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    Que le Seigneur, source de Paix, vous accord  lui-même la Paix en tout  temps que le Seigneur soit avec vous tous.

                Que la Grâce de notre Seigneur Jesus-Christ soit avec tous.  Amen

               Merci Seigneur pour mon frère Henri  Viaud-Mura tu nous a fait du bien dans la Parole en Guadeloupe  à très bientot

     

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                             Par Henri Viaud-Murat (1ère partie)

                               La marche par l'Esprit

    Henri Viaud-Murat retrace avec justesse comment il est possible de réellement marcher dans l'Esprit.<o:p></o:p>

    Voici donc une étude "exceptionnelle" en plusieurs chapitres, qu'il est possible de retrouver sur http://www.paroledevie.org/base/livres/html/L24.marche_par_esprit.htm<o:p></o:p>

    Chapitre 1. Constat du problème. Chapitre 2. Un point de départ obligé : la nouvelle naissance.<o:p></o:p>

    !!!Chapitre 1: constat du problème<o:p></o:p>

    "Je dis donc : Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair" Galates 5 :16<o:p></o:p>

    Pour beaucoup de Chrétiens, ce commandement de <st1:personname productid="la Bible" w:st="on">la Bible</st1:personname> semble être très mystérieux et bien inaccessible !<o:p></o:p>

    Comme s'ils étaient engagés dans un voyage sans en connaître le but final ni les étapes principales !<o:p></o:p>

    Pourtant, aucun autre commandement n'est plus important que celui-là, en ce qui concerne la marche chrétienne.<o:p></o:p>

    Ceux qui ont appris du Seigneur à marcher par l'esprit détiennent la solution de tous les problèmes pratiques de la vie. Ils ont compris ce que signifie "régner dans la vie". Atteindre ce but nous permet de glorifier réellement le Seigneur.<o:p></o:p>

    La création tout entière attend avec impatience la manifestation des fils de Dieu.<o:p></o:p>

    Nous pouvons être des fils de Dieu par notre nouvelle naissance, mais, si nous ne marchons pas par l'esprit, nous continuons à nous conduire plus ou moins comme les païens, et nous sommes les plus malheureux des hommes !<o:p></o:p>

    Nous entrons souvent dans la vie chrétienne remplis d'espérance, éblouis devant la découverte de la grandeur de l'œuvre de Christ et des promesses magnifiques de <st1:personname productid="la Bible." w:st="on">la Bible.</st1:personname><o:p></o:p>

    Une voie royale semble s'ouvrir devant nous, dans une lumière que rien ne semble pouvoir assombrir.<o:p></o:p>

    Nous savons bien qu'une vie nouvelle a pénétré en nous par notre conversion à Christ. Nous avons confessé nos péchés. Nous avons la certitude que nous avons été pardonnés, et que nous sommes des créatures nouvelles en Christ. Mais les problèmes ne tardent pas à s'accumuler.<o:p></o:p>

    Certains péchés tenaces nous font régulièrement chuter, et toutes nos résolutions ne parviennent pas à nous donner une victoire définitive.<o:p></o:p>

    Nos relations continuent à être mauvaises avec certaines personnes "insupportables", qui sont souvent parmi les plus proches de nous.<o:p></o:p>

    Nous faisons tout pour trouver une solution définitive. Nous jeûnons, nous prions, nous courons de séminaire en convention, nous rencontrons toutes sortes d'hommes de Dieu confirmés. Nous passons sans transition des hauteurs les plus vertigineuses aux gouffres les plus profonds.<o:p></o:p>

    Parfois, dans un complet découragement, nous commençons à nous demander si nous sommes vraiment passés par une nouvelle naissance, et nous sommes prêts à tout abandonner.<o:p></o:p>

    Mais notre conscience nous rappelle que nous n'aurions aucune joie véritable, aucune paix de l'esprit, à retourner dans le monde, après tout ce que nous avons connu du Seigneur et de la vie chrétienne.<o:p></o:p>

    Si nous sombrons dans la révolte et dans le péché, nous continuons à être les plus malheureux des hommes, et nous reprenons à notre compte le cri de détresse de l'apôtre Paul dans Romains 7 :24 : "Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ?..." Nous n'avons même pas la consolation de pouvoir aussitôt ajouter, comme lui : "Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !" (v. 25).<o:p></o:p>

    Le problème est clair : nous marchons par la chair.<o:p></o:p>

    Nous savons que nous devrions marcher par l'esprit, mais nous n'y parvenons pas. Quand nous pensions y être parvenus, nous réalisons bientôt que la puissance de la chair n'était pas vaincue, et que celle que nous croyions morte est toujours bien vivante ! Alors nous finissons par ne plus rien y comprendre. "Marcher par l'esprit" reste une énigme.<o:p></o:p>

    Il n'y a rien de plus désespérant ni de plus frustrant que de se sentir obligé de faire quelque chose, en ayant le sentiment que l'on n'a aucun moyen d'y parvenir ! Comme si on nous demandait de construire une maison sans aucun outil !<o:p></o:p>

    Nous lisons bien tous les passages de <st1:personname productid="la Bible" w:st="on">la Bible</st1:personname> qui nous parlent de la victoire de Christ et de la marche par l'esprit.<o:p></o:p>

    Mais ils ne semblent pas pouvoir s'appliquer à nos problèmes concrets de notre vie de tous les jours. Nous sommes comme devant une merveilleuse vitrine chargée de produits délicieux et alléchants. On nous invite à nous servir, mais la porte est fermée, et la vitre est épaisse !<o:p></o:p>

    Peut-être que cette description ne vous concerne aucunement. Mais je sais qu'elle concerne une multitude de Chrétiens affamés de vie nouvelle et d'une relation plus profonde avec un Seigneur qu'ils aiment et qu'ils voudraient parfaitement servir, mais qui croulent sous la culpabilité de leurs échecs et de leurs impossibilités.<o:p></o:p>

    Beaucoup finissent par accepter des compromis qu'ils haïssent pourtant, ou attendent passivement une hypothétique délivrance, en laquelle ils ne croient plus.<o:p></o:p>

    Ils ne comptent que sur la grâce d'un Dieu miséricordieux, qui finira par avoir pitié d'eux.<o:p></o:p>

    D'autres s'enfoncent dans l'hypocrisie d'une vie chrétienne de façade.<o:p></o:p>

    Mais ils ne transmettent pas <st1:personname productid="la Vie" w:st="on">la Vie</st1:personname> de Christ, parce qu'ils n'en sont pas remplis.<o:p></o:p>

    S'ils parviennent à tromper leurs semblables, ou à se tromper eux-mêmes, ils sont comme des vases vides qui ne font prospérer aucune fleur, ou des vases remplis de sable sec où rien ne semble pousser.<o:p></o:p>

    Ils se réfugient souvent dans un légalisme strict qui ne fait que trahir leur impuissance à marcher par l'esprit, et, finalement, leur détresse spirituelle profonde.<o:p></o:p>

    Amis Chrétiens, ce petit ouvrage sans prétention est écrit pour vous encourager dans votre recherche du Seigneur et de la perfection.<o:p></o:p>

    Je veux proclamer avec force qu'il est possible de marcher pleinement par l'esprit sur cette terre de misère ! Je veux affirmer que le Seigneur le veut, et qu'Il a déjà tout accompli, et pourvu d'avance à tous nos besoins dans ce domaine. Il est prêt à répondre au cri de l'âme angoissée de Ses enfants sincères, qui veulent vraiment apprendre de Lui à marcher par l'esprit, pour ne plus accomplir les œuvres de la chair !<o:p></o:p>

    "Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance" (Galates 5 :19-23).<o:p></o:p>

    Marcher par l'esprit, c'est faire disparaître de notre vie les œuvres de la chair, pour manifester pleinement ce beau fruit de l'esprit, qui n'est autre que le caractère de notre Seigneur Jésus-Christ.<o:p></o:p>

    Tous nos problèmes, personnels, familiaux, ou d'église, proviennent de l'action de la chair, parce que nous n'avons pas appris à marcher par l'esprit. Cessons de rendre Satan et ses démons responsables de nos problèmes ! Ils ne pourraient plus rien faire, s'ils avaient en face d'eux des Chrétiens qui marchent réellement par l'esprit, comme leur Seigneur !<o:p></o:p>

    Apprendre à marcher par l'esprit devrait être l'objectif unique de tout Chrétien né de nouveau.Apprendre aux brebis du Seigneur à marcher par l'esprit devrait être l'objectif unique de tout ancien et de tout pasteur et berger du troupeau. Il est vrai que l'on ne peut bien expliquer que ce que l'on a compris et vécu soi-même ! Combien il est triste de voir que les responsables des églises chrétiennes, dans leur immense majorité, n'ont pas fait de la marche par l'esprit le but unique de leur vie, pour pouvoir aider les brebis à l'atteindre elles-mêmes !<o:p></o:p>

    Que d'agitation et d'activités fébriles déployées pour tenter de masquer le problème, pour habiller la chair et la rendre acceptable, alors que Dieu l'a condamnée à mort !<o:p></o:p>

    "Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'œuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ" (Ephésiens 4 :11-15).<o:p></o:p>

    N'est-ce pas clair ? N'est-ce pas à la fois l'ordre et l'objectif du Seigneur pour nous tous ici-bas ? Dieu ordonnerait-Il quelque chose d'impossible ?<o:p></o:p>

    Chapitre 2 : Un point de départ obligé : la nouvelle naissance<o:p></o:p>

    "Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau" (Jean 3 :5-7)<o:p></o:p>

    Cela semble évident, mais il faut le dire : inutile d'essayer d'apprendre à marcher par l'esprit, si l'on n'est pas né de nouveau. On ne ferait qu'apprendre des préceptes moraux, qui ne sont pas mauvais en soi, mais qui ne transmettent aucune Vie de Christ. <st1:personname productid="la Vie" w:st="on">La Vie</st1:personname> de Christ ne se trouve pas dans la morale chrétienne. Elle se trouve en Christ et en Lui seul.<o:p></o:p>

    Marcher par l'esprit peut aussi signifier "marcher concrètement dans <st1:personname productid="la Vie" w:st="on">la Vie</st1:personname> de Christ". Si je veux marcher dans <st1:personname productid="la Vie" w:st="on">la Vie</st1:personname> de Christ, je dois être participant de cette Vie par ma nouvelle naissance spirituelle.<o:p></o:p>

    Nous sommes tous nés dans le péché sur cette terre. Nous avons hérité d'une nature de péché, à cause de la chute de nos ancêtres. Nous n'avons rien fait pour hériter de cette nature de mort. Mais nous pouvons faire quelque chose pour en sortir ! Le problème que Dieu veut régler définitivement dans notre vie, ce n'est pas le fait de commettre des péchés. Le Seigneur ne Se satisfait pas de nous pardonner constamment les péchés que nous commettons et que nous Lui confessons.Ce qu'Il désire, c'est nous voir véritablement changer de vie, pour ne plus pratiquer le péché, et pour marcher par l'esprit, c'est-à-dire dans une victoire concrète sur le péché. C'est pour cela qu'Il a envoyé sur cette terre Son Fils Jésus, né dans un corps semblable au nôtre, mais sans péché. Il est le seul à n'avoir jamais péché, parce qu'Il était Dieu incarné, et qu'Il n'avait donc pas hérité de notre nature de péché. Il a été tenté en toutes choses, mais sans commettre de péché, car il n'avait rien dans Sa nature sainte qui puisse Le pousser à pécher. Il n'a jamais été "amorcé par ses propres convoitises", car il n'y avait dans Sa chair pure aucune loi de péché et de mort, contrairement à la nôtre.<o:p></o:p>

    Il fallait qu'Il soit ainsi, pour porter la condamnation du péché à notre place. Dieu est un Dieu juste. Dans Sa loi parfaite, il n'y a qu'une seule condamnation pour le péché : la mort ! Le moindre péché commis nous condamne à mort devant Dieu.<o:p></o:p>

    "Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l'esprit. Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'esprit, c'est la vie et la paix ; car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu" (Romains 8 :3-8)<o:p></o:p>

    Ceux qui naissent sur cette terre, étant nés dans le péché, sont sous la domination de la chair, dans laquelle habite le péché.<o:p></o:p>

    Ils sont dominés par une loi de péché contre laquelle ils ne peuvent rien. Dans ce monde, rien, absolument rien, ne peut nous permettre de surmonter cette loi de péché. Nous n'en sommes libérés que si nous passons par une nouvelle naissance spirituelle en Jésus-Christ. Tant de gens sur cette terre croient pouvoir mériter le Ciel en menant une vie droite ! "C'est un saint homme ! Il mérite d'aller au Ciel !" Cette croyance ne fait que traduire l'incrédulité par rapport à <st1:personname productid="la Parole" w:st="on">la Parole</st1:personname> de Dieu, et l'ignorance terrible de la réalité : nous naissons tous dans le péché. Toute une vie d'œuvres "justes et bonnes" ne peut aucunement nous racheter ni du péché originel, ni d'un seul péché commis !<o:p></o:p>

    Même si Dieu sait apprécier nos œuvres justes, Il doit absolument faire payer le prix du péché, c'est-à-dire la mort. Quelqu'un doit payer ce prix, soit nous, soit Celui qui l'a payé à notre place, Jésus-Christ le Juste.<o:p></o:p>

    On ne peut éviter ce choix.<o:p></o:p>

    Combien est précieuse la conviction de péché que donne le Saint-Esprit !<o:p></o:p>

    Jésus a dit que le Saint-Esprit viendrait convaincre le monde "de péché, de justice et de jugement" : "Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement" (Jean 16 :8)<o:p></o:p>

