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        Les chrétiens devraient-ils célébrer les anniversaires ?

     Par Rod Reynolds

    Job était un homme « intègre  et droit ; il craignait Dieu, et se détournait du mal » (Job 1 :1). Il avait sept fils qui, « chacun dans sa maison, à son jour », donnait un festin (Job 1 :4, version Darby). Pour de nombreux commentateurs, les mots « son jour » (yowm en hébreu) sont une référence à son anniversaire, [ou au jour de sa naissance] comme cela est mentionné dans Job 3 :1.

    Chaque fois que s’achevait l’une de ces célébrations, Job se sentait obligé d’offrir un holocauste, car il pensait : « Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur cœur. C’est ainsi que Job avait coutume d’agir » (Job 1 :5). Pourquoi Job craignait-il que ses fils pèchent en célébrant leur anniversaire ?

    Il y a une grande différence entre le fait de reconnaître qu’on prend de l’âge, et celui de participer à la célébration d’un anniversaire où de nombreuses personnes sont invitées, en l’honneur de cet événement. Aussi surprenant que cela puisse être pour certains, la tradition de fêter les anniversaires est non seulement ancienne, mais aussi fermement enracinée dans la religion. Notez, par exemple, le commentaire suivant tiré de Encyclopedia of Religion and Ethics : « La coutume de la commémoration du jour de la naissance est rattachée, dans sa forme, au calcul du temps et, dans son contenu, à certains principes religieux » (“Birthday”, page 663. C’est nous qui traduisons tout au long de cet article).

    Le monde occidental utilise le calendrier grégorien, du Pape Grégoire, qui corrigea le précédent calendrier « julien », au 16ème siècle. Plusieurs mois de ce calendrier portent le nom de dieux païens. Par exemple, janvier en raison du dieu Janus, février en raison d’une ancienne fête païenne et mars en raison du dieu Mars. Cela illustre l’étroite relation que la religion a eu avec l’observance du temps au cours de l’Histoire.

    Les Hindous ont aussi leur propre calendrier, basé sur les signes du zodiaque. La plupart des pays musulmans utilisent le calendrier islamique. Les Juifs utilisent le calendrier hébreu. Si vous voulez fêter votre anniversaire, vous devez d’abord vous demander selon quel calendrier. Utiliseriez-vous un calendrier païen romain, ou le calendrier que Dieu, qui créa le temps, donna à Son peuple ?

    A l’origine, on ne célébrait que les anniversaires des dieux et des souverains, c’était important pour les gens. On croyait que le dieu particulier avait une influence spéciale sur la personne qui naissait ce jour-là. On croyait aussi que le destin personnel du souverain, et celui de la nation étaient suspendus à sa date de naissance. De telles croyances sont une mine d’or commerciale pour l’astrologie, comme nous allons le voir.

    Dès le début dans l’Histoire, les anniversaires des dieux et des souverains (souvent les mêmes), donnaient lieu à des festivités importantes. « Les festivités dédiées aux dieux correspondaient souvent au jour de leur anniversaire » (Encyclopedia of Religion and Ethics, page 666). L’anniversaire du dieu-soleil, célébré sous différents noms dans le monde entier, était comme de nos jours une fête importante. « Les Egyptiens représentaient la renaissance du soleil par l’image d’un nouveau-né. Lorsqu’ils célébraient l’anniversaire du soleil, lors du solstice d’hiver, les enfants qui venaient au monde ce jour-là étaient présentés. La vierge qui conçut et mis au monde un fils le vingt-cinq décembre était sans doute la grande déesse orientale, que les Sémites appelèrent la vierge du ciel ou la déesse du ciel ; c’était une forme d’Astarté dans le pays » (The Golden Bough, part IV, “Adonis, Attis, Osiris”, vol. I, page 303).

