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             On ne peut présenter Christ comme modèle qu'à ceux qui sont (en Christ)

     

    Une des graves erreurs commises assez souvent au sein de la chrétienté consiste à présenter Christ comme modèle à des âmes qui n'ont pas la vie de Dieu, à de simples professants. A ces derniers, il faut présenter Christ comme Sauveur et non pas comme modèle.

    Christ n'est pas un modèle pour les inconvertis. Il est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, pour chercher et sauver ce qui était perdu. Présenter Christ comme modèle à un inconverti, c'est lui dire qu'il peut imiter Christ, alors qu'il ne le peut pas. Pour imiter Christ, il faut d'abord posséder la vie du Christ.

    Le simple protessant ne possède pas nécessairement la vie du Christ. Il a besoin alors de se tourner vers le Seigneur.
    Les enfants des chrétiens ne sont pas chrétiens parce que leurs parents le sont. Les enfants de chrétiens ne sont pas chrétiens parce que leur conduite extérieure est bonne, qu'ils font plaisir à leurs parents ou viennent avec eux à toutes les réunions. Avoir une conduite extérieure exemplaire ne prouve pas toujours que l'on est un vrai chrétien.
    Les fils et filles des chrétiens ne sont réellement chrétiens eux-mêmes que lorsque le travail de l'Esprit de Dieu s'est vraiment accompli en eux, dans leur conscience et dans leur coeur. On ne naît pas chrétien: on le devient par la nouvelle naissance. On ne saurait trop insister sur l'importance de ce fait.

    1a. La nouvelle naissance

    La nouvelle naissance est indispensable pour être un «homme en Christ». Voilà pourquoi le Seigneur insistait tant auprès de Nicodème en lui disant: Il vous faut être nés de nouveau (Jean 3.7).

    • Si quelqu'un n'est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu (Jean 3.3)
    • Si quelqu'un n'est né d'eau et de l'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu (Jean 3.5)
    • Si quelqu'un est en Christ, c'est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées; voici, toutes choses sont faites nouvelles (2 Cor 5.17)
    • Si vous ne vous convertissez et ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux (Mat 18.3).

    Il ne faut donc pas s'illusionner, mais savoir de façon certaine si, oui ou non, nous sommes nés de nouveau.

    A la nouvelle naissance, nous recevons une vie nouvelle, une nouvelle nature : la vie de Dieu, la nature divine. C'est un immense miracle, entièrement à la gloire de Dieu.

    Nicodème, cet homme honorable et très instruit, pouvait demander: «Comment ces choses peuvent-elles se faire?». Alors le Seigneur prit l'exemple remarquable du serpent d'airain pour lui faire comprendre comment on peut naître de nouveau.

    Lorsqu'un Israélite, dans le désert, avait été mordu par un serpent brûlant et qu'il avait conscience de son état désespéré, sentant qu'il était perdu, mais croyant la proclamation de Moïse, croyant la Parole de Dieu par la bouche de Moïse, il regardait le serpent d'airain: un simple regard de foi: il était instantanément et complètement guéri.
    Quelques instants auparavant, il pouvait être mourant, peut-être à l'agonie... Dès qu'il avait regardé au serpent d'airain qui brillait aux rayons du soleil, il était guéri. Il pouvait se lever sur ses pieds et rendre grâces à Dieu. Il avait, en quelque sorte, reçu une nouvelle vie ayant cru à
    la Parole de Dieu par la bouche de Moïse.

    Aujourd'hui, de même, le pécheur qui se sait atteint par la blessure cruelle du péché, et qui réalise qu'il est coupable et perdu, s'il regarde à la croix, au divin Crucifié du Calvaire, reçoit instantanément la guérison, une vie nouvelle, la vie divine. Il est né de nouveau.
    Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle (Jean 3.15).

    Ce premier point est ainsi bien établi; nous le répétons donc: Christ ne peut être présenté comme modèle qu'à ceux qui sont «en Christ», «nés de nouveau», «nés de Dieu», «nés de l'Esprit».

    Un autre exemple (Mat 11.28-30): Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi je vous donnerai du repos. Ce verset 28 s'adresse aux inconvertis.
    Ensuite, Jésus ajoute: Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de coeur; et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est aisé et mon fardeau est léger. Ces versets 29 et 30 s'adressent au vrai croyant.

    A l'inconverti, Jésus dit: Venez à moi... et je vous donnerai du repos. C'est le repos de la conscience.
    Ensuite au vrai croyant, à celui qui a déjà trouvé ce premier repos que Jésus donne, Il dit: Prenez mon joug... et vous trouverez le repos. Ici, c'est le repos du coeur. C'est donc une grave erreur de dire à un inconverti, à un simple professant, de prendre sur lui le joug de Christ. Il ne le peut pas. Hélas! C'est cependant ce que l'on entend trop souvent. Il faut d'abord venir à Christ comme un pauvre pécheur fatigué et chargé et recevoir aux pieds de Christ le pardon de ses péchés, le repos de la conscience. Après cela, mais après cela seulement, on peut prendre sur soi le joug de Christ.

    2. Christ nous a laissé un modèle: Considérons-le attentivement

    A tous ceux qui sont «nés de nouveau», à tous ceux qui sont des «enfants de Dieu», Christ peut être présenté comme notre divin modèle. Pour suivre un modèle, pour imiter un modèle, il faut tout d'abord le considérer attentivement.

    Voyez, par exemple, une classe de dessin d'art. Sur un tréteau élevé, on a placé un objet quelconque, un modèle à dessiner. Il a été mis bien en vue, en pleine lumière, afin que chacun puisse le voir. Chaque élève le regarde avec grande attention, s'il veut reproduire convenablement le modèle proposé sur sa feuille de papier Ingres. Chaque élève cherche à prendre soigneusement les diverses proportions de l'objet, afin de les reporter très exactement sur son papier.

    Le Seigneur Jésus est placé devant nos yeux, en pleine lumière, comme notre parfait modèle. Considérons-le donc attentivement.

    Toute l'Ecriture nous Le présente d'un bout à l'autre. Sondez les Ecritures, car ce sont elles qui rendent témoignage de Moi, pouvait dire le Seigneur. Jamais nous ne serons assez attentifs, assez concentrés pour considérer Christ.

    Fixant les yeux sur Jésus nous est-il dit en Hébreux 12 (version Darby). Et en note, il est précisé: avec le sens de « détourner ses regards d'autres objets et les fixer exclusivement sur un seul.»

    Reprenons par exemple l'objet proposé à une classe de dessin d'art. Supposons un élève qui, au lieu de considérer attentivement le modèle, regarde par la fenêtre, ou s'amuse avec ses pinces à dessin, sa gomme ou ses crayons... Croyez-vous qu'il arrivera à reproduire quelque chose de convenable du modèle placé cependant devant ses yeux? Certainement pas! Il faut que cet élève concentre toute sa pensée, tout son effort sur le modèle proposé.

    De même, si nous voulons connaître notre divin et parfait modèle, il nous faut détourner volontairement nos regards d'autres objets, et les fixer exclusivement sur un seul: Christ.

    Oh! Comme il est nécessaire de nous exhorter les uns les autres à diriger nos regards vers Christ, à être occupés de Lui, à fixer nos yeux sur Lui.

    Quand on regarde un petit moment le soleil, l'astre brillant du jour, quand il luit dans sa splendeur, puis que l'on abaisse ensuite les yeux sur les choses environnantes, nous avons devant les yeux comme un nuage; nous ne distinguons plus les choses qui sont autour de nous. Quand on contemple Christ dans Sa gloire, Lui, le divin soleil de l'âme, les choses de la terre sont comme voilées à nos yeux. Elles ont perdu de leur attrait pour le coeur.

    Puissions-nous donc davantage contempler Christ: Christ ici-bas, l'homme parfait, le parfait serviteur; Christ sur la croix, souffrant pour nous, portant nos péchés; Christ ressuscité et assis à la droite de Dieu, couronné de gloire et d'honneur; Christ qui re- vient pour nous chercher; Christ qui régnera sur tous les rivages des mers. Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie.

    3. Christ, notre modèle: L'homme sans péché

    1 Pierre 2.21-22: Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n'a pas commis de péché et dans la bouche duquel il n'a pas été trouvé de fraude.

    Sommes-nous disciples de Christ? Alors nous devons suivre ses traces. Comme un cher frère aime à le dire et à le répéter : « Vous dites que vous êtes à Christ: montrez-moi Christ dans votre vie, et pas autre chose.» Nous devons bien reconnaître qu'il y a une grande distance entre le maître et les disciples. Cependant, nous sommes appelés et exhortés à suivre les traces de Christ. Pour cela, je le répète, il nous faut Le considérer attentivement.

    Il est allé de lieu en lieu, faisant le bien. Il est l'homme qui n'a pas commis de péché, nous dit l'apôtre Pierre, Celui qui n'a pas connu le péché, nous dit l'apôtre Jean. Aux Juifs qui l'accusaient, il pouvait dire: Qui d'entre vous me convaincra de péché? C'est le premier homme parfait, en qui Dieu ait pu trouver tout Son plaisir. En dehors de Lui, tous ont péché et n'atteignent pas à la gloire de Dieu.

    Quand on amena à Jésus une femme coupable, les Juifs voulaient essayer de trouver Jésus en défaut. Mais Lui écrivait sur la terre, puis se relevant, leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Alors il nous est dit qu'ils s'en allèrent tous un à un, depuis les plus anciens jusqu'aux plus jeunes...

    Christ est le seul homme sans péché. Celui qui n'a rien fait qui ne se dût faire. Eh bien! Nous sommes maintenant exhortés à suivre les traces que Jésus a laissées, en fixant nos yeux sur Lui. Mettons donc nos pieds dans l'empreinte de Ses pas.

    L'auteur du Psaume 23 pouvait dire: Il me conduit dans des sentiers de justice à cause de Son nom. Que sont ces sentiers de justice? Ce sont ceux qu'a suivis le Seigneur lorsqu'Il était ici-bas, des sentiers dans lesquels le péché est absent. C'est aussi dans ces sentiers de séparation du mal, de tout mal, que nous sommes appelés à marcher.

    Remarquons ensuite que l'apôtre Pierre mentionne: ... et dans la bouche duquel il n'a pas été trouvé de fraude. Qu'est-ce que la fraude ? Nous le savons fort bien, quand nous traversons la frontière, et qu'un voyageur se fait prendre pour avoir voulu passer des marchandises en fraude. Christ a toujours dit la vérité. Il n'y a eu aucune fraude, aucun mensonge dans sa bouche. Il n'a jamais péché de Ses lèvres. Jamais homme ne parla comme cet homme.

    Ah! Demandons-Lui de nous donner des lèvres sanctifiées. Si quelqu'un ne faillit pas en paroles, celui- là est un homme parfait, capable de tenir aussi tout le corps en bride, dit Jacques (Jac 3.2). Et au jeune homme Timothée, il était écrit: Sois le modèle des fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté (1 Tim 4.12). La parole passe ici avant la conduite. Ah! Encourageons-nous l'un l'autre à veiller sur nos paroles. Il y a des paroles folles, des plaisanteries qui ne sont pas bienséantes. Veillons sur nos lèvres, bien-aimés, et aidons-nous les uns les autres à cet égard.