    Le premier pas vers la marche par l'esprit, c'est d'être convaincu profondément de péché par le Saint-Esprit. Comment pourrions-nous nous repentir d'un péché dont nous n'aurions pas conscience ?<o:p></o:p>

    Ensuite, une fois que l'on est convaincu de péché, le Saint-Esprit nous montre deux voies possibles : celle de la justice, ou celle du jugement. Ou bien nous acceptons la justice parfaite que Dieu nous donne si nous acceptons Jésus-Christ comme notre Sauveur et Seigneur, ou bien nous devrons supporter le prix de notre péché, c'est-à-dire le juste jugement de Dieu, la mort. La foi en Jésus nous confère la justice parfaite de Dieu, au moyen de la nouvelle naissance.Comment donc passer par cette nouvelle naissance ?<o:p></o:p>

    En nous reconnaissant pécheurs devant Dieu. En Lui demandant pardon pour tous nos péchés. En nous tournant vers Celui qui a payé pour notre péché en mourant à <st1:personname productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:personname> pour nous, Jésus-Christ. En décidant de Le prendre comme notre Sauveur et Seigneur personnel. Comme Il a payé d'avance pour nos péchés, en subissant à notre place la mort et le châtiment qui devaient nous revenir, il est normal qu'Il ôte cette condamnation et ce châtiment qui nous revenaient, lorsque nous Le prenons comme Sauveur.<o:p></o:p>

    Le Sang qu'Il a versé à <st1:personname productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:personname> nous purifie alors de tout péché. Non seulement cela, mais Dieu prend notre esprit mort, plongé dans le péché et coupé de Lui, et Il lui fait subir une résurrection. Il fait naître de nouveau notre esprit, qui reçoit alors <st1:personname productid="la Vie" w:st="on">la Vie</st1:personname> de Christ. La relation avec Dieu est rétablie.<o:p></o:p>

    Le Saint-Esprit vient habiter dans notre esprit régénéré, et nous commençons une nouvelle vie avec Christ.<o:p></o:p>

    Nous passons alors, normalement, par le baptême d'eau par immersion, qui est un ensevelissement, et par le baptême dans le Saint-Esprit, selon Actes 2.<o:p></o:p>

    Puis nous commençons notre marche chrétienne avec Jésus-Christ.<o:p></o:p>

    Tout Chrétien véritable est nécessairement passé par cette nouvelle naissance. Hélas, les églises sont remplies de "Chrétiens" qui n'ont jamais été profondément convaincus de péché, de justice et de jugement. Ils sont peut-être nés dans une famille chrétienne. Ils ont fait profession de suivre Jésus des lèvres, mais leur cœur n'a jamais été changé. On le voit, parce qu'ils ne portent pas de fruit. Les fruits qu'ils produisent sont des fruits factices, les fruits d'une vie religieuse dirigée par une bonne morale chrétienne. Mais ils n'ont pas reçu <st1:personname productid="la Vie" w:st="on">la Vie</st1:personname> de Christ par la nouvelle naissance. Ils ne sont pas entrés dans le Royaume de Dieu, et ne peuvent pas y entrer par leurs "bonnes" œuvres.<o:p></o:p>

    Ils sont aveuglés à leur vraie condition spirituelle, à cause de leur ignorance et de l'endurcissement de leur cœur. Ils restent entièrement contrôlés par la chair, dont ils produisent les œuvres. La chair ne pense qu'à se satisfaire elle-même. Elle ne cherche que son intérêt propre. Même lorsqu'elle se sacrifie, c'est encore pour en tirer quelque profit direct ou indirect.<o:p></o:p>

    Les preuves de la nouvelle naissance sont pourtant manifestes. La toute première preuve, c'est que l'on sait que l'on a reçu une vie nouvelle au fond de nous. Nos aspirations profondes ont changé. Nous aimons Dieu, nous aimons Jésus-Christ et Sa Parole, nous n'aimons plus pratiquer le péché, et nous aspirons à la perfection.<o:p></o:p>

    C'est justement parce qu'ils sont nés de nouveau que les Chrétiens qui ne parviennent pas à marcher par l'esprit sont si malheureux !<o:p></o:p>

    Ceux qui ne sont pas nés de nouveau ne s'en soucient absolument pas.<o:p></o:p>

    Ils ont de la marche par l'esprit une vision complètement déformée, qui leur fait même haïr toute idée de "marcher par l'esprit".<o:p></o:p>

    Un Chrétien né de nouveau qui voit échouer toutes ses tentatives de marcher par l'esprit est le plus malheureux des hommes.<o:p></o:p>

    Il est conscient d'une Vie nouvelle en lui, mais il est incapable de la manifester pleinement, autant qu'il sent que Dieu le voudrait. C'est une cause profonde de découragement et de culpabilité devant Dieu.<o:p></o:p>

    Ces Chrétiens vivent dans un état de tension spirituelle permanente.<o:p></o:p>

    Ils sont écartelés entre le désir de marcher par l'esprit et l'impossibilité pratique qu'ils constatent à pouvoir le faire.<o:p></o:p>

    Ce sont ces Chrétiens-là que je veux encourager et exhorter.<o:p></o:p>

    Le fait que vous soyez nés de nouveau vous garantit toutes les espérances ! Si vous êtes nés de nouveau, vous pouvez apprendre à marcher par l'esprit.<o:p></o:p>

    Si vous n'êtes pas nés de nouveau, il vous est impossible de l'apprendre. Vous êtes dans une impasse.<o:p></o:p>

    Vous ne trouverez une porte ouverte que si vous vous convertissez réellement à Jésus-Christ, par la repentance et la foi en Son œuvre parfaite.../

    <o:p>  </o:p>


     

     

     

     

     

     


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         LA GRACE SUBLIME

    L'AMOUR DE DIEU

                                                                                         PAR  C.T.R

     

    - 1 Corinthiens 13 : 13 (L).

    L'apôtre Paul vient de parler des divers dons miraculeux de l'Esprit, accordés à cette époque à tous ceux qui avaient été engendrés de l'Esprit à la nouvelle nature. En ce temps-là, quiconque ne possédait pas l'un de ces dons spéciaux manifestait par là, devant tous les croyants, qu'il n'était pas devenu membre de l'Eglise de Christ. Ces dons surnaturels avaient aussi pour but d'aider à la croissance spirituelle des membres de l'église primitive. Ceux-ci ne possédaient alors pas la Bible et s'ils l'avaient eue, un très petit nombre d'entre eux auraient pu la lire ; c'est pourquoi, il était nécessaire qu'une assistance spéciale leur fût accordée. Les chrétiens qui vécurent plus tard n'en eurent plus besoin, aussi ne leur fut-elle plus fournie.

    Dans cette épître adressée à l'église de Corinthe, l'apôtre, après avoir parlé de ces différents dons, ajoute : « Et je vais encore vous montrer une voie par excellence » ; il continue alors en faisant ressortir le caractère éminemment précieux du fruit de l'amour. Celui qui a reçu le Saint-Esprit doit porter au moins une mesure de ce fruit, que ce soit une humble fleur renfermant le germe du fruit, ou bien un fruit partiellement développé ou encore un fruit complètement mûr. Dieu, notre Père, qui regarde au cœur, sait comment son Saint-Esprit cherche à maîtriser en nous la chair, à diriger nos pensées, nos paroles et nos actions. Nous ne sommes pas à même de juger le cœur de notre prochain. L'apôtre disait qu'il ne se sentait pas capable de se juger lui-même équitablement, mais qu'il laissait tout jugement au Seigneur ; il savait que son cœur était fidèle et que tous ses efforts tendaient à réaliser l'idéal qui lui était proposé par Dieu. Il avait conscience de son incapacité de toujours faire le bien qu'il aurait désiré faire, néanmoins, il savait que le Maître accepterait la fidélité de son cœur ; aussi, faisait-il de son mieux, s'en remettant à Dieu pour le reste.

    Notre foi et notre espérance en Dieu nous conduisent à faire de sérieux efforts, en vue de développer le fruit de l'amour sous toutes ses formes diverses et admirables. La douceur est une partie de l'amour, ainsi que l'humilité et l'amour fraternel. L'enfant de Dieu ne se demandera pas : Suis-je grand et bien bâti ? Suis-je beau, instruit, ou ai-je de bonnes relations dans le monde ? Combien de sermons ai-je prêchés et avec quelle érudition ? Combien de personnes ai-je amenées à la connaissance de la Vérité ? La question fondamentale qui se pose à tout enfant de Dieu est la suivante : Quelle mesure de la qualité d'amour ai-je développée ? Jusqu'à quel point mon caractère ressemble-t-il à celui de Christ ?

     

    L'AMOUR EST LA CHOSE PRINCIPALE

    Pourquoi la parole de Dieu accorde-t-elle une place si prépondérante à l'amour ? Parce qu'il est la première chose, la chose la plus importante, la chose principale. L'amour est l'accomplissement de la Loi de Dieu ; en vérité, l'amour de sacrifice, prescrit aux enfants de Dieu dans l'âge actuel, dépasse même les exigences de la Loi parfaite. Mais, pourquoi l’amour occupe-t-il la première place ? Ce n’est pas parce que Dieu en a décidé arbitrairement ainsi, ce n'est pas parce qu'Il a usé de son pouvoir absolu et décrété que l'amour devait être le premier. Non ! Dieu a placé l'amour au-dessus de tout, parce qu'aucune qualité du caractère n'est si belle, si précieuse, aucune n'apporte à ceux sur qui elle agit autant de bonheur, de joie et de bénédictions que l'amour. L'amour est l'essence même du caractère de Dieu : « DIEU EST AMOUR ! » Cette qualité représente particulièrement sa personnalité. Dieu est tout-puissant et souverainement juste en toutes choses ; cependant, nous ne disons pas que Dieu est justice, que Dieu est puissance, mais nous disons que Dieu est amour. Il ne fait usage de sa grande puissance que dans les limites tracées et approuvées par l'amour. Sa justice ne s'exerce qu'en parfaite harmonie avec son glorieux attribut d'amour. L'amour est le mobile principal de tous ses actes.

    Quiconque donc veut être semblable à Dieu doit aimer ; l'amour doit être la qualité dominante de son caractère et de sa vie. L'amour et la justice sont inséparables. L'amour demeurera de toute éternité ; ceux-là seuls, qui deviendront les personnifications actives de cette gracieuse qualité de caractère, vivront éternellement. Le développement de l'amour dans le cœur de tout individu a donc une importance suprême.

    Après le merveilleux sermon sur la montagne de notre Seigneur, la sublime page sur l'amour, que nous trouvons au chapitre 13 de la première épître aux Corinthiens, tient la première place. Ces deux exposés enseignent la même leçon, tout en la présentant sous des aspects différents. Comme élèves à l'école de Christ, tous les enseignements que nous recevions dans notre vie, par la Parole de Dieu et par sa providence, sont choisis par le Seigneur pour développer notre caractère et influencer notre conduite, conformément aux exigences de l'amour. Le Maître dit : « Je vous donne (aux membres de l'Eglise) un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres. » L'amour étant l’accomplissement de la loi et « le lien de la perfection » chez les enfants de Dieu, nous ne nous étonnons pas de l'affirmation des Ecritures que « Dieu est amour » et que « celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu ». Jésus dit aussi : « La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu », le Dieu qui est amour.

    Cette noble vertu du caractère chrétien ne s'acquiert pas instantanément ; elle doit croître et son développement est la principale occupation, la tâche fondamentale de tous les enfants de Dieu engendrés de l'Esprit, qui désirent connaître Dieu et obtenir la grande récompense de la vie, sur le plus haut plan d'existence ; de tous ceux qui voudront voir face à face notre Père et notre Sauveur et demeurer éternellement en leur présence.

     

    TOUT EST VAIN SANS L'AMOUR

    Dans le magnifique exposé de Paul, nous voyons que la grâce suprême de l'amour est indispensable pour servir Dieu d'une manière qui lui soit agréable. Si l'amour n'est pas le mobile qui nous dirige, la plus grande activité, la plus belle rhétorique, l'éloquence la plus admirable, mises au service de la vérité et de la justice, sont sans valeur aux yeux de Dieu et n'obtiendront de Lui aucune récompense. De grandes aptitudes à exposer les mystères de Dieu, une étude approfondie et une grande connaissance ne serviraient à rien sans l'amour et n'obtiendraient pas l'approbation du Seigneur. Une foi qui transporterait des montagnes serait sans valeur aux yeux du Père céleste si, lisant au fond des cœurs, Il constatait que l'amour y fait défaut. Quelqu'un pourrait donner tout ce qu'il possède aux pauvres ou pour la diffusion de l'Evangile, si l'amour n'est pas le mobile de ses actions, Dieu ne l'approuvera pas. La mort d'un martyr même n'est agréable à Dieu que si elle a été causée par l'amour témoigné au Seigneur et la fidélité à sa vérité.

    Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que toutes ces choses peuvent être accomplies dans un but égoïste, soit pour être vu des hommes, soit pour satisfaire des aspirations orgueilleuses, soit pour donner libre cours à un esprit combatif. L'amour doit être le mobile qui nous pousse à servir Dieu, sinon, tout ce que nous aurons fait n'aura aucune valeur, nous aurons été comme « un airain qui résonne ou une cymbale qui retentit ».

