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                                      Christianisme : Les nouveaux convertis à Casa

    Vous y croyez à ça???

    Le Maroc, comme son voisin l’Algérie, est touché par le phénomène de la conversion. Un certain nombre de musulmans ont quitté l’islam pour le christianisme. Mais la poussée inédite du protestantisme de type évangélique est marginale et clandestine.

    Toutefois on estime à 500 -selon le pasteur Jean-Luc Blanc de l’EEAM- le nombre de « missionnaires » présents dans le royaume, des anglophones et américains en majorité, contre 5 pasteurs protestants enregistrés officiellement à l’historique Eglise évangélique au Maroc. Ils ont disloqués, sans structures, sans interlocuteurs. Les essais de contact par l’EEAM restent infructueux. Pour les missionnaires il n’y a pas d’Eglise protestante au Maroc. Leurs fondations et associations pullulent avec des responsables payés cher en USD. En fraude ils importent clandestinement des Bibles, alors que la Bible est en vente libre au Maroc : il y a toujours eu une librairie chrétienne à Rabat.
    Ces « prédicateurs fondamentalistes, gourous délirants à la tête de sectes de tous bords » comme l’analyse Jean-Luc Blanc, sont de 4 types.

    Les missionnaires prosélytes ingérables qui organisent des camps de jeunes en été et leur font distribuer des tracts tous azimuts.
    Les faux missionnaires qui se déclarent de façon malhonnête comme informaticiens ou profs d’anglais pour obtenir des titres de séjour.

    Les missionnaires qui travaillent dans leur métier et sont rattachés à une Eglise. o Les pasteurs-missionnaires -rares- salariés par un organisme missionnaire.

    Tous ont leurs « églises-maisons », leurs propres convertis. Dans un combat quotidien et de longue haleine contre l’islam, leur but est simplement de convertir des musulmans.

    De temps à autre un missionnaire est expulsé. Pas les américains - « tous de bons républicains » constate Jean-Luc Blanc- : ils sont protégés par leur influente ambassade de Rabat.

    Témoignages : Mehdi, médecin (Casablanca)

    Mehdi, 56 ans, Marocain marié à une Suissesse, 1 enfant baptisé chrétien.
    "Je suis né musulman. Dans ma jeunesse, j’ai été athée et communiste. Ne pratiquant pas le ramadan ma mère n’a pas arrêté de me lancer : « Tu vas aller en enfer ! Tu es anti-royaliste ! » Tout m’était permis sans limites : l’ alcool, le tabac, le night club…
    En voyage d’affaire en Indonésie j’ai rencontré des chrétiens. Ils ont prié pour moi. A leurs côtés, je me suis senti comme chez moi. J’ai réalisé combien leur Eglise est universelle, contrairement à l’islam où chacun est chez soi dans sa mosquée, toujours la même. J’ai rencontré d’autres chrétiens en Angleterre. Dans leurs églises, je les ai entendus dire de bonnes choses de tout le monde.
    Une ordre vision de la vie s’est présentée à moi. A 40 ans, en 1990, je me convertis. Je suis baptisé par immersion dans la mer. Mon fils deviendra chrétien.
    Je n’oublie pas que mon pays était chrétien avant l’arrivée de l’islam. Selon la tradition, ma mère berbère porte une croix chrétienne sur son menton. Aujourd’hui je suis le coordinateur de 50 groupes de maisons, dont 8 à Casablanca. 700 à 800 personnes évangéliques de diverses tendances se réunissent régulièrement.
    Leurs responsables ont fait des études dans des écoles bibliques en Jordanie, au Liban, en Angleterre.
    Mes contacts avec l’Eglise protestante historique sont réguliers. Chaque année, une conférence réunit nos homologues de Mauritanie (100 membres), de Tunisie (300 membres), d’Algérie. Le gouvernement marocain est au courant de tout ce que nous faisons. Après avoir été longtemps persécuté, nous sommes aujourd’hui de plus en plus reconnus. Le nouveau roi Mohamed VI a fait plus pour nous en 7 ans que son père Hassan II en 40 ans.
    Une condition : ne pas faire de prosélytisme.
    Tout le monde sait que nous ne faisons pas de politique et que nous recherchons la paix en toute occasion. Personnellement j’ai gardé des liens avec ma famille à Marrakech. Je pratique avec les miens les traditions culturelles de notre pays, comme l’Aït el Kébir, la fête de l’offrande du mouton."

    Témoignages : Tarek, sans emploi (Casablanca)

    Tarek, Marocain de Casablanca, 35 ans, célibataire, vit avec sa mère dans un quartier populaire, chômeur, en cours par correspondance pour les métiers du bâtiment
    "Je suis un musulman qui faisait toutes ses prières.
    Aujourd’hui, je lis la Bible et des livres qui expliquent la religion chrétienne.
    Je me pose beaucoup de questions, comme par exemple la création du monde et l’origine de l’homme.
    Je n’ai pas trouvé de réponses dans le Coran. Les musulmans affirment que Dieu est grand.
    Mais comment est ce Dieu ?
    J’ai trouvé une réponse dans la Bible pour le Dieu des chrétiens. Ma famille et ma mère avec laquelle je vis ont accepté mon christianisme. Je leur ai expliqué en quoi le Christ est différent d’Allah. C’est par la télé qu’ un déclic s’est produit.

    Allah y stair quand même... (bon après chacun fait ce qu'il veut...)