    4. Christ, notre modèle: L'homme doux par excellence

    ... qui lorsqu'on l'outrageait, ne rendait pas d'outrage, quand il souffrait, ne menaçait pas, mais se remettait à celui qui juge justement (1 Pi 2.23).
    Tout au long de son ministère, Christ a été l'homme doux par excellence. Qu'est-ce que la douceur? C'est le caractère d'un homme qui n'insiste pas sur ses droits. Un exemple: le village de Samaritains qui n'a pas voulu recevoir Jésus, parce que sa face était tournée vers Jérusalem (Luc 9.51-56). Jacques et Jean lui demandent: Veux-tu que nous disions que le feu descende du ciel.... Jésus les reprend en leur disant: Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés. Et il est tout simplement ajouté: Et ils s'en allèrent à un autre village.

    Christ seul a été l'homme parfaitement doux, comme Il le dit aussi lui-même: Je suis débonnaire et humble de coeur. Contemplons Christ afin de Lui ressembler en cela aussi. Que votre douceur soit connue de tous les hommes: le Seigneur est proche (Phil 4). Nous sommes exhortés, à notre tour, à montrer toute douceur envers les hommes. Il ne faut pas que l'esclave conteste, mais qu'il soit doux envers tous... enseignant avec douceur les opposants. Paul exhortait les Corinthiens par la douceur et la débonnaireté du Christ (2 Cor 10.1).

    Si la douceur est le caractère d'un homme qui n'insiste pas sur ses droits, il y a cependant une différence à signaler entre «faire valoir ses droits» et «insister sur ses droits».

    Un exemple, dans la vie de l'apôtre Paul (Act 22.25), nous le montre faisant valoir son droit, lorsqu'il dit: Vous est-il permis de fouetter un homme qui est Romain et qui n'est pas condamné? En cette occasion, Paul, qui connaissait les lois, a fait valoir ses droits. Mais il est bien certain que si nos droits sont foulés aux pieds, lorsque nous les avons fait valoir, alors nous ne devrions plus insister... Que le Seigneur nous aide à refléter ici-bas quelque chose de Sa douceur envers nous.

    5. Christ, notre modèle: L'homme humble par excellence

    Philippiens 2.5: Qu'il y ait donc en vous cette pensée...
    Quelle pensée? Celle de nous abaisser nous-mêmes... Il s'est anéanti lui-même... Il s'est abaissé lui-même...

    Lui seul pouvait s'anéantir en prenant la forme d'un homme semblable à nous en toutes choses, à part le péché. «Dieu se fait homme, ô saint mystère, Que son peuple adore à genoux

    Mais lorsqu'il s'est abaissé lui-même, en cela essentiellement il nous a laissé un modèle, afin que nous suivions ses traces... Cette pensée, qui était dans le Christ Jésus, est-elle en nous? Nous savons tous dans quel abaissement, dans quelle humilité le Seigneur de gloire a voulu descendre, lorsqu'Il est né à Bethléhem, un tout petit village, et n'a pas même eu de berceau. «Humble Enfant, tu naquis plus bas que nous ne sommes...»

    Puis, plus tard, jusqu'à l'âge de trente ans, il a été le fils du charpentier, travaillant de ses mains sur l'établi et sachant ce que c'est que la fatigue après une longue journée de travail... Ne l'oublions pas, nous sommes disciples de l'humble charpentier de Nazareth.

    Pendant son ministère itinérant, nous voyons le Seigneur s'associer aux petits et aux humbles. C'était précisément le reproche que lui faisaient les riches et orgueilleux pharisiens et scribes de Judée. Cet bomme reçoit les pécheurs et mange avec eux. Il était un ami des pauvres, des publicains et des pécheurs. Il se trouvait beaucoup plus souvent en Galilée qu'en Judée, parce que la Galilée le recevait, l'accueillait plus que la Judée.

    A nous, il nous est dit maintenant: Soyez revêtus d'humilité vous associant aux humbles, aux choses humbles et aux personnes humbles. Est-ce que les choses humbles et les personnes humbles sont celles avec lesquelles nous aimons nous associer? Christ nous a laissé un modèle afin que nous suivions Ses traces.

    6. Christ, notre modèle: L'homme obéissant par excellence

    A tous ceux qui ont trouvé le repos de la conscience aux pieds du Sauveur, à tous ceux qui sont maintenant «enfants de Dieu», Jésus dit: Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi.
    Quel était ce joug? Une soumission parfaite et constante à la volonté du Père. Christ pouvait dire: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son oeuvre (Jean 4). Nous sommes exhortés à prendre le même joug que Christ et à dire, nous aussi: Non, pas ma volonté, mais la tienne, soit faite.
    Christ a été l'homme parfaitement obéissant jusqu'à la mort de la croix.

    Comment connaître la volonté de Dieu? Bien souvent, celle-ci nous est clairement indiquée dans la Parole. Parfois cependant, il est nécessaire que nous soyons dirigés de façon précise par Dieu. Si nous cherchons à connaître la pensée de Dieu, commençons par nous assurer que nous n'avons aucune volonté propre... Dans la plupart des cas, la volonté de Dieu ne tarde pas à nous être révélée.
    Nous pouvons bien demander comme dans notre cantique: «Ah! Donne-nous des coeurs obéissants.»

    7. Christ, notre modèle: L'homme pauvre par excellence

    Bienheureux celui qui comprend le pauvre...
    Etant riche, Il a vécu dans la pauvreté... Nous aussi, sachons vivre dans la simplicité, dans l'humilité, dans la pauvreté, ne recherchant pas les choses élevées, mais nous associant aux humbles.

     

    Vous qui consulte mon blog prouvez vous me dire l'auteur du message .

    merci vous

                                           

     

     

     

     

     


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                                                  LA FOI AUTHENTIQUE

     

    LE SALUT PAR LA FOI DES HEBREUX ou LE SALUT UNIVERSEL

    Le Salut par la foi des Hébreux ou Le Salut Universel

    C’est par révélation que j’ai eût connaissance du mystère sur lequel je viens d’écrire en quelques mots...Ephésiens 3:3

     

    INTRODUCTION

    Cette étude porte sur le salut dans toute sa simplicité, tel que nous l’a accordé IHWH Elohim le
    Dieu Tout-Puissant qui a créé les cieux et la terre.
    Il y a déjà eût beaucoup d’écrit à ce sujet, qu’ils soient théologiques ou de simples témoignages.
    Donc pourquoi un de plus ???
    Mon but est de démontrer que l’on croit à tort que les hébreux depuis sortie d’Egypte ou bien avant étaient sauvés par les oeuvres bonnes qu’ils effectuaient ou par leur observation de la Loi révélée au Sinaï par l’intermédiaire de Moïse.
    Comprendre le salut universel accordé aux hébreux comme aux autres peuples nous permettra de simplifier notre façon d’exercer notre foi, de nous alléger de fardeau religieux si longtemps portés et qui ne nous apportés qu’angoisse et culpabilité.
    Il nous permettra aussi de gommer rapidement quelques illusions dans lesquels nous nous
    complaisons si facilement sur notre vie spirituelle, nous amenant à une obéissance réelle.

    Il est bien important pour nous afin de comprendre la volonté de Dieu de réellement nous humilié en ne nous reposant plus sur notre éloquence, statut social, appartenance religieuse, ...et autres sujets d’orgueil humain.
    La véritable humilité ce n’est pas de jouer au ver de terre, du pieux religieux, qui n’élève pas la voix ou celui qui s’en vante tout le temps ; mais c’est plutôt reconnaître que nous sommes suffisamment intelligent pour nous inventer ou nous réfugier dans une doctrine qui ne nous dérange pas et satisfait à nos convenances ;

    C’est d’aussi savoir que tous nous avons la racine de l’orgueil en nous et ou celui-ci se manife
    ste.

    POSONS LES FONDEMENTS

    Le Messie (promesse de victoire, de richesses, de reconnaissance internationale)
    tant annoncée est arrivé. Le peuple Hébreux et ses dirigeants le rejettent dans leur majorité.
    Pourquoi ?? Une Incompatibilité d’enseignement, d’objectif, de vision des choses. Est ce
    Christ contre les juifs, Grâce contre la Loi ?? Lisons Jean 6:41 - Dès lors les Juifs se
    mirent à murmurer à son sujet parce qu’il avait dit: "Je suis le Pain qui descend du ciel"

    Est ce une opposition de la grâce et de la loi ? N’est ce pas une réalisation prophétique
    que ces gens n’arrivaient pas à saisir dans l’Esprit.

    Alors des Pharisiens et des scribes s’avancent vers Jésus et lui disent:«Pourquoi tes disciples
    transgressent-ils la tradition des anciens ? En effet, ils ne se lavent pas les mains, quand ils
    prennent leur repas». Il leur répliqua ...Matthieu 15:1-9

    Est-ce une opposition entre la grâce et la loi ? N’est-ce pas plutôt la capacité de l’homme à s’inventer des principes quand il refuse d’accomplir la simple volonté de Dieu. Façon subtile de se voiler la conscience spirituelle et de se donner une fausse impression de justice.
    Cela s’observe dans les communautés par une quantité excessive de programmation, de minutage, de forme répétitive figée sans vie d’un culte qui est défendu avec un zèle extrême ; ce qui pousse à traité d’apostat, de fils du Diable quiconque voudrait le faire varié d’un ‘iota’.
    Ou nous même, nous attachant à toutes sortes de manies (vestimentaire, ménagère, travail, social ... C’est comme cela que je suis...) que l’on se donne extérieurement pour essayer de compenser le vide de notre foi.
    Malheureusement, de nos jours des manipulateurs ont compris le besoin des croyants emprisonnés dans les rituels religieux pour un peu de nouveauté et leur propose de soit disantes églises réformées ; mais seulement dans la forme.

    En ce temps là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers de champs de blé.
    Ses disciples eurent faim et se mirent à arracher des épis et à les manger. Voyant cela, les
    Pharisiens lui dirent:» Vois tes disciples qui font ce qu’il n’est pas permis de faire pendant le
    sabbat» ... Car il est maître du sabbat le Fils de l’homme.. Matthieu 12:1-8

    Est-ce une opposition entre la grâce et la loi ? - Jésus s’amuserait-il à donner un commandement puis à le transgresser lui même avec pour excuse qu’il en est le maître ?! Ou alors il aurait remarqué qu’il s’était trompé en donnant celui-ci et que finalement il était totalement inutile.
    Je crois que nous avons à faire à des gens qui interprète d’eux même les commandements de Dieu sans être en relation avec son auteur ; Cela amène à un fanatisme zélé qui ne masque que notre besoin de paraître juste alors que notre cœur n’est pas changé.
    Cela amène à déformer les textes bibliques vu que leur interprétation provient de l’intelligence humaine, non par révélation. Et une fois de plus, malheur à qui toucherait à notre culte.