     

    L'AMOUR ET SES ELEMENTS CONSTITUTIFS

    Un professeur expliquant le mot amour dit : Vous avez sans doute vu un faisceau lumineux passant au travers d'un prisme de cristal ; ce faisceau se décompose en plusieurs rayons diversement colorés : rouge, bleu, violet, jaune, etc., toutes les couleurs de l'arc-en-ciel y sont. L’apôtre Paul passe ainsi l'amour au travers du magnifique prisme de son intelligence inspirée et nous le fait voir décomposé en ses divers éléments. Dans ces quelques paroles de l'apôtre, nous trouvons ce que l'on peut appeler le spectre de l'amour, l'analyse de l'amour. Considérons ses divers éléments. Remarquons qu'ils ont des noms qui nous sont familiers, que nous parlons chaque jour de leurs particularités ; que tout homme, au cours de sa vie, peut les mettre en pratique en tout lieu. Examinons combien de vertus ordinaires entrent dans la composition de l'amour, de cette chose sublime, qui est l'expression du bien suprême. Le spectre de l'amour est composé de neuf éléments :

    - la patience, car l'amour « est patient » ;

    - la bonté, car l'amour « est plein de bonté » ;

    - la générosité, car « l'amour n'est point envieux » ;

    - l’humilité, car « l'amour ne se vante point, il ne s'enfle point d'orgueil » ;

    - la courtoisie, car l'amour « ne fait rien de malhonnête » ;

    - le désintéressement, car l'amour « ne cherche point son intérêt » ;

    - un bon caractère, car l'amour « ne s'irrite point » ;

    - l'innocence, car l'amour « ne soupçonne point le mal » ;

    - la sincérité, car l'amour « ne se réjouit point de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité ».

    - A ces éléments-là, ajoutons-en trois autres :

    - le courage, car l'amour « supporte tout » ;

    - la confiance, car l'amour « croit tout » ;

    - l'espérance, car l'amour « espère tout ».

     Nous ne pouvons pas admettre, comme ce professeur, que ces grâces soient des vertus ordinaires et que tout humain peut les mettre en pratique en tout lieu. Nous prétendons, au contraire, que ces fruits n'existent pas dans leur ensemble chez "l'homme animal". Celui-ci, il est vrai, peut revêtir superficiellement une certaine bonté, une certaine humilité, une certaine politesse, une certaine patience, une certaine bienveillance, car on peut attacher des raisins sur des buissons d'épines et des figues sur des chardons. Chez l'homme animal, ces grâces sont en effet toutes extérieures, elles ne sont pas dues à la croissance de la grâce intérieure, c'est-à-dire du Saint-Esprit, de l'esprit d'amour. Elles ne sont pas la preuve de sa communion avec Dieu. Si l'individu n'a pas été engendré de nouveau par la parole de vérité et par le Saint-Esprit, les manifestations extérieures de l'amour ne feront pas de lui un enfant de Dieu et ne lui permettront pas d'obtenir la récompense et les bénédictions promises aux fils de Dieu, pour l'accès auxquelles il n'y a qu'une seule porte : Jésus-Christ.

    Une simple manifestation extérieure de patience ou d'humilité chez le chrétien n'est suffisante ni aux yeux de Dieu, ni à ses propres yeux. Ces riches fruits ne sont produits que par l'esprit d'amour demeurant dans son cœur. Dans les pays civilisés, les personnes dont le cœur n'est pas régénéré reconnaissent que nombre des fruits de l'Esprit sont des choses désirables et cherchent à les imiter comme étant des marques d'une bonne éducation. On s'en sert souvent comme d'un manteau ou d'un masque pour dissimuler des sentiments de cœur en opposition complète à l'esprit d'amour.

     

    L'IMITATION DE L'AMOUR PRATIQUEE PAR LE MONDE N'EST QU'UN VERNIS SUPERFICIEL

    Une imitation extérieure des fruits de l'Esprit adoucit pourtant, dans une certaine mesure, les maux, les peines et les luttes qu'ont à supporter les humains déchus, mais ce n'est qu'une légère couche extérieure qui apparaît souvent sous son véritable jour en temps de détresse ou d'épreuves.

    Le temps est bien proche où une terrible crise fera voir au monde entier qu'une grande partie de la politesse et de la gentillesse de notre époque n'est que superficielle, ne vient pas du cœur et n'est pas le fruit du Saint-Esprit d'amour. Dans cette grande crise, la main de tout homme s'élèvera contre son prochain et contre son frère, comme la Parole de Dieu le montre d'une manière saisissante. Pendant ce grand jour de vengeance, toutes les formes apparentes de politesse et d'esprit chevaleresque s'évanouiront et, pendant une brève période, le monde contemplera tellement sa propre laideur morale, son égoïsme, qu'il l'aura en horreur ; cela servira à sa préparation en vue du Royaume béni de l'amour, que le grand Emmanuel, le Messie, l’Oint de Dieu, établira alors. Nous savons que ce grand jour de vengeance a déjà commencé.

     

    ATTIRES PAR L’AMOUR DE DIEU

    Les Ecritures nous font comprendre que l'amour désintéressé, dépourvu d'égoïsme, est étranger à notre nature et doit lui être communiqué par la puissance de Dieu. L'apôtre dit : « Cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'Il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime propitiatoire pour nos péchés. » Si nous comprenons le grand amour de Dieu et acceptons les conditions qu'Il a posées pour notre réconciliation par son Fils, cet amour divin nous contraint à aimer en retour.

    Plus nous apprécierons la grandeur de l'amour divin, plus nous nous efforcerons de rendre nos caractères conformes à celui du divin Modèle. La grâce de Dieu entrant dans le cœur de certaines personnes d'un naturel grossier, brutal et perverti ne pourra se manifester extérieurement en paroles, en pensées et en actes, qu'après un temps assez long. D'autres personnes, d'une nature plus raffinée, de bonne famille et d'éducation soignée, pourraient, même sans la grâce de Dieu, avoir beaucoup d'attrait extérieur, en sorte que, comme chrétiens, leur conduite apparente en soit très avantagée. Nul, à l'exception de Celui qui lit dans le cœur, n'est compétent pour juger qui a ou qui n'a pas cette qualité d'amour bien développée dans son caractère. Reprenons maintenant en détail chacun des éléments de l'amour.

     

    ANALYSE DES ELEMENTS QUI COMPOSENT L'AMOUR

    L'amour est patient. C'est la longanimité, le support patient manifesté à l'égard des faiblesses et des imperfections de ceux qui font preuve de bonnes intentions. L'amour est patient, même à l'égard de ceux qui ne marchent plus dans la bonne voie, qui s'opposent à la justice et à la vérité, sachant que toute l'humanité est, dans une certaine mesure, sous l'influence du grand adversaire et de son armée de démons qui aveuglent l'esprit des hommes. Notre Seigneur Jésus manifesta cet amour-là d'une façon remarquable. Comme Il se montra patient avec ses adversaires ! Ecoutons ce que nous dit l'apôtre à ce sujet dans l'épître aux Hébreux : « Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point (en faisant le bien et en usant de patience), l'âme découragée. »

    L'amour est plein de bonté dans toutes ses méthodes. Il ne cherche pas seulement à faire le bien, mais encore à le faire de la meilleure manière possible. Plus nous croissons dans l'amour, plus notre cœur s'efforce d'être plein d'amabilité dans toutes les paroles, tous les actes et dans les pensées qui dirigent les actes. L'amour est tendre, plein d'affection. Il s'intéresse réellement et profondément au bien du prochain, surtout à celui des frères en Christ. Nous devrions nous souvenir de la devise d'un vieux Quaker : « Je ne traverserai ce monde qu'une fois ; c'est pourquoi je dois faire maintenant tout le bien que je puis faire et être aimable en toute occasion envers tout homme. Je ne remettrai ni ne négligerai une bonne action, car je ne passerai pas une seconde fois dans cette vie. » Ces sentiments doivent se manifester surtout parmi les membres de L'Eglise de Christ.

    L'amour est généreux. Il ne laisse aucune place à l’envie qui, à l'opposé de l'amour, a sa source dans une nature pervertie et provient de l'égoïsme. L'amour se réjouit avec ceux qui se réjouissent ; il se réjouit du bien accompli par toute bonne parole et par toute bonne œuvre ; il se réjouit de voir ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu croître en grâce et en zèle au service du Seigneur.

    L'amour est humble. « II ne se vante point » ; il ne sonne pas de la trompette pour faire connaître ses bonnes actions, car elles ne sont pas accomplies pour être vues des hommes et pour recevoir les louanges des frères. L'amour agit de manière à ce que Dieu seul voie et connaisse ses œuvres, il ne se vante pas de son savoir ni de ses grâces, mais reconnaît humblement que toute grâce et tout don parfait viennent du Père à qui il rend gloire pour toute faveur qu'il reçoit. L'amour cherche plutôt à se tenir à l'arrière-plan. Quelqu'un a dit avec raison : « L'amour empêche un homme de devenir insensé par ses inconséquences et en s'aventurant dans des positions qui trahiraient son incompétence. »

    L'amour est courtois. Il n'agit pas avec inconvenance. Ce trait distinctif du caractère de l'enfant de Dieu est vraiment beau ! Cette qualité pleine d'égards et d'attentions pour autrui jaillit d'un cœur plein d'un réel amour, d'un amour soigneusement cultivé, car souvent le manque de courtoisie inflige de douloureuses blessures. L'orgueil et l'égoïsme sont les causes de la conduite inconvenante et grossière si commune à ceux qui se considèrent comme des personnages importants par leur savoir ou par leurs richesses. L'amour parfait, au contraire, joint l'humilité à la courtoisie. La politesse, ou courtoisie, est l'amour manifesté dans les petites choses.

    Le secret de la vraie courtoisie est l'amour. Les gens bien élevés sont ceux qui, avec leur prochain, se comportent avec douceur, avec réflexion, avec bonté, avec amour. Un vrai chrétien doit donc faire preuve d'une bonne éducation, d'une véritable courtoisie, il doit être poli dans toute la force du terme. Ignorer les petites civilités de la vie, les considérer comme inutiles est une grave erreur chez l'enfant de Dieu. Qui n'a pas ressenti la puissance et le charme d'une salutation aimable, d'un sourire agréable et de petites prévenances à l'égard du prochain ; qui n'a pas ressenti, par contre, une peine amère lorsque ces témoignages d'amour font défaut ?

     

    L'AMOUR EST DESINTERESSE, DE BONNE HUMEUR ET SINCERE

    L'amour est désintéressé, « il ne cherche point son intérêt », ce n'est ni son but exclusif, ni son but principal ; il ne cherche pas à acquérir des avantages aux dépens d'autrui, il ne cherche pas à satisfaire ses intérêts personnels et égoïstes, il va au-devant des désirs des autres et cherche à leur procurer le confort et le bonheur ; il ne cherche pas à accaparer ce qui se présente de meilleur pour lui-même, il ne recherche pas les sièges et les places en vue, il n'attire pas l'attention sur lui, il n'a aucun désir des honneurs les plus élevés, mais préfère les laisser à d'autres, il se contente avec joie de la plus humble place. Le désintéressement est une des facettes de l'amour qui, mise en pratique, exerce une influence incalculable et bénie dans toutes les affaires de la vie, dans la famille, dans l'Eglise de Dieu et partout.

    L'amour est de caractère agréable et bon, « il ne s'irrite point facilement ». Au nombre des maux qui abondent aujourd'hui, il y a les mauvais caractères, les tempéraments irritables et emportés, les susceptibilités et la mauvaise humeur. Si ces dispositions sont volontairement cultivées et entretenues à quelque degré que ce soit, si elles ne sont pas combattues, il est certain que c'est une grave lacune, une preuve que l'Esprit de Dieu ne s'est pas développé en nous, que le caractère à la ressemblance de celui de Christ, notre Modèle, nous fait défaut.

    Peu de mauvaises dispositions sont l'objet d'une tolérance et d'une indulgence comparables à celles que l'on a pour ce défaut de la susceptibilité. Quelles que soient les faiblesses de la chair et la nervosité qui contribuent à causer ce péché, tout membre véritable du Corps de Christ doit s'opposer de toutes ses forces à l'irritabilité, à l’humeur morose, à la tendance à tout blâmer chez autrui. Le chrétien consacré doit combattre cette inclination de sa chair déchue ; il doit combattre contre elle le bon combat, avec la force qui vient du Seigneur. Si l'on s'impose un châtiment volontaire à chaque manifestation d'irritabilité ou de mauvaise humeur, on finira par veiller bien davantage sur sa langue et sur les impulsions mauvaises de la vieille nature. Un caractère bon et agréable contribue certainement beaucoup à glorifier le Seigneur.

    L'amour est innocent. « II ne soupçonne point le mal » ; il cherche à interpréter les actions, les paroles et la manière d'agir du prochain avec charité. Etant pur et bien intentionné en soi, l'amour s'efforce, dans la plus grande mesure possible, de voir les paroles et la conduite d'autrui d'un point de vue identique. Il n'amasse pas les animosités et les soupçons, il ne tire pas des choses banales, un enchaînement de preuves circonstancielles de mauvaises intentions. « Les fautes sont épaisses là où l'amour est mince », dit un proverbe anglais, sensé et bien vrai. L'amour fait toutes les concessions possibles pour les erreurs de jugement plutôt que de s'attaquer aux motifs des cœurs.

    L'amour est sincère, « il ne se réjouit point de l'injustice ». Il s'afflige de tous maux qu'il constate, mais il manifeste toute sa sympathie à ceux qui succombent au mal par suite de leurs faiblesses ou parce qu'ils sont assaillis de tentations. En cela, l'amour suit une voie différente de celle de Balaam « qui aima le salaire de l'iniquité ». Balaam, si nous nous en souvenons, craignait l'Eternel et, étant son prophète, devait suivre à la lettre le commandement formel de Dieu, mais il ne possédait pas l'esprit d'obéissance et de fidélité, l'esprit d'amour, c'est pourquoi, lorsqu'on lui offrit une récompense pour maudire Israël, il accepta cette proposition, sous la réserve toutefois de la permission du Seigneur.

