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    ES-TU PRÊT ?

     

      SENTINELLE SONNES DE LA TROMPETTE ET  AVERTIS MON PEUPLE.

    EZECHIEL 33V3

     Chères et sœurs, cher (es) compatriotes,

    Les évènements relatés ici ne sont pas à prendre à la légère, ce ne sont que l'ombre des choses à venir tant sur notre beau pays, que sur le monde.

    De tous temps les  SAINTES ECRITURES sont là pour nous avertir, malheureusement l'homme rejette presque toujours la VERITE, car il ne la connait pas et prend un vif plaisir à la méprisée.

    Pourtant, la Parole est claire: "lorsque vous connaitrez" la vérité, la vérité vous affranchira". Il n'est plus le temps d'endurcir vos cœurs, car le temps est proche, disposes ton cœur à la rencontre de Dieu

    REPENTEZ-VOUS

     

      SENTINELLE SONNES DE LA TROMPETTE ET  AVERTIS MON PEUPLE.

     DIEU  m'a dit : Le 30/10/04 dis leur que la terre sera ébranlée dans les quatres coins de la Guadeloupe

    Le peuple va pleurer sur ses morts, dis leurs de préparer leurs âmes, de chercher ma face et d'accepter mon FILS JESUS-CHRIST. Ils chercheront leurs morts et ne les trouveront pas.

    J'ai donné du temps à ce peuple depuis longtemps ! Je devrais déjà faire cela.

    Les justes ont prié et j'ai écouté.

    Aujourd'hui j'ais levé la MAIN sur la Guadeloupe, je ne la baisserai pas, car je suis DIEU.

    Ils sont comme des chacals, dis leurs que je ne suis pas un dieu d'idolâtrie. Je ne suis pas au milieu de l'idolâtrie.

    Mais un DIEU vivant d'éternité en éternité.

     Ils  verront aussi ma Gloire.

    Je hais le péché, l’idolâtrie, la divination, l'impudicité.Il y a ceux qui auront comme refuge, l'alcool.

     Moi l'ETERNEL je ferai grâce à qui je veux.

     La Guadeloupe connaîtra la famine, la guerre, la violence, de terribles douleurs, des pénuries d’essences, l'eau sera contaminée, par vos morts, par le magma ; Pointe-à-Pitre sera effondré ! L'explosion de la soufrière.

     DIEU  m'a montré : La Guadeloupe vide et dans le noir. Vous ne pourrez pas quitter la Guadeloupe (pas d'avion et pas d’aéroport) J'ai aussi vu les voitures garées.

    Le 26 mars 2005, DIEU m'a encore révélé qu'une grande partie du monde sera touchée par les tremblements de terre.

     Le 08 avril 2005, l'Irak sera en guerre.

     Une révélation du SEIGNEUR :

     L'AMOUR est la clé de tout.

     La patience honore.

     Beaucoup de couples se sont réconciliés comme de vieux meubles.

     

    Car ainsi parle le Seigneur, l’Eternel :

    Quand je ferai de toi une ville déserte, Comme les villes qui n’ont point d’habitants, Quand je ferai monter contre toi l’abîme, Et que les grandes eaux te couvriront,  Je te précipiterai avec ceux qui sont descendus dans la fosse, Vers le peuple d’autrefois, Je te placerai dans les profondeurs de la terre, Dans les solitudes éternelles, Près de ceux qui sont descendus dans la fosse, Afin que tu ne sois plus habitée ; Et je réserverai la gloire pour le pays des vivants.

    Ezechiel 26.19

     Sentinelle 971 Line Antoine

             

     

     
     

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    Satan cherche à vous devorer

     

    « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. » ( 1 Pierre 5 :8-9)

    Si vous êtes un membre du corps de Christ, soyez prêt à affronter un diable fou. Vous voudrez peut-être ne pas y penser ou même l'accepter, mais si vous avez déterminé de suivre de suivre Jésus de tout votre cœur, Satan vous a marqué du sceau de la destruction. Et il va inonder votre vie de troubles de tous genres.

    L'apôtre Paul nous prévient : « La fin de toute chose est proche. Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à la prière. » (4 :7) En d'autres mots, il dit : « Ce n'est pas le moment d'être légers. Vous devez être sobres d'esprit à propos des affaires spirituelles. C'est une question de vie ou de mort. »

    Pourquoi est-il besoin d'être si sérieux ? La fin des temps est proche et notre ennemi a monté le chauffage. Il nous traque comme un lion, se cachant dans les herbes hautes, attendant l'occasion de bondir. Il veut nous dévorer, pour totalement détruire notre foi en Christ.

    Certains chrétiens disent que nous ne devrions même pas parler du diable, qu'il vaudrait mieux l'ignorer. D'autres essaient de dénier son existence. Par exemple, des théologiens libéraux argumentent qu'il n'y a pas de diable, pas d'enfer, pas de ciel.

    Mais l'ennemi de nos âmes ne va pas simplement s'enfuir. Peu de personnages bibliques ont été identifiés si clairement et si intensément. Il est décrit comme Lucifer, Satan, le diable, le trompeur, le gêneur, le mauvais, l'usurpateur, l'imposteur, l'accusateur, le dévoreur, le dieu de ce monde, le prince des ténèbres, le serpent ancien.

    Ces descriptions emphatiques me disent que le diable est réel. Et nous savons de par les Ecritures qu'il possède un vrai pouvoir. Il est même en ce moment à l'œuvre sur terre : dans nos pays, nos villes, nos églises, nos maisons et nos vies individuelles. Et nous ne devons pas ignorer ses méthodes et ses stratégies de combat contre nous.

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    L'apôtre Paul nous dit que tout au long de l'histoire

    le diable nous a déclaré la guerre trois fois.

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    Apocalypse 12 décrit trois occasions où Satan nous a déclaré la guerre :

    1. Il a d'abord déclaré la guerre contre le Dieu Tout Puissant lui-même. Jean écrit :

    « Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. » (Apocalypse 12 :7-9)

    Ce passage rappelle le moment où dans le ciel Satan se rebella contre l'autorité suprême de Dieu. En ce temps-là, il était connu en tant que Lucifer, un ange possédant une grande autorité. Mais Lucifer voulait aussi être comme Dieu. Alors, enrôlant un tiers des anges, il s'éleva contre le Tout Puissant.

    Mais Dieu chassa Lucifer hors du paradis, ainsi que tous les autres anges rebelles. Les cieux se réjouirent de la victoire. Le diable avait perdu la guerre, ainsi que sa place dans le ciel.

    2. Satan vaincu déclara alors sa deuxième guerre : celle-ci contre le Fils de Dieu, Jésus-Christ. Jean écrit :

    « Un grand signe apparut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement.

    Un autre signe parut encore dans le ciel ; et voici, c'était le grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté. » (Apocalypse 12 :1-4)

    Satan savait qu'une incroyable église était sur le point de jaillir des vestiges de l'Ancien Testament. Ce serait un corps glorieux, revêtu du soleil de la justice. Alors le diable déclara la guerre à nouveau, prétextant que maintenant il pourrait combattre sur son propre territoire, la terre.

    Ce passage suggère que Satan savait qu'il ne pourrait atteindre l'enfant dans le sein de Marie. Alors il détermina de détruire Christ dès sa naissance. Il rassembla toutes ses forces démoniaques autour de Bethléhem, envoyant des esprits trompeurs pour aveugler les scribes, les sacrificateurs et les Pharisiens. Ensuite, son propre esprit entra dans le roi Hérode, le possédant ainsi. Si Satan ne pouvait pas lui-même tuer Christ, il avait un homme prêt à le faire pour lui.

    Mais les armées du Seigneur composées d'anges célestes montaient la garde auprès de l'enfant, afin que Satan ne puisse l'atteindre. Le diable dut attendre trente ans pour essayer de dévorer Christ.

    Il vit sa chance suivante au début du ministère de Jésus, quand le Saint Esprit déclara qu'Il était le Messie. A ce moment-là, Satan conduisit Christ dans le désert pour être tenté. Cependant, Jésus l'a à nouveau battu. Dieu protégea encore une fois son fils, envoyant des anges pour le servir dans ce temps de faiblesse physique.

    Le diable essaya une dernière fois de dévorer Christ. Cette fois-ci, il rassembla ses forces pour tenter de tuer Jésus par la crucifixion et de le chasser dans la tombe. Il envoya des esprits démoniaques pour susciter une émeute, entrant dans le corps de sacrificateurs, de soldats, de responsables politiques et de faux témoins ; Finalement, Satan pensa qu'il avait atteint son heure de gloire. Il allait maintenant entamer une guerre totale.

    Cependant, vous connaissez le reste de l'histoire : le jour de la résurrection fut pour Satan celui de sa défaite la plus humiliante. Quand Jésus fut élevé au ciel, Il devint à jamais hors d'atteinte du diable. « Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. » (Apocalypse 12 :5) Tout l'enfer trembla parce que Satan avait encore perdu. Même en utilisant tout son pouvoir, il ne pouvait toujours pas vaincre le fils de Dieu.

    3. Le diable déclara sa troisième et dernière guerre contre la postérité de Christ. Cela signifie qu'il est en guerre contre tout véritable croyant sur terre. Jean écrit :

    « Quand le dragon vit qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l'enfant mâle. » ( verset 13) « Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s'en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus Christ. » ( verset 17)

    Satan retourna sa colère contre l'église de Jésus Christ. Et il réserva le plus fort de sa rage contre les croyants qui gardent les commandements de Dieu et qui Lui font confiance.

    Le diable sait que cette guerre est sa dernière chance, parce qu'il ne reste qu'un temps assez court avant que Christ ne vienne rechercher Son épouse. « …sachant qu'il a peu de temps. » ( verset 12). La guerre de Satan contre l'église est donc la plus intense de toutes. Il veut regagner le terrain qu'il a perdu contre Christ. Il n'arrêtera devant rien pour détruire la foi de l'épouse. Cela veut dire qu'il va utiliser toutes ses armes contre nous, toutes ses subtilités, ses tromperies et ses moyens.

    _____________________________

    J'ai prié avec zèle pour une révélation

    sur l'horrible guerre spirituelle que

    nous menons contre notre adversaire.