    Les scribes et les pharisiens amenèrent alors une femme qu’on avait surprise en adultère et ils la placèrent au milieu du groupe. «Maître, lui dirent-ils, cette femme a été prise en flagrant délit d’adultère. Dans la loi Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes là. Et toi qu’en dis-tu ? ils parlaient ainsi dans l’intention de lui tendre un piège, pour avoir de quoi l’accuser Jean 8:1-6

    Est-ce une opposition entre la grâce et la loi ? - Ils s’appuient sur la loi que leur a donné Moïse et pourtant si la femme a été trouvé en flagrant délit où se trouve l’homme, vu que la loi dit de lapider les deux.
    Permettez que je mette une pierre dans le rouage : penser vous que ceux qui était lapider sous l’ancienne alliance étaient condamné pour l’Eternité déchus sans retour à la grâce ; ne pouvaient-ils se repentir en leur cœur... raisonnement à suivre ...
    Bien d’autres textes concernant l’opposition entre Jésus et les Juifs de son époque peuvent être abordés sentez vous libre de les sonder avant de continuer.
    Car nous allons pénétrés dans le vif du sujet en abordons deux épîtres qui parlent de la grâce et la loi : Romains et Galates.
    Celles-ci ont été à tort utilisées pour justifié une opposition entre la grâce et la loi.

    L`ÉPITRE AUX ROMAIN


    Épître souvent citée à tort pour justifier de l’opposition de la loi et de la grâce.
    Cela est dût à sa complexité de développement, pourtant du chapitre 3 à 10, l’apôtre développe le salut par la foi et comment les Juifs en voulant s’accrocher à la forme de la loi sont passés à côté de la grâce.
    Il suffit d’isoler une partie de l’épître et l’ont peu tiré la conclusion qu’il y a effectivement une opposition.
    Prendre un verset dans la masse et l’utiliser en étendard de preuve est une erreur à éviter.
    Nous ne décortiquerons pas dans les moindres détails d’une manière théologique les chapitres dans un souci de simplification. Mais à partir des indices mit en avant, j’invite le lecteur à s’y atteler par la suite.


    LA LOI ET LES PROPHÈTES

    Mais maintenant, indépendamment de la loi, la justice de Dieu a été manifestée; la loi et
    les prophètes lui rendent témoignage. C’est la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ
    pour tous ceux qui croient... Romains 3:21-22

    Ce verset nous dit bien clairement que la loi et les prophètes témoignent de cette justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ ; Peuvent-ils donc en témoigner puis être en opposition ? Il nous convient de découvrir quel est le rapport entre eux.
    En citant la Loi et les Prophètes nous comprenons bien qu’il est question des 5 premiers livres de la Bible et ainsi que les écrits des prophètes (Esaïe, Jérémie, etc ...) ; Livres de base dans l’enseignement judaïque de Paul et que les autres utilisaient justement pour attester la Messianité, la Royauté ainsi que la divinité de Christ. Quand les Béréens sondaient les écritures, il est question de ceux-ci (Actes 17:11).
    Les écrits du ‘Nouveau Testament’ que nous cherchons à opposer à ceux là ne sont apparus que bien après et il se fondent sur les premiers.
    Voici d’ailleurs une liste incomplète de versets de ‘l’Ancien Testament’ dit prophétiques (Annonçant la venue et l’oeuvre du Messie) :
    Genèse 3:15; 22:1-18; Exode 12:1-24; Lévitique 16:1-25; Nombres 21:4-9; Deutéronome 18:15; Esaïe 9:5-6; 11:1-5; 52:13+53; 42:1-4; 61:1-4; Jérémie 23:5; Ezéchiel 34:23; Daniel 7:13; Zacharie 12:10; Malachie 4:2; Psaumes 22; 110 etc ...
    Cette liste est courte mais évidente dans son rôle prophétique d’un Roi Messie accomplissant la rédemption de son peuple. Gardons à l’esprit que le développement de l’épître aux romains sur le rôle de la foi et de la loi commence par cette introduction.


    LA VALEUR DE LA LOI

     

    Nous estimons en effet que l’homme est justifié par la foi indépendamment des œuvres de la loi ...Enlevons nous par la foi toute valeur à la loi ? Bien au contraire, nous confirmons la loi.
    Romains 3:28, 30

    L’apôtre affirme clairement que le salut vient en utilisant la foi pas en s’attachant à la pratique des œuvres de la loi, que résumerions ainsi :
    - Tu n’auras pas d’autres dieux
    - Tu ne commettras pas d’adultère
    - Tu ne voleras pas
    etc ... Il est donc impossible de se vanter de sa conduite le plus irréprochable serait-elle. Et ce n’est pas si facile pour nous qui avons tant besoin d’une reconnaissance particulière.
    Est ce pour autant que je vais vivre dans la débauche et satisfaire tous mes instincts (Avec l’excuse que s’ils existent, c’est pour être vécu)

    Où se trouve la frontière entre l’action et la passivité, la foi qui se contente de croire où les œuvres actives...
    ...Mais qui a dit que la foi est passivité.
    Explorons donc plus en avant les autres chapitres afin d’y découvrir la raison d’être de la loi...

    Car la loi produit la colère ; là où il n’y a pas de loi, il n’y pas non plus de transgression.
    Romains 4:15

    Que signifie cette déclaration ? Que ceux qui vécurent avant la promulgation de la loi au Sinaï n’ont aucun péché. Les hommes étaient-ils laisser sans règle de vie ... De qu’elle colère est-il question.
    Ou cela signifierai que Jésus a fait disparaître la loi afin que nous ne soyons plus condamné ?!?
    Cette dernière théorie est a écartée car Jésus dit lui-même :
    «N’allez pas croire que je sois venu abroger la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abroger, mais accomplir...» Matthieu 5:17
    La loi est donc valide mais a réclamée une action de la part de Jésus. Laquelle ??

    Tournons nous donc vers la définition de la colère, avec un exemple connu de tous :

    «Le SEIGNEUR Dieu prescrivit à l’homme : ‘Tu pourras manger de tout arbre du jardin, mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal car le jour où tu en mangeras, tu devras mourir’ Genèse 2:16 (lire aussi Genèse 3:13-24)

    Nous voyons donc bien la première interdiction que Dieu fît à l’homme, sa désobéissance, et le jugement qui s’en suivit ; Jugement appliqué par la mort, la maladie, la souffrance, résumons tout cela en un mot : la colère -Romains 3:23-
    La Loi, Règle ou le Commandement (comme on veut le cité) nous impose les limites de nos actions afin qu’elles n’empiètent pas sur la souveraineté de Dieu ;Et si nous la bafouons, il y a un châtiment.

    Or nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée et que le monde entier soit reconnu coupable devant Dieu. Voilà pourquoi personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi ; la loi en effet ne donne que la connaissance du péché ... Romains 3:19,20

    Bien que ce verset soit avant l’autre, je préfère le traiter après, car tout a commencé dans le jardin. Une fois l’héritage du péché transmis, Dieu a bien dût poser des limites à nos actions rebelles (cad contraire à son plan parfait) et nous indiquer les différentes manières par lesquelles se manifeste le mal.
    Il a ainsi développer la loi pour montrer à nos sens spirituels amoindri ce qu’il n’aimait pas - La connaissance du péché - (ou mieux dit en notre langage : l’expérimentation de celui-ci).

    ‘Sous la loi’ Que signifie cette expression ?
    Tout simplement que la loi nous condamne en tant que pécheur, transgressant sa volonté, séparé de lui ; le châtiment qu’elle préconise c’est la mort (éradication du problème).
    Sortir sous la loi n’est ni plus ni moins être libéré de cette condamnation mortelle, recevoir une autre chance de vivre le plan originel (Romains 8:1).
    Résumons rapidement - la loi te dit :
    > Tu es adultère, tu mérite la mort, tu as besoin de la grâce...
    > Tu idolâtre l’argent et ta personne, tu mérite la mort, tu as besoin de la grâce.
    > Tu ne laisses pas Dieu te diriger, tu mérite la mort, tu as besoin de la grâce ...
    Etc ...

    Qu’est ce à dire ? La loi serait-elle péché ? Certes non ! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Ainsi je n’aurais pas connu la convoitise si la loi n’avait dit : ‘Tu ne convoiteras pas’. Saisissant l’occasion, le péché a produit en moi toutes sortes de convoitises par le moyen du commandement. Car sans la loi, le péché est chose morte ...Ainsi donc, la loi est sainte et le commandement saint juste et bon... Romains 7:7-11

    Troublante question - Pourquoi Dieu sachant que l’homme pouvait pécher a t-il mit une interdiction aussi bête ?!?
    Il est saint et réclame la reconnaissance volontaire de sa souveraineté sans partage.
    C’est l’ange déchu Lucifer devenu le Diable qui voulant entraîner l’homme a faire le contraire de la volonté de Dieu le Tout Puissant a simplement utilisé celle-ci ;
    Cela aurait tout aussi bien put être autre chose comme : ne pas mettre le doigt dans le nez, ne pas se tenir debout sur une jambe en disant coin coin.
    Cela nous permet d’introduire cette définition universelle du péché dans son principe : Est-ce faire le mal ? (Tuer, violer, mentir, idolâtrer, etc ...)
    Non le péché c’est le refus d’accepter la souveraineté de Dieu, qu’il est seul Maître et possède seul le droit d’établir les règles de conduite de l’univers, le péché c’est de le contester ; Alors vient l’acte du péché dans toutes ses formes variées et perverses.
    C’est en cela seulement que péchèrent Adam et Eve au jardin : ‘Qui est-il pour nous dire ce que nous devons manger ou pas ?’
    Et la fin du texte dit que la loi est sainte ...etc... lisons Ezéchiel 33:1-9 et reconnaissons à la loi ce rôle de guetteur.

    N’ayez aucune dette envers qui que ce soit, sinon celle de vous aimer les uns les autres ; Car celui qui aime son prochain a pleinement accompli la loi... l’amour est donc le plein accomplissement de la loi... Romains 13:8-10

    ‘Accomplissement’ Il n’est pas dit que l’amour est le remplaçant de la loi, ou son opposé, mais plutôt que la loi nous a été donné afin de nous indiquer quand nos actes envers notre prochain ne sont plus dictés par l’amour (Celui de Dieu bien sûr).
    N’a t-on pas d’ailleurs écrit : «Notre liberté s’arrête là ou commence celle des autres»
    La loi nous indique que nous nous éloignons des standard Dieu.

    Car jusqu’à la loi, le péché était dans le monde, et bien que le péché ne puisse être sanctionné quand il n’y a pas de loi, pourtant, d’Adam à Moïse la mort a régné, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression identique à celle d’Adam... Romains 5:13-14

    Pas de loi, pas d’interdiction (il est fait mention de la loi dictée par Moïse) donc pas de péché et pas de châtiment. La réalité est tout autre, nous dit le même texte ;
    Sur quelle base Dieu se place t-il donc pour juger ?
    -Lisons Romains 2:12-15- Textes difficiles, reconnaissons le. L’oeuvre de la loi inscrite dans nos cœurs. Comment ? Par quel moyen ?
    Ce serait oublier un acteur incontournable, à l’oeuvre depuis la création :
    Le Saint-Esprit
    ...il a condamné le péché dans la chair, afin que la justice exigée par la loi soit accomplie en nous, qui ne marchons pas sous l’empire de la chair, mais de l’Esprit...Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Dieu, il ne lui appartient pas. Romains 8:3-9.