    Il existe aussi des chrétiens qui ont un certain respect pour la lettre de la Parole de Dieu, mais ce sentiment est dû à la crainte, car ils n'ont pas en eux le Saint-Esprit (disposition) d'amour ; ces chrétiens, par amour de l'argent ou du confort, par soif de popularité, etc., consentent à s'engager dans certaines voies qui, sans être en opposition directe à la cause du Seigneur, risquent d'y porter préjudice. Parmi ceux qui prêchent l'Evangile, il y a plus d'un Balaam qui accepte de prêcher des doctrines auxquelles il ne croit pas, qui consent à fermer les yeux sur de véritables profanations, qui place des pierres d'achoppement de diverses manières devant les enfants de l'Israël spirituel et encourage ainsi d'autres personnes à agir comme lui ; ces gens ont accepté de telles compromissions en vue d'un salaire, d'un rang social et de relations d'amitié avec de riches Balaks. Notre Seigneur et les Apôtres disent de ceux qui enseignent de fausses doctrines dans l'église nominale qu'ils suivent la voie de Balaam (Voyez 2 Pierre 2 : 15 ; Jude 11 ; Apocalypse 2 : 14).

    Celui qui s'efforce de développer dans son cœur le Saint-Esprit, l'amour parfait, doit conserver intactes la sincérité et la pureté des mobiles de ses actes, il doit rester intègre et droit dans toute sa conduite. Eprouver le plus léger sentiment de joie à la chute de personnes qui, à certains égards, tiennent pour la justice et la bonté, doit être déploré et vaincu. L'amour parfait ne se réjouit, en aucun cas ni en aucune circonstance, de l'iniquité. Il n'éprouve que de la tristesse à la vue de la chute du prochain, même si cette chute avait pour résultat son profit personnel.

    L'amour « se réjouit de la vérité ». Quels que soient les avantages que l'on puisse retirer de l'erreur, l'amour ne peut y prendre part ni désirer le salaire du mal et de l'erreur. L'amour prend plaisir à la vérité ; il aime la vérité dans tous les domaines, mais surtout celle qui a trait à la révélation divine, quelque impopulaire qu'elle soit, quelles que soient les persécutions que sa proclamation peut attirer, quelques grandes que soient les amitiés du monde qu'il faudra perdre avec les sympathies de ceux que le dieu de ce monde a aveuglés. L'esprit d'amour a une affinité tellement puissante pour la vérité qu'il accepte même les pertes, les persécutions et les malheurs qui peuvent frapper les serviteurs de la vérité et la vérité elle-même. Le Seigneur ne fait aucune différence entre ceux qui ont honte de Lui et ceux qui ont honte de sa Parole ; Jésus déclare qu'Il aura honte d'eux tous devant son Père et devant les anges. L'amour n'éprouve aucune inclination instinctive à l'hypocrisie ou la prétention. Tout en lui est limpide, transparent et honnête.

     

    L'AMOUR EST PUISSANT, CONFIANT, PLEIN D'ESPOIR

    L'amour est fort, « il supporte tout ». Il a la volonté et le pouvoir de supporter pour la cause de Dieu l'opprobre, les reproches, les insultes, les pertes, les calomnies, les privations et même la mort. « La victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi. » Le centre même, la vie de cette foi, c'est le Saint-Esprit d'amour pour le Seigneur et ceux qui Lui appartiennent et la sympathie pour le monde. L'amour parfait peut surmonter les épreuves les plus grandes et les situations les plus pénibles, qui sont permises par le Seigneur pour former ses enfants. C'est par la grâce de Dieu que, dans toutes ces choses, « nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » et « qui s'est donné lui-même pour nous ».

    L'amour est confiant, « il croit tout », il n'exerce pas la suspicion, il est au contraire disposé à faire confiance dans la mesure du possible au prochain, il croit à la sincérité d'autrui. L'amour a pour principe qu'il est préférable d'être trompé cent fois plutôt que d'avoir une vie aigrie, empoisonnée par un esprit méfiant et soupçonneux ; il est en effet bien préférable d'être trompé que d'accuser ou de suspecter injustement quelqu'un. Voilà la disposition miséricordieuse appliquée aux pensées et dont le Maître a dit : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. » La dureté du cœur et de l'esprit disposé, à la plus petite provocation imaginaire ou réelle, à penser mal des autres, engendre des paroles et une conduite inhumaines à l'égard d'autrui.

    L'amour est plein d'espérance ; il est optimiste, « il espère tout » ; il ne se laisse pas facilement décourager. L'espérance est le secret de la persévérance dans l'amour ; l'amour a été enseigné par Dieu et participe à sa sainteté, c'est pourquoi il a confiance en Lui et conserve ses espérances inébranlables dans l'accomplissement du pacte d'alliance conclu avec Dieu, même si d'épaisses ténèbres l'environnent. L'espérance, élément de l'amour, est un des traits frappants de la persévérance des saints qui les rend capables d'endurer les difficultés « comme de bons soldats de Jésus-Christ ». L'espérance empêche l'amour de ressentir facilement l'offense, de s'irriter aisément ou de s'arrêter au plus léger obstacle dans l'œuvre du Seigneur. Où la plupart se découragent et s'enfuient de la bataille, ceux qui possèdent l'esprit d'amour trouvent en lui la force de tout supporter, car l'ancre de l'espérance qui soutient l'amour est fixée solidement « au-delà du voile » ; elle est fermement attachée au Roc séculaire, elle ne peut donc nous abandonner au désespoir.

    L'amour est non seulement la plus sublime de toutes les grâces, mais, comme nous l'avons constaté, il réunit en lui tous les fruits de l'Esprit. L'amour est éternel, « il ne périt jamais ». La vie éternelle parfaite est destinée à ceux qui développent cette vertu dans sa glorieuse perfection. Ceux qui possèdent l'amour de sacrifice, l'amour que possédait notre Maître bien-aimé, ceux qui aiment jusqu'à se dépouiller joyeusement de leur vie pour les frères obtiendront la vie dans sa plus puissante et complète expression, c'est-à-dire la vie divine. - 2 Pierre 1 : 4.

     

    CONCLUSION

     

    Cultivons de plus en plus l’amour, chers frères, nous souvenant que tout ce que nous pourrions faire de mieux serait vain sans cette grâce suprême. L'auteur fait à chaque lecteur de ce traité une proposition qui, il en est persuadé, sera d'un grand secours à tous ceux qui l'accepteront : Que chacun prie le Seigneur chaque matin, d'un bout à l'autre de l'année, de nous bénir jour après jour en nous aidant à croître dans l'amour en pensées, en paroles et en actes. Que, chaque soir, chacun passe en revue les divers incidents et événements de la journée et aille au trône de la grâce pour confesser au Seigneur ses progrès et ses insuccès.

    Notez les résultats de votre vigilance et de vos prières, recherchez soigneusement toutes les preuves encourageantes qui témoignent de votre croissance dans le fruit du Saint-Esprit. Quand vous nous écrirez, dites-nous, si vous le voulez, d'une part, vos progrès en intention de croître, d'autre part, votre succès à pratiquer l'amour. Nous serons très heureux d'entendre de votre croissance à cet égard.

     

                                                                                             Que Dieu vous bénisse

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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                        UN HOMME D'UNE AUTRE SORTE

                                                                          Par David Wilkerson

    Je ne suis pas un prédicateur de malheur, mais à la lumière de ce que nous voyons dans les nations aujourd'hui, il n'y a pas de place pour des plaisanteries et des légèretés venant de l'estrade et dans la prédication. Si nous n'entendons pas la voix de Dieu, si nous n'entendons pas le ciel, dans quel but nous rencontrons-nous et allons-nous à l'église ? Cela n'a aucune raison d'être.

    Lorsque je lis l'Ancien Testament, je suis émerveillé de voir l'autorité, la persévérance et le sérieux des hommes que Dieu utilise. Comment un homme peut-il jeûner quarante jours et quarante nuits ? Comment peut-il devenir à ce point saisi par le fardeau d'une nation qu'il en vienne à s'arracher la barbe ? Comment peut-il être à ce point envahi du fardeau pour la nation d' Israël qu'il en vienne à être étendu pendant une année entière sur son côté, en prophétisant dans sa douleur? Comment les prophètes de Dieu pouvaient-ils passer des nuits entières à mouiller leur couche de leurs larmes en intercession pour les perdus de leur nation ou de leur ville ? Comment pouvaient-ils en arriver à être tellement touchés par le cœur de Dieu qu'ils entendaient les battements de son cœur et étaient touchés par les mêmes choses qui le touchent, Lui ? On lit l'histoire d'hommes de la Bible comme Esdras, Néhémie, Jérémie et les prophètes. Ces hommes étaient-ils des surhommes ? Lorsque je parle des hommes, je parle aussi des femmes. Je parle de l'humanité. Il y avait aussi plusieurs prophétesses, des femmes de Dieu qui portaient, elles aussi, entièrement le fardeau du Seigneur.

    Étaient-ils des hommes et des femmes comme nous ou étaient-ils des surhommes faits d'une autre étoffe que nous? Étaient-ils humains comme vous et moi ? Je lis ces récits et je me dis : "Seigneur, je ne suis pas ce genre d'homme !" Je ne sais pas comment pleurer pendant des jours, prier et jeûner pendant 40 jours. Je n'ai pas ces fardeaux qui me poussent à m'arracher les cheveux ou la barbe, je ne suis pas brisé par les péchés du peuple de Dieu. Voici ce qui me dérange : les Écritures nous disent que toutes ces choses sont là pour notre enseignement, qu'il s'agit d'exemples et de modèles pour nous qui seront présents lorsque la fin des temps sera arrivée. Voici ce qui me trouble véritablement : nous vivons dans une génération qui est bien pire que la génération dans laquelle ces hommes-là ont évolué. Ils n'auraient pu concevoir le type de société et de choses auxquelles nous faisons face aujourd'hui.

    Je ne peux concevoir comment Dieu a pu susciter des hommes brisés à un tel point dans cette génération-là, portant un tel fardeau de la part du Seigneur et comprenant à un tel point la douleur du cœur de Dieu et qu'après cela, de façon arbitraire, Il volerait à la génération présente, celle d'aujourd'hui, des hommes possédant cette même étoffe qu'autrefois, ou lui en priverait. Surtout lorsque nous considérons cela à la lumière de la Parole de Dieu qui dit spécifiquement que, dans les derniers temps, l'Esprit serait répandu dans une mesure encore plus grande. Dans nos églises, nous nous vantons d'avoir été remplis de la puissance qui vient d'en-haut, que nous avons accès à plus de puissance…
    Je veux aller avec vous dans la Parole de Dieu et vous prouver que ces hommes n'étaient pas destinés dès la naissance à être de grands hommes.

    L'Esprit Saint doit mettre une lourdeur sur notre cœur lorsque nous allons dans sa présence.

    Mon message pour vous ce matin est : " Un homme d'une autre sorte ". Je demande au Seigneur de nous toucher et de nous parler. Change-moi et change-nous. Laisse-nous savoir que nous avons été dans ta présence et que nous avons eu une rencontre avec Toi. Que nous avons été remplis du sérieux qui t'habite, de ce qui pèse sur ton cœur, de ta puissance et de ta majesté.

    Pourquoi Dieu met-il sa main sur certains hommes ou certaines femmes? Pourquoi met-Il du feu dans leur âme?

    Vous pourriez dire: " Ils étaient destinés à de grandes choses dès leur naissance ". Je ne crois pas cela lorsque j'étudie la Parole de Dieu. Peu importe notre âge, jeune ou vieux, nous devons prendre des décisions consciemment. Chaque homme ou chaque femme qui lit ces lignes, en ce moment, peut recevoir ce genre d'onction et être un homme ou une femme d'une autre sorte.

    Si nous considérons Esdras (qui n'était qu'un scribe ordinaire), nous constatons qu'il a réveillé une nation entière. Ses paroles nous disent : " J'ai été fortifié parce que la main du Seigneur était sur moi " (Esdras 7:28). Pourquoi Dieu a-t-Il choisi ce scribe parmi tant d'autres ? Pourquoi Dieu appellerait-Il un scribe ordinaire et déposerait-il un si grand fardeau sur son cœur pour le peuple d'Israël jusqu'à apporter la guérison et la restauration à plus de cinquante mille de personnes ? (Esdras 2:64-65) La Bible nous dit au chapitre 7, verset 10 : "Car Esdras avait appliqué son cœur à étudier et à mettre en pratique la loi de l'Éternel et à enseigner au milieu d'Israël les lois et les ordonnances." Ce n'était pas Dieu qui était descendu, par le Saint-Esprit, et qui avait dit à cet homme : "Je veux un homme qui amènera la délivrance, un homme qui connaît mon cœur, qui peut répondre à mon cri. J'ai besoin que tu connaisses mon cœur et que tu conduises cinquante mille personnes hors de l'esclavage, hors de Babylone. Alors ce soir, entre minuit et huit heures du matin, l'Esprit de Dieu viendra sur toi et il te donnera un nouveau cœur. Tu auras un amour pour la Parole de Dieu. Tu deviendras un homme (une femme) de prière, tu commenceras à jeûner car j'ai besoin de quelqu'un qui soit préparé. Avant que tu ne te réveilles demain matin, tu seras une personne changée." Ça ne fonctionne pas ainsi. Cela n'a jamais fonctionné ainsi. Cet homme a consciemment pris une décision. " Le peuple de Dieu autour de moi est en captivité. Nous avons besoin que quelqu'un se lève et prie. Nous avons besoin que quelqu'un cherche la face de Dieu. "

    La Parole de Dieu nous dit qu'il a préparé son cœur afin de chercher l'Éternel, son Dieu, au milieu d'une génération méchante. Une génération où le péché abondait. Un homme, un scribe parmi une multitude de scribes, rien de spécial hormis une décision consciente de son cœur : " Je vais chercher mon Dieu. Je vais être un homme de prière. Je vais obéir à tout ce que je lis dans sa Parole. " La Bible dit qu'il prépara son cœur. Dieu met sa main surnaturellement sur les hommes et les femmes, à cet instant précis, qui prennent cette même décision. Pour ma part, j'ai pris cette décision lorsque je n'avais que huit ans. Je l'ai renouvelée lorsque j'avais dix-sept ans. Je la renouvelle constamment devant Dieu depuis. Mon père m'a appris que Dieu touche seulement un homme qui prie. Quand un homme prépare son cœur et cherche la face de Dieu, Dieu honore cette décision consciente. Il nourrit cette décision. Il aide par son Esprit cette décision. Il garde le cœur brisé et révèle sa nature et son caractère à ceux qui cherchent sa face. Je suis encore très loin de ce que je voudrais être et il y a des moments où je m'éloigne. Vous devez comprendre que les interruptions sont la première chose que le diable fait lorsque vous prenez la décision consciente de chercher la face de Dieu et d'éteindre la télévision, que vous ne passez plus des heures à jouer à des jeux vidéos ou sur internet.