    _____________________________

    Quand j'étais un jeune prédicateur, je n'accordais pas trop de réflexion sur le sujet du combat spirituel. Je pensais que quiconque marchait dans la victoire ne devait avoir aucun problème avec le diable. Pour moi, il suffisait simplement de lui résister. Mais rapidement j'ai découvert un lion rugissant traquant mes faiblesses de toutes ses forces, et je me suis senti incapable de lutter avec lui.

    Bien trop souvent je vois le diable agir de même avec d'autres chrétiens sincères. Je connais une multitude de serviteurs pieux, des personnes au cœur pur, marchant dans la grâce, qui ont été soudainement submergés par des flots démoniaques de confusion et de désespoir.

    De tels chrétiens peuvent travailler avec zèle pour le Seigneur pendant des années. Puis, un jour, Satan injecte des pensées accusatrices dans leurs esprits. Et en l'espace d'une nuit, ils sont submergés par des troubles terribles, des tentations inattendues, de la convoitise, de la dépression. Leurs combats sont si profonds, si étranges et mystérieux que ces saints n'ont aucune idée d'où ils proviennent.

    Je crois qu'il n'y a qu'une explication : leurs troubles sont un assaut démoniaque. Combien de fois j'ai vu ces choses se produire chez des chrétiens qui progressent par bonds. C'est au sommet de leur progression spirituelle que Satan place une vieille séduction sur leur chemin. Cela peut être une ancienne convoitise, quelque chose qu'ils pensent avoir surmonté depuis des années. Mais à présent, après des années de vie dans la victoire, ils marchent sur une corde raide, chancelant sous l'attaque d'une indulgence qui pourrait les ramener dans un terrible esclavage.

    Il y a quelque temps, j'ai reçu une lettre déchirante d'un cher pasteur. Il écrivait : « J'ai soixante cinq ans, et les membres de ma congrégation me reconnaissent comme un homme de prière. Mais maintenant, venant d'on ne sait où, des pensées mauvaises ont commencé à m'accuser. Je connais une convoitise comme je n'en ai jamais connu dans ma vie.

    Je n'ai pas succombé à la tentation. Mais j'ai été dans un continuel combat depuis des mois. Je sais que c'est une attaque de l'ennemi. Il veut détruire le ministère dans lequel Dieu me fait prospérer. Priez pour moi s'il vous plaît. » Je crois que Satan tentait de dévorer ce cher saint de Dieu.

    Des mariages chrétiens sont en ce moment sous des attaques comme ils ne l'ont jamais été auparavant. Un couple peut s'être aimé pendant des années et être soudain plongé dans un combat horrible qu'il ne comprend pas. Une minute, cette épouse fidèle dit : « J'aime cet homme. » Et la minute suivante, elle crie : « Je ne supporte pas cet homme. Je ne veux même pas me trouver près de lui. » Qu'est-ce que cela peut être d'autre qu'une tentative satanique de dévorer et de détruire ce mariage pieux ?

    Jour après jour, ces couples se découragent de plus en plus, étant tentés et désespérés. Et bien vite, Satan les submerge avec d'autres pensées accusatrices : « Tu as échoué dans ton rôle de parent. Tu ne peux rien faire de bien. Tu ne connais pas Dieu intimement. Tu es un hypocrite. Tu n'es pas ce que les autres pensent que tu es. Tu es un pauvre exemple de ce que doit être un époux chrétien. »

    Bien-aimés, ce qui se passe dans cette relation ne peut être diagnostiqué par un conseiller, un pasteur ou un psychologue. Personne ne peut comprendre cet esprit destructeur qui menace ce mariage. Pourquoi ? Il est surnaturel, démoniaque, une attaque directe de l'enfer. Satan est en guerre contre toute maison dont Jésus est le Seigneur. Et il ne prendra aucun repos avant qu'il ne fasse tout ce qu'il peut pour dévorer, et apporter la ruine et le chaos.

    Tous ces combats, ces troubles et ces tentations sont connus comme le fleuve du diable. Jean écrit : « Et, de sa bouche, le serpent lança de l'eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l'entraîner par le fleuve. » ( Apocalypse 12 :15) Esaïe avertit également que Satan enverrait un fleuve contre tous ceux qui « craindront le nom du Seigneur… l'ennemi viendra comme un fleuve. » ( Esaïe 59 :19)

    J'ai expérimenté ce fleuve. Et une multitude de chrétiens se trouve prise dedans en ce moment même. Ils sont submergés par des persécutions, des attaques physiques, un harcèlement moral, de féroces tentations et des convoitises de l'enfer, des amis qui se retournent contre eux comme des ennemis. Satan a projeté un assaut final dans les derniers temps afin de nous détruire de façon désespérée.

    _____________________________

    Pourquoi le diable attaque-t-il

    le juste avec tant de férocité ?

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    La clé qui permet de comprendre comment Satan opère contre l'église se trouve dans le mot rébellion. Simplement, le mot rébellion signifie aller contre les règles et l'autorité de la Parole de Dieu. Quand Lucifer déclara la guerre à Dieu, il s'est rebellé contre la parole du Tout Puissant.

    Vous devez comprendre : la parole de Dieu est sa puissance. Par elle, Il créa les mondes. Et par elle, le soleil, la lune et les étoiles furent mis en place. Sa parole créa toute chose et elle continue de donner la vie. Et par elle Dieu abaissa des rois et éleva des nations. Par elle, Il bénit et sauve, juge et détruit.

    Le but de Satan est toujours de tenter le peuple de Dieu à se rebeller contre Sa parole. Il planta des pensées de rébellion dans Adam et Eve, les conduisant ainsi à raisonner : « Je sais ce que Dieu a dit. Lais je vais agir selon ma propre volonté. » Ces pensées causèrent la chute de l'humanité.

    Satan réussit également à planter des graines de rébellions dans le peuple élu de Dieu, Israël. Le Psalmiste dit qu'Israël était « une race indocile et rebelle, une race dont le cœur n'était pas ferme, et dont l'esprit n'était pas fidèle à Dieu. » ( Psaume 78 :8) Les Ecritures disent aussi d'Israël : « Mais vous ne voulûtes point y monter, et vous fûtes rebelles à l'ordre de l'Eternel, votre Dieu. » (Deutéronome 1 :26)

    Veuillez noter que Dieu révéla clairement Sa parole à tous ces peuples. Et cependant ils se sont rebellés contre lui. Pourquoi ? Ils ont été séduit par le malin.

    Satan va également essayer de vous faire vous rebeller contre la parole de Dieu. Il sait qu'il ne peut pas vous atteindre par des tentations criantes. Alors, il va injecter des séductions subtiles dans vos esprits, en inondant vos vies de douleurs, de combats, de luttes. Et il essayera de bloquer les bénédictions de Dieu dans votre vie, tout comme il gêna Paul dans son ministère.

    Beaucoup sont devenus des proies des séductions subtiles de Satan. Le Psalmiste dit que de tels croyants : « Ceux qui avaient pour demeure les ténèbres et l'ombre de la mort vivaient captifs dans la misère et dans les chaînes, parce qu'ils s'étaient révoltés contre les paroles de Dieu, parce qu'ils avaient méprisé le conseil du Très Haut. » ( Psaume 107 : 10-11)

    _____________________________

    Le diable recherche un seul domaine

    dans nos vies que nous n'avons pas soumis

    à la Parole de Dieu.

    _____________________________

    Satan ne désire pas faire de vous un rebelle complet. Tout ce qu'il veut, c'est que vous vous rebelliez dans juste un domaine de votre vie. Cela lui donnera assez de terrain pour obtenir une avancée.

    Juste maintenant, il a ses principautés et ses pouvoirs en alerte afin de lui produire des rapports intelligents sur nos vies. Ces entités démoniaques lisent nos actions et entendent nos conversations. Et quand elles détectent une quelconque faiblesse charnelle en nous, elles ciblent toutes leurs tentations infernales sur ce domaine précis.

    Jésus a dit à ses disciples : « Le prince du monde vient. Il n'a rien en moi. » (Jean 14 :30) En essence, il disait : « Quand Satan vient à moi, il ne peut trouver aucun endroit où poser son pied. Je suis totalement sous l'autorité de mon père. »

    De la même manière, Satan ne peut entrer le corps ou l'esprit de tout croyant dont la vie est totalement soumise à la Parole de Dieu. On doit lui laisser du terrain s'il veut pouvoir poser un jalon. Et que se passe-t-il lorsqu'une personne retient une « partie du prix ? » Laissez- moi vous l'expliquer.

    Dans Actes 5, un couple nommé Ananias et Saphira vendit une partie de leur champs et en donna le prix à la nouvelle église à Jérusalem. Cependant, lorsqu'ils déposèrent le montant aux pieds de Pierre, l'apôtre fut perplexe. Il leur demanda : « pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu mentes au Saint Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ ? »( Actes 5 :3) Aussitôt que Pierre eut prononcé ces paroles, ils tombèrent, morts.

    Quelle est la leçon que Dieu voulut enseigner à l'église au travers de ceci ? Je ne crois pas que cela avait à voir avec le morceau de champ que possédaient Ananias et Saphira. Au contraire, cela avait à voir avec le terrain interne de leur cœur.

    Ce couple croyait qu'il pouvait obéir à 95% à Dieu et rester désobéissant dans un seul domaine. Il avait entendu prêcher la pure parole de Dieu. Mais il s'est rebellé contre ce qu'il savait être vrai. Il s'est convaincu lui-même : « Nous pouvons servire le Seigneur et cependant retenir cette petite chose. » C'était mentir au Saint Esprit.

    Donc, la partie du prix qu'il a retenu n'avait rien à voir avec l'argent, mais avec ce petit terrain de convoitise dans leur cœur. C'était une faiblesse suffisamment grande pour donner une prise à Satan. Et avec un seul acte de désobéissance, il a permis à l'ennemi de remplir leurs cœurs.

    C'est pourquoi ¨Paul prévient : « Ne donnez pas accès au diable. » (Ephésiens 4 :27) L'exemple d'Ananias et Saphira est clair. Le prix d'une vie victorieuse n'est pas un petit sujet. Cela veut dire soumettre totalement vos vies à la Parole de Dieu, ne laissant aucun coin de ténèbres, ni de convoitises cachées, ni de rébellion. Ne donnez pas à Satan la moindre parcelle de terrain. C'est tout ce dont il a besoin pour entrer et établir une base de pouvoir.