    Vous rendez-vous compte que la tradition des vœux, des cadeaux, des gâteaux d’anniversaire et des bougies proviennent de la superstition et de l’idolâtrie ? « A l’origine, l’idée [des vœux d’anniversaire et de bonheur] tire ses racines de la magie. L’exploitation des enchantements en faveur du bien ou du mal est le principal usage de la sorcellerie. La personne [qui fêtait son anniversaire] était principalement sujette aux sortilèges, car elle était alors environnée par les esprits. La veille de son anniversaire, ses anges gardiens, qui planaient au-dessus du lit, lui apportaient des prédictions sous forme de songes. Les vœux avaient une puissante influence sur la bonne ou mauvaise santé de la personne, car elle était plus proche du monde des esprits, ce jour-là. De bons vœux étaient synonymes de réussite, mais le contraire était également vrai. Le jour de son anniversaire, il fallait donc éviter ses ennemis et ne s’entourer que d’amis. “Happy Birthday”, “Joyeux anniversaire”, “Bon anniversaire” étaient les vœux traditionnels ». (The Lore of Birthdays, Linton, page 20). « Celui qui fêtait son anniversaire était en danger ce jour-là, car il était à la merci des bons et des mauvais esprits ». Que fallait-il faire pour se protéger contre ces esprits malveillants ? « La présence des amis et le témoignage de leurs vœux aidaient à le protéger contre le danger inconnu et permanent » (Funk & Wagnalls Standard Dictionary of Folklore, Mythologie and Legend, page 144).

    La distribution des cadeaux d’anniversaire est associée à la présentation des sacrifices aux dieux païens, le jour de leur anniversaire. Cette tradition se rattache certainement aux mêmes superstitions qui ont institué les vœux d’anniversaire. « L’échange des présents […] est associé avec l’importance de s’insinuer dans les bonnes grâces des fées, bienveillantes ou malveillantes » (Ibid.).

    Les gâteaux d’anniversaire traditionnels et les bougies tirent aussi leur origine dans l’adoration des anciennes idoles païennes. Les anciens croyaient que la flamme des bougies avait des propriétés magiques. Ils priaient et faisaient des vœux pour qu’ils soient transmis aux dieux par la flamme des bougies. Cette tradition, qui consiste à faire un vœu en soufflant les bougies, est encore largement pratiquée aujourd’hui. Les Grecs célébraient l’anniversaire de la déesse de la lune, Artémis, avec des gâteaux ornées de bougies allumées (The Love of Birthdays, page 18). La « déesse-mère » était (et l’est encore) adorée sous de nombreux noms différents. Artémis, ou Diane, était généralement re-présentée comme une vierge, mais à d’autres moments comme une déesse-mère (The Dictionary of Classical Mythology, Religion, Literature and Art, “Artemis”, pages 71-73 ; The Golden Bough, Macmillan abridged édition, page 163). Elle était l’une des déesses grecques, qui s’identifiait sous de nombreux aspects à Ishtar ou Ashtoreth (Funk & Wagnall New Encyclopedia, “Astarté”, vol. 2, page 376). Ishtar (connu aussi sous le nom Astarté) était le nom le plus souvent utilisé pour la « déesse-mère » au Moyen-Orient. Les Phéniciens l’adoraient sous le nom Ashtoreth (ou Astarté), comme le firent souvent les Israélites et les Juifs (Juges 2 :13 ; 10 :6 ; 2 Rois 23 :13). En Egypte, même après la destruction de Jérusalem par Nebucadnetsar, les Juifs célébraient encore la fête de cette « reine du ciel » païenne, en cuisant des gâteaux (Jérémie 7 :18 ; 44 :19). La célébration des anniversaires n’est qu’un exemple des nombreuses coutumes païennes qui subsistent de nos jours.

    La cérémonie des anniversaires est étroitement liée à l’astrologie. L’astrologie est basée sur l’idée que le destin de l’homme est contrôlé par l’emplacement et la course du soleil, de la lune et des étoiles. C’est pourquoi l’adoration de ces corps a été substituée à celle du Créateur, de Celui qui créa l’homme et les cieux, et qui est le Véritable Arbitre de la destinée humaine. De telles croyances étaient courantes dans l’Egypte antique. « Les Egyptiens […] découvrirent, à partir du jour de la naissance d’un homme, ce qu’il rencontrera au cours de sa vie, comment il terminera ses jours, et quelle sorte d’homme il sera » (Hérodote, Persian Wars, livre II, chapitre 82).