    Je suis estomaqué lorsque j'entends des étudiants d'école biblique, des jeunes prédicateurs, des pasteurs ou des évangélistes qui parlent de leur désir d'être utilisés par Dieu. Ils disent vouloir connaître le cœur de Dieu, mais je les vois gaspiller des heures à regarder la télévision, à jouer à des jeux ou à "surfer " sur Internet. Peut-être ne s'agit-il pas de péchés en soi, mais ce sont des heures et des heures de temps perdu. À travers toutes mes années dans le ministère, je n'ai jamais connu un seul homme de Dieu, utilisé de Dieu, qui gaspillait ainsi un temps précieux.

    Esdras a tourné son cœur vers le jeûne et la prière. Dans Esdras 8:21, il appelle à un jeûne afin de venir devant Dieu avec humilité et de le chercher en faveur de son peuple, des enfants de son peuple et pour tous leurs besoins. Esdras revenait sur la route de Jérusalem alors que des voleurs et des criminels dangereux attaquaient les voyageurs partout sur ce chemin. Le roi de Perse avait offert d'envoyer avec Esdras une garde pour le protéger, mais il répondit ceci au roi : "La main de notre Dieu est pour leur bien sur tous ceux qui le cherchent, mais sa force et sa colère sont sur tous ceux qui l'abandonnent." (Esdras 8:22) Lisez attentivement ces paroles: la main du Seigneur, l'onction, la différence, la connaissance du caractère de Dieu, la direction, la protection, la puissance de Dieu est sur tous ceux qui cherchent sa face. Pas seulement sur moi, ô roi, dit Esdras, "mais que cela soit connu de tous : pour celui ou celle qui cherche la face de Dieu, la main de Dieu est sur lui ou sur elle.

    Voyez-vous la différence lorsque vous rencontrez un homme qui a été touché par la main de Dieu ? Esdras est l'homme qui a amené la repentance en Israël. Cinquante mille personnes se sont repenties avec larmes lorsqu'elles ont entendu la parole que Dieu avait donnée à Esdras. De tels hommes prêchent sous l'onction et le fardeau du Saint-Esprit. Ils ne racontent pas de plaisanteries. Ils ne sont pas là pour faire rire les gens. Ils ont connu le cœur de Dieu. Esdras est brisé par le péché; à ce point qu'il est là devant le peuple et ne mange pas, ne parle pas: il pleure. Tous ceux qui avaient un cœur pour Dieu sont venus pleurer avec lui. Par la suite, quand la parole que Dieu lui avait révélée a pénétré le cœur du peuple, le peuple a pleuré de façon presque incontrôlable. Ensuite est venu le serviteur de Dieu. Esdras a dit: " Alors nous avons jeûné et cherché Dieu. Il nous a entendus. Et la main de notre Dieu a été sur nous. Il nous délivre de la main de l'ennemi et s'oppose à tous ceux qui viendraient contre nous." Je ne crois pas que Dieu utilise un homme ou une femme qui ne jeûne pas. Dans ces derniers jours où nous vivons, nous avons pris Ésaïe 58 et nous avons dit : Voici ce qu'est maintenant le jeûne de Dieu : pourvoir aux besoins des pauvres, nourrir ceux qui sont affamés, vêtir ceux qui sont nus. N'est-ce pas là le jeûne que J'ai ordonné, dit l'Éternel ?

    Partout à travers les nations, j'ai entendu les gens dire: " Alors maintenant, nous ne jeûnons plus. Nous devons plutôt répondre aux besoins physiques des gens. C'est ça, le jeûne." Mais Ésaïe 58 dit plutôt que toutes ces œuvres devraient être le résultat du jeûne. Le prophète dit que si vous cherchez vraiment Dieu et que vous êtes prosternés devant lui, Il vous montrera son cœur pour les pauvres et vous ferez toutes ces choses (nourrir et vêtir les démunis) parce qu'il a changé votre nature et vous a donné la sienne.

    Regardez ce que la Parole de Dieu nous dit. Elle enseigne qu'il y avait le jeûne dans tout l'Ancien Testament. Moïse a jeûné, Josué et les anciens ont jeûné, tous les prophètes ont jeûné, Ninive a jeûné, Esther a jeûné, tous les apôtres ont jeûné, l'Église primitive a jeûné… Puis-je vous proposer aujourd'hui cette vérité que la bénédiction de Dieu sera sur ceux qui font consciemment des efforts pour jeûner ? Je demande aux gens de notre église de jeûner une journée par semaine. Cela signifie qu'ils auront jeûné cinquante-deux jours dans l'année. Je leur demande de chercher la face de Dieu pendant cette journée où ils vont jeûner afin de venir dans la maison de Dieu, dans l'église, en ayant déjà entendu eux-mêmes quelque chose de la part du ciel.

    Voici, le temps des réjouissances arrive. Comprenez-moi bien. Je ne parle pas ici d'hommes qui se promènent dans la vie le visage long et morose, ou qui se frottent le visage pour qu'il soit rougi et que les autres sachent qu'ils jeûnent. Je crois qu'un homme qui a la main de Dieu sur sa vie devient l'un des hommes les plus équilibrés sur la surface de la terre. Esdras voit les milliers qui pleurent et sanglotent. Puis, il se lève. Le passage nous dit que tout le peuple pleurait en entendant les paroles d'Esdras. Ensuite, Esdras, sacrificateur et scribe, dit à tout le peuple : "Ne pleurez plus, ne soyez plus dans la tristesse, car la joie du Seigneur est votre force."

    Esdras était un homme qui avait une vie bien équilibrée. S'il avait eu des enfants et des petits-enfants, il aurait pris plaisir à jouer et à rire avec eux. Cependant, vous le verriez, après ces moments de joie, s'éloigner et se retirer afin de prendre du temps seul avec son Dieu. Il était souvent seul, cherchant la face de Dieu. Écoutez-le : "Lorsque j'ai vu l'état du peuple qui s'était mélangé avec toutes les nations étrangères et que leurs enfants ne connaissaient même plus la langue de Dieu, j'ai déchiré mon vêtement, j'ai arraché les cheveux de ma tête, je me suis arraché la barbe et je me suis assis, épouvanté. Je suis tombé sur mes genoux, j'ai tendu mes mains devant mon Dieu et j'ai dit : Ô mon Seigneur, j'ai honte et je rougis. Je ne peux lever mon visage vers toi. Nos iniquités se sont accumulées au-dessus de nos têtes. Nos transgressions montent jusqu'au ciel et c'est pourquoi nous ne pouvons nous tenir devant toi. " Savez-vous ce que c'est ? Ce dont il est question ? Combien d'entre vous qui êtes dans le ministère savez ce que c'est que d'être seul avec Dieu et le fait qu'il vous montre les péchés et les besoins qui sont dans votre assemblée ? Combien étudient la Parole de Dieu pas seulement lorsqu'il s'agit de préparer un sermon ? La Bible nous dit que la Parole de Dieu est un marteau. Ce marteau doit me briser afin que je n'arrive pas à un moment où je prêche en ayant permis au diable de m'avoir tenu si occupé toute la semaine... Il n'y a jamais eu d'époque où les pasteurs étaient aussi occupés qu'ils le sont de nos jours ! Des ouvriers chrétiens si occupés qu'ils n'ont pas de temps pour prier !


    Un ferme engagement

    Lorsque vous allez prendre le ferme engagement de cœur de prier, la première chose qui se produira sera une conspiration démoniaque pour vous interrompre et vous éloigner du lieu de la prière. Plusieurs d'entre vous avez été appelés par Dieu à la prière. Pendant une période, vous l'avez fait et vous étiez constants. Vous aviez pris la décision consciemment de chercher Dieu. Si vous êtes pasteur, vous vous êtes dit : "Moi, lorsque je vais me présenter devant mon assemblée, j'aurai entendu une parole qui me vient de Dieu. Je n'apporterai pas un message copié ou emprunté, pas un message trouvé à la sauvette le samedi soir." Vous avez pris la décision consciemment mais, depuis, vous avez laissé l'ennemi vous distraire. Chaque fois que je vais dans mon lieu de prière pour chercher sa face, mon épouse m'appelle et me dit : " Chéri, c'est une urgence ". Il y a des années, j'ai pris la décision que, lorsque je vais prier et, même si le président des États-Unis m'appelle, peu importe qui m'appelle, je ne suis pas disponible. Vous devez prendre l'engagement de ne pas être disponible, que votre temps de prière appartient à votre Dieu.

    Je dois me tenir devant le peuple de Dieu chaque semaine, car l'ennemi conduit les hommes et les femmes à divorcer, les enfants font face à toutes sortes de problèmes. Je dois entendre la voix du ciel. Je dois avoir une Parole venant de Dieu à leur donner.

    Pour ma part, j'ai environ 900 000 personnes qui sont sur ma liste d'envoi pour ma lettre mensuelle. Je reçois entre 10 et 15 000 lettres par semaine. La plainte numéro une que je reçois est : " Mon église est morte, je n'entends pas une parole fraîche dans mon église, rien ne me touche. Mon pasteur semble ne pas avoir de vie lui-même. "

    J'ai aussi entendu certains me dire : " Je remercie Dieu pour mon pasteur, je sais que c'est un homme de prière, il prie avec larmes, il prêche avec larmes, c'est un homme brisé. " Mais la majorité me dit: "Pasteur, je ne veux même plus aller à l'église le dimanche. Lorsque je m'habille, je dois me forcer pour aller à l'église parce qu'il n'y a pas de vie. Pas de vie qui vient du ciel. Seigneur, aide l'homme qui n'a pas été en agonie devant Dieu pendant la semaine et qui n'amène rien d'autre comme nourriture qu'un bonbon ou du pablum à son assemblée. Il n'a pas entendu le ciel. Monsieur, va te trouver un autre emploi et ne prêche plus! Il n'y a pas de place pour un homme qui n'est pas brisé devant Dieu… Va chercher une parole fraîche."

    Prêchez-vous les mêmes messages que vous prêchiez l'an dernier ?

    Je connais un évangéliste très connu qui m'a dit en plein visage : " Pasteur David, tu n'as besoin que de six messages. C'est tout ce dont tu as besoin. Six messages que tu prêcheras pendant tout le reste de ta vie ". Il prêche les mêmes sermons!

    Esdras a dit : " Je suis tombé sur mes genoux et j'ai tendu mes mains devant le Seigneur. J'ai dit : Seigneur, j'ai honte… Nos péchés augmentent au-dessus de nos têtes… J'ai arraché mes cheveux… " L'année dernière, j'étais en Floride pour des vacances. J'ai passé quelques semaines dans un petit appartement, loin de ma famille. À l'écart avec la Parole de Dieu et en prière. J'ai lu le passage de Matthieu 25. Je priais pour notre église. Nous avons beaucoup de personnes très pauvres dans notre église. Nous avons aussi des riches et des gens appartenant à la classe moyenne. Voyez-vous, la Parole de Dieu est un marteau. La seule façon pour un homme d'avoir un cœur brisé est à travers la Parole. Il doit aimer cette Parole.

    Je ne pouvais pas m'éloigner de Matthieu 25 pendant 2 semaines. Le Saint-Esprit me disait : " Fais-y face. Fais-y face. " J'ai lu : " J'avais faim, tu m'as nourri. J'étais nu et tu m'as vêtu. J'étais en prison et tu m'as visité… " J'ai continué à lire : " J'avais faim mais tu ne m'as pas nourri… " Je lisais ceci et je lisais : TU ne m'as pas nourri. Il parlait à ses propres serviteurs. Je me suis dit en moi-même : " Mais Seigneur, j'ai débuté Teen Challenge! J'ai toujours eu un cœur pour les pauvres ". Dieu m'a répondu : " Lorsque tu te présenteras devant Moi, David, tu devras répondre si oui ou non tu étais toi-même impliqué ". Mon cœur a commencé à se briser. J'ai commencé à imaginer ce jour où j'irai me présenter devant Dieu. Mes mains sont-elles actives dans l'œuvre ? Pas seulement organiser ou assigner des gens à le faire. Moi, personnellement, suis-je engagé envers ce que Dieu m'appelle à faire ?