    Journal Chrétien, dimanche 3 juin 2007, par CEVAA
     

    Vous y croyez à ça???


    Le Maroc, comme son voisin l’Algérie, est touché par le phénomène de la conversion. Un certain nombre de musulmans ont quitté l’islam pour le christianisme. Mais la poussée inédite du protestantisme de type évangélique est marginale et clandestine.


    Toutefois on estime à 500 -selon le pasteur Jean-Luc Blanc de l’EEAM- le nombre de « missionnaires » présents dans le royaume, des anglophones et américains en majorité, contre 5 pasteurs protestants enregistrés officiellement à l’historique Eglise évangélique au Maroc. Ils ont disloqués, sans structures, sans interlocuteurs. Les essais de contact par l’EEAM restent infructueux. Pour les missionnaires il n’y a pas d’Eglise protestante au Maroc. Leurs fondations et associations pullulent avec des responsables payés cher en USD. En fraude ils importent clandestinement des Bibles, alors que la Bible est en vente libre au Maroc : il y a toujours eu une librairie chrétienne à Rabat.
    Ces « prédicateurs fondamentalistes, gourous délirants à la tête de sectes de tous bords » comme l’analyse Jean-Luc Blanc, sont de 4 types.

    Les missionnaires prosélytes ingérables qui organisent des camps de jeunes en été et leur font distribuer des tracts tous azimuts.
    Les faux missionnaires qui se déclarent de façon malhonnête comme informaticiens ou profs d’anglais pour obtenir des titres de séjour.

    Les missionnaires qui travaillent dans leur métier et sont rattachés à une Eglise. o Les pasteurs-missionnaires -rares- salariés par un organisme missionnaire.

    Tous ont leurs « églises-maisons », leurs propres convertis. Dans un combat quotidien et de longue haleine contre l’islam, leur but est simplement de convertir des musulmans.

    De temps à autre un missionnaire est expulsé. Pas les américains - « tous de bons républicains » constate Jean-Luc Blanc- : ils sont protégés par leur influente ambassade de Rabat.

    Témoignages : Mehdi, médecin (Casablanca)

    Mehdi, 56 ans, Marocain marié à une Suissesse, 1 enfant baptisé chrétien.
    "Je suis né musulman. Dans ma jeunesse, j’ai été athée et communiste. Ne pratiquant pas le ramadan ma mère n’a pas arrêté de me lancer : « Tu vas aller en enfer ! Tu es anti-royaliste ! » Tout m’était permis sans limites : l’ alcool, le tabac, le night club…
    En voyage d’affaire en Indonésie j’ai rencontré des chrétiens. Ils ont prié pour moi. A leurs côtés, je me suis senti comme chez moi. J’ai réalisé combien leur Eglise est universelle, contrairement à l’islam où chacun est chez soi dans sa mosquée, toujours la même. J’ai rencontré d’autres chrétiens en Angleterre. Dans leurs églises, je les ai entendus dire de bonnes choses de tout le monde.
    Une ordre vision de la vie s’est présentée à moi. A 40 ans, en 1990, je me convertis. Je suis baptisé par immersion dans la mer. Mon fils deviendra chrétien.
    Je n’oublie pas que mon pays était chrétien avant l’arrivée de l’islam. Selon la tradition, ma mère berbère porte une croix chrétienne sur son menton. Aujourd’hui je suis le coordinateur de 50 groupes de maisons, dont 8 à Casablanca. 700 à 800 personnes évangéliques de diverses tendances se réunissent régulièrement.
    Leurs responsables ont fait des études dans des écoles bibliques en Jordanie, au Liban, en Angleterre.
    Mes contacts avec l’Eglise protestante historique sont réguliers. Chaque année, une conférence réunit nos homologues de Mauritanie (100 membres), de Tunisie (300 membres), d’Algérie. Le gouvernement marocain est au courant de tout ce que nous faisons. Après avoir été longtemps persécuté, nous sommes aujourd’hui de plus en plus reconnus. Le nouveau roi Mohamed VI a fait plus pour nous en 7 ans que son père Hassan II en 40 ans.
    Une condition : ne pas faire de prosélytisme.
    Tout le monde sait que nous ne faisons pas de politique et que nous recherchons la paix en toute occasion. Personnellement j’ai gardé des liens avec ma famille à Marrakech. Je pratique avec les miens les traditions culturelles de notre pays, comme l’Aït el Kébir, la fête de l’offrande du mouton."

    Témoignages : Tarek, sans emploi (Casablanca)

    Tarek, Marocain de Casablanca, 35 ans, célibataire, vit avec sa mère dans un quartier populaire, chômeur, en cours par correspondance pour les métiers du bâtiment
    "Je suis un musulman qui faisait toutes ses prières.
    Aujourd’hui, je lis la Bible et des livres qui expliquent la religion chrétienne.
    Je me pose beaucoup de questions, comme par exemple la création du monde et l’origine de l’homme.
    Je n’ai pas trouvé de réponses dans le Coran. Les musulmans affirment que Dieu est grand.
    Mais comment est ce Dieu ?
    J’ai trouvé une réponse dans la Bible pour le Dieu des chrétiens. Ma famille et ma mère avec laquelle je vis ont accepté mon christianisme. Je leur ai expliqué en quoi le Christ est différent d’Allah. C’est par la télé qu' un déclic s’est produit.

    Que Dieu vous bénisse



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