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    S.O.S. prière : extrême pauvreté !

     

    "La multitude de ceux qui avaient cru n'était qu'un coeur et qu'une âme." (Actes 4:32) Sommes-nous bien conscients de l'appel de l'Evangile à prier pour les plus démunis ? Prions-nous avec autant d'insistance pour les autres, pour ceux qui souffrent de situation d'extrême pauvreté par exemple, comme nous prions pour nous-mêmes ? Partage d'expérience...

    Nous étions jeunes et nous étions très loin de chez nous.

    Nous étions horriblement perdus au fin fond du Kenya.

    Et nous avions terriblement peur.

    J'ai prié si fort !

    Je savais que je ne pouvais rien faire, rien changer à la situation... j'ai prié très fort : "Je t'en supplie Seigneur, s'il te plaît, aide nous à retrouver notre chemin".

    Miracle !

    Juste après cette prière, un homme est survenu sur notre chemin. Il a eu tout juste le temps de parler avant que nous prenions la fuite !

    "Je sais où vous devez aller, a-t-il dit, dans cette direction"

    Au bout de dix minutes, nous étions de retour !

    Un "happy end" cette fois... mais qui m'a laissée mal à l'aise et qui m'a transformée, dans ma relation avec ceux qui souffrent.


    Un peu de recul

    J'avais formulé une supplication, dans le genre de celles-ci :

    "S'il te plaît, s'il te plaît, Dieu, s'il te plaît, fais disparaître mon mal de tête..."

    "S'il te plaît, aide-moi à terminer ce travail à temps…"

    Le genre de prières que nous exprimons dans des situations d'urgence réelle – pas parce que nous sentons que nous devons prier mais parce que nous nous sentons désespérés.

    Ce qui m'a le plus troublée, c'est de réaliser combien toutes mes prières les plus sérieuses, toutes mes prières S.O.S. tournaient autour de moi.

    La vérité est que, bien que je sois un individu, je fais également partie de quelque chose de plus grand – et ce quelque chose c'est l'Eglise, c'est le Corps de Christ.

    Et ma vie de prières doit refléter ces deux éléments.

    Si je prie de manière urgente parce que je suis perdue, avec combien plus d'urgence devrais-je prier pour ceux qui souffrent de la pauvreté, ceux qui périssent par la faim, la maladie benigne que l'on sait pourtant soigner, celles qui meurent en donnant la vie par manque de soins, ceux qui n'ont pas la chance d'envoyer leurs enfants à l'école...

    /http://www.enseignemoi.com/


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