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    Je veux vous donner quatre exemples

    Sur la façon dont Satan

    Peut s'accaparer du terrain dans vos vies.

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    1. L'auteur des Hébreux nous dit : « N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour. » ( Hébreux 10 : 25)

    Vous pouvez être véritablement une merveilleuse personne, gentille, attentionnée et généreuse. Mais, si vous lisez cette parole des Hébreux et que vous l'ignorez délibérément, vous donnez du terrain à Satan. Si semaine après semaine, vous restez dans votre lit le dimanche matin au lieu de venir dans la maison de Dieu pour être incité à la justice, vous avez donné au trompeur une place dans votre cœur. Tout comme Ananias et Saphira, vous avez retenu une partie du prix.

    Le verset suivant décrit le jugement que nous encourrons pour avoir négliger un seul domaine de la Parole de Dieu : « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. » (versets 26-27)

    2. Jésus nous dit : « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. » ( Matthieu 6 :14-15)

    Christ nous avertit : « Vous pouvez être obéissant dans tous les autres domaines de votre vie, pieux, dévoué et fidèle. Mais si vous ne pardonnez pas à quelqu'un, alors vos propres péchés s'accumulent en votre défaveur, car ils ne seront pas pardonnés par le Père. »

    Ne pas pardonner fait de vous un plus grand débiteur que celui qui a péché contre vous. Cette personne peut s'être déjà repentie et avoir été pardonnée par le Seigneur. Mais si vous vous accrochez à votre blessure, vous lui demandez un prix que Jésus a déjà payé. Et vous ne pouvez demander cela à qui que ce soit.

    Cependant, le véritable danger du manque de pardon est que vous ouvrez vos cœurs à l'intrusion satanique. L'ennemi investit cette petite parcelle de terrain, il s'y établit et il commence à vous dévorer. Et vous avez permis cela en retenant une partie du prix.

    3. Jacques nous dit : « Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. Cette sagesse n'est point celle qui vient d'en haut ; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. » ( Jacques 3 :14-16).

    Remarquez à qui Jacques s'adresse ici. Dans le verset 13, il dit : « Lequel d'entre vous est sage et intelligent ? » Il nous dit : « Vous pouvez avoir une grande sagesse et un grande intelligence spirituelles. Mais s'il y a de l'amertume dans votre maison, des conflits dans votre cœur, de l'envie à votre travail, ne pensez pas que vous êtes spirituel. Vous êtes sous une désillusion trompeuse. »

    Quand Jacques parle de dispute et d'amertume, il parle de querelle et de critique. Et il dit que tout cela est diabolique, charnel, l'œuvre du diable. En résumé, celui qui retient de l'amertume cause des disputes, pire encore, il ouvre son cœur à la possession démoniaque.

    Connaissez-vous des personnes dont l'amertume a conduit à des possession démoniaques ? Avec le temps, leur aspect extérieur commence à exprimer les ténèbres qu'ils ont à l'intérieur. Eventuellement, leurs corps commencent à se dégrader, devenant malades et fébriles, et elles souffrent de déséquilibres mentaux. Partout où le diable gagne du terrain, il œuvre pour une destruction totale.

    Alors allez -y, retenez votre rancune. Gardez votre amertume. Continuez à provoquer des disputes. En agissant ainsi, vous serez en totale rébellion contre Dieu et Sa parole. Et vous ouvrirez une porte pour Satan. Vous deviendrez spirituellement aveugle et votre cœur sera endurci.

    D'un autre côté, si vous êtes spirituel, volontairement obéissant à la Parole de Dieu, alors peu importe la façon dont on vous blessera, vous démontrerez la sagesse pacifique de la bonté en pardonnant.

    4. Lors d'un récent voyage à Jérusalem, j'ai vu un puissant exemple de la manière dont Satan peut obtenir une emprise démoniaque même sur les plus petites parcelles de terrain. Comme je regardais vers la ville sainte depuis le Mont des Oliviers, j'ai vu où se trouvait le Dôme de la Mosquée. Ce n'est qu'une petite parcelle de terrain de quelques ares.

    Pour quelque raison, Satan s'en empara et y construisit un temple en son honneur. Et maintenant, c'est devenu une abomination de désolation, comme c'est décrit dans les Ecritures. Le diable a prévu de concentrer ses pouvoirs en plein milieu du peuple élu de Dieu, Israël. Et tout cela est arrivé parce qu'il a juste obtenu une petite emprise. C'est une image vivante de ce que Satan fait quand il gagne ne serait-ce que la plus petite parcelle de terrain.

    _____________________________

    Quel genre de défense avons-nous

    Contre le Dévoreur ?

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    Si vous demandez à un chrétien comment combattre avec le diable, il vous récitera probablement Jacques 4 :7 : « Résistez au diable et il fuira loin de vous. » Mais que veut dire Jacques par résister ? Comment résistons-nous à la puissance de Satan ?

    Jean nous donne la réponse dans Apocalypse 12 : « Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage. » ( Apocalypse 12 :11) Quand vous entendez le rugissement du lion, quand le fleuve s'abat et que vous être submergé, tournez-vous simplement vers le Saint des saints. Par la foi, entrez dans la présence de Dieu, à Son trône, parce que l'agneau vous a préparé un chemin, par son sang.

    « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair. » ( Hébreux 10 :19-20).

    Quand vous êtes seul en prière avec Dieu, vous êtes totalement immunisé contre les ruses du diable. Alors venez à son trône avec foi, invoquez-Le, et tenez-vous sous la puissance du sang de Christ.

    Jean écrit ensuite : « Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrit un temps. » (Apocalypse 12 :14) Je crois que les deux ailes de l'aigle mentionnées ici sont les paroles de Dieu dans l'Ancien et le Nouveau Testaments. Il nous les a données pour nous amener à un lieu de ravitaillement, afin que lorsque le diable s'approchera de nous, nous soyons capables de fuir loin de lui sur les ailes de la parole de Dieu.

    L'apôtre Paul emploie également le mot nourrir, en écrivant : « nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine » (1 Timothée 4 :6) Le mot grec pour nourrir signifie ici éduquer. Paul parle d'être éduqué par les écritures, dans la connaissance de la Parole de Dieu.

    Jésus est notre exemple ici. Quand il résista à la tentation en employant la Parole de Dieu, le diable fuit. Pourquoi ? La vérité révéla Satan, lui faisant honte. Et Hébreux dit que tous ceux qui ont cru dans la Parole de Dieu « par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions. » ( Hébreux 11 :33) Nous muselons les puissances de l'enfer en nous tenant fermes sur la Parole de Dieu.

    Alors, quand vous entendez le rugissement du lion, prosternez-vous devant le Père. Et immergez-vous dans Sa Parole. Les ailes de l'aigle vous porteront au-dessus de ce flot impétueux de la tentation.

     
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    LA VICTOIRE SUR LA MAUVAISE HUMEUR

    PAR REBECCA BROWN-YODER (2)

     

     

    LE REMÈDE À LA COLÈRE

    Pendant des années, j’ai cherché le Seigneur pour trouver une cure à la colère. Comment les gens peuvent-ils se garder de perdre leur bonne humeur ?

    Comment arrêter une rage montante ? Finalement, Dieu nous a donné, à Daniel et moi, une réponse. Il nous a enseigné la leçon en deux étapes et de deux façons différentes. La première étape est une histoire trop longue à raconter ici, mais elle nous a appris que lorsque nous péchons par notre colère, nous donnons aux esprits démoniaques le droit légal de s’attacher à nous.

    La seconde et dernière étape pour résoudre la colère a été donnée à Daniel un jour, comme il descendait en ville pour ramasser le courrier. Nous vivons à 15 kilomètres de Clinton, la ville la plus proche. Nous recevons notre courrier par le bureau de poste à Clinton. Clinton est une ville de 3000 habitants. Elle a une autoroute principale qui traverse le centre de la ville ; des commerces jalonnent les deux côtés de cette autoroute. Les gens conduisent plutôt vite sur cette voie, habituellement 50km/h au-delà de la limite permise. Ce jour-là, Daniel se rendait en ville pour ramasser le courrier. Il traversait le centre de la ville sur l’autoroute quand il a été témoin d’un incident dans lequel il n’avait pas été impliqué. Il conduisait et un jeune homme dans une camionnette était juste devant lui, se rendant dans la même direction. Soudain, un vieillard dans un vieux véhicule est entré sur l’autoroute et il s’est mis à conduire droit devant le jeune homme à 15 km/h. Il ne s’était même pas donné la peine de voir s’il y avait une auto qui venait à grande allure. Le jeune homme de la camionnette a appuyé violemment sur ses freins ; ses pneus ont raboté l’asphalte sur une longue distance, car il essayait d’éviter une collision avec le véhicule du vieil homme.

    Quand il a finalement regagné le contrôle de son véhicule, il était furieux ! Il s’est arrêté à coté du vieil homme et il a klaxonné, baissé sa vitre, hurlé et agité un poing menaçant. Je crois que le vieillard était si sourd qu’il n’a rien entendu ce que le jeune homme lui a dit. Bref, il est sorti de l’autoroute pour se garer dans un des parkings d’un magasin. Le jeune homme a démarré rapidement et il est parti.

    Daniel n’avait en rien été impliqué dans l’incident. Toutefois, quand il est arrivé à l’emplacement de la route où la chose s’était produite, il a brusquement réalisé qu’il était en colère. Il était si en colère qu’il avait envie de frapper quelqu’un, de faire du mal !

    Mais il n’y avait pourtant pas de quoi s’énerver. Il s’est donc mis à prier : Seigneur, pourquoi suis-je furieux ?
    Rien ne devrait m’énerver. Rebecca n’est même pas avec moi. Immédiatement le Saint-Esprit a éclairé son intelligence avec le passage d’Ephésiens 4:26-27 qui dit

    : Si vous vous mettez en colère, ne péchez point… ne donnez pas accès (de place) au diable.

     Le Seigneur a montré à Daniel que le mot accès ou place est un terme géographique. Votre maison est une place. L’emplacement de la route où la collision a failli se produire était une place. Lorsque nous nous fâchons et péchons à cause de la colère comme le jeune homme, nous donnons aux démons le droit légal d’habiter dans cette place.