    Puisque l’on croyait que la position des étoiles au moment de la naissance influençait l’avenir de l’enfant, les horoscopes astrologiques sont venus ensuite, prétendant prédire l’avenir, en fonction de la date de naissance. « Les anniversaires sont intimement associés aux étoiles, car sans calendrier, personne ne pourrait déterminer la date pour célébrer son anniversaire. Ils dépendent aussi des étoiles pour une autre raison, car aux temps anciens, les registres des dates de naissance permettaient aux astrologues d’établir un tableau des horoscopes » (The Lore of Birthdays, page 53). La traduction d’Hérodote par Rawlinson comporte, au bas de la page, l’annotation suivante : « Très tôt, les horoscopes ont été utilisés en Egypte […] et Cicéron parle des Egyptiens et des Chaldéens qui prédisaient […] le destin d’un homme à sa naissance, par leurs observations des étoiles » (livre II, chapitre 82, note). Voici un exemple plus récent sur l’importance des horoscopes au Mexique : « Les horoscopes étaient préparés à partir de ces signes [astrologiques] pour le jour et l’heure de la naissance. Chaque Mexicain portait tout au long de sa vie, comme une sorte de nom personnel, le signe de sa naissance » (Encyclopedia of Religion and Ethics, vol. II, “Birthday”, page 664).

    L’astrologie avait une puissante influence au cours du Moyen-Age dans l’Europe dite chrétienne, elle était presque universellement acceptée. (Le Vatican possède la plus grande bibliothèque astrologique au monde). La politique, aussi bien que la religion, était fortement influencée par l’astrologie. Peu de rois se seraient risqués à déclarer la guerre sans avoir d’abord consulté leurs astrologues. Et la plus grande partie de ce qui était considéré comme de la médecine et de la science à cette époque-là, était basé sur l’astrologie.

    L’astrologie continue à avoir de très nombreux partisans dans le monde entier, même si beaucoup ne la prennent pas au sérieux. Chez les Hindous, même les familles les plus pauvres économisent péniblement quelques roupies pour faire rédiger un horoscope à leur progéniture par un astrologue. Il est très difficile pour un Hindou de se marier, si lui ou elle ne peuvent présenter un horoscope détaillé. Les étoiles doivent s’harmoniser avant que ne commencent les fiançailles. Peu d’Hindous prennent des décisions importantes sans consulter au préalable leur horoscope. En Inde, les fermiers comptent sur les astrologues pour leur dire quand et où ils doivent planter, et quand il faut récolter. « De fait, tous les ministres du gouvernement indien ont leur état- major personnel d’astrologues pour les conseiller sur les questions politiques (St Louis Globe-Democrat, 6 janvier 1983, page 2A). L’Inde n’est qu’un exemple parmi tant d’autres sur la façon dont l’astrologie influence la vie quotidienne, même dans le monde moderne. Les rubriques qui traitent de l’astrologie sont parmi les plus populaires des grands quotidiens. Bien sûr, les conseils que lisent des millions de personnes changent selon la date de naissance du lecteur.

    Aujourd’hui, comme durant des milliers d’années, les nations et les cultures, continuent à croire que le destin d’une personne est associé à la date de sa naissance. Par exemple, Sir James G. Frazer écrivit qu’à Madagascar, on croyait que « le destin de chacun était déterminé par le jour ou l’heure de sa naissance » (The Golden Gough, partie I, vol. 1, page 173). L’Encyclopedia of Religion and Ethics fait la remarque suivante au sujet de telles superstitions dans de nombreuses sociétés : « Les circonstances présentes au moment de la naissance pouvaient être de bonne augure ou de mauvaise augure. N’importe quel objet ou situation observé pouvait affecter le destin de l’enfant » (Vol. II, “Birthday”, page 663). Jusqu’à une période très récente, dans plusieurs sociétés tribales, les enfants qui naissaient lors des jours considérés « malchanceux » étaient mis à mort.

    La célébration des anniversaires est-elle une tradition chrétienne acceptable ? Est-elle approuvée par Dieu ? Jésus, les apôtres ou l’Eglise primitive, célébrèrent-ils les anniversaires ?

    Lorsque le Nouveau Testament fut rédigé, la pratique des anniversaires était courante, en particulier chez les nations païennes. Josèphe mentionne celles de plusieurs dirigeants, lesquelles étaient souvent accompagnées de menaces ou d’actes de violence. Par exemple, après avoir détruit Jérusalem et le temple, en l’an 70 apr. J.-C., le général romain Titus se rendit à Césarée de Philippe, où il célébra solennellement l’anniversaire de son frère en massacrant plus de 2500 captifs juifs. Peu de temps après, s’étant rendu à Berytus en Phénicie, il célébra celui de son père en faisant massacrer « une grande multitude » des captifs (War of the Jews, 4.3.1). Des exemples similaires de massacres et de mutilations, lors des anniversaires de personnages importants, sont courants dans l’Histoire.