    Je me suis alors mis à étudier ce que la Parole dit à propos des veuves et des orphelins; elle dit que nous sommes responsables. Matthieu 25 a complètement brisé mon cœur. Le Saint-Esprit a dit ceci à mon cœur : "Tu as des femmes seules, des veuves dans l'église, beaucoup d'enfants qui n'ont pas de père… Certains parmi eux seront très bientôt jetés à la rue. Des gens dans ton église, dans cette salle si magnifique, ont faim. Véritablement faim." Moi et mon épouse sommes revenus à la maison, j'ai appelé quelques femmes qui font partie de notre personnel et qui travaillent avec des mères monoparentales. Je leur ai dit : " Avons-nous dans l'église des femmes, des veuves qui ont des enfants et qui seront jetées à la rue, qui vont perdre leur logement, qui ont faim et vivent dans des refuges?" La réponse m'a estomaqué. La dame qui est en charge de notre ministère en faveur des femmes seules dans notre église m'a répondu : " Il y en a plus de cinquante ". " Tu n'es pas sérieuse ", lui ai-je répondu. " Oui, oui. Il y en a une cinquantaine ", m'a-t-elle répété.

    Cela fait quinze ans que je suis là et je ne savais pas. J'ai immédiatement décidé de faire un sondage dans notre église. Elle m'a ensuite remis la liste. Parmi les vingt-cinq premières, une était en retard de 8 mois sur son loyer, une autre avait cinq enfants et devait bientôt aller vivre dans un refuge new-yorkais, le département des services sociaux allait lui retirer ses enfants… Une autre femme, qui avait été correspondante en Irak avait perdu son travail parce qu'elle devait s'occuper de sa petite fille à la maison parce qu'elle était malade. Elle ne pouvait donc plus travailler (son enfant a de graves problèmes psychiatriques). Cette mère était en retard sur son loyer et elle et sa fille allaient bientôt être mises à la rue. Ces femmes avaient toutes des cartes de crédit et chacune d'elles devait des milliers de dollars.

    Il y a 8000 personnes dans notre église et je ne savais même pas cela.

    La Parole, voyez-vous, est comme un marteau et elle a brisé mon cœur. Elle m'a fait voir. J'ai dû y faire face. Je ne peux plus repasser Matthieu 25, dorénavant, sans que cette Parole me parle et qu'elle ne mette la crainte de Dieu dans mon cœur. J'ai demandé aux gens qui sont sur ma liste d'envoi de prier pour nos besoins. Je leur ai dit : " Nous avons des veuves et des orphelins dont nous devons prendre soin ". Deux millions de dollars nous ont été envoyés. Nous avons pu donner à chacune de ces femmes suffisamment d'argent pour payer tous les retards sur leur loyer et tous les soldes de leurs cartes de crédit!

    Mes amis, je ne suis pas en train de me vanter. J'ai honte. Vers la fin du mois d'août de cette année, mon épouse et moi avons réuni toutes ces femmes pour un souper. Dieu m'a dit : "Je veux que ta main soit dans tout cela. Je veux que tu les connaisses personnellement. Même si tu es occupé, tu prends le temps." Je veux que vous sachiez que c'était un choc. Il y avait une femme qui n'avait que la peau et les os. Elle était mourante du cancer parce qu'elle n'avait pas d'argent pour payer les traitements. Maintenant, elle le peut. Elles ont des enfants et ces enfants font des dépressions nerveuses parce qu'ils n'ont pas d'endroit où vivre, pas de foyers.

    Quand j'étais en Italie et en Allemagne, j'ai prêché ce message, Matthieu 25. Je n'ai même pas parlé des veuves et des orphelins. Je n'ai parlé que des programmes qui nourrissent ceux qui souffrent. Après cela, un pasteur m'a dit : " Vous ne devriez pas prêcher un tel message ici, le gouvernement prend soin des gens ". IIl m'a repris. Un autre pasteur m'a dit : "Pourquoi avez-vous prêché cela? Vous êtes passé complètement à côté avec ce message-là! " Mais ce n'est pas vrai. Même dans ce pays, des gens meurent de faim. Même dans les églises pentecôtistes ou évangéliques.

    " Ma Parole n'est-elle pas comme un feu ? Comme un marteau qui brise la pierre en pièces ?" C'est ce que je veux, que la Parole de Dieu fasse cette œuvre en moi. Je ne veux pas dire que j'ai lu la Bible deux fois dans l'année. Je veux pouvoir dire : "J'ai lu cette Parole et elle a brisé mon cœur." Puis-je vous dire un mot sur Jérémie ? Il a dit : " Je me suis engagé dans mon cœur à chercher l'Éternel ". Le même mot "engagé " revient ici. Quel en fut le résultat ? Jérémie dit ceci : " Et la Parole est venue à Jérémie… Et la Parole est venue à Jérémie… " Lisez le livre de Jérémie. Les paroles " La Parole est venue… " reviennent constamment, parce qu'il s'est engagé dans son cœur à chercher l'Éternel. Jérémie est le prophète qui nous a donné la promesse de la Nouvelle Alliance. Dieu a dit : " Je rassasierai de graisse l'âme des sacrificateurs, et mon peuple se rassasiera de mes biens… Je traiterai avec eux une alliance éternelle, je ne me détournerai plus d'eux, je leur ferai du bien… " (Jérémie 31:14, 32:40) Quand il voit la condition du peuple de Dieu, il dit : " Mes entrailles ! Mes entrailles ! Je souffre au dedans de mon cœur, le cœur me bat, je ne puis me taire; car tu entends mon âme… " (Jérémie 4:19). "Oh! si ma tête était remplie d'eau, si mes yeux étaient une source de larmes, je pleurerais jour et nuit les morts de la fille de mon peuple! " (Jérémie 9:1) Parce que cet homme avait tellement faim de Dieu, il pouvait pleurer et être brisé par les besoins du peuple. Il est l'un des premiers hommes dans les Écritures à qui Dieu révèle son propre cœur brisé et blessé qui souffre pour le peuple. L'un des seuls endroits dans les Écritures où nous voyons Dieu lui-même pleurer, c'est lorsqu'il dit à Jérémie : " Sur les montagnes je veux pleurer et gémir, sur les plaines du désert je prononce une complainte " (Jérémie 9:10). Dieu, littéralement, sanglote.

    J'avais une amie, Sœur Basilea Schlink, la fondatrice du " Communauté des Sœurs de Marie", un mouvement luthérien. Une sœur remplie du Saint-Esprit qui vivait en Allemagne. Basilea est l'une des plus grandes saintes de toute l'histoire. Elle allait à Jérusalem où elle avait une petite maison qui surplombait la vieille ville de Jérusalem et, trois fois chaque année, elle y allait afin de pleurer sur Israël. Depuis des années, ces sœurs font l'œuvre de Dieu et vont dans leur chapelle pleurer sur les péchés d'Hitler en Allemagne et sur la manière dont il a traité les juifs. Elles se lamentent parce que, même à notre époque, l'antisémitisme existe toujours. J'allais leur apporter la Parole et j'allais les visiter. J'allais dans leur jardin le cœur brisé et je pleurais. Je n'avais jamais rencontré une femme comme Basilea. Elle comprenait et elle connaissait. Elle appelait cela les lamentations du cœur de Dieu. Les sanglots, les blessures du cœur de Dieu communiqués à un homme ou à une femme. Elle est décédée aujourd'hui et est avec le Seigneur. Cependant, je n'oublierai jamais cette femme qui m'a dit maintes fois : " Pourquoi rions-nous et sommes-nous si légers ? Pourquoi sommes-nous si indifférents, si peu préoccupés alors que le cœur de Dieu est brisé ? " Les gens la regardaient et disaient : "Elle est anormale. Ça, ce n'est pas l'Évangile." Je vous dis: Mes amis, c'est l'Évangile. L'apôtre Paul a dit : "J'aimerais mieux être envoyé en enfer afin que mon peuple, les Juifs, soit sauvé. " Il disait cela parce qu'il connaissait le cœur de Dieu. Écoutez ces paroles que Dieu a données à Jérémie : " L'Éternel des armées, qui t'a planté, appelle sur toi le malheur à cause de la méchanceté de la maison d'Israël et de la maison de Juda qui ont agi pour m'irriter, en offrant de l'encens à Baal. L'Éternel m'en a informé et je l'ai su; alors tu m'as fait voir leurs œuvres. " (Jérémie 11:17-18)

    La Parole nous dit de l'homme qui est touché par Dieu et dont le cœur se consacre à chercher la face de Dieu et qui est en jeûne et prière, que Dieu lui révèle son cœur. Voici comment Jérémie le dit: Dieu a prononcé un jugement d'avenir contre cette nation et il me l'a fait savoir. L'homme qui prie n'est jamais surpris par ce qui va prendre place. Lorsque le 11 septembre a frappé New York, il nous avait prévenu quatre mois auparavant. Quelque chose s'est produit dans notre église. Un soir, l'Esprit Saint est descendu. Il a arrêté la réunion pendant 5 minutes. Un silence total. Je me suis tourné vers les autres pasteurs et ils se sont tournés vers moi. Le pasteur Carter Conlon a dit : "Il y a quelque chose dans l'air, quelque chose est en train de se produire ce soir. Quelque chose vient." Je pouvais, moi aussi, le ressentir. Chaque pasteur et toute l'église pouvaient le ressentir. À la réunion suivante, la même chose s'est produite : 10 minutes de silence. Personne ne pouvait bouger. Je voulais prendre le micro, mais j'en étais incapable. On aurait pu entendre une aiguille tomber au sol tellement le silence était révérencieux. Cela s'est produit dans chacune de nos réunions. Un mois avant le 11 septembre, au milieu d'une réunion, cela s'est produit à nouveau. Pendant une heure entière, personne ne bougeait. On n'entendait pas même quelqu'un tousser. Un silence total alors que des milliers de personnes étaient présentes. Je suis tombé de ma chaise, sur mon visage, et je me suis mis à pleurer. Le pasteur Neil s'est levé pour prêcher. Il s'est écroulé en larmes près du pupitre. Le pasteur Carter s'est aussi mis à sangloter. Nous avons commencé à prophétiser : " Nous avons besoin de prier, le jugement est en train de venir. " Nous ne savions pas où, nous ne savions pas exactement quand, mais nous savions. Dieu parlait.

    Jérémie a dit : "Des choses se préparent. " Dieu me l'a montré. Je le savais. Toute personne qui avait une vie de prière savait que Dieu parlait.

    30 personnes de notre église qui travaillaient au World Trade Center ont été sauvées miraculeusement lors du 11 septembre 2001. Cinq d'entre elles se sont réveillées en retard pour la première fois de leur vie ce matin-là. Des wagons de métro étaient en retard, des autobus étaient retardés, une jeune femme qui travaillait au 100ème étage a perdu son emploi quelques semaines avant... Elle est d'ailleurs venue nous voir en pleurant, avant cette tragédie. Elle nous a dit : " Dieu a sûrement une raison… " Il avait une raison ! Elle travaillait au 100ème étage !


    Ce qui est triste

    Ce qui est triste, cependant, c'est que pendant trois mois, les églises étaient bondées. La nôtre et toutes les autres. Des milliers de gens sont allés dans les églises suite à cette tragédie. Six mois plus tard, le New York Times a fait un sondage qui a révélé qu'il y avait moins de personnes dans les églises six mois après le 11 septembre qu'il y en avait la semaine avant le 11 septembre. Ils ont demandé aux gens : "Pourquoi avez-vous cessé d'aller à l'église ?" La réponse fut saisissante : " Il n'y avait que la mort dans l'église ". Pas un seul pasteur ne pouvait comprendre ou expliquer les jours que nous vivons. Des gens se levaient dans les réunions, dans des églises appartenant à des dénominations connues, et demandaient au pasteur : "Pourquoi n'avons-nous pas été avertis? Nous voulons savoir ce qui s'est passé ! " Personne ne pouvait répondre.

    On m'a même parlé d'un pasteur qui était au milieu d'une série de messages sur le sujet de l'éthique. Souvenez-vous : le 11 septembre était un mardi. Le dimanche suivant, il a prêché sur le sujet de la sexualité. Il a tout simplement poursuivi sa série. Les gens ont dit ceci : " Nous n'avons aucune raison de retourner à l'église. Il y a plus de morts dans cette église qu'il y en a à l'extérieur. "

    Je reviens d'un séjour récent en Angleterre, à Londres. Des centaines de jeunes ont envahi nos réunions. Ils remplissaient les balcons de la salle où nous étions. Je les ai invités à connaître Dieu. J'ai vu des centaines de jeunes courir vers le devant de la salle, dans cette chapelle de Westminster, assoiffés de connaître Dieu. À genoux devant Dieu, pleurant et sanglotant. Criant à Dieu. Plusieurs d'entre eux provenaient de l'église Anglicane.

    Cette semaine-là, les manchettes disaient : " Désanctification de 1200 églises anglicanes ". Une façon gentille de dire que ces églises avaient fermé. Parmi ces jeunes gens, une jeune fille s'est levée et est venue vers moi. Elle m'a dit : " Je vois toutes ces larmes, mais dans mon cœur, je suis brisée. Je n'ai plus de larmes, parce que mon église m'a volé ma foi. L'homme qui prêchait devant a tué toute la foi qui restait dans mon cœur. Je suis morte à l'intérieur. " J'ai vu en eux une si grande faim et une si grande soif ! Et des églises avaient fermé partout où j'allais. Même des églises pentecôtisantes ont fermé ou sont mourantes… Pourtant, vous pouvez aller dans des endroits comme l'Irlande, dans la région du Pays de Galles, en Écosse ou en Angleterre, et y trouver un homme dans un village, inconnu de tous, mais qui a été profondément touché par Dieu et qui cherche la face du Seigneur. Il est fatigué de toute cette légèreté dans l'église et de ces luttes politiques.