    L’Esprit de Dieu a toujours été présent, attirant les hommes vers Dieu, imprégnant en eux le désir de l’éternité, d’une vie conforme aux désirs de Dieu.
    Adam avait péché contre la volonté de Dieu et le châtiment était la mort (la justice). Jésus a donc subit ce châtiment et répondu à la demande de justice ; En Adam se trouvait l’humanité futur, il fallait donc que tous naissent avec en eux les conséquences de son choix. Il faut alors que chacun fasse maintenant le choix de l’obéissance à Dieu pour bénéficier du salut.

    Cela laisse encore traîner une question des plus troublante : ‘Pourquoi Dieu a accordé à Adam et Eve une chance de salut par la mort en Jésus ?’
    Il faut retourner alors à la tentation originelle ; Car nous remarquons qu’il y a une tierce partie encourageant cette rébellion : Satan.
    Nos ‘propres lois humaines’ nous décrivent le raisonnement de Dieu. Car dans un procès ou plusieurs personnes sont inculpés pour un crime, nous voyons qu’une enquête est menée afin de déterminer les responsabilités, et les peines sont différentes pour celui qui est l’instigateur du crime (le cerveau) de ceux qui ont suivis.

    De même en Genèse 3 après la faute, (quoique omniscient) Dieu nous donne l’exemple en menant son enquête et finalement ils les mènent (les 3 acteurs) à la conclusion que le Serpent est l’auteur premier de cette séduction. Ensuite, il donne son verdict à chacun.
    Remarquez qu’aucune porte de sortie n’est donnée au Serpent, pour lui c’est la mort.

    Moïse lui même écrit de la justice qui vient de la loi :«l’homme qui l’accomplira vivra par elle»
    Romains 10:5
    Hum ! Toujours un verset qui voudrais nous compliquer la vie ; Mais le fait-il vraiment ou nous ouvre t-il à une compréhension plus large ??
    Qu’est-ce que vivre de la loi ? Cela s’oppose t-il à la grâce ?
    L’explication est simple - Si vous ne volez pas et ne tuer pas pourquoi devriez vous être enfermés ; Si vous n’escroquer pas, pourquoi seriez vous poursuivi.
    C’est le principe des malédictions. Prenons un exemple biblique :
    Celui de David qui commit l’adultère avec Bathshéba et le meurtre d’Urie son époux - Quoiqu’il se repentit de son acte il n’en reçut pas moins une malédiction de la part de Dieu.
    Tout acte que nous commettons à ses conséquences avec lesquelles nous devons traités ; Si nous cultivons une mauvaise habitude, chrétien certes mais nous avons à lutter avec celle-ci (avec la grâce) afin de ne pas retomber ; Au contraire de celui qui ne l’a pas pratiquer.

    Une vie droite et équilibrée n’accorde certes pas la vie éternelle, mais nous évite les désagrément et complications d’une vie débauchée.
    Ne vous y tromper pas une ex-prostituée, ou un ex-homosexuel doivent quand même se reconstruire même après leur conversion.


    LA PAROLE DE FOI

    Mais la justice qui vient de la foi parle ainsi : Ne dis pas dans ton cœur ‘Qui montera au ciel ? Ce serait en faire descendre Christ ; ni ‘Qui descendra dans l’abîme ? Ce serait faire remonter Christ d’entre les morts. Que dit-elle donc ? Tout près de toi est la parole, dans ta bouche et dans ton coeur. Cette parole, c’est la parole de la foi que nous proclamons... Romains 10:6-8

    Il semble que nous ayons un texte qui oppose le salut par la par la foi à celui par la loi.
    Mais remarquons juste que le verset que l’apôtre utilise prend son origine dans l’Ancien testament, et pour plus de précision lisez Deutéronome 30:12-14. Et encore plus, ne voilà t-il pas que le verset a été cité de la bouche même de Moïse, lui qui a transmis la loi au peuple, il a aussi cité le verset concernant celui qui vit par la loi (chapitre précédent Rom 10:5).
    Se pourrait-il qu’il se soit embrouillé ; Il n’a pourtant que répété ce que Dieu lui a commandé.
    Nous nous retrouvons avec le principe du salut par la FOI enseigné aux
    Hébreux alors même qu’ils reçoivent la LOI et qu’ils sont exhortés à l’observer.
    Dieu voulait-il tiraillé notre petite cervelle ? - Ou alors le salut par la foi a toujours existé -
    Il faut que nous étudions en détails le verset qui suit et le contenu de cette parole de foi - Christ ressuscité, Christ Seigneur - mais avant d’en arriver là donnons une définition
    biblique de la FOI.

    QU'EST CE QUE LA FOI ?

    Afin de définir la foi d’une manière pratique, je ne me contenterai pas de simplement cité l’épître aux Hébreux : «La foi est une manière de posséder déjà ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités que l’on ne voit pas» Hébreux 11:1 Car beaucoup ont des espérances qui ne sont pas la volonté de Dieu, et cela entraîne une vie spirituelle des plus chaotique.
    Utilisons plutôt Romains 10:17 ; Nous en relevons tout de suite un indice des plus important :
    Un indice important à retenir c’est que la foi vient d’une source extérieure à nous et cette source est la parole du Christ. Il ne nous reste plus qu’à trouver les principes qui gèrent cet échange de la parole de Christ vers notre être et qui produit en nous la foi.

    Ainsi la foi vient de ce que l’on entend et ce que l’on entend vient de la parole du Christ.
    Romains 10:17
    Et Dieu dit: ‘Que la lumière soit !’ Et la lumière fut. Genèse 1:3

    Par la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par la parole de Dieu
    Hébreux 11:3

    ...Il porte l’univers par la puissance de sa parole... Hébreux 1:3

    Que le lecteur s’ancre fermement cela dans sa tête - Le principe, l’origine, le moteur qui génère et gère la vie, la rotation des planètes de notre système solaire, enfin de tout ce que nous connaissons de visible ou d’invisible n’est pasune quelconque loi sur les atomes, ou un quelconque bouillon chimique sortit on ne sait d’où ... Mais c’est la parole qui est sortit de la bouche de Dieu qui comporte le secret, l’énergie, le génome, l’essence qui contient la vie.

    C’est à partir et autour d’elle que c’est organisé la vie, pas autour des lois de la pesanteur, de la géothermie, de l’évolution ...etc

    Elle contient donc tout naturellement le pouvoir de nous libérer de nos péchés et de la mort qui s’en suit. - Ici s’arrête toute influence de la philosophie humaine -

    Texte au combien significatif des actions que nous devons accomplir pour voirla foi mise en oeuvre et accéder au salut.
    J’encourage le lecteur à s’en imprégner dans la prière afin d’en recevoir une totale révélation.
    Il est bien spécifié au début de notre passage qu’il faut que le méchant et le malfaisant passe par une phase d’abandon de leur racine mauvaises que ce soit en pensées ou actions pour rechercher les voies de Dieu (la conversion).
    Voilà notre problème : nous identifions ces deux là aux autres ; On s’approche de Dieu et de la croix avec notre conscience de pseudo-juste. Cela s’exprime en des termes comparable à : ‘Même quand j’étais dans le monde, j’étais attiré par les choses de Dieu...’ ‘Je n’ai pas volé etc...’ ‘C’est pour cela que j’ai agit de la sorte’
    Accompagnant tout cela, une litanie de ‘pauvre pécheur que je suis’ et attitudes semblables de repentance extérieure.

    La réalité est tout autre - car cette pseudo repentance ne nous empêche pas pour autant de lutter avec la volonté de Dieu durant toute une vie et cela même sur de petits détails (à nos yeux). Et l’on fini par s’inventer des excuses pour ne point laisser effectuer un changement intérieur ;


    D’ailleurs une sorte d’interprétation farfelue des textes bibliques est soit personnellement
    inventée ou accepter.
    Voilà quelques exemples de ces comportements :
    Refus de s’humilier devant un conjoint, ses enfants, ses parents, de perdre ses manies les plus invraisemblable (ou de s’en inventer) ; écarter d’un geste les demandes révéler de Dieu avec pour excuse quelles ne sont pas d’actualité ou que l’on n’a pas la capacité de les mettre en oeuvre ...etc... (malheureusement la liste en est longue)

    En tout cas, sachons que si nos forteresses ne tombent pas, la parole de Dieu ne peut pas prendre place et produire ce pourquoi elle a été envoyé.
    Bien souvent les démons vont se loger derrière les autels que nous leur avons montés.

    Que le méchant abandonne son chemin et l’homme malfaisant ses pensées ... Ainsi se
    comporte ma parole du moment qu’elle sort de ma bouche : elle ne retourne pas vers moi sans résultat, sans avoir exécutée ce qui me plaît et fait aboutir ce pourquoi je l’avais envoyée...
    Esaïe 55:7-11

    Pour résumer pratiquement ce qui est écrit au-dessus prenons l’exemple d’Abraham : (Genèse 22:1-18) Sacrifie ton fils, il aurait put contester avec Dieu cet ordre immoral, mais habitué à communiqué avec lui il a reconnu sa volonté et a obéi. Et parce qu’il savait qu’une parole lui avait été donné concernant ce fils il le retrouva comme par résurrection (Hébreux 11:17-19).
    Qu’il en soit de même pour nous. Sacrifions à Dieu tous nos projet, façons de fonctionner, de penser etc... et ce qui fait partie de sa volonté en tout cela, assurer vous en vous sera remis avec plus de gloire ; et ce qui lui est contraire restera en arrière.

    Sachez que les jeûnes, les veillées, et autres cultes personnels ou commun ne sont que des outils pour nous permettre d’accomplir cette tâche qui est de remplacer nos pensées et mode de fonctionnement à ceux de Dieu. Désormais juger les sur

    ce standard et vous serez à même de démasquer la séduction.

     

                     DÉCORTIQUONS LA PAROLE DE FOI

    Si de ta bouche, tu confesses que jésus est Seigneur et si dans ton cœur, tu crois que Dieu la ressuscité des morts, tu seras sauvé. En effet, croire dans son cœur conduit à la justice et confesser de sa bouche conduit au salut... Romains 10:9-10

    Voilà, dans sa forme la plus simplifiée, la parole sur laquelle est basé le salut de tous. Et pourtant, elle a souvent non seulement mal comprise mais mal utilisée. Soulignons donc les mots clés :

    a./ Croire dans son coeur à la résurrection, conduit à la justice
    Nous avons au préalable déterminé que la justice était celle exigée par la loi : la mort du pécheur.
    Nous savons aussi que Jésus a subit ce châtiment à notre place et qu’il nous accorde de profiter de sa justice.
    Si il était resté au tombeau, cela aurait signifié que son châtiment était juste et mérité, mais étant saint, la mort n’a pût le retenir et la résurrection en est la manifestation tangible, la preuve irréfutable.
    Donc s’identifier à la résurrection, c’est s’identifier à la justice que Jésus nous apporte ;
    Le texte de Romains 6:3-11 nous y convie.