    Cependant, les pratiquants juifs ne célébraient pas les anniversaires (Josèphe, Against Apion, 2.26) ; ils considéraient généralement que le jour de la mort d’une personne avait plus de signification que le jour de sa naissance (Ecclésiaste 7 :1). Il ne nous a été donné aucun commandement, ni aucun exemple, comme quoi un chrétien devait observer l’anniversaire du Christ ou le sien. La date précise de la naissance de Jésus est restée délibérément imprécise. Plus de deux siècles après l’époque du Christ, les chrétiens, en général, « considéraient les festivités des anniversaires comme une survivance de pratiques hérétiques. Les festins grecs et romains d’anniversaires étaient considérés comme des orgies païennes » (The Lore of Birthdays, page 42). Parmi les premiers chrétiens, de telles célébrations étaient « immorales et frivoles ».

    Lorsque nous examinons minutieusement les principes des lois divines, et que nous les comparons aux célébrations d’anniversaire, nous pouvons comprendre pourquoi ni le Christ, ni Ses apôtres, ni leurs véritables disciples n’ont fêté leurs anniversaires. Comme nous l’avons vu précédemment, cette pratique tire ses origines de l’idolâtrie et de l’adoration du soleil, de la lune et des étoiles. Dieu ne veut pas que nous croyions que la date de notre naissance ait une quel- conque incidence sur notre comportement, notre bien-être et notre bonheur. Il veut que nous comprenions que c’est en Le servant et en obéissant à Ses lois, que nous serons heureux. Dieu a dit à Son peuple : « N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité » (Jérémie 10 :2-3). Lorsque nous apprenons la vérité, Dieu S’attend à ce que nous renoncions aux coutumes idolâtres, fondées sur l’adoration de la création au lieu du Créateur.

    Il se peut que certaines personnes se justifient, en déclarant qu’elles n’ont pas l’intention d’honorer des dieux païens, et qu’elles ne pensent pas à cette dimension astrologique lorsqu’elles participent à un anniversaire. Peut-être était- ce aussi le cas des fils de Job, mais leur adoption manifeste d’une vaine coutume – qui tire clairement ses origines de l’idolâtrie – inquiétait Job, car ils avaient pu « pécher et offenser Dieu dans leur cœur » (Job 1 : 5). Il est clair que Dieu ne veut pas que nous adoptions de telles coutumes, et que l’Eglise apostolique rejetât la tradition des anniversaires de naissance.

    Il se peut que, pour certaines personnes, les anniversaires ne soient qu’une tradition purement séculière, dénuée de toute signification religieuse. Cependant, nous devons rester vigilants sur sa véritable origine, et sur la signification religieuse qu’ils avaient – et qu’ils ont encore – pour la vaste majorité des gens.

    Souvenez-vous que Pharaon (Genèse 40 :20), tout comme le roi Hérode (Matthieu 14 :6) fêtaient les anniversaires ! Non seulement ces célébrations déshonoraient Dieu, mais elles étaient aussi caractérisées par des exécutions d’êtres humains ! En tant que chrétiens, nous avons reçu l’avertissement de « fuir l’idolâtrie » sous toutes ses formes (1 Corinthiens 10 :14). A cet égard, notre conduite et notre refus, ordonnés par Dieu, d’adopter des coutumes idolâtres affecteront inévitablement nos relations avec Dieu.

    Nous devons être circonspects avec notre famille et nos proches sur la manière d’appréhender la tradition des anniversaires. Assurément, les familles peuvent « constater » la croissance et l’évolution d’un enfant, ou montrer une marque de respect, avec une attitude chrétienne, envers une personne âgée, en évitant l’esprit des célébrations charnelles décrites dans cet article. Et nous ne devrions pas « faire la morale » aux autres, en particulier à ceux qui n’ont pas l’Esprit de Dieu. Mais, en tant que chrétiens, nous ne devons pas nous laisser entraîner dans la tradition des anniversaires.

     

     


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    Trouver le réconfort dans la détresse

    Par Richard F. Ames

    Lorsqu’une nation est confrontée à une tragédie, comment devrait-elle y faire face ? Et comment devrons-nous réagir à la douleur, lorsque nous perdons un être cher ? L’espérance dans l’avenir existe. Vous pouvez trouver réconfort et assurance !

