-Esprit peuvent couler.

    Référence utilisée: Spiritual Feasts (Banquets Spirituels), G.D Watson

    Source: The Watchword


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