    Ou encore introduisons cet exemple que donne Paul :
    Ainsi la femme mariée est liée par une loi à un homme que tant qu’il vit ; mais si il vient à mourir, elle ne relève plus de la loi conjugale... Vous de même, mes frères, vous avez été mis à mort à l’égard de la loi, par le corps du Christ, pour appartenir à un autre, le ressuscité d’entre les morts ...Romains 7:1-4

    Profonde et merveilleuse révélation : Le Père, le Fils (la Parole ‘je préfère la traduction ‘Le Verbe’), l’Esprit-Saint étaient tous trois à l’origine de la création, chacun sa part entrelacée dans celle des autres (un Dieu Unique). Mais celui qui disait, proclamait la parole divine sortit des pensées du Père n’est autre que Christ, la Parole faite chair.
    C’est donc lui qui a aussi dit à Adam et Eve ‘vous mourrez si vous en manger’ - Ce premier mari a proclamer la malédiction ; Donc, une fois mort cette malédiction n’a plus lieu, et comme avant de mourir il a proclamé des promesses de bénédictions et de restauration, alors ressuscité il nous apporte celles-ci (le salut, la vie éternelle, la guérison...)
    Mais ne crions pas victoire trop tôt, car croire en sa résurrection est aussi accepter de mourir nous aussi à nos actes de péché, à nos plans, nos façons de voir, de penser, nos forteresses (1 Corinthiens 10:3-6)... Un cadavre pense t-il toujours, alors si tu est mort en Christ...

    b./ Confesser de ta bouche : Jésus Seigneur, conduit au salut.
    En cherchant les principes sur la parole, nous avons découvert que c’est elle qui a créé le monde ; il est donc tout a fait normale qu’elle est le pouvoir de le reconstruire.
    Voilà pourquoi il te faut confesser de ta bouche.
    Mais avant de continuer je voudrais apporter une variante de traduction qui est plus proche du texte ; Car la bible chouraqui dit «c’est l’attestation pour le salut» au lieu de «conduit au salut».
    Il nous faut donc confesser de notre bouche, oui, mais pas n’importe quoi : Jésus Seigneur ce qui signifie sa souveraineté qu’il est celui qui commande, dirige, décide.
    Nous devons confesser sa volonté souveraine donc agir selon ses plans.
    Pour revenir aux variantes de traductions, dans l’hébreux faire une action est souvent liée à une parole. «... Et il fit cette parole...» est l’expression d’ailleurs utilisée.
    Et sachant que Dieu ne nous veut que du bien nous sommes alors confiant en ce qu’il nous demande et sommes obéissant.

    De fausses idées circulent dans les églises telles qu’il serait possible que des croyants aient fait de Jésus leur Sauveur et non leur Seigneur, je me permets de m’opposer durement à cette théorie car le texte précédent souligne bien que le salut est un tout et que si une personne est réellement sauvée, elle obéit aux directives divines.
    Ensuite, la mode est à la confession de textes bibliques ou de souhait de prospérité diverses ; Une forme de séduction et d’apostasie subtile qui empêche au croyant de rechercher la volonté divine et de s’y soumettre simplement. Ils pensent soumettre les évènement à leur confessions répétées sans changer leur cœurs.

    ABRAHAM LE CROYANT

    En effet, ce n’est pas en vertu de la loi, mais en vertu de la justice de la foi que la promesse de recevoir le monde en héritage fut faite à Abraham ou à sa descendance. Si les héritiers le sont en vertu de la loi, la foi n’a plus de sens et la promesse est annulée...Romains 4:13-14

    Un rapide résumé de ce chapitre nous permet de tirer quelques conclusions fondamentales :

    Notre salut a été révélé à Abraham sous forme d’une promesse, celle stipulant que sa descendance posséderait la porte de ses ennemis (leur pouvoir).
    Cette promesse sur laquelle c’est ancrée la foi d’Abraham s’est manifestée en la personne de Jésus-Christ.
    Il nous est aussi dit que la loi révélée par Moïse n’a pas annulée cette promesse et que si les descendant d’Abraham étaient sauvés par l’observance de quelques rituels que ce soit, alors effectivement la promesse aurait été aboli et inutile.

    Donc, Dieu révélerait un salut par la foi à Abraham, enverrait Moïse le mettre en suspens pendant quelques siècles avec la loi, puis constatant que c’était un petit peu dur reviendrait à un salut par la foi en envoyant Jésus.
    Nous serions des cobayes à salut... Disons plutôt que ce salut n’a pas changé, mais que les détails en ont été révélés aux fil des siècles.

    RECAPITULONS

    Revoyons les principes que nous avons tirés de notre étude de l’épître aux Romains :
    1 - Adam ne dois pas manger le fruit ou c’est la mort - Une loi, un commandement
    2 - Adam désobéi et mange le fruit - Le péché, la transgression
    3 - La loi réclame une sanction, la mise à mort d’Adam et donc de l’humanité. Jésus meurt à notre place et accomplie la justice - La justice
    4 - Il t’offre les fruits de son sacrifice afin que tu échappes au châtiment - La grâce, la rédemption, le salut
    5 - Tu vis selon sa volonté l’Esprit-Saint te dirigeant - La sanctification

    EPITRE AUX GALATES

    Cette épître est plus courte que la précédente, notre étude en sera simple mais pas moins significative.
    Observons le contexte : l’apôtre Paul a travaillé avec les Galates et ceux-ci ce sont révélés d’ardent croyants, recevant la foi et l’Esprit. Mais voilà que des prétendus enseignants ce sont rendus chez eux, prêchant un salut conditionnel, lié à la pratique de la circoncision et d’autres préceptes de la loi rituel.
    Paul englobe tout cela dans la pratique de la loi et tente de rétablir la vérité.
    Je n’en souligne pas moins un fait important : Paul met l’enseignement d’un salut par la loi au même niveau que la sorcellerie :
    O Galates stupides, qui vous a envoûtés alors que, sous vos yeux a été exposé Jésus-Christ crucifié ?... Galates 3:1

    Paul utilise un terme fort, et pas simplement pour impressionner ces lecteurs. Mais c’est une réalité que des gens ayant adhérer à ce type d’enseignement, réagissent d’une manière démesurée quand on y touche, et ils ont des difficultés à accéder au réveil quant il se manifeste et ceci quelque soit leur apparence de piété affectée. Je connais personnellement des personnes
    à qui l’on a tant prêché que le salut ne venait que de leur communauté seul, que bien qu’il l’ai quitté, sont effrayés à l’idée d’aller voir ailleurs et préfèrent tomber dans le péché (Ou alors, quoiqu’il ai changé de position, restent toujours bloqués intérieurement).
    Qu’il n’en soit pas ainsi de nous quant il s’agit de gommer un enseignement un peu tordu.


    PAR RÉVÉLATION

    Je vous le déclare, frères, que l’Evangile qui a été annoncé par moi n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai reçu ni appris de l’homme, mais par une révélation de Jésus-Christ... Galates 1:11-12

    Est-ce parce que Paul a reçut par révélation le salut par la foi qu’il était avantagé ? Non, mais je crois, qu’il faut que nous ayons tous une révélation par l’Esprit-Saint sur ce sujet, cela même si quelqu’un vous enseigne.
    La révélation est nécessaire que ce soit pour enseigner, recevoir un enseignement ou le réfuter.
    Cherchons la révélation et méfions nous de nos bonnes idées, ou de nos connaissances des règles de français (N’oublions pas que la Bible a été écrite en Hébreu et Grec)
    Ce texte nous donne une précision sur la position de la loi et de la foi
    -Aucune justification par les œuvres de la loi -
    Transcrivons ainsi : Ne cherchons pas à paraître juste, ne nous efforçons pas à vouloir faire le bien et se dire que l’on mérite son salut, notre fréquentation régulière d’une quelconque communauté n’a pas de valeur. Dieu ne connaît qu’une seule monnaie : Le sacrifice de Jésus-Christ.
    Il est d’ailleurs écrit : Je ne rends pas inutile la grâce de Dieu ; car si par la loi, on atteint la justice, c’est donc pour rien que Christ est mort... Galates 2:21

    Comprends donc que la loi réclame la justice (condamnation de mort) sur le pécheur, mais elle ne fournit pas la justification (réconciliation).

    «Car moi c’est par la loi que je suis mort à la loi afin de vivre pour Dieu.
    Avec le Christ je suis un crucifié» Galates 2:19 -

    C’est Christ qui a prit notre condamnation sur lui et nous devons nous identifier à lui comme crucifié, comme ayant subit le châtiment avec lui.

    «Christ a payé pour nous libérer de la malédiction de la loi, en devenant lui même malédiction pour nous..» Galates 3:13

    Nous savons cependant que l’homme n’est pas justifié par les œuvres de la loi, mais seulement par la foi de jésus-Christ; nous avons cru nous aussi, en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi du Christ et non par les œuvres de la loi, parce que, par les œuvres de la loi, personne ne sera justifié...
    Galates 2:16

    ABRAHAM LE CROYANT

    Et nous nous retrouvons comme en l’épître aux romains avec Abraham comme exemple de croyant universelle.

    «Puisque Abraham eut foi en Dieu et que cela lui fût compté comme justice, comprenez le donc : ce sont les croyants qui sont fils d’Abraham. D’ailleurs l’Ecriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a annoncé d’avance à Abraham cette bonne nouvelle : Toutes les nations seront bénies en toi» Galates 3:13

    Comme référence symbolique du salut par la foi Dieu prend Abraham et souligne que ce salut appartenait aux païens (c.-à-d. les non juifs, pas les incroyants comme certains l’entendent).
    Mais, et ceux qui ont vécus avant Abraham comment sont-ils sauvés ? Vu que l’on ne commence à parler de la foi semble t-il avec Abraham ;
    Comprenons que Dieu cite Abraham comme modèle de foi car de lui il a prévu de faire sortir le peuple élu ; Elu à quoi ? A voir naître le Messie parmi eux.