    Nous souhaitons tous vivre dans un monde en paix, en sécurité et sans mauvaises surprises. Mais lorsque les tragédies surgissent, elles nous ramènent à la réalité. Nous avons été bouleversés par les attaques terroristes du 11 septembre 2001. Brusquement, nous nous sommes rendus compte que notre société – et notre propre vie – était vulnérable. Des milliers de personnes sont mortes suite à ces attaques, et des milliers d’autres ont perdu des êtres chers.

    La plupart d’entre nous ont perdu des êtres chers, soit des suites d’un accident tragique, d’une maladie, ou d’un acte de violence. Comment faire face à une telle perte ? Ceux qui perdent des êtres chers ont besoin d’être consolés. Ils ont besoin d’espoir et de réconfort. Les Ecritures nous disent : « C’est pourquoi exhortez-vous réciproquement, et édifiez-vous les uns les autres, comme en réalité vous le faites » (1 Thessaloniciens 5 :11). Si vous connaissez quelqu’un qui a besoin d’être réconforté, faites-le. Montrez-lui que vous compatissez. Serrez-la dans vos bras, ou téléphonez-lui. Aidez- la autant que vous le pouvez. Lorsqu’une personne que nous aimons souffre, nous souffrons avec elle. L’apôtre Paul écrit : « Qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les membres aient également soin les uns des autres. Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui » (1 Corinthiens 12 :25-26).

    Nous pouvons nous identifier à ceux qui souffrent, parce que nous avons souffert aussi dans notre vie. Nous pouvons compatir à leur douleur et à leur perte. Une veuve ou un veuf peut trouver du réconfort dans le soutien de ses amis et de sa famille. Nos larmes peuvent manifester notre profond intérêt pour nos amis et les victimes d’une tragédie.

    Si vous avez besoin d’être réconforté, la plus grande puissance qui puisse vous donner cette consolation se trouve au ciel. Le Dieu Créateur, notre Père qui est au ciel, donne la consolation spirituelle. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans l’affliction » (2 Corinthiens 1 :3-4).

    Le nom même de Dieu est « le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation ». Lorsque nous partageons notre douleur avec Lui, Il nous réconforte. Plusieurs Psaumes expriment la peine du roi David, lorsqu’il partagea avec Dieu ses sentiments personnels dans ses prières. Vous aussi, vous pouvez prier en utilisant les Psaumes. David poussait des cris en priant Dieu : « Ecoute ma prière, Eternel, et prête l’oreille à mes cris ! Ne sois pas insensible à mes larmes ! Car je suis un étranger chez toi, un habitant, comme tous mes pères » (Psaume 39 :13). Dieu a répondu à cette prière. David commence le Psaume suivant en s’exclamant : « J’avais mis en l’Eternel mon espérance ; et il s’est incliné vers moi, il a écouté mes cris » (Psaume 40 :2). Dieu écoutera aussi votre prière. Notez cette promesse encourageante : « Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chants d’allégresse. Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes » (Psaume 126 :5-6).

    Lorsque nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, et lorsque nous partageons nos sentiments avec le Dieu qui est au ciel, Il promet de nous réconforter. Certains d’entre nous luttent contre la méchanceté qui sévit dans le monde. Nous ne comprenons pas comment un Dieu tout puissant, plein d’amour, permette une telle méchanceté dans le monde. Dieu prend tout cela en considération dans Son Plan de salut, établi de longue date. Le diable est réel ; il veut détruire toute l’humanité, et il utilise des instruments humains pour semer la mort et la destruction. Satan le diable a voulu contrecarrer le plan divin, mais il a échoué – et il échouera encore complètement. Nous lisons dans Apocalypse 20, que Satan sera jeté dans l’abîme au début du Millénium, lorsque Jésus-Christ reviendra pour établir le Royaume de Dieu sur la terre (Apocalypse 20 :1-3).

    Sous le règne du Christ, la paix et l’harmonie règneront sur la terre ! C’est là la Bonne Nouvelle – l’Evangile du Royaume de Dieu. Entre-temps, l’humanité doit comprendre la réalité du bien et du mal, les causes et les effets ! Lorsqu’elle aura appris ces profondes leçons par l’expérience, la douleur et la souffrance, elle choisira de suivre le chemin qui mène à un monde de paix – la façon de vivre enseignée dans la Bible par Jésus-Christ. Voilà notre espoir ! C’est l’espérance dans le Royaume de Dieu à venir, lequel apportera un véritable monde de paix pour l’éternité, la réconciliation entre les nations et la vie éternelle.