    De tels hommes me disaient : "Nous avons eu ce système-là, cette façon-là, cette méthode-là de faire les choses… Les gens qui font partie du mouvement de la "croissance de l'Eglise" sont venus présenter un séminaire ici… Nous avons tout eu. Nous sommes las de toutes ces modes. Nous sommes fatigués de tout ça. Ces choses ne fonctionnent pas. Il n'y a pas de raccourcis pour ceux qui ne veulent pas chercher la face de Dieu. " Je vous le dis : arrêtez de gaspiller votre temps et soyez brisé par le cœur de Dieu.

    Daniel a résumé cela de cette façon

    " Je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, afin de recourir à la prière et aux supplications, en jeûnant et en prenant le sac et la cendre. Je priai l'Éternel, mon Dieu, et je lui fis ma confession. " (Daniel 9:3-4) "Je levai les yeux, je regardai, et voici, il y avait un homme vêtu de lin, et ayant sur les reins une ceinture d'or d'Uphaz. Son corps était comme de chrysolithe, son visage brillait comme l'éclair, ses yeux étaient comme des flammes de feu, ses bras et ses pieds ressemblaient à de l'airain poli, et le son de sa voix était comme le bruit d'une multitude. Moi, Daniel, je vis seul la vision, et les hommes qui étaient avec moi ne la virent point, mais ils furent saisis d'une grande frayeur, et ils prirent la fuite pour se cacher. Je restai seul, et je vis cette grande vision ; les forces me manquèrent, mon visage changea de couleur et fut décomposé, et je perdis toute vigueur. J'entendis le son de ses paroles; et comme j'entendais le son de ses paroles, je tombai frappé d'étourdissement, la face contre terre. " (Daniel 10:5-9)

    Daniel a débuté son ministère avec un cœur résolu à ne pas se souiller. Les hommes qui étaient avec lui devaient être des hommes droits qui connaissaient, eux aussi, Dieu. Il n'aurait pas voyagé avec des hommes impurs. C'est alors qu'il voit cette vision et entend cette voix qui est comme le tonnerre. Il dit : "Moi, Daniel seul, j'ai vu la vision… " Cette vision était si brillante qu'elle était comme un éclair. Brillante comme le feu. La voix qu'il entendit était forte comme le tonnerre. " Moi, Daniel, je vis seul la vision, et les hommes qui étaient avec moi ne la virent point, mais ils furent saisis d'une grande frayeur, et ils prirent la fuite pour se cacher. Je restai seul… J'entendis le son de ses paroles… " Un seul homme, parmi plusieurs autres hommes de Dieu marchant dans la droiture. Lui seul a entendu la voix... Les autres se sont enfuis...

    Pourquoi quelqu'un fuirait-il la voix de Dieu ? Péché caché. Il n'y a aucune autre raison. " Moi, seul… Je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, afin de recourir à la prière et aux supplications, en jeûnant et en prenant le sac et la cendre. Je priai l'Éternel, mon Dieu, et je lui fis ma confession " (Daniel 9:3-4) Je ne peux oublier ses paroles : " Moi, seul, j'ai entendu la voix… " Et tous les autres se sont enfuis. Son cri n'est pas un cri d'orgueil. C'est un cri d'angoisse. Je pense constamment au jour où nous nous tiendrons devant le trône de Dieu. Le roi Saül sera là. Vous souvenez-vous de ce que Dieu a dit à Saül, dans son moment de rébellion ? Il a dit : " J'avais des plans pour toi. Si tu m'avais obéi et si tu avais cherché ma face, si tu avais simplement obéi à ma parole, j'aurais établi ton royaume pour toujours… "

    Lorsque Saül se tiendra devant Dieu au jour du jugement dernier, je me demande si Dieu lui montrera ce qu'aurait été sa vie s'il avait suivi le plan de Dieu. " Saül, tu aurais pu être un père rempli d'amour pour David… Tu aurais été honoré par tout Israël… Tu aurais été un homme de Sion… Tu aurais connu de grandes victoires… J'avais tous ces plans pour toi, mais tu as désobéi. Tu as permis à la jalousie et à d'autres choses d'entrer dans ton cœur. Tu es passé à côté de mon plan… " Pour ma part, je n'accepterai jamais que Dieu me dise, quand viendra le jugement dernier : " David, tu es passé à côté. Voici ce que j'avais pour toi… Même dans tes années avancées en âge… " Je dis cela parce que la Bible dit que les cheveux gris sont un honneur pour les hommes qui cherchent Dieu. Le roi David a crié : " Que je puisse montrer à la jeune génération la fidélité de Dieu ". Puis-je m'adresser aux pasteurs et aux ouvriers qui ont plus de soixante ans ? Il peut s'agir de la plus dangereuse période de votre vie : perte de votre zèle, perte de votre brisement devant Dieu… Il peut s'agir de la période où vous avez le plus besoin de Dieu.

    Je les rencontre partout dans le monde: des hommes d'autorité dans l'Eglise, des surintendants, des responsables régionaux ou nationaux, des prédicateurs qui sont morts spirituellement, qui sont vides. Ils passent leurs journées ou leurs soirées à regarder la télévision. Mes amis, je ne suis pas ici pour mettre un jugement ou une condamnation sur les pasteurs. Je ne m'élève pas. J'ai soixante-douze ans et je ressens mon besoin de chercher Dieu plus qu'à aucune autre période de ma vie. Un de mes meilleurs amis était un grand prophète de Dieu. J'ai vu Dieu le mettre sur une tablette et ne plus l'utiliser, lui qui m'avait enseigné à prier et à chercher Dieu. En définitive, je pleurais car chaque fois que je le revoyais, il regardait la télévision, alors qu'il était en maison de retraite. L'Esprit de Dieu l'avait quitté. Une de mes grandes héroïnes missionnaires (elle fut missionnaire pendant cinquante ans aux Indes) est revenue aux États-Unis lorsque son mari est décédé. Elle était en colère contre Dieu parce qu'il avait pris son mari. Maintenant, elle s'assoit des heures durant devant sa télévision et elle regarde des romans télévisés. Elle s'est éloignée de Dieu.

    Elle était mon héroïne missionnaire !

    Auparavant, elle était une source d'inspiration pour ses petits-enfants. Pendant cinquante ans, elle avait eu des temps de communion avec Dieu tous les jours de sa vie, alors qu'elle et son mari étaient dans le ministère. Ces deux époux prenaient la communion chaque jour et ils étaient puissamment utilisés par Dieu. La fille de cette ancienne missionnaire m'a téléphoné pour me parler de son propre fils (le petit-fils de cette missionnaire). Ce dernier se préparait à quitter le foyer familial pour aller à l'université. Cette femme était en larmes. Elle m'a dit : " Pasteur David, mon fils s'est mis à genoux aux pieds de sa grand-mère alors qu'elle regardait la télévision et il lui a dit : 'Grand-mère, tu as été mon modèle toute ma vie… Tu es celle qui m'a mené à Christ. Si c'est comme ça que tu finis ta vie, je ne veux rien savoir de Lui. Je ne veux pas Le servir s'Il est incapable de te garder après cinquante ans de service! Pourquoi devrais-je mettre ma confiance en Lui ? " Il s'est éloigné et il a dit : " Je lâche tout ". Je veux remercier Dieu pour ceux qui ont plus de soixante ans et qui sont toujours là, fidèles. Vous êtes un témoignage. Si je devais faire le résumé de tout cela, je vous dirais ceci : Ne laissez rien ni personne, jamais, vous éloigner du lieu secret de la prière. Ne laissez personne, sous aucune condition, vous garder loin du cœur de Jésus.

    Seigneur, j'ai partagé mon cœur et je me suis humilié devant toi. Je ne voudrais pas que l'on pense que je me place au-dessus de tes serviteurs. Tu m'as dit clairement que je ne devais pas corriger ou réprimander celui qui est juste devant toi et que je ne devais jamais encourager le méchant. Seigneur Jésus, des hommes et des femmes précieux lisent ces lignes en ce moment. Tu leur parles avec amour et grâce. Tu leur dis : " Tu es devenu tiède. Tu es plus près de mon cœur. Je désire te prendre dans mes bras aujourd'hui et je veux mettre ma main sur toi. Je veux te toucher d'une façon surnaturelle qui fera une véritable différence et qui demeurera. "

    Seigneur, je sais que tu parles, que tu parles clairement à chacun. Tu nous dis qu'aujourd'hui doit être le jour où nous mettons notre cœur devant toi et où nous te disons : Jamais rien ne me tiendra loin de ta présence. Je ne laisserai pas mes études, mon travail, mes occupations me garder loin de toi. Ô Dieu, pour chaque pasteur qui est si occupé… Qui a tant de travail à faire et qui est débordé, dépassé par ses occupations, sous pression au-delà de toute mesure… Seigneur, donne-leur des

     

     


     









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                                    LES EXIGENCES DE LA CONSECRATION

                                                                         Par David Wilkerson

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    Une des meilleures façons de perdre des amis et d'être rejeté est d'aller jusqu'au bout avec Dieu.
    Soyez sérieux à propos des choses spirituelles, abandonnez toutes vos idoles, tournez-vous vers le Seigneur de tout votre cœur et faites en sorte que Jésus possède tout votre être, détournez les yeux des choses de ce monde ... Et vous deviendrez soud
    ain un fanatique religieux, aux yeux des gens ! Vous devez alors vous attendre au pire rejet que vous ayez jamais connu.

       

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    Quand vous étiez tiède, que vous aviez une certaine forme de piété mais sans puissance - vous n'étiez ni trop saint ni trop pécheur - vous ne dérangiez personne, pas même le diable. Tout était calme, vous étiez accepté. Vous n'étiez qu'un parmi de nombreux croyants tièdes.

    Mais vous avez changé. Vous avez faim de Dieu maintenant. Vous avez été convaincu de péché et vous êtes incapables de "jouer au chrétien". Vous vous êtes repenti, et vous vous êtes tourné vers le Seigneur de tout votre cœur. Les idoles ont disparu. Vous avez commencé à fouiller dans la parole de Dieu. Vous n'êtes plus à la recherche des choses matérielles : vous êtes obsédé par Jésus. Vous êtes arrivé à un niveau élevé de discernement et vous commencez à voir dans l'église des choses qui ne vous ennuyaient pas avant. Vous entendez prêcher en chaire des idées qui vous brisent le cœur. Vous voyez des chrétiens céder à la tentation du compromis, comme vous le faisiez autrefois. C'est pourquoi cela vous fait si mal. Vous êtes maintenant réveillé, vous avez changé de direction, vous êtes brisé et vous avez un esprit repentant. Dieu vous a donné un fardeau pour l'Eglise.

    Quand le Saint-Esprit m'a réveillé, il y a des années de cela, j'ai commencé à comprendre Son appel à la sainteté, et je me suis mis sérieusement à marcher dans la vérité. Sa parole est devenue vivante pour moi, et j'ai alors vu des choses que je n'avais jamais vues auparavant. J'ai voulu en faire part à tout le monde. J'ai appelé des pasteurs au téléphone, et je leur ai raconté ce que Dieu me disait. Avec ceux qui venaient me voir dans mon bureau, je pleurais, je sortais ma Bible et je leur montrais les vérités glorieuses qui parlaient d'un cœur pur et de l'abandon complet. Je croyais qu'ils le comprendraient, eux aussi. Je croyais qu'ils aimeraient la Parole et prieraient avec moi afin de recevoir une nouvelle effusion de l’Esprit de Dieu. Au lieu de cela, la plupart d’entre eux se sont contentés de me faire un clin d’œil. Ils ont dit des choses du genre : "Etes-vous sûr de ne pas exagérer un peu ?" ou bien alors "C'est un peu trop fort pour moi". Plus je recherchais Dieu, moins je les voyais. C'était comme si on me jetait de l'eau froide à la figure. Ils ne voulaient pas en entendre parler.

    Si cela vous arrive depuis que Dieu vous a réveillé, sachez que vous n'êtes pas le seul dans ce cas. Je veux vous montrer et vous avertir avec la Parole de Dieu à quoi vous attendre si vous avez l'intention d'aller jusqu'au bout avec Dieu. Vous pouvez vous attendre à trois réactions :

    1. Vous serez rejeté;
    2.  
    3. Vous serez lapidé.
    4. ous serez chassé au loin;

    Jésus a averti ses disciples : "Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que Je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela, le monde a de la haine pour vous" (Jean 15/19).

    Montrez-moi un croyant qui aime la vérité et qui y obéit. C'est quelqu'un que l'église tiède s'apprête à rejeter et à persécuter. Si vous renoncez à ce monde, les gens vous abandonneront. Jésus a eu beaucoup de disciples, jusqu'à ce que les gens comprennent que ce qu'Il prêchait était difficile et exigeait beaucoup d'eux. Tous ceux qui aimaient les miracles ont entendu ce qu'Il réclamait. Ils l'ont alors abandonné en disant: "C'est trop difficile, qui peut l'accepter ?". Jésus s'est ensuite tourné vers les douze et leur a demandé : "Allez-vous partir vous aussi ?" ou bien "Est-ce que Ma parole est trop difficile pour vous ?" Pierre a répondu : "Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle" (Jean 6/68). Pierre et les douze ne voulaient pas partir, parce qu'ils aimaient la parole que les gens trouvaient trop difficile, trop exigeante. Elle produisait en eux des valeurs éternelles. Ils voulaient rester fidèles à la vérité, quel que soit le prix à payer.