    LE TESTAMENT

    Si Abraham fut fait symbole de la foi, il passa lui même par toutes sortes d’épreuves symboliques, destinées à lui révéler le plan du salut préétablit.
    A chacune de celles-ci il lui en était révélé un peu plus. il l’amena au point culminant ou il vécu l’amour du Père sacrifiant son Fils Unique afin d’obtenir la victoire sur ces ennemis (Genèse 22:1-18), victoire qu’il partagera avec tous ceux qui le désirent.
    Abraham fut-il le premier croyant ? Certes non, mais Dieu fit de sa vie une leçon vivante retraçant sa grâce.
    La dernière promesse que lui fit Dieu fut la plus complète :»Je le jure par moi-même, oracle de Yahweh. Parce que tu as fait cela et n’as pas épargné ton fils unique, je m’engage à te bénir, et à faire proliférer ta descendance autant que les étoiles du ciel et le sable au bord de la mer. ta descendance occupera la Porte de ses ennemis» Genèse 22:15-18
    Galates dit très clairement que cette promesse ne fut aucunement abolit par la loi. C’est donc elle qui est la base de notre salut, comme pour les juifs de toutes les époques. Gardons à l’Esprit toujours à l’esprit que la loi et les prophètes témoignent d’une justice par Christ.
    Et pour répondre à notre interrogation au chapitre précédent (Abraham serait-il le premier croyant ?), recherchons dans les chapitres de la Genèse retraçant sa vie si il a été fait fait une promesse parlant de la mort et la résurrection du Messie et nous trouvons les premiers vivants et pécheurs : Adam et Eve et cette prophétie prononcée contre le serpent séducteur
    «Je mettrai l’hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Celle-ci te meurtrira à la tête et toi, tu la meurtriras au talon» Genèse 3:15

    Et nous trouvons finalement que le salut vient d’une promesse, un testament car elle implique la mort du donateur.
    Frères partons des usages humains : un simple testament, s’il est en règle, personne ne l’annule ni ne le complète...Voici donc ma pensée : un testament en règle a d’abord été établi par Dieu. la loi venu 430 ans plus tard, ne l’abroge pas, ce qui rendrait vaine la promesse
    Galates 3:15-17


    LA LOI ET LE TESTAMENT

    Qu’elle est donc le rapport entre la loi et le testament ? Le verset ci contre nous dit qu’elle nous aide à reconnaitre notre misère, notre état de péché, notre besoin d’un sauveur.

    «La loi va t-elle donc à l’encontre des promesses de Dieu ? Certes non. Si en effet une loi avait été donné qui ait le pouvoir de faire vivre, alors c’est de la loi qu’effectivement viendrait la justice» Galates 3:21
    Et le texte ci-dessus écarte toute opposition entre la loi et la promesse, mais nous amène à comprendre que la recherche de salut dans la loi par le peuple juif, n’est qu’une apostasie. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil : oublier le donateur et se fixer sur le don, est encore d’actualité.

    Les églises d’aujourd’hui en font tout autant en mettant en avant leur programmation, les dons spirituels et oublient la direction de l’Esprit-Saint.
    Il est même une apostasie des plus extêmes qui simulent la direction de l’Esprit par de pseudo inspirations prophétiques.

    «Avant la venue de la foi, nous étions gardés en captivité sous la loi, en vue de la foi qui devait être révélée. Ainsi donc, la loi a été notre surveillant, en attendant le Christ...» Galates 3:23-24

    Comme nous l’avons déjà dit, le salut de ceux qui vivait avant le sacrifice de Christ, était comme par crédit, un dépassement bancaire en attente du plein paiement (lire 1 Pierre 1:18-20).
    Jusque là, la loi leur rappelait tous ce qui pouvait les amener à perdre
    Dès lors, que vient faire la loi ?
    Elle vient s’ajouter pour que se manifestent les transgressions, en attendant la venue de la
    descendance à laquelle était destinée la promesse... Galates 3:19

    le bénéfice de cette promesse : les péchés ; Tel un tuteur, en attente de l’accomplissement de la promesse -Galates 4:1- Une logique simple, un héritier mourrait-il de faim juste parce qu’il n’a pas encore atteint la majorité, alors que des richesse lui sont légués ?!?


    L`ERREUR D'ABRAHAM

    En bonne exhortation, je dirais qu’il faut toujours rechercher la direction de Dieu dans ce que nous faisons, pas seulement que faire, mais comment le faire, et quand le faire, cela nous éviterait bien des ennuis comme l’a expérimenter notre ‘père’ Abraham.
    Lisons les chapitres suivant de Genèse 15 à 21 avant de poursuivre, nous nous remémorerons les circonstances.
    Nous voyons que Dieu promet à Abraham un fils, il ne préçise pas de qui ;
    Alors Saraï vient proposer à Abraham sa servante, sachant qu’elle n’a plus ses règles. Abraham se fixe sur l’obsession d’un fils et se lance dans l’aventure. les problèmes ne tarde guère, l’enfant n’étant même pas encore né.
    Puis Dieu vient et précise de qui il aura se fils qui héritera de la promesse, c’est Sarah.
    C’est en cela qu’il est écrit dans l’épître aux hébreux qu’ils ne doutèrent point, lorsque Dieu fit la promesse d’un garçon.
    Effectivement, il n’a jamais douté, mais a essayé d’aller plus vite s’en attendre de Dieu des instructions plus précises. il devait comprendre la signification de : Promesse.
    Il marcha selon la chair et ce résultat est reprit en Galates 4:21-31 ; comme comparaison entre ceux qui cherchent le salut par la foi et ceux qui font des œuvres dont Dieu devra s’arranger pour intégrer à sa bénédiction.

    Et pour finir, il souligne cet aspect de persécution que subissent ceux qui marchent sous la direction de l’Esprit, de ceux qui font des oeuvres, s’accrochant à mort à leurs traditions (mort de leur opposant le plus souvent), pour se justifier.
    Sans cela vous rappelle t-il des scènes déjà vécues, à moins que ce ne soit vous qui ne les faites vivre à d’autres.
    Je souligne une vérité ici des plus importantes - ceux d’entre vous qui sont des plus traditionnaliste, que ce soit une église ritualiste ou charismatique, ne le sont que pour refuser l’oeuvre de changement de Dieu dans leurs coeurs.
    Que Jésus, revenant ne nous trouve pas ainsi opposé à l’oeuvre de l’Esprit.
    il est d’ailleurs souligné en Galates 5:13-25 la différence entre les deux types de vie spirituelle - la Chair ou l’Esprit
    Le lecteur avertit, sensible à l’Esprit-Saint, comprendra que cette étude ne
    se contente pas de corriger une fausse tradition doctrinale, mais elle expose avant tout le salut dans sa forme primaire - la Promesse de Dieu -
    De plus, elle efface des questions qui nous génait sur la façon d’agir de Dieu ; Mais elle ne sera efficace que si chacun cesse de mettre en avant ses raisonnements intellectuels et charnels pour laisser la Parole Vivante et tranchante accomplir son oeuvre en nous : Mettre à jour notre état de péché (1 Jean 1:10)
    D’autres études sur la nature révélée de Dieu «Yahweh» seront disponible, certaines s’attaqueront à des traditions doctrinales qui emprisonnent le peuple racheté, pourtant appeler à la liberté.


    CONCLUSION

    Gardons à l’Esprit que le salut n’a jamais changé, que ce soit immédiatement après la chute, pour les antédiluviens, pour Noé et sa descendance, pour le peuple d’Israël, pour les peuples d’alentour, pour les contemporains de Christ, pour ceux du monde moderne et actuel...

    «Jésus est le même, hier et aujourd’hui; il le sera pour l’éternité» Hébreux 13:8

    Le seul élément commun que l’on retrouve de la Genèse à l’Apocalypse, est cette promesse d’un Messie, souffrant pour obtenir la victoire sur ses ennemis et les nôtres. Le changement, ce sont les détails qui se rajoute de révélations en révélations, jusqu’à l’événement final. Les prophéties se transforment alors en explications, soulignant tour à tour un aspect ou un autre, selon les besoins des lecteurs des épîtres.
    C’est pour cela que Jésus est entré au-delà du voile céleste, car apocalypse, veut dire révélation ou plus proche du texte ‘Retirer le voile sur un secret’.
    Ce secret est malgré tout difficile à comprendre selon les disposition de notre cœur.

     

     


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     LES CINQ MINISTERES

     

                                                           Par A.B

    Et les dons qu’il a faits, ce sont des apôtres, des prophètes, des évangélistes, des pasteurs et catéchètes (enseignants), afin de mettre les saints en état d’accomplir le ministère pour bâtir le corps du Christ, jusqu’à ce que nous parvenions tous ensemble à l’unité de la foi et dans la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’adultes, à la taille du Christ dans sa plénitude.
    Ainsi, nous ne serons plus des enfants ballotés, menés à la dérive à tout vent de doctrine, joués par les hommes et leur astuce à fourvoyer dans l’erreur. Mais confessant la vérité dans l’amour, nous grandirons à tous égards vers celui qui est la tête, Christ.
    Et c’est de lui que le corps tout entier, coordonné et bien uni grâce à toute les articulations qui le desservent, selon une activité répartie à la mesure de chacun, réalise sa propre croissance pour se construire lui-même dans l’amour... Ephésiens 4:11-16

    L’APÔTRE


    Selon le terme employé, c’est un envoyé, un chargé de mission. Il est motivé par la prédication du messie ressuscité et de l’établissement de son royaume.
    Ses capacités, qui évidemment lui viennent de Dieu, englobe les 4 autres
    ministères que nous développerons ensuite. En fait, il peut partir d’un champ encore vierge et fondé une communauté, en formé les membres afin qu’ils deviennent autonome.
    L’apôtre quoique autonome ne reste pas isoler, il œuvre activement afin que les autres ministères se manifeste et le supplée ou le remplace.
    Nous pouvons illustrer ce rapport de l’apôtre aux autres ministères avec les 5 doigts de la main. L’apôtre étant le pouce, le doigt fort, qui fait face aux 4 autres pour travailler.
    Une main amputer du pouce pourra continuer à saisir (avec difficulté
    certes) des objets ; mais le contraire, c’est à dire amputer des 4 autres doigts et
    le pouce seul restant, est plus difficile. Hummm ! elle sera toujours utile à faire de
    l’auto-stop.
    C’est pour cela que sans plus tarder nous passerons à une explication des 4 autres ministères suivants afin de mieux comprendre le rôle de l’apôtre.