    Il s’agit de l’espoir dans la résurrection des morts. Comme l’écrit l’apôtre Pierre : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts » (1 Pierre 1 :3).

    Lorsqu’une tragédie surgit, nous pouvons aider les autres. Nous pouvons encourager, servir et consoler. Nous savons que Dieu est « le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation ». Nous pouvons exprimer notre tristesse et partager nos larmes, comme le fit le roi David dans le livre des Psaumes. Nous pouvons nous présenter devant notre Souverain Sacrificateur et notre Intercesseur, Jésus-Christ, pour recevoir le réconfort et l’aide dont nous avons besoin : « Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hébreux 4 :14-16). Notre Sauveur et notre Souverain Sacrificateur veut nous accorder la miséricorde et la grâce, lorsque nous en avons besoin ; Il peut compatir à nos malheurs, car Il est passé par-là. Il a souffert pour nous (1 Pierre 2 :21).

    Comment pouvez-vous faire face aux tragédies ? Priez de tout votre cœur ! Epanchez votre chagrin et votre douleur devant le trône de grâce – et Dieu vous consolera. Lorsque notre société se sent à l’abri et en sécurité, elle va souvent après les plaisirs de ce monde. Certainement, le monde court après la vanité, comme le révèle le livre de l’Ecclésiaste. Mais, lorsque surgit la détresse, nous pouvons être secoués de notre insouciance en pensant plus profondément aux réalités de la vie. Alors, nous devons trouver la consolation et le courage dans nos relations avec le Dieu Créateur, qui a tout pouvoir dans l’univers. Les récentes frayeurs, liées au terrorisme et à la guerre, ont été pour beaucoup un « rappel » que leur sécurité et leur vie physique sont fragiles. Mais plus important encore, ce rappel devrait nous toucher spirituellement. Peut-être que nous menons une vie dissolue et égoïste. Nous devons nous poser les questions suivantes : « Qu’est-ce que la vie ? Pourquoi suis-je en vie ? Quelle est l’ultime destinée de l’humanité ? » La réponse se trouve dans la Bible, et nous permet de garder l’espoir. Jésus-Christ est vivant ! Les Ecritures nous montrent que nous serons sauvés par Sa vie : « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5 :10).

    Nous devons chercher notre Sauveur de tout notre cœur. Nous devons être spirituellement éveillés et en alerte. En mettant l’accent sur les Dix Commandements, l’apôtre Paul a écrit : « L’amour ne fait point de mal au prochain : l’amour est donc l’accomplissement de la loi. Cela importe d’autant plus que vous savez en quel temps nous sommes : c’est l’heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru » (Romains 13 :10-11). Nous devons nous secouer et nous réveiller spirituellement ! Souvent, une tragédie dans notre vie peut nous aider à réaliser à quel point nous avons besoin de la vérité spirituelle. Mais quelle est cette vérité pour laquelle nous devons rester éveillés ? Paul poursuit, en nous exhortant de nous « dépouiller des œuvres des ténèbres » et de « revêtir les armes de la lumière » (verset 12). Il nous recommande : « Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des orgies et de l’ivrognerie, de la luxure et de la débauche, des querelles et des jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus- Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises » (Romains 13 :13-14).

    Etes-vous disposé à changer votre vie ? Le Christ a dit à Ses disciples : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :15). La toute première recommandation que Jésus donna au monde était : « Repentez-vous. » La repentance et la foi sont les tous premiers pas pour établir une relation respectueuse et réconfortante avec Dieu le Père et Son Fils Jésus-Christ !

    Cette relation révèle l’amour de Dieu et Ses promesses à ceux qui Le cherchent et qui se soumettent à Lui, et qui est bien au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer. Paul écrit que Dieu « peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons » (Ephésiens 3 :20). Le Dieu tout puissant a tout pouvoir dans l’univers. Il est omnipotent. Et Il est amour. Il peut vous bénir au-delà de tout ce que vous demandez ou pensez. Il peut vous protéger dans les temps difficiles.