    Alors, voici la clef :

    Les esprits malins errent en cherchant une place où semer la pagaille. A l’instant où la colère monte en nous, cette colère est comme un aimant qui attire les esprits démoniaques de colère. Savez-vous ce qu’est un aimant ? Si je place des débris de métal sur une table, qu’arriverait-il si je place un aimant au-dessus du métal ? Les débris de métal seraient aussitôt attirés vers l’aimant. Les aimants attirent les métaux.

    De façon similaire, l’émotion de la colère attire les démons. Tout se passe très vite. En une fraction de seconde, quand nous nous mettons en colère, les esprits de colère accourent et s’attachent à nous, de l’extérieur.
    Ces esprits ont la capacité d’injecter plus de colère en nous. Ils le font immédiatement, en moins d’une seconde. Pensez-y une minute. Vous rappelez-vous de la dernière fois que vous vous êtes mis en colère ? Moins d’une minute après que vous vous soyez mis en colère, vous êtes devenu plus énervé qu’au moment précédent.

    Pourquoi ? A cause de la colère que les esprits de colère injectent en vous. Leur but est de vous rendre si énervé que vous perdez le contrôle et péchiez.

    Si vous péchez, ils ont alors le droit légal d’entrer en vous.

    Une fois en vous, ils essaient de vous dominer et de contrôler vos actions. Les démons détestent les êtres humains ! Leur seul objectif est de nous détruire.

    C’est pourquoi chaque personne qui perd contrôle par la colère essaie de s’autodétruire.

    Ils vont s’en prendre à l’entourage intime de la personne. Ils commettront des actions violentes qui détruiront des vies. Les démons en eux sont la force qui les incite à commettre de tels actes.

    Revenons à Daniel un instant. Le jeune homme dans la camionnette a péché à cause de sa colère dirigée contre le vieillard. Il a ainsi donné aux esprits le droit légal d’accéder à cette place sur la route. Lorsque Daniel est arrivé à cette place sur la route, il a littéralement traversé un nuage de démons de colère. Les démons se sont tout de suite attachés à lui et ils lui ont injecté de la colère. C’est la raison pour laquelle Daniel était brusquement en colère et ce, sans raison logique. Le Seigneur a révélé à Daniel qu’il devait chasser ces esprits de colère et leur ordonner de se disperser, de le lâcher. Vous est-il déjà arrivé de vous promener dehors et de traverser brusquement un nuage de petits insectes regroupés en un endroit ? C’est exactement ce que font les démons.

    Lorsque quelqu’un pèche, il donne à ces esprits le droit légal de se loger à une place.

    Les démons se regroupent en un nuage et planent à cet endroit, attendant que quelqu’un vienne. Ils peuvent planer n’importe où : à un emplacement sur une rue, à une table de restaurant, sur un siège d’autobus, d’avion ou de train, dans une chambre de motel, etc. Combien de fois avez-vous soudainement réalisé que vous êtes en colère, sans raison apparente ? Vous venez de traverser un nuage de démons. CHASSEZ-LES !

    Il y a quelques années, il s’est passé un exemple plutôt dramatique ce principe en action au Texas. Cet incident a fait la manchette des nouvelles dans toute la nation. Un couple marié vivait au Texas. Ils étaient tous deux très érudits ; ils étaient dentistes. Pour une raison ou une autre, la femme est parvenue au point de croire que son mari la trompait. Elle a attendu à l’extérieur avant d’entrer dans le motel, dire au réceptionniste qu’elle était son épouse, et recevoir de lui la clef de la chambre. Elle s’est rendue à la chambre et en ouvrant la porte, elle a surpris son mari. Il était au lit avec une autre femme. Elle est sortie précipitamment du motel et elle s’est assise dans sa voiture. Assise dans son véhicule, sa colère ne faisait que s’aggraver. Quand son mari est sorti à l’extérieur, elle était si en colère qu’elle a perdu contrôle : elle l’a tué en précipitant la voiture vers lui. Maintenant sa vie est complètement détruite ! Elle va croupir en prison pour le restant de ses jours. Elle a perdu sa maison, sa famille, ses enfants, sa carrière de dentiste et le reste. Pourquoi ? Parce que les esprits de colère lui ont injecté soi tant de colère qu’elle a perdu contrôle et détruit sa propre vie. Les démons en elle l’ont poussé à commettre un acte meurtrier. Si elle avait pu penser clairement, elle aurait au moins pu divorcer et continuer sa vie. Mais par ses pensées indulgentes, elle a permis aux démons d’entrer dans sa vie. Et ils ont fini par la ruiner.
    Corinthiens nous enseigne que le champ de bataille dans ce combat spirituel réside dans nos pensées.

    → Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. 2 Corinthiens 10 :3-5

    Les démons peuvent injecter des pensées et des émotions dans nos pensées sans pour autant être en nous. C’est pourquoi on nous recommande de ramener toute pensée captive.

    Nous DEVONS contrôler ce qui se passe dans nos pensées.

    Voici la solution à la colère

     Dès l’instant où nous nous mettons en colère, nous devons chasser les esprits de colère et leur ordonner de nous lâcher et de quitter nos vies immédiatement au nom de Jésus ! Nous devons continuer à chasser ces esprits jusqu’au moment où nous sentons notre colère décroître et lorsque nous regagnons le contrôle. Puis nous pouvons prier et prendre une pieuse décision sur la manière dont nous devons traiter le problème qui nous a énervés. De cette façon, nous ne pècherons pas lorsque nous serons en colère. Et que dire, par exemple, d’un conjoint qui pique des crises de rage ? Proverbes nous dit qu’une douce réponse chasse la fureur. Vous DEVEZ chasser les démons de colère qui vous affectent vous et refuser de contre-attaquer. Si vous restez calme et CONTRÔLEZ votre propre colère, la rage de votre conjoint durera beaucoup moins longtemps.

    Si vous vous mettez en colère, la situation s’envenimera jusqu’au point où vous en perdrez la maîtrise.
    Laissez-moi vous donner quelques exemples pour vous aider à saisir ce principe.

    EXEMPLE 1 :

    J’ai enseigné ce principe à New York. La nuit suivante, j’ai demandé à l’assistance si quelqu’un avait eu l’opportunité d’affronter sa colère durant cette journée-là. Une sœur à l’arrière agitait sa main avec beaucoup de vigueur. Je l’ai appelée et voici son histoire :

    « Oh, Sœur Rebecca, cette leçon sur la colère était vraiment pour moi ! J’ai péché par la colère 8 heures par jour, 5 jours par semaine, durant ces 7 dernières années ! « 

    - Mon Dieu, ai-je répondu. Que s’est-il passé ?

    - Je travaille au sein du département des plaintes de trois compagnies de services publics. Chaque personne qui m’appelle est furieuse et je passe toute la journée au téléphone à me battre avec les clients. Le Saint-Esprit m’a fortement convaincue de mon péché ! Alors, ce matin en allant au travail, j’étais décidée à arrêter de pécher par la colère. Mon téléphone a cinq lignes. A 8 heures précises, tous les voyants des cinq lignes se sont allumés. J’ai répondu au premier appel et un homme furieux à l’autre bout de la ligne s’est mis à crier et m’insulter. Normalement, j’aurais répondu par la colère, mais j’ai appris ma leçon. Je lui ai plutôt dit : Gardez la ligne un instant, s’il vous plait et j’ai appuyé sur le bouton attente. Puis j’ai parlé à haute voix et dit : Maintenant vous démons de colère, je vous chasse au nom de Jésus et vous ordonne de lâcher cet homme et de vous éloigner de moi. Sortez d’ici, lâchez cette ligne téléphonique et sortez de notre conversation. J’ai repris la ligne et l’homme était tout à fait calme. J’ai pu résoudre son problème assez promptement sans avoir à me fâcher. Durant toute la journée, à chaque fois qu’un client m’appelait tout énervé, je les ai mis en attente pour chasser les esprits de colère. Je ne me suis pas fâchée une seule fois et j’ai gardé contrôle dans toutes les conversations. J’ai pu résoudre les problèmes tous les problèmes en moins de temps qu’il en faut, simplement parce que j’ai exclu la colère de la situation. »

    EXEMPLE 2 :

    Après avoir enseigné cette leçon une nuit au Texas, une sœur est venue me voir après le service. Elle m’a dit :

    « Vous venez d’expliquer ce qui m’est arrivé aujourd’hui. Je travaille dans les ventes. Je suis très efficace dans mon domaine. Je devais assister à une réunion de ventes ce matin. Après le meeting, un incident s’est produit dans la salle où nous nous étions réunis. J’avais été témoin de l’incident, mais je n’étais d’aucune manière concernée. Deux femmes se sont violemment mises en colère l’une contre l’autre ; elles ont commencé à hurler. Leur dispute s’est envenimée au point où elle est devenue une compétition de tire-cheveux. Beaucoup de personnes ont du intervenir pour les séparer. En quittant la salle, je me sentais en colère sans raison justifiée. J’ai quitté les lieux pour aller rencontrer mon premier client de la journée. C’est un homme que je connais très bien. J’ai travaillé avec lui pendant de nombreuses années.
    J’étais encore frustrée quand je suis arrivée au lieu de rendez-vous et franchement, j’avais du mal à rester polie avec lui. Assez rapidement, il a mis halte à notre entretien et dit : une minute. Je constate que tu es si en colère qu’on ne peut pas traiter cette affaire ensemble. Attends-moi ici. Je vais aller dans cette pièce-là et prier mon Dieu pour ta colère. Lorsqu’il m’a quittée pour aller prier, j’ai réalisé que je ferais mieux de m’empresser à prier pour me débarrasser de ma colère. Voyez-vous, mon collègue est bouddhiste ! Je réalise maintenant que les esprits de colère attirés dans la salle de réunions s’étaient attachés à moi. Ils ont injecté la colère en moi, c’est pourquoi j’étais en colère sans raison. Mon client, en bon bouddhiste, pouvait voir dans le monde spirituel ; il a vu ces esprits de colère accrochés à moi. Maintenant je sais que faire, et à l’avenir, je ne permettrai plus à de tels esprits malins de s’attacher à moi. »

     EXEMPLE 3 :

    Le lendemain de mon enseignement sur la colère, une jeune femme à témoigné de la manière suivante :