    LE PROPHÈTE


    Le porte parole de la volonté divine. Des 5 ministères, c’est le seul que nous retrouvons dans l’Ancien Testament et ceci dès la Genèse.
    Le premier que nous découvrons et cité comme tel par Dieu lui-même est : Abraham.
    Nous avons bien sûr tous les écrits de l’Ancien Testament nous décrivant la dure tâche de porte parole divin - Montrant le chemin à suivre où condamnant quand le peuple s’est écarté de celui-ci.
    De grandes figures se détachent de ses prophètes dont nous lisons l’histoire :
    Abraham, Moïse, Élie, Jean le Baptiste.
    1 - ABRAHAM
    Comme nous l’avons écrit précédemment, il fût reconnu par Dieu lui même comme
    prophète dans l’affaire de l’enlèvement de Sarah par Abimelech.
    Pourtant d’Abraham nous n’avons aucune trace d’une prédication de la part de Dieu.
    C’est qu’Abraham est par sa vie même le même message que Dieu a voulu transmettre aux
    nations - Le message de la promesse du Messie à venir, la création d’un peuple qui gardera la promesse et d’on sortira le Messie. L’Exode d’Israël.
    Il est aussi un puissant symbole : Celui du Père qui sacrifie son Fils afin que soit béni les nations.
    2 - MOÏSE
    Plus jamais en Israël ne s’est levé un prophète comme Moïse...” Deutéronome 34:10
    En effet, il n’était pas possible que la fondation effective - tant physique, législative que territoriale du peuple élu, celui de la promesse, le peuple du Messie à venir - Il n’était pas possible que ce la se passe dans l’indifférence mondial.
    Mais Moïse est lui aussi un symbole du Christ Jésus par sa naissance :
    -
    Mt 10:2 / Mc 6:30 / Lu 6:13; 9:10; 11:49; 17:5; 22:14; 24:10 / Ac 1:2,26; 2:37,42,43; 4:33,35,36; 5:2,12,18,29,40,41; 6:6;
    8:1,14,18; 9:27; 11:1; 14:4,5,14; 15:2,4,6,22,23; 16:4 / Rom 1:1,5; 11:13; 16:7 / 1 Co 1:1; 4:9; 9:1,2,5; 12:28,29; 15:7,9
    2 Co 1:1; 11:5,13; 12:11,12 / Ga 1:1,17,19 / Ep 1:1; 2:20; 3:5; 4:11 / Col 1:1 / 1 Th 2:7 / 1 Ti 1:1; 2:7 / 2 Ti 1:1,11 / Tt 1:1
    He 3:1 / 1 Pi 1:1 / 2 Pi 1:1; 3:2 / Jd 17 / Ap 2:2; 18:20 ; 21:14
    Gn 20:7 / Ex 7:1 / Nb 11:14-30; 12:6 / Dt 13:2-6; 18:15-22; 34:10 / Jg 6:8 / 1 Sa 10:5+ / 1 Rs 13:11,13+; 14:1-18; 18-21 / 2 Rs
    5:3; 6:12; 9; 17:13,23 / Es 3:2 / Jer 1:5; 2:26; 5:30,31; 28; 32; 42; 44 / Ez 14:4 / Os 6:5; 12:11 / Am 3:7 / Mi 3:5-11 / Za 1:4-6
    Mal 3:23 / Lam 2:9 / Da 4:90 / 1 Ch 16:22 / 2 Ch 18 / Mat 5:17; 10:41; 11:9,13; 22:40; 23:30-34,37 / Mc 6:4 / Luc 1:76 /
    Jn 1:45; 6:14; 7:40 / Ac 11:27; 15:32 / Ro 3:21 / 1 Co 12:28; 14:32,39 / Ep 3:5 / 1 Th 5:20 / Ja 5:10 / 1 Pi 1:10 / 2 Pi 1:19-21 /
    1 Jn 4:4 / Ap 11:10
    L’autorité en place demande le massacre de tout les nouveaux nés mâle
    - Sa sœur Myriam veille sur lui (Myriam est le nom de la mère de Jésus, il a été transformé comme acte antisémite des autorités religieuses)
    - Un jeûne de 40 jours
    3 - ÉLIE
    A la différence de Moïse, Elie ne fonde pas une nation nouvelle, mais il amène à la repentance un peuple qui s’est égaré dans une idolâtrie totale, poussé par ses dirigeants : Akab et son épouse Jézabel.
    En apparence, il fit peu de miracle, si nous devions le comparer à Élisée son remplacement désigné. Mais la repentance à bien plus de valeur pour Dieu.
    4 - JEAN LE BAPTISTE
    Précurseur du Messie, il accomplira la prophétie de Malachie 3:23-24 : Celle qui prédit le retour d’Elie, “la voix qui crie dans le désert” afin d’appeler la nation d’Israël à la repentance avant la venue du Messie en personne. En effet, c’est par le message de la repentance qu’il s’identifie à Elie. Et cet aspect nous permet d’introduire la prophétie d’Apocalypse 11 sur les 2 témoins des derniers jours.
    APOCALYPSE 11
    En lisant les versets de 1 à 14, nous remarquons aux versets 5 et 6 des
    similitudes des miracles qui ont accompagnés les ministères de Moïse et Elie :
    - Un feux sort de leurs bouches (2 Rois 19-14)
    - Le pouvoir de fermer le ciel, et nulle pluie n’arrose les jours de leur prophétie (1 Rois 17:11)
    - Ils ont le pouvoir de changer les eaux en sangs et de frapper la terre de maint fléaux (Exode 7 à 11)
    Ils semblent que les ministères de Moïse et d’Elie ne soient pas encore terminés sur terre. Mais nous ne savons pas si ils reviendront personnellement accomplir cette prophétie - Car nous savons qu’ils sont tous les deux vivants dans la présence du Seigneur (Matthieu 17:3-4; 2 Rois 2:1-12; Jude 9) et actifs dans l’oeuvre du salut (Zacharie 4:1-14) -
    Ni si ils accompagneront ceux qui seront là comme pour Jésus (Matthieu 17:1-3) ou si c’est juste la mise en oeuvre des ministères de :
    - Conversion d’incroyants à la connaissance de Dieu et fondation du corps de Christ qui est l’Eglise (Fondation du peuple Hébreux par Moïse)
    - Repentance de ceux qui appartiennent déjà à ce corps (Sanctification prôné par Elie)



    L’EVANGÉLISTE
    Le premier évangéliste reconnu dans la Bible est Philippe. Il fût des 7 premiers diacres nommés par l’Eglise (Actes 6:1-6).
    Son ministère commença vraisemblablement à la persécution qui suivit la mort d’Etienne.
    La principale fonction d’un évangéliste est d’amener les gens à la foi, à s’engager pour Christ. Et ceci que ce soit pour les incroyants où les membres de l’Eglise. En effet, si il faut aller chercher de nouvelles âmes perdues dans le monde, celles qui ont déjà fait l’engagement ont souvent besoin de voir ranimer leur flamme.
    Le don sur lequel se base l’Evangéliste est l’exhortation; Il peut aussi manifester le don de prophétie afin d’appuyer sa prédication de révélation. Il fonde ou maintient le feu d’une église, mais il n’est pas totalement équipé pour la croissance spirituelle des membres.

    LE PASTEUR
    A tort ce titre est porté par bien des serviteurs de Dieu. Surtout que ce n’est pas un titre, mais une fonction.
    Celle de consoler les membres du corps, les encourager à persévérer malgré les épreuves rencontrées.
    Le Pasteur est celui qui passe de l’huile sur les plaies ouvertes.
    Trop souvent dès qu’un appel se manifeste sur un jeune, il est orienté vers le pastorat
    Ac 8:5; 21:8 / Ep 4:11 / 2 Ti 4:5 Gn 48:15 / Es 44:28 / Je 3:15; 10:21 / Ez 34 / Jn 10:1-16, 26-29; 21:16+ / Ac 20:28 / 1 Pi 2:25
    qu’aucune critique ne sorte de sa bouche et que cette histoire soit connu de tous.

    L’ENSEIGNANT


    Il a la tâche de rendre limpide les Ecritures. Celles-ci ayant été écrites sur
    plusieurs siècles et par plusieurs auteurs, il est là pour fouiller et ramener à jour
    les trésors anciens et nouveaux.
    Dieu a voulu que les écritures soient un puzzle afin que comme pour les paraboles
    seul ceux vraiment désireux de le connaitre pourraient le déchiffrer.
    Il examine ou établi les doctrines en se basant sur des recherches approfondies.
    Mais plus que tout en se basant sur cette citation de Jésus lui-même :
    ”Car ma chair est vraie nourriture, et mon sang vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui” Jean 8:55-56
    Sa plus importante mission (et de tous les ministères) est de rendre autonome le
    peuple de Dieu, que chacun apprenne à se nourrir spirituellement et à rechercher pour
    soi la volonté divine.
    Maître - Mt 8:19; 23:8 / Jn 13:13 / 2 Ti 4:2-4 / He 5:12 - Docteur - Mt 23:10 / 1 Ti 1:7; 2:7 -Enseignement - Mal 2:6 / Prov 13:14
    / 2 Ch 17:7+ / Mt 7:28; 16:12 / Mc 4:2 / Jn 6:45; 7:16 / Rom 6:17 / 1 Co 12:28 / Ga 6:6 / 1 Ti 5:17 / Tt 1:9 / He 6:1-2 / 2 Pi 1:15
    - Enseigner - Ex 4:12,15; 35:34 / Es 28:9-13 / Ez 44:23 / Mi 3:11 / Ha 2:19 / Ps 119 / Mat 5:19; 7:29 / Lu 12:12 / Jn 8:28; 14:26
    Rom 2:21 / 1 Co 2:6-7,13 / 1 Ti 2:12; 3:2 / 2 Ti 2:2; 3:16 / Tt 1:11; 2:3 / He 5:12 / Ja 3:1 / 1 Jn 2:27 / Ap 2:20 - Instruction -
    Es 2:3; 5:24; 8:20 / Mi 4:2 / Mal 2:5-7 / Mat 10:5 / Rom 15:4 - Isntruire - Es 29:24; 30:20 / Je 31:33-34 / Prv 9:9 / Dn 1:17
    2 Ch 17:7-9 / Mt 13:52 / Jn 6:45 / 1 Co 10:11; 14:31 / Ga 6:6 - Apprendre - Si 6:33

    Nous aurions théoriquement fini l’étude sur les 5 ministères mais elle serait incomplète si nous négligions de situer le rôle des anciens et des diacres car ils sont nommés aux services des membres pour permettre aux 5 ministères d’exercer leurs app
    els dans les meilleurs conditions.

    L’ANCIEN


    Ex 24:1 / Nb 11:16 / Dt 19:12; 21:3+ / Ac 14:23; 15:1-6 / 1 Ti 3:1-7; 5:17, 19 / Tt 1:5-9 / Ja 5:14 / 1 Pi 5:1-4 / Ap 4:4; 5:8; 7:13;
    Les livres de 1 Samuel à 2 Rois parlent de l’intervention des anciens dans la vie politique et de leur représentation de la pensée du peuple.
    La première référence aux anciens dans la Bible remonte à l’Exode, au Sinaï. Dieu va se révéler à son peuple et demande à Moïse de sélectionné 70 anciens du peuple. Puis face à l’endurcissement du peuple, Moïse se plaint auprès de Dieu de la difficulté de seul s’occuper d’eux. Alors Dieu répartit la tâche sur les 70 anciens en répandant sur eux de cette onction donné à Moïse; Ils deviennent alors une aide dans la direction de l’assemblée.
    Nous verrons alors, en parcourant les livres de l’Ancien Testament quel es anciens participent à
    l’application de la justice, à la politique et deviennent parfois messager des besoins du peuple. Les anciens font partis du paysage de la communauté.
    Dans l’Eglise qui n’est autre que l’assemblée chrétienne, les anciens sont établis lors des voyages`missionnaires de Paul et Barnabas Ac 14:23 (Les 12 Apôtres sont aussi considérés comme des anciens)
    - Que devient alors leur rôle ? Quels sont leurs caractéristiques ? -
    Le livre de 1 Timothée 3:1-7 récèle les conseils de Paul pour la sélection de ceux-ci. Mais que font-ils ?
    Fondés dans les écritures et exerçant le don de présider (j’ai bien écrit le don), ils veillent à la bonne marche de l’ assemblée, ce sont des surveillants, des coordinateurs.
    Contrairement à ce que nous voyons trop souvent dans le monde et malheureusement dans le corps de Christ, présider n’est pas se mettre en avant, avoir toujours la parole et imposer sa volonté mais plutôt mettre tout en œuvre afin que les membres puissent exprimer leurs dons et talents, et ceci pour le bien de tous.
    (lire sur le fonctionnement réel en assemblée : Rom 12:3-8 / 1 Cor 14:26-40)
    Il est à noter que l’un des 5 ministères peut occuper la place d’ancien, mais il doivent éviter le risque de confondre leur appel au rôle d’ancien . Mettre de côté leur ministères est primordiale lorsqu’ils occupent la position d’ancien afin de ne pas étouffer l’oeuvre de l’Esprit dans le corps, où alors il signale à l’assemblée que le Seigneur lui donne un message à transmettre avec leur accord.