    Les prophéties bibliques sont en train de s’accomplir ; nous devons connaître le déroulement chronologique des événements à venir que Dieu a révélés, et qui précèderont Son glorieux Royaume. Mais beaucoup de gens, aujourd’hui, n’ont pas le fil conducteur des prophéties. Ils sont comme cette dame qui disait : « Je pense que ce qui s’est passé était un appel pour nous réveiller, mais j’ai encore du mal à comprendre tout ce qu’il signifie. » Pourtant, les explications se trouvent dans les prophéties ! Dieu peut accomplir Son but, même en permettant des événements tragiques. Nous devons répondre à cet appel et nous réveiller ; nous devons proclamer les impressionnantes promesses de Dieu. Nous devons changer notre vie, et suivre les instructions bibliques. Jésus nous recommande : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste ; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la surface de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme » (Luc 21 :33-36).

    Dieu aime Ses enfants. Il a promis que ceux qui veillent et qui prient échapperont à toutes ces choses et ils seront protégés. Il nous faut être encore plus vigilants, encore plus éveillés spirituellement. Nous devons prier en tout temps, comme Jésus nous le demande. Il se peut que certains parmi vous aient besoin d’apprendre à prier. Lisez les prières exprimées avec tant d’émotions dans les Psaumes. Lorsque vous priez, essayez de lire le Psaume 91 – un Psaume admirable sur la protection :

    « Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. Je dis à l’Eternel : Mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! Car c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, de la peste et de ses ravages. Il te couvrira de ses plumes, et tu trouveras un refuge sous ses ailes ; sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui frappe en plein midi. Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint ; de tes yeux seulement tu regarderas, et tu verras la rétribution des méchants. Car tu es mon refuge, ô Eternel ! Tu fais du Très-Haut ta retraite. Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente » (Psaume 91 :1-10).

    Dans Matthieu 24, les disciples demandèrent à Jésus quel serait le signe de Son Avènement et de la fin du monde. Jésus décrivit, dans les grandes lignes, l’agitation et la tribulation qui précèderont Son second Avènement. Ainsi, nous savons que nous devrons faire face à des épreuves et des troubles, à l’avenir. Comment pourrons-nous les affronter ? La Bible nous donne la solution. En premier lieu, nous devons donner aux autres le réconfort au milieu de la détresse. Nous devons contribuer à leurs besoins physiques, émotionnels et spirituels. Nous devrions prier pour les victimes et leurs familles, car nos prières peuvent faire une différence. « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière agissante du juste a une grande efficacité » (Jacques 5 :16). Priez-vous pour les victimes des attaques terroristes et des autres tragédies ?

    Non seulement nous devons consoler les autres et prier pour eux, mais nous devons aussi trouver le réconfort et l’assurance auprès de notre Dieu céleste et qui S’appelle « le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation » (2 Corinthiens 1 :3).

    Nous devons aussi trouver l’espoir et l’assurance dans le Royaume de Dieu à venir. Jésus-Christ, en tant que Prince de la paix, mettra fin au terrorisme et assurera la paix et la prospérité au monde entier. Le Royaume de Dieu gouvernera sur cette terre. Les Ecritures nous assurent aussi que Satan le diable, l’esprit qui agit dans l’ombre, sera jeté dans l’abîme pendant une période de mille ans, au cours de laquelle il lui sera impossible d’inciter les gens à la haine, à la méchanceté et à la terreur (Apocalypse 20 :1-3).

    Lorsque nous sommes touchés par des catastrophes, restons motivés en pensant plus intensément au monde, à l’avenir, et à la signification de la vie. Prenons sérieusement en considération, que nous devons changer notre façon de vivre, et soyons attentifs à la recommandation biblique qui nous demande de veiller spirituellement. Si nous faisons cela, nous pouvons faire appel à Dieu, notre Créateur, dans nos prières. Les Ecritures nous exhortent : « Cherchez l’Eternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner » (Esaïe 55 :6-7).

    Finalement, nous pouvons trouver du réconfort en anticipant notre propre résurrection, confirmée par les propos inspirés de Paul : « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui sont décédés, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont décédés » (1 Thessaloniciens 4 :13-14). Ce grand événement – la « première résurrection » – aura lieu au retour du Christ. Paul poursuit : « Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4 :16-18).

    Paul nous rappelle que nous pouvons être encouragés par les Ecritures, et que nous devons partager ce réconfort avec les autres. La vérité qui se trouve dans la Bible procure du réconfort au milieu de la détresse. Nous avons tous besoin de cette vérité inspirante et pleine d’espoir.


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