    « Mon mari et moi avons été mariés pendant cinq ans. Il est évangéliste itinérant. Pendant les trois premières années de notre mariage, j’ai voyagé avec lui. Puis nous avons eu un bébé et je devais rester à la maison. Ces deux dernières années ont été rudes ! Chaque nuit après avoir enseigné, mon mari m’appelle et nous nous disputons toujours. A vrai dire, nous avons atteint le point où nous ne pouvons rien faire sans nous quereller. La semaine dernière, nous avons commencé à parler de divorce, parce que notre mariage semble impossible. Puis la nuit dernière, je vous ai entendue parler des esprits de colère.
    En retournant chez moi après le culte hier soir, mon mari m’a appelé comme d’habitude. Avant qu’il dise quoique ce soit, je lui ai dit : Juste in instant. J’aimerais qu’on prie avant de parler. Au nom de Jésus, je prends autorité sur toue esprit de colère. Je vous ordonne de lâcher mon mari et moi-même immédiatement. Restez hors de notre conversation. Puis nous avons parlé pendant trois heures sans nous disputer ! Nous croyons maintenant que nous pouvons faire fonctionner notre mariage correctement. Nous savons que la lutte n’est pas entre nous, mais contre les esprits invisibles ! »

    EXEMPLE 4 :

    Ce témoignage a été donné par un jeune homme :

    « J’ai toujours très susceptible à la colère. Je me suis avancé à l’autel la nuit dernière, mais je dois bien avouer que je ne croyais pas que les prières changeraient quoi que ce soit. Aujourd’hui, je devais me rendre à l’aéroport pour prendre un ami. En quittant le stationnement, je me suis disputé avec la personne qui s’occupe des parkings. A ma surprise, je suis parvenu à ne pas m’énerver, mais je savais que l’employé était frustré. A ma sortie, il a baissé la barrière. Elle s’est enfoncée sur le capot de ma voiture ! Je me suis retiré de la barrière, je me suis stationné pour régler l’affaire.
    En m’approchant de sa cabine, je me suis rappelé ce que vous avez dit à propos de la nécessité de chasser les esprits de colère. J’étais furieux, et j’allais donner une raclée au préposé aux stationnements ! Toutefois, j’ai décidé d’ordonner à tous les démons de colère de me lâcher instantanément au nom de Jésus. Je l’ai refait plusieurs fois avant d’atteindre sa cabine. A mon arrivée, ma colère s’était évaporée. Je lui ai tranquillement demandé d’appeler son superviseur, et toute la situation a été réglée dans un délai relativement court. J’avais chassé les esprits de colère du préposé, et il a fini par présenter des excuses. Croyez-moi, c’est un changement radical ; autrefois, j’aurais tenté de régler le problème d’une toute autre manière ! Je crois que ça marche après tout. »

    EXEMPLE 5 :

    Témoignage d’une sœur du Texas :

    « Ma fille traverse une phase difficile. Chaque fois que je lui demande de faire quelque chose, elle me répond : Non ! Aussitôt je m’énerve et nous nous disputons. Notre relation est détruite ; nous ne faisons que nous battre. Le seigneur m’a fortement repris à propos de la colère que j’éprouve envers ma fille après que j’ai écouté votre enseignement sur la colère, hier soir. Aujourd’hui, j’ai demandé à ma fille de faire quelque chose (rien de particulièrement difficile), elle m’a dit non comme d’habitude. Immédiatement je me suis mise en colère. Mais je me suis rappelé l’enseignement et au lieu de lui répondre quoi que ce soit, j’ai dit à haute voix : Non ! Vous démons de colère, lâchez-moi et ma fille instantanément, au nom de Jésus ! Aussitôt ma fille s’est retournée et elle est revenue dans la pièce en disant : Maman, je ne sais pas pourquoi j’ai dit non. Je vais le faire. Nous ne nous sommes pas disputées ! » Voyez-vous ce qui arrive ici ? L’enfant traversait une phase où elle disait non à tout. Chaque fois la mère devenait furieuse. Les démons de colère dans la mère ont affecté l’enfant et ils se sont manifestés sous forme de rébellion, mettant ainsi en scène une dispute entre mère-fille. Plus elles se battaient, plus les démons avaient le droit légal de détruire leur relation. Et en fin de compte, la mère est parvenue à rompre le cycle.

    Vous êtes souvent de mauvaise humeur et des épisodes de colère incontrôlée dans votre propre vie ?

    Si c’est le cas, faites les prières suivantes et donnez les ordres suivants. Parlez à haute voix, de façon très ferme.

    Prière : la première étape est de toujours confesser le péché. Vos péchés de colère ont permis aux démons de colère d’entrer dans votre vie. Priez de la manière suivante : Père Dieu, au nom de jésus Christ, je confesse que j’ai péché contre Toi par la colère. Je Te demande de me pardonner ces péchés et de me purifier d’eux. Je T’en remercie au nom de Jésus.

    ORDRE : Au nom de Jésus, je commande à tout esprit de colère qui est entrés dans ma vie par le péché de la colère de me quitter maintenant à tout jamais !

    Plusieurs d’entre vous avez hérité des démons de colère de vos ancêtres et une malédiction héréditaire à cause de leur colère pécheresse.

    PRIÈRE : Père Dieu, au nom de Jésus, je reconnais que mes ancêtres ont péché contre Toi par la colère. Je Te demande humblement de me séparer de tous les péchés de colère qui sont entrés dans ma vie à travers l’héritage. Je Te demande humblement de briser toute malédiction héréditaire de ma vie et de celle des enfants que Tu m’as donnés. Je T’en remercie au nom de Jésus.

    ORDRE : Au nom de Jésus-Christ, je commande à tous les démons de colère qui ont envahi ma vie par l’entremise de l’héritage de sortir de moi maintenant et à jamais ! J’ordonne aussi à tous les démons de colère hérités de quitter mes enfants maintenant et à jamais au nom de Jésus !

    ORDRE : Au nom de Jésus-Christ, j’ordonne à toutes les malédictions de colère de se briser de ma vie et de la vie de mes enfants maintenant et à jamais. J’ordonne à tout démon associé à ces malédictions de sortir de ma vie et de la vie de mes enfants maintenant et à jamais au nom de Jésus !

    Maintenant vous avez le droit légal de prendre autorité de la manier qui suit :

    Au nom de Jésus, je commande à la colère d’être brisée de ma vie en ce moment !

    NOTE : Cela ne veut pas dire que ne serez plus jamais en colère. Mais maintenant vous avez l’avantage. Vous détenez la connaissance ! A partir de ce moment, chaque fois que vous êtes en colère, vous avez un choix à faire. 1. Vous ordonnerez instantanément à tous les esprits démoniaques de la colère de vous lâcher jusqu’ à ce que votre colère s’amenuise, ou 2. Vous n’allez pas ordonner aux démons de partir, et vous finirez probablement par pécher.

     

    Priez de cette manière :
    Seigneur Dieu, au nom de Jésus, je Te demande de m’aider. A partir de ce moment, chaque fois que je me mets en colère, je Te demande de faire en sorte que le Saint-Esprit me rappelle instantanément et avec force ce que j’ai appris dans mon intelligence consciente.
    La première seconde de ma colère, rappelle-moi que je dois immédiatement chasser les démons de colère et leur ordonner de me lâcher.
    Je Te le demande et T’en remercie au nom de Jésus.

    Si vous affrontez fidèlement ces esprits de colère, vous découvrirez que votre vie entière se transforme. Souvenez-vous : nous ne combattons pas contre la chair et le sang, mais contre les forces invisibles du monde des ténèbres.

    =============================================

    NOTE MAV: je voudrais rajouter quelque chose que j’ai expérimenté bien des fois. Quand on décide de prendre autorité sur ce genre d’esprits et de le faire systématiquement « dès que la colère monte », on s’aperçoit vite que les démons, sachant la partie perdue, ont vite fait de lâcher prise. Il suffit parfois de quelques jours pour découvrir que le sentiment de colère  s’est comme évaporé… On peut aussi mettre ce même enseignement à l’épreuve pour des mauvaises réactions qui nous « collent à la peau » au point que nous pensons ne jamais pouvoir en sortir (et sous réserve de le reconnaître et de ne pas tricher devant Dieu: jalousie, envie, ….j’ajouterai pornographie, fantasmes, et toutes choses qui polluent gravement nos pensées et donc automatiquement nos comportements. Dans des moments de dépression, ce sont les esprits de mort qu’il faut chasser. Idem dans les moments de découragement, d’abattement…

    Quand Paul ordonne:

    Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées.[...]
    c’est que nous pouvons contrôler nos pensées, non par des moyens charnels, mais par des armes spirituelles ! Le nom de Jésus est tout puissant !

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     Qu'est-ce que l'acupuncture ?

    de Henri Viaud-Murat.

    Pour faire suite à l'article sur l'homéopathie, nous présentons à présent un dossier sur l'acupuncture, autre pratique médicale qui divise largement les Chrétiens.

    Comme pour notre étude précédente, dans une première partie, nous aborderons l'étude de l'acupuncture sous l'aspect strictement scientifique. L'acupuncture est-elle, comme elle le prétend, une discipline médicale et scientifique comme les autres ? Dans une seconde partie, nous aborderons l'aspect spirituel.

    • Sur le plan scientifique.

    Nous laisserons à nouveau la parole à Jean Brissonnet, responsable du site Internet de l'Association Française pour l'Information Scientifique. Il a étudié objectivement les prétentions scientifiques de l'acupuncture. Toute cette première partie est donc extraite d'un dossier qu'il a établi à ce sujet, et que l'on peut consulter intégralement à l'adresse suivante :
    http://www.pseudo-medecines.org/articles.php?lng=fr&pg=13

    Voici ce qu'écrit Jean Brissonnet :

    "Comme toutes les pseudo-médecines, l'acupuncture cherche désespérément des preuves qui pourraient assurer son développement et la ranger définitivement au rayon des thérapies "respectables". A ce titre la Conférence de Consensus de novembre 1997 a paru apporter des éléments nouveaux, susceptibles de donner satisfaction aux acupuncteurs. Il était donc nécessaire de refaire l'enquête.

    Les origines.

    L'acupuncture remonte au 2e siècle avant JC. En 1822, elle sera interdite par l'Empereur de Chine, comme obstacle au progrès de la médecine.