    Voilà la question que chaque chrétien doit affronter dans ces derniers jours : allez-vous vous détourner de la vérité qui vous convainc, la vérité qui dénonce votre péché, qui ôte, corrige et détruit vos idoles? La vérité qui vous appelle à détourner les yeux des choses de ce monde, de vous mêmes et du matérialisme ? Ou bien allez-vous vous tourner vers la prédication douce, rassurante, qui vous chatouille agréablement les oreilles en prétendant que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes?

    Allez-vous permettre au Saint-Esprit de vous sonder ? De vous révéler ce qu'Il veut ?

    La vérité libère. Elle vous rend libre des sermons morts, des pasteurs mortels, des traditions mortes, des doctrines de démons. Libre des assemblées qui se détournent de la vérité parce que cela fait soi-disant preuve d'un manque d'amour. Ceux qui aiment la vérité et veulent y obéir veulent également s'approcher de la lumière, afin que chaque action secrète soit révélée.

    Jésus a dit : "Car quiconque fait le mal a de la haine pour la lumière et ne vient pas à la lumière de peur que ses œuvres ne soient réprouvées; mais celui qui pratique la vérité vient à la lumière, afin qu'il soit manifeste que ses œuvres sont faites en Dieu" (Jean 3/20). La vérité révèle toujours ses secrets.

    Quand Jésus a commencé à dévoiler leurs péchés secrets, les juifs pieux ont cherché à le tuer. Jésus a dit : "Je sais que vous êtes la descendance d'Abraham; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne trouve pas de place en vous (...) Mais maintenant, vous cherchez à me faire mourir, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que J’ai entendue de Dieu" (Jean 8/37, 40). "Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu. Vous n'écoutez pas, parce que vous n'êtes pas de Dieu" (Jean 8/47).

    De nos jours, il y a des foules de chrétiens qui n'aiment pas la vérité. Dieu dit que cela est dû au fait qu'ils commettent en secret le péché. Ils "prennent plaisir à l'injustice".Ces gens qui sont amateurs d'injustice, de plaisir et de compromis, vont être terriblement déçus Comme les juifs de l'époque de Jésus, ils sont absolument convaincus qu'ils voient. Ils croient être les enfants de Dieu et rejettent vigoureusement toute parole qui révèle leurs convoitises et leurs péchés secrets. Une chose autre que la vérité occupe et gouverne leur cœur. Ils n'embrassent pas la vérité comme une perle précieuse. Au lieu de cela ils abritent et protègent un plaisir caché, un péché secret.

    Comprenez-le bien. Ceux qui vous rejettent et vous abandonnent à cause de la vérité ont une raison très sérieuse de le faire. Ils vous considèrent comme une menace pour ce qui leur est cher. Votre vie "mise à part" est un reproche pour leur tiédeur et leur compromis.

    Jésus a donné cet avertissement : "Ils vous excluront des synagogues; et même, l'heure vient où quiconque vous fera mourir pensera offrir un culte à Dieu" (Jean 16/2). Jésus disait en effet : "Je vous ai parlé ainsi pour que vous ne soyez pas scandalisés ? ne soyez pas surpris quand l'église tiède vous chassera, parce qu'ils ne connaissent ni moi, ni mon Père ?"

    Si vous avez l'intention d'aller jusqu'au bout avec Christ, vous devez être prêts à supporter maints reproches. "Car c'est pour Toi que je supporte le déshonneur, que la confusion couvre mon visage; je suis devenu un inconnu pour mes frères, un étranger pour les fils de ma mère. Car le zèle de Ta maison me dévore, et les propos déshonorants de ceux qui Te déshonorent tombent sur moi" (Psaume 69/8). Ce texte nous parle surtout des souffrances de Christ, mais nous devons vivre dans ce monde comme il y a vécu Lui-même. S'ils L'ont persécuté et attaqué, ils agiront de même avec tous ceux qui sont morts à leur propre nature. Qui a jeté l'opprobre sur Christ ? Qui a répandu la honte sur Lui et sali Son nom ? Ceux qui fréquentent l'église mais qui cherchent surtout à plaire aux hommes.

    Chasser des chrétiens consacrés est la plus grande faveur qu'une église centrée sur l'homme puisse leur faire. J'ai l’impression d'entendre des chrétiens dire "Mon église est morte. Je n'aime pas ce qui s'y passe, mais Dieu m'a placé ici. Je vais rester et essayer de changer la situation". Cela peut être dangereux, et ce n'est pas biblique. Nous devons nous éloigner de tout ce qui a un rapport avec Babylone. Il se peut que les traditions vous retiennent. Il se peut que vous ne soyez pas aussi prêts que vous le croyez à aller jusqu’au bout avec Dieu. Ou alors vos anciens amis vous retiennent.

    Dans chaque ville où il se trouvait, Paul allait à la synagogue "selon sa coutume". Il prêchait aux membres aveugles de la synagogue qui n'avaient pas changé depuis l'époque d'Esaïe : "... Car je vais faire en vos jours une œuvre, une œuvre que vous ne croiriez pas si on vous la racontait" (Actes 13/41). Paul a essayé de son mieux de les convaincre, espérant qu'ils l'écouteraient, mais il a fini par entendre la prophétie d'Esaïe résonner en lui : "une œuvre que vous ne croiriez pas si on vous la racontait". Ecoutez bien cet avertissement. Faites comme Paul et allez vous-en. Il "secoua contre eux la poussière de ses pieds".Paul a dit à ces juifs religieux : "... C'est à vous d'abord que la parole de Dieu devait être annoncée; mais, puisque vous la repoussez, et que vous ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les païens" (Actes 13/46).

    Si vous êtes membre d'une assemblée qui a entendu la vérité et s'en est détournée, quittez-la. Partez rapidement, car sinon, ce sont vos enfants qui risquent de devenir rétrogrades. Ne dites pas "mes enfants y ont des amis". Ils peuvent aussi grandir sans conviction de péché, à cause du manque de puissance de cette église, ou parce que Dieu en est absent. Vous n'allez pas changer quoi que ce soit en restant, mais il se peut au contraire que ce soit l'atmosphère qui vous change. Comment la lumière peut-elle fraterniser avec l'obscurité ? "C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur, et Moi Je vous accueillerai". (2 Corinthiens. 6:17)

     

     

     


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  •                                                          Par David Wilkerson

       

    David WilkersonJe croyais autrefois savoir ce qu'était un cœur brisé, et je pensais en avoir fait souvent l'expérience. Jusqu'à ce que le Saint-Esprit m'ouvre les yeux et m'éclaire sur sa signification profonde. Comme David l'a dit: "L'Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement" (Psaumes 34.19). De même, il a dit: "Les sacrifices (agréables) à Dieu, c'est un esprit brisé: un cœur brisé et contrit; Ô Dieu, Tu ne le dédaignes pas" (Psaumes 51.19).

       
     


    Ce sentiment ne peut être comparé au chagrin, ni aux pleurs, ni à l'abattement ni même à l'humilité. Il en est, en effet, beaucoup qui versent des pleurs sans pour autant avoir le cœur brisé, beaucoup qui mentent à la face de Dieu et gémissent mais qui ne sont nullement brisés en esprit et en vérité. Lorsqu'un cœur est réellement brisé, il reçoit la plus grande puissance que Dieu puisse confier à l'humanité: une puissance plus grande que celle de ressusciter des morts ou de guérir les malades. Lorsque nous sommes vraiment brisés devant Dieu, il nous est donnée une puissance capable de restaurer des ruines, une puissance qui rend gloire et honneur à notre Seigneur.

    Ce sentiment est associé à l'idée de murs, de murs délabrés et chancelants, comme David l'a dit en associant les murs en ruines de Jérusalem et la douleur ressentie par le peuple de Dieu: "Les sacrifices (agréables) à Dieu, c'est un esprit brisé... Répands par Ta faveur tes bienfaits sur Sion, bâtis les murs de Jérusalem! Alors tu prendras plaisir aux sacrifices de justice" (Psaumes 51.19-21).

    Néhémie était un homme dont le cœur avait véritablement été brisé, et il existe une corrélation entre cet homme de Dieu et les ruines de Jérusalem. Durant son exil à Babylone, Néhémie servait comme échanson du roi. Et c'est dans le palais de Suse qu'il apprit la destruction des murailles de Jérusalem et celle de ses portes par le feu.

    Puis, je me levai pendant la nuit avec quelques hommes, sans avoir indiqué à personne ce que mon Dieu m'avait mis au cœur de faire pour Jérusalem. Il n'y avait avec moi d'autre bête de somme que l'animal que je montais. (...) Je montai de nuit par le ravin et j'inspectai la muraille. Puis je rentrai par la porte de la Vallée et je fus ainsi de retour (Néhémie 2.12-15).

    En pleine nuit, Néhémie "a inspecté la muraille". Dans cette expression, les Hébreux utilisent le mot shabar que l'on retrouve dans le Psaume 51, pour désigner le "cœur brisé". Certains peuvent penser que Néhémie ne fut submergé par la douleur que plus tard, lorsqu'il put dire: "J'entendis ces choses, je m'assis, je pleurai et, pendant plusieurs jours je pris le deuil. Je jeûnai, je priai devant le Dieu des cieux" (Néhémie 1.4). Pourtant, ses pleurs et ses aveux ne constituaient que le début de ce déchirement. Néhémie aurait pu rester à la cour du roi, se lamenter, jeûner et prier. Son cœur n'aurait pas été alors réellement brisé. Il ne le fut que lorsqu'il parvint à Jérusalem, vit les ruines et décida d'agir.

    Si l'on considère la traduction hébraïque dans toute sa portée, on peut en conclure qu'il y eut dans le cœur de Néhémie deux déchirures: l'une était provoquée par la vision désastreuse des ruines (il partageait la douleur de Dieu, comme nous l'avons vu précédemment), et l'autre était suscitée par l'espoir de la reconstruction (il était gonflé d'espoir).

    Le cœur véritablement brisé, c'est celui qui, en premier lieu, voit la perte de l'Eglise et l'effondrement des familles, et qui partage l'immense douleur du Seigneur. Il souffre lorsqu'on traîne le nom du Seigneur dans la boue. Ce cœur reconnaît sa propre iniquité et tout comme David, il s'écrie: "Seigneur, j'ai fait une brèche dans le mur! Je n'ai pas tenu compte de Tes saints avertissements, et je sens comme écrasé sous le poids de mes péchés. Cela ne peut plus durer." Mais cette souffrance revêt un autre aspect: celui de l'espoir. Dieu lui a parlé. "Je panserai les plaies et je rebâtirai. Débarrassez-vous des décombres et mettez-vous au travail." "

    Il y a quelques années, alors que je traversai Times Square, je me mis à pleurer à cause de tous les péchés qu'il m'avait été donné de voir. Je retournai alors chez moi au Texas, et passai plus d'un an dans cet état de souffrance devant le Seigneur. Puis un jour, Dieu me dit: "Va et fais quelque chose pour ces ruines!" J'avais constaté la destruction, et elle m'avait déchiré le cœur. Mais mon cœur ne fut complètement brisé que lorsque je me sentis poussé par l'espoir de rebâtir le mur, en l'occurrence d'aller à New York pour aider à "bâtir" une église.

    Avez-vous déjà "inspecté des ruines", au cours de votre vie? Comme David, avez-vous péché et jeté l'opprobre sur le nom du Seigneur? Y a-t-il une brèche dans votre mur, quelque chose qui ait besoin d'être réparé? Il est bon de tomber sur cette "pierre" et d'être réduit en petits morceaux (cf.: Matthieu 21.44). Car lorsque nous verrons Christ dans toute Sa gloire, nous serons anéantis, rien que de Le voir.

    Même ce qu'il y a de meilleur en nous, talent, efficacité, capacité, tout cela s'écroulera quand nous Le verrons et que nous tomberons à Ses pieds, impuissants et vidés de nous-mêmes. Comme Daniel qui eut cette grande vision au bord de la rivière, nous dirons: "Les forces me manquèrent, mon visage pâlit et fut décomposé, et je n'eus plus aucune force" (Daniel 10.8).

    A travers ce sentiment de souffrance, toutes les capacités et les forces humaines sont ébranlées. C'est la reconnaissance de l'existence du péché et du discrédit qu'il jette sur Christ. Cependant, c'est aussi reconnaître et tenir compte de l'étape suivante: "Tiens-toi debout... car je suis maintenant envoyé vers toi" (Daniel 10.11). C'est aussi la complète assurance que toute chose va changer, que la guérison et la reconstruction vont avoir lieu: nos ruines seront transformées pour la gloire de Dieu.

    La foi véritable nous fait dire: "Dieu travaille en moi. Satan n'a aucune prise. Je ne peux pas continuer à détruire ni à être détruit. J'ai souffert à cause de mes péchés, mais je me suis repenti et voici maintenant venu le temps de se révéler pour rebâtir." Tant que nous ne possèderons pas ce désir, ce zèle et cette détermination, nous en resterons au stade des larmes.

    Il se peut que notre vie ressemble à un tas de gravats. Mais si nos cœurs restent ouverts et se laissent chercher par Dieu, si nous acceptons le fait que Sa toute-puissance est à l'oeuvre, et que nos cœurs sont brisés de douleur jusqu'à ressentir l'espoir, nous avons alors entre nos mains le plus merveilleux des outils pour travailler au royaume de Dieu: un cœur intègre. Nous serons en communion avec Lui et possèderons son assurance. Nous pourrons réparer les brèches ouvertes dans le corps de Christ.

    Référence: Hungry For More Of Jesus (Une Plus Grande Faim de Jésus), David Wilkerson








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