    LE DIACRE


    De même que pour les épiscopes (anciens ou évêques), c’est dans 1 Timothée 3:8-13 que Paul donne des indications sur les critères de sélection des diacres. Mais cherchant plutôt à comprendre leur fonction. C’est aux Actes des apôtres, lors de l’ établissement de l’église originelle que la nécessité de nommer des diacres se révéla.(Actes 6:1-6) et ceci afin de faire face à des besoins d’organisation matérielle, le partage des ressources.
    - Le mot diacre même veut dire: assistant, servant, ministre -
    Un peu comme les lévites assistaient les prêtres dans leur fonction, ainsi les diacres assistent les anciens et les 5 ministères.
    Cela ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas être appelés à un ministère, à l’exemple de Philippe l’évangéliste.

    OBJECTIF ET COHÉSION DES MINISTÈRES


    La plupart des communautés adoptent une forme de culte qui ne correspond à celle
    citée en 1 Corinthiens 14:26-33. Ces formes de cultes (ou liturgies) ne permettent pas,
    pour la plupart, l’expression de tous les ministères ou d’en vérifier l’authenticité.
    Ephésiens 4:11-16 exprime clairement que ces 5 ministères ont pour but final la formation spirituelle des croyants, afin que ceux-ci sachent présenter un culte sanctifié au Seigneur Jésus. Nous voyons plutôt des serviteurs qui ne cessent de mettre en avant leur dons et étouffer l’assemblée la rendant dépendante et amorphe.
    Le texte de 1 Corinthiens 14:26-32 nous présente un partage où chacun peut participer.
    C’est là qu’intervient l’Ancien (Evêque, épiscope, surveillant), s’équipant du don de “présider”, il va permettre à chacun de s’exprimer pour l’édification commune et selon le Saint-Esprit (1 Cor 12:1-11) il est assisté en sa tâche par les diacres.
    Et en amont se trouve les 5 ministères qui forme le peuple à rendre un culte personnel et en communauté (Eph 4:12). Ceux-ci travail en harmonie, guidés par le St-Esprit.
    Voici quelques exemples possibles du fonctionnement en commun des ministères pour
    le bien de la communauté :
    * Un pasteur qui visite régulièrement les membres d’église constate un problème récurent chez eux, il fait appel à un enseignant qui prépare un séminaire sur le sujet, il est soutenu en cela par l’évangéliste qui exhorte le peuple à ne point laisser tomber une seule parole par terre et ceci avec le soutien de l’ancien pour l’organisation.
    * Dieu envoie un prophète révéler les errements d’une communauté, contrit les membres sont exhorté par l’évangéliste à renouer alliance avec leur Seigneur et Sauveur, tel un coach reprenant ses joueurs après un relâchement.
    * Une persécution lancé par le voisinage atteint durement une communauté. Le
    pasteur réconforte les membres et l’enseignant démontre que les persécutions font
    parties du plan divin afin de nous mener à la perfection...
    Bien des situations pourraient être décrites dans lesquelles les ministères
    interagissent pour le bien de la communauté. Mais nous ferons plutôt le constat de
    l’individualisme et de la division : Après une campagne d’évangélisation, l’évangéliste
    a peur (parfois avec raison) de confier les convertis à un pasteur et un enseignant pour
    qu’ils soient consolés et fondés dans la parole.
    L’enseignant se transforme en pasteur et ne reçoit plus les manifestations de
    l’esprit; il ne prêche bientôt plus qu’avec son intellect.
    Un prophète recevant de “grandes révélations” et estime qu’il n’a plus besoin
    d’enseignant, pasteur, évangéliste. Il en néglige même de se plonger dans les écritures
    afin d’y confronter sa prophétie.
    D’ailleurs le peuple dans sa peur de l’inconnue recherche la connaissance de l’avenir (plus que la voix de Dieu). il s’attache à une expérience mystique de pseudo communication divine et oublie que si Dieu a permis que des milliers d’hommes et de femmes se soient sacrifiés pour que soit préserver la Bible et sont accès pour tous, cela lui donne la place de première référence.
    Dieu a donné une grande importance à l’étude et à la méditation de celle-ci ; Que le prophète et tous les ministères agissent en accord avec la foi (Romains 12:6) et aussi : “la foi de ce qu l’on entend et ce que l’on entend vient de la parole de Christ” (Romains 10:17) - Il ne suffit pas de répéter qu’il faut rester dans la parole.

     

     


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    Une adolescente de 13 ans raconte sa rencontre avec Dieu
    Mon témoignage
    Je suis née un beau jour de Septembre 1993 pour le grand bonheur de mes parents... J surtout de ma
    mère qui m'a beaucoup désirée.
    Ma mère était une femme très déréglée au niveau hormonal ...
    elle n'ovulait pas normalement ... et pouvait rester 3 mois sans rien voir.
    Les docteurs lui donnaient peu de chance d'avoir un jour des enfants.
    Etant élevée catholiquement elle demandait souvent le soir à Dieu d'avoir un enfant.
    Malheureusement, depuis son enfance ma mère avait déjà vécu dans une ambiance familiale très
    déstabilisante ...
    Des parents délaissés dès leur enfance, une grande fratrie (8 frères et 1 soeur) et avec tout ce que cela
    peut comporter: disputes, violence, incompréhension, manque d'amour, etc...
    Ma mère fit la rencontre de mon père en 1987. Malgré cela elle n’était toujours pas bien … Je pense
    qu'elle était en dépression constante ... avec des hauts et des bas ... personne n'aurait pu l'aider dans
    sa famille.
    En 1997, nous sommes arrivés dans la petite commune où nous habitons encore aujourd'hui ...
    C'est aussi l'année du mariage de mes parents. J'avais environ 3ans ½ ... l'âge où l'on commence à
    faire les premières "vraies" bêtises.
    C'est là que les problèmes ont réellement pris de l'importance ...
    Ma mère est devenue très sévère avec moi et j'en souffrais beaucoup L.
    Une petite bêtise de ma part pouvait dégénérer en une grosse colère qui pouvait durer des heures ...
    Je croyais que tout ce que je faisais était mal, que j'étais la cause de cette situation, je culpabilisais et
    j’avais tort.
    Je prenais beaucoup sur moi et ne répondais pratiquement pas ne sachant que répondre devant ma
    mère en furie ...
    Je trouvais que cette situation était normale vu que je n'avais jamais vécu autrement ... si ce n'est
    avant mes 3 ans ½ ... mais je me rendais tout de même compte que mes amies n'avaient pas la même
    vie que moi.
    Je ne pense pas avoir manqué d’amour mais je souffrais moralement et physiquement du
    comportement de ma mère, un vrai paradoxe !!!
    En 1997 mes parents ont eu le désir d'avoir un autre enfant (ce que je voulais aussi !!!)
    A nouveau suivi par les médecins elle fit une fausse couche en 1998... L
    Elle demanda à nouveau à Dieu d'avoir un autre enfant. Et Dieu exauça une fois de plus !
    Ma petite soeur est née en 1999 J. Ma situation ne changeait pas ... Et ma petite soeur a vécu dans
    cette ambiance jusqu'à ce qu'elle aussi subisse les mêmes traitements que moi ... L
    Un jour ma mère était tellement en colère qu’elle alla dans l’entrée de notre maison et dit d’une voix
    forte et désespérée :
    « Mon Dieu aide moi ! »
    Je crois que cette phrase, je m’en souviendrai toute ma vie.
    Jeshua - Une adolescente de 13 ans raconte sa rencontre avec Dieu ...http://www.jeshua.fr/article.php?ing=fr& pg=728&prt=2
    2 of 2 23/05/08 18:21
    Elle souffrait car elle n’arrivait pas à se contrôler… C'était plus fort qu'elle ... Quelques temps plus
    tard, nous avons découvert une boutique où sont vendus des livres, des dvds, CDS, et pleins de
    choses en rapport avec l'art plastique ... etc ... l'art en général ...
    Quand on y allait en famille, mon père allait au rayon musique, moi et ma soeur au rayon art
    plastique, et ma mère au rayon livre ... plus particulièrement dans le coin ésotérique ...
    Ca allait vraiment mal ... c'était de pire en pire ... elle et mon père parlaient de divorce ... L elle
    commençait à nous prendre la tête avec les livres qu'elle voyait ou lisait et qu'elle trouvait à l'époque
    intéressants ...
    Elleacheta un livre ésotérique (vous l'aurez deviné !!!) qui l’a conduisit à lire le Nouveau Testament
    dans la Bible.
    Comme quoi Dieu peut se servir de n'importe quel support et détourner les plans du diable pour
    toucher les gens J !!!
    Ma mère commença à lire le Nouveau Testament et arrivée à l'évangile de Jean elle décida de se faire
    baptiser ... Pour cela elle a demandé à Dieu de la diriger sur une église. Et elle fut guidée vers une
    assemblée près de chez nous ... Elle commença à la fréquenter et me demanda si je voulais y aller
    aussi ... je répondis "oui" parce que j'avais envie de suivre maman ...
    Ce n'était pas le fait "d'aller à l'église" qui m'intéressait au départ mais le fait de suivre maman plutôt
    que de rester avec papa qui regardait "Télé foot" ... du coup nous nous sommes mis à y aller à trois
    ... "entre filles" !!!
    Et puis petit à petit je me suis vraiment intéressée au culte le dimanche et je voulais y aller pour le
    Seigneur J !!!
    Le pasteur donna à ma mère un livre sur la préparation au baptême … et c’est là que Dieu montra à
    maman quel était l’état de son coeur (mauvais L) …
    Mon père voyant les changements qui s’opéraient en maman eu soif de connaître Dieu et il s'est mis
    à venir avec nous et à lire le Nouveau Testament... Et c’est là le commencement d’une nouvelle
    vie J !!!
    Petit à petit ma mère changea de comportement ... et mon père pris l'autorité qu'il n'avait pas avant.
    En avril 2004 ma mère se fit baptiser* par immersion dans une église chrétienne et
    mon père se fit baptiser en octobre de la même année.
    ALLELUIA !!! Voilà, depuis ce jour je suis convaincue que Jésus est le fils de Dieu et nous vivons
    tous les 4 une vie de famille heureuse …
    Que Dieu vous bénisse !!!
    *Le baptême est l'engagement que l'on prend avec Dieu pour qu'il puisse changer nos vie car nous
    sommes tous pécheurs... l'immersion représente la mort avec Jésus et la résurrection avec Jésus.
     
                                                                                                            JESHUA                                          



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    Cri au Seigneur

     

     


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