    Connue en Europe depuis le 12e siècle, elle n'y sera introduite comme méthode thérapeutique qu'au début du 19e siècle par le Dr Louis Berlioz, père du célèbre symphoniste. Celui-ci la pratique et la fait connaître à partir d'ouvrages édités au 18e siècle.

    Elle retombera dans l'oubli jusqu'à la détente entre la Chine et l'Occident dans les années soixante-dix.

    La redécouverte.

    Après la Révolution culturelle, les relations de la Chine populaire avec l'étranger s'améliorent brusquement. En 1971, elle est admise aux Nations Unies à la place de la République de Chine (Taiwan). En 1972, le président des Etats-Unis, Richard Nixon, y fait une visite officielle. La propagande bat son plein. Le régime doit être présenté sous son meilleur jour. Dans le domaine de la santé, le président des U.S.A, assiste à une démonstration d'anesthésie sous acupuncture. Les journalistes qui suivent le voyage présidentiel se font largement l'écho des miracles de cette "science millénaire". En fait, on saura plus tard, par deux médecins de Shanghai, que les patients avaient été judicieusement sélectionnés et qu'ils avaient subi une prémédication par un anesthésique chimique. Qu'importe ! L'enthousiasme pour cette médecine exotique gagne le monde, car elle correspond bien aux aspirations orientalistes de bon nombre d'intellectuels de l'époque.

    Pendant les années qui suivront, des témoignages, tous plus convaincants les uns que les autres, seront livrés au public.

    Aujourd'hui en Chine l'acupuncture est beaucoup moins utilisée qu'on ne le pense, et les grands "pontes" de la médecine traditionnelle, lorsqu'ils sont malades, vont se faire soigner dans les hôpitaux occidentaux !

    Les principes.

    Pour les Chinois traditionnels, la maladie résulte d'un déséquilibre entre les forces antagonistes du Yin et du Yang. Le yin représente les qualités traditionnellement féminines de passivité et de soumission, tandis que le yang est le symbole de la puissance et de l'agressivité du genre masculin. L'équilibrage de ces deux forces opposées est réalisé par la circulation du Ch'i (ou Qi) à travers quatorze voies appelées "méridiens", dont l'obstruction provoque la maladie. Pour guérir, il suffit, par une piqûre au point adéquat, de rétablir la circulation du Ch'i pour que revienne l'harmonie corporelle. Au fil des ans, les aiguilles en os sont remplacées par du bronze, de l'argent, de l'or et enfin de l'acier.

    A l'origine, on distinguait environ 160 points d'acupuncture. On en utilisait 349 au 6e siècle et 747 en 1981. En fait, le congrès de Manille de 1982 a officiellement ramené ce nombre à 361. Parfois les piqûres peuvent être remplacées par des pressions (acupression), par le chauffage résultant de la combustion de fibres végétales ou plus récemment d'un moxateur électrique. La version la plus technologique met en œuvre un rayon laser (laserpuncture). On peut aussi compléter la pose des aiguilles par le passage d'un courant électrique de basse tension et de faible fréquence, mais alors on sort de l'acupuncture pour entrer dans l'éléctrostimulation, ce qui est tout autre chose.

    Le diagnostic laisse une large place à la prise des pouls, opération fort complexe puisque, le Dr J.J.Aulas (1) rapporte qu'on peut distinguer "sept types de pouls superficiels (flottant, dicrote, lisse, plein, vibrant, tendu, élargi) et huit types de pouls profonds (minuscule, immergé, relâché, râpeux, lent, prostré, humide, faible)". En fait dans la chine moderne, l'acupuncture continue d'être utilisée, pour des raisons économiques, mais sans se préoccuper de ses bases théoriques. "Autrement dit, tout en maintenant intact le dogme de l'efficacité de l'acupuncture, les praticiens chinois rejettent comme fantaisistes les explications traditionnelles" (2).

    On va voir que, paradoxalement, ce n'est pas le cas en France !

    Les preuves théoriques.

    De tout temps on a tenté de mettre en évidence les points d'acupuncture et les méridiens. L'examen anatomique microscopique n'a jamais rien montré, malgré les efforts déployés, et l'étude de la supposée variation de résistivité des points d'acupuncture a sombré dans le ridicule.

    Pourtant… Le 5 novembre 1985, le journal de 20 h sur TF1 révèle, à grand fracas, que trois médecins de l'hôpital Necker les Drs J.C.Darras, P.Albarède et P. de Vernejoul ont visualisé un méridien grâce à l'utilisation d'un isotope radioactif, le technécium 99.

    L'opération a été minutieusement orchestrée, puisque les auteurs ont simultanément publié un ouvrage de vulgarisation et présenté leur travail sous forme d'une communication à l'Académie de médecine, sous le titre :"Etude des méridiens d'acupuncture par des traceurs radioactifs". Evidemment, les grands médias, friands de ce genre d'événement, se font immédiatement le relais de l'annonce de la "merveilleuse découverte". Science et Vie, l'un des rares journaux à conserver, à cette époque, le sens critique, publie dans son numéro 819, sur la plume du Dr J.M.Bader, un écho intitulé : "Acupuncture : des preuves qui n'en sont pas". L'auteur y met en cause la méthodologie employée et annonce que "des scientifiques d'un organisme de recherche vont refaire l'expérience sur l'animal, dans les normes". Une polémique s'en suivra (3) qui prendra fin lorsqu'en 1988, le Pr. Y.Lazorthes chef de service de neurochirurgie du CHU de Rangueil à Toulouse, reprenant les expériences incriminées, montrera que la migration du marqueur ne dépend pas du point d'injection et suit en réalité un trajet veineux.

    Exit donc des méridiens mystérieux et des points aux pouvoirs magiques !

    Ce qui ne signifie nullement que l'acupuncture soit sans effet.

    Les essais cliniques.

    Pour apporter la preuve de l'efficacité d'une thérapeutique, il faut réaliser des essais contrôlés. Pour cela on effectue la comparaison en double aveugle, avec un placebo et/ou avec un traitement de référence, à partir de groupes de patients nombreux, homogènes, tirés au sort, et en prenant soin que l'appréciation soit constante tout au long de l'essai. Or il est difficile de réaliser un placebo d'acupuncture parfaitement valable. C'est pourquoi la plupart des essais présentés à l'appui de l'efficacité de l'acupuncture sont des études ouvertes non contrôlées. Nous ne retiendrons donc que des études ou analyses présentant un minimum de garanties méthodologiques.

    En 1976, les Drs Moore et Berk réalisent un essai particulièrement bien mené pour vérifier l'action de l'acupuncture sur la douleur. Henri Broch rapporte le résultat de cette étude qui montre que la douleur a été effectivement réduite à la fois par le placebo et l'acupuncture, mais que celle-ci "n'a pas montré de meilleur résultat que l'imitation" (4). C'est plutôt l'inverse, sans que la différence soit significative.

    Dans les années 1990/91, trois épidémiologiques G.Riet, J.Kleijnen et P.Knipschild réalisent une série de méta-analyses sur la dépendance, la douleur chronique et l'asthme, pathologies sur lesquelles l'acupuncture est réputée particulièrement active. Chaque fois ils attribuent 100 points aux études présentant une excellente rigueur scientifique, à partir de 18 critères méthodologiques prédéfinis.

    Dans la première analyse portant sur la dépendance (cigarette, héroïne et alcool), 22 études contrôlées sont examinées. Les auteurs indiquent que "les méthodes d'études sont généralement mauvaises". En effet, aucune étude n'obtiendra plus de 75 points, et 12 d'entre elles, soit plus de la moitié, n'auront même pas droit à la moyenne. La conclusion sera que "l'affirmation que l'acupuncture est efficace comme traitement de ces dépendances ne s'appuie donc pas sur des résultats de recherches cliniques sérieuses" (5).

    Dans le cas de la douleur, c'est cette fois 51 études cliniques contrôlées qui sont examinées. Les auteurs signalent que "la qualité, même celle des meilleures études, s'avère médiocre" et que les résultats de celles qui ont au moins la moyenne sont contradictoires. En conséquence :"L'efficacité de l'acupuncture dans le traitement des douleurs chroniques reste douteuse" (6).

    Enfin concernant l'asthme, les remarques sont identiques et la conclusion du même ordre : "l'affirmation que l'acupuncture est efficace dans le traitement de l'asthme n'est pas basée sur le résultat de travaux bien conduits" (7).

    Une autre méta-analyse réalisée en 1989 par M.Patel, F. Gutzwiller, F. Paccaud et A.Marazzi sur les douleurs chroniques, conclura dans le même sens : "Diverses sources de biais, y compris des problèmes de compétence, empêchent de conclure positivement, bien que de nombreux résultats semblent apparemment favorables à l'acupuncture" (8).

    On pourrait en citer d'autres (9). La conclusion est toujours la même et peut se résumer ainsi : l'acupuncture ne présente pas d'efficacité spécifique notable, mais on ne peut pas prouver non plus qu'elle n'agit pas.

    Pourquoi cette impossibilité à trancher ?

    Sans doute parce que l'acupuncture est réputée agir sur les pathologies fortement sensibles au placebo.

    On cite souvent le chiffre de 30%, lorsqu'on parle de l'effet placebo. En fait, la réalité est beaucoup plus complexe. Le pourcentage d'améliorations subjectives par administration de placebo varie de quelques pour cent pour les maladies infectieuses, à plus de 80% pour certains cas de douleurs, d'arthrite ou d'ulcères (10). Or la douleur est la terre d'élection de l'acupuncture. Certains pensent même que c'est son seul domaine d'action.

    Imaginons donc que nous réalisions un essai contrôlé de l'acupuncture, d'une part sur une maladie infectieuse, d'autre part sur la douleur chronique. Cette étude est imaginaire car elle ne pourrait être faite, pour des raisons d'éthique. Il est en effet impensable de priver d'antibiotique des patients atteints d'une maladie infectieuse reconnue, dans le seul but de réaliser un essai contrôlé. La description de cet essai est donc purement didactique et les chiffres donnés, le sont à titre indicatif, à partir de valeurs vraisemblables.

    Donc, trois groupes homogènes seraient chaque fois constitués, l'un recevrait le traitement de référence (antibiotique dans un cas, antalgique dans l'autre), le second serait traité par acupuncture et le dernier prendrait le placebo. En fait, dans ce cas, il faudrait utiliser un placebo croisé, c'est-à-dire que chaque patient recevrait une gélule (produit actif ou placebo) et de l'acupuncture (vraie ou simulée). Dans le cas de l'infection, le placebo donnerait un résultat positif dans (sans doute) environ 5% des cas et l'antibiotique ferait un score (probable) de 95%. Il serait donc facile de déterminer si, oui ou non, l'acupuncture est active, puisque son résultat s'inscrirait dans une fourchette de 90%. Par contre dans le cas de la douleur, le placebo pourrait faire jusqu'à 80%, alors que l'antalgique ne dépasserait probablement pas 90%. On comprend que l'action de l'acupuncture serait alors impossible à déterminer, la fourchette dans laquelle elle s'inscrirait probablement (10%) étant bien trop faible pour qu'un quelconque résultat (en plus ou en moins) soit significatif.

    Il faut aussi dire que les mécanismes qui tentent d'expliquer l'action de l'acupuncture ont souvent été invoqués pour expliquer l'effet placebo.

    Mécanismes d'actions.

    Une chinoise interrogée pour savoir si l'acupuncture était douloureuse

    (11) répondit d'un air convaincu : "C'est dur ! Mais quand on souffre, c'est que le médecin est efficace". De fait, le stress est souvent invoqué comme initiateur de l'action de l'acupuncture.

    Tout le monde connaît ces enfants qui se relèvent après une bagarre, tout étonnés d'être ensanglantés ou encore ces histoires de fantassins s'apercevant qu'il leur manque une main, arrachée par une balle, plusieurs secondes auparavant, à la sortie d'une tranchée. Quels meilleurs exemples d'anesthésies par le stress !

    L'acupuncture (et peut-être l'effet placebo), fait sans doute appel aux mêmes mécanismes. Des substances antalgiques seraient, dans certaines conditions, libérées par l'organisme : enképhalines au niveau des terminaisons synaptiques ou endomorphines par l'intermédiaire du complexe hypotalamo-hypophysaire. De leur côté, les glandes corticosurrénales pourraient libérer des glucocorticoïdes à action anti-inflammatoire.

    Ceci est confirmé par certaines études (pas toutes) qui montrent que l'action antalgique de l'acupuncture est bloquée par l'action de la naloxone, une substance qui inhibe l'action des produits morphiniques.

    Notons donc que si l'acupuncture est parfois active, ce n'est pas pour les raisons qu'elle invoque, et qu'elle n'est pas pour autant toujours sans danger.

    Les dangers.

    Le 17 mai 1995 le Journal International de Médecine annonçait le décès d'une patiente par perforation du myocarde "l'aiguille plantée au point REN 17 a perforé la paroi antérieure du VD et provoqué un hémopericarde, à la faveur d'un foranem sternal".

    S'agit-il là d'un accident isolé, ou l'acupuncture présente-t-elle de réels dangers ?

    Indépendamment des risques habituels communs à toutes les médecines non scientifiques et qui résultent d'une absence de soins ou de diagnostics inappropriés, l'acupuncture peut provoquer "des pertes de connaissance, des hématomes aux sites de pénétration, des pneumothorax par perforation pulmonaire, des convulsions, des infections locales, des dermites de contact et des blessures nerveuses ou musculaires (12).

    Un sondage réalisé auprès de 1135 médecins norvégiens a révélé 66 cas d'infection, 25 cas de perforation pulmonaire, 31 cas de douleur aggravée, et 80 autres cas de complications diverses. Un autre sondage portant sur 197 acuponcteurs, a dénombré 132 cas de perte de connaissance, 26 cas de douleur aggravée, 8 cas de pneumothorax, et 45 cas de problèmes mineurs (13).

    D'où la nécessité que l'acupuncture ne soit pratiquée que par un personnel particulièrement compétent !

    La reconnaissance.

    En France.

    En France, heureusement, l'acupuncture ne peut-être utilisée que par des médecins, alors qu'aux Etats-Unis, dans vingt Etats, elle peut-être pratiquée sans compétence particulière.

    L'Académie nationale de médecine, dont le rôle est de conseiller le gouvernement dans le domaine de la santé, est toujours très réservée, et sa position officielle reste que "aucun effet thérapeutique véritable n'a jamais pu être démontré, lorsqu'il s'agit d'une pathologie relevant de lésions organiques. Les succès dont il a pu être fait état l'ont été sur des malades dits fonctionnels, et ne peuvent vraiment pas être distingués d'un effet placebo".

    Pour le Conseil de l'Ordre, l'acupuncture est, tout comme l'homéopathie, une "orientation", elle est donc l'objet d'une simple déclaration, sans aucun contrôle de compétence. N'importe quel médecin en quête d'une pseudo-spécialité, peut se déclarer acupuncteur après une rapide initiation. Pourtant, neuf Facultés de médecines dispensent un enseignement d'acupuncture sanctionné par un diplôme universitaire, et il existe depuis 1945 des écoles privées de perfectionnement. Une seule ville, Nîmes, possède un service hospitalier d'acupuncture. Créé en 1978 par le Pr. J. Bossy, ce service fait tout pour promouvoir sa spécificité, faire des adeptes et étendre son influence. Le 6 mai 1998, par exemple, un article sur une page entière paraissait dans "Midi Libre". Titres accrocheurs, photos couleur et contrevérités affirmées étaient au programme : "une efficacité reconnue (sic) contre la douleur" ou encore "dans ce domaine (gynécologie-obstétrique) l'acupuncture a fait ses preuves (re-sic)". Tout était fait pour que se développe cette "exception nîmoise" présentée comme une réponse au "besoin grandissant de se recentrer sur des pratiques et des techniques thérapeutiques plus naturelles".

    Naturelle ! Le grand mot est lâché ! Comme si, se faire larder d'aiguilles, était chose naturelle !

    Au plan international.

    Certaines organisations internationales se sont penchées sur le problème posé par le développement de l'acupuncture. Le 16 septembre 1990, le conseil de direction du National Council Against Health Fraud, Inc (Conseil National contre la fraude dans le domaine de la santé), prenait position sur l'acupuncture. Cet organisme, "privé, sans but lucratif et formé de membres bénévoles s'intéresse au charlatanisme, à la fraude et à la désinformation dans le domaine de la santé. Il n'est financé que par les cotisations de ses membres, ses publications et ses services aux consommateurs". Il offre toutes garanties de compétence et surtout d'indépendance.

    Le NCAHF, après une étude des publications concernant l'acupuncture, conclut, entre autres, que :

    - L'acupuncture est un mode de traitement qui n'a pas fait ses preuves.

    - Ses théories et ses pratiques sont basées sur des concepts primitifs et fantaisistes concernant la santé et les maladies et qui ne correspondent pas aux connaissances scientifiques actuelles.

    - Les recherches de ces vingt dernières années n'ont pas réussi à démontrer que l'acupuncture soit efficace sur aucune maladie.

    - Les effets de l'acupuncture sont probablement dus à la combinaison de l'espoir, la suggestion, le détournement d'attention, le conditionnement et d'autres mécanismes psychologiques.

    Il constate que "de nombreuses publications sur cette discipline s'appuient uniquement et sans aucun esprit critique sur des anecdotes et la tradition".

    Finalement le NCAHF émet un certain nombre de recommandations :

    - Aux médecins : que l'acupuncture ne doit pas être proposée sans que les patients n'aient donné leur consentement, en sachant bien qu'elle doit être considérée comme une technique expérimentale qui n'a pas fait la preuve d'une action supérieure au placebo et qu'elle n'est pas exempte de complications

    - Aux patients : que ceux qui désirent essayer l'acupuncture discutent de leur situation avec un médecin compétent qui n'y a pas d'intérêt commercial.

    - Aux législateurs : que les assurances privées ou publiques ne doivent pas prendre en charge les traitements d'acupuncture.

    Et pourtant, comme souvent dans le cas des pseudo-médecines, les croyants vont tout mettre en œuvre pour valider leur pratique.

    La conférence de consensus du NIH.

    Il est sans doute bon de rappeler ici que lorsque l'on fait une conférence de consensus, c'est que la vérité n'est pas connue. Si elle l'était, la conférence n'aurait pas de raison d'être. La conférence va avoir pour but d'établir une position modérée qui sera considérée comme raisonnable. Or, "une vérité scientifique s'établit sur la base de preuves irréfutables et non d'après l'opinion de la majorité" rappellent Scrabanek et Mc Cormick (14). Dans "le sophisme du faisceau de preuves", ils nous indiquent aussi qu'il "est aujourd'hui courant d'accumuler un certain nombre d'études dont aucune n'a mis en évidence de résultats significatifs, ni apporté la "preuve" d'une différence significative... En fait un faisceau de preuves incertaines demeure incertain".

    Cela ne signifie pas pour autant que toute conférence de consensus soit inutile ou tendancieuse. Nulle urgence, par contre, ne semblait imposer une décision concernant la validité de l'acupuncture, cette technique n'apportant pas, que l'on sache, de solutions révolutionnaires dans les problèmes du cancer ou du SIDA.

    Et pourtant en novembre 1997 avait lieu sous l'égide du NIH (National Institutes of Health) une conférence de consensus sur cette thérapeutique. Son objectif était de "fournir au personnel soignant, aux patients et au public en général une évaluation responsable de l'usage et de l'efficacité de l'acupuncture dans différentes conditions". Sa conclusion est, en substance, que "bien que de nombreuses études semblent montrer une efficacité potentielle de l'acupuncture, beaucoup de ces études comportent des biais méthodologiques, en partie dus au fait que des contrôles sont difficiles à réaliser. Cependant il apparaît des résultats "prometteurs" dans les nausées postopératoires et chimiothérapiques, et dans la douleur dentaire postopératoire. Dans d'autres cas (dépendance, rééducation, mal de tête, etc…) l'acupuncture peut être utile comme "traitement de complément" ou incluse dans un ensemble de soins. Et le rapport conclut en encourageant des recherches pour "découvrir d'autres domaines où l'intervention de l'acupuncture serait utile".

    Voilà un résultat bien léger et qui n'apporte finalement pas grand-chose de neuf. La lecture du rapport laisse l'impression que les membres du panel se sont un peu forcés pour parvenir à trouver des formulations favorables à l'acupuncture. D'ailleurs une phrase placée dans le préambule précise que : "Ce compte-rendu est un rapport indépendant réalisé par le panel de consensus, et non une prise de position du NIH ou du Gouvernement Fédéral".

    Lorsqu'on étudie plus attentivement cette publication, on constate d'abord que dans les douze membres du panel, nombre sont ceux qui sont visiblement partie prenante dans l'acupuncture par le cadre dans lequel ils travaillent. Peut-on être à la fois juge et partie ? Même chose pour les intervenants : sur 26, au moins 14 sont, visiblement, rien que par leurs titres, originaires d'organismes d'acupuncture, de médecines alternatives ou orientales. Les rares intervenants critiques ont dû se sentir biens seuls !

    Dans son numéro de mars/avril 1998 "Skeptical Inquirer" reprenait un article de Scientific Rewiew of Alternative Medicine (SRAM) qui précisait : "le panel de consensus du NIH est l'émanation de l'Office des Médecines Alternatives (OAM). L'OAM à été créé par le NIH en 1992 pour évaluer les traitements alternatifs et fournir des informations sur les services de soins non conventionnels. Mais depuis sa formation, il fait l'objet de critiques sévères en raison de sa partialité". Suivaient les prises de positions de différents scientifiques : "Le consensus était un consensus de partisans et non un consensus d'opinions scientifiques valables.

    La représentation de l'acupuncture dans les conditions indiquées par la conférence est classique des pseudosciences. Elle montre que les instigateurs avaient des motivations idéologiques et non de l'objectivité scientifique", dit le Dr Wallace Sampson, M.D., rédacteur du SRAM et professeur de médecine à Université Stanford, qui ajoute : "Le panel du NIH a été conçu de toute évidence pour favoriser l'acceptation de l'acupuncture par le public, la presse…". Victor Herbert, professeur de médecine à l'école du Mont Sinaï de New York, qui définit l'acupuncture "comme un culte pseudo-religieux", affirme que "c'était une conférence de croyants qui déclamaient leurs illusions comme des faits" (Nature, November 13)

    Ce sont sans doute toutes ces raisons qui ont fait écrire au Dr Stephen Barrett (12), psychiatre et membre du NCAHF, que les conclusions de la conférence de consensus "n'étaient pas basées sur des recherches faites depuis que la position du NCAHF avait été publiée", mais qu'elles "reflètent plutôt l'opinion biaisée des participants qui avaient été choisis par un comité de planification dominé par les partisans de l'acupuncture". Puis il conclut : " Il est honteux de proposer d'augmenter les primes d'assurance pour subvenir aux frais des visites d'acupuncture".

    Comme nous aimerions que nos ministres l'entendent !

    Que les Français fervents du "Ch'i" ne se désespèrent pas, il leur est toujours possible de faire réunir par l'IFOP un panel représentatif, à l'occasion d'une quelconque "Conférence des citoyens sur l'acupuncture" (15). Après une formation de trois jours, et l'audition d'intervenants soigneusement choisis, ce panel fera aux autorités concernées, des "recommandations" dont les adeptes du "Yin" et du "Yang" pourront ensuite se prévaloir. En attendant un avenir, pas si improbable, où l'on fera "dire la vérité scientifique" par les augures…

    Pour conclure.

    A la question : L'acupuncture est-elle efficace ? La réponse est "oui". Elle est aussi efficace que l'homéopathie, la psychanalyse, les fleurs de Bach et les queues de lézards bouillies, c'est-à-dire aussi efficace que tout placebo, pur, impur, psychologique, rituel ou folklorique.

    A la question : Puisqu'elle donne satisfaction à certains patients, l'acupuncture doit-elle être prise en charge par la collectivité ? La réponse est "non". Sauf si cette collectivité a pu auparavant rembourser de manière satisfaisante tous les traitements qui ont fait la preuve de leur efficacité de façon incontestable et qu'alors, toutes les autres placebothérapies sont, elles aussi, prises en charge. Ce qui implique le remboursement, non seulement de celles citées plus haut, mais aussi de l'auriculothérapie, des sacrifices rituels, de l'urinothérapie (16), de la guérison par la foi, etc… sans oublier la sorcellerie berrichonne et toutes les autres pratiques ethno-folkloriques équivalentes.

     

    Notes


     :

    1) "Les médecines douces, des illusions qui guérissent." Ed. Odile Jocob, 1993.

    2) Dr J.M. Bader : Science et Vie N° 823.

    3) Voir Science et Vie N°823.

    4) Pour les détails de cet essai, consulter : "Au cœur de l'Extra-Ordinaire", Henri Broch, Ed. L'horizon chimérique, 1994.

    5) Br J. Gen. Pract. 1990 Sep ; 40 (338) : 379-382 "A meta-analysis of studies into the effect of acupuncture on addiction". Ter Riet G., Kleijnen J., Knipschild P.

    6) J. Clin Epidemiol 1990 ; 43 (11) : 1191-1199 "Acupuncture and chronic pain : a criteria-based meta-analysis". ter Riet G., Kleijnen J., Knipschild P.

    7) Thorax 1991 Nov ; 46 (11) : 799-802 "Acupuncture and asthma : a review of controlled trials". Kleijnen J., ter Riet G., Knipschild P.

    8) Int. J. Epidemiol. 1989 Dec ; 18. (4) : 900-906 "A meta-analysis of acupuncture for chronic pain". Patel M, Gutzwiller F., Paccaud F., Marazzi A.

    9) Richardson PH, Vincent CA. "The evaluation of therapeutic acupuncture : concepts and methods". Pain 24 :1-13, 1986. Richardson PH, Vincent CA. "Acupuncture for the treatment of pain". Pain 24 :1540, 1986.

    10) "Le mystère du placebo", Patrick Lemoine, Ed. Odile Jacob, 1996.

    11) La marche du siècle du 27 novembre 1997.

    12) "L'acupuncture, le Qigong, et la "Médecine chinoise". Stephen Barrett, M.D. Serveur "Quackwatch".

    13) Norheim JA, Fennebe V. "Adverse effects of acupuncture". Lancet 345 :1576,1995.

    14) "Idées folles, idées fausses en médecine." Petr Skrabanek James Mc Cormick Ed. Odile Jacob, 1997.

    15) Scénario inspiré par la "Conférence des citoyens sur les OGM"… mais ceci est une autre histoire.

    16) Méthode utilisée, entre autres, en médecine Tantrique et qui consiste à boire une préparation utilisant ses propres urines !"

    (Fin du dossier de Jean Brissonnet)

     

    • Sur le pan spirituel (complément de Parole de Vie).

    Le dossier établi par Jean Brissonnet rappelle la relation étroite entre l'acupuncture et la philosophie chinoise, mais sans en tirer les conséquences spirituelles dans la vie de ceux qui pratiquent cette discipline. Il se donne beaucoup de peine pour tenter de prouver que les seuls effets pratiques de l'acupuncture sont ceux qui sont dus à l'effet placebo, et que l'efficacité de l'acupuncture ne dépasse pas ce domaine.

    C'est certain, mais, en fait, l'acupuncture est bien plus efficace que l'auteur de ce dossier ne le pense, pour la simple raison que l'acupuncture fait appel, outre l'effet placebo, à des puissances spirituelles réelles, que la Bible appelle des "puissances des ténèbres".

    Rappelons en effet le fondement doctrinal de l'acupuncture, fondement sans lequel l'acupuncture n'existerait pas :

    "Pour les Chinois traditionnels, la maladie résulte d'un déséquilibre entre les forces antagonistes du Yin et du Yang. Le yin représente les qualités traditionnellement féminines de passivité et de soumission, tandis que le yang est le symbole de la puissance et de l'agressivité du genre masculin. L'équilibrage de ces deux forces opposées est réalisé par la circulation du Ch'i (ou Qi, énergie vitale) à travers quatorze voies appelées "méridiens", dont l'obstruction provoque la maladie. Pour guérir, il suffit, par une piqûre au point adéquat, de rétablir la circulation du Ch'i pour que revienne l'harmonie corporelle".

    Il nous suffit de relire ce paragraphe pour comprendre clairement que le fondement philosophique de l'acupuncture n'a rien à voir avec l'enseignement de la Bible ! Il s'agit d'une philosophie païenne qui n'a strictement rien de commun avec l'Evangile de Jésus-Christ ! Cette philosophie est Dualiste : les Chinois anciens croyaient qu'il y a dans l'Univers deux puissances spirituelles antagonistes, de force égale mais opposée, qui doivent s'équilibrer au niveau de toutes les créatures, pour que celles-ci puissent vivre dans l'harmonie et la santé. La force positive est la force masculine (le "yang"), alors que la force négative (!) est la force féminine (le "yin").

    Ces deux forces antagonistes circulent aussi au niveau du corps humain, à travers ces fameux "canaux", appelés "méridiens", qui assurent la répartition de ces énergies spirituelles dans tout notre organisme. Les "points d'acupuncture" correspondent à des "croisements" de divers méridiens. C'est en agissant sur ces points, par piqûre ou pression, que l'on peut équilibrer la circulation du "yin" et du "yang" dans le corps, et rétablir ainsi la santé de la zone déséquilibrée.

    La définition même du "yin" et du "yang" montre qu'il s'agit, non pas de forces physiques, mais de forces spirituelles. Il est vrai que la Bible enseigne que l'esprit est la puissance vitale qui donne la vie au corps. Il est écrit, dans l'épître de Jacques, que "le corps sans âme (en réalité, "sans esprit") est mort" (Jacques 2 :26). C'est l'esprit qui donne la vie au corps.

    Il est possible que les Chinois aient reçu une révélation de cette réalité de l'esprit. Par définition, l'esprit est une puissance spirituelle qui n'est pas physique, qui ne peut donc être observée par des moyens physiques, mais dont la présence et l'action peuvent être constatées par ses effets et ses conséquences. Comment, en pratique, notre esprit peut-il donner la vie aux cellules de notre corps ? Nous ne le savons pas exactement.

    Ce qui est certain, c'est que la Bible nous enseigne à ne pas pénétrer illégalement dans le domaine de l'esprit. Les sorciers et les magiciens pénètrent illégalement dans le domaine de l'esprit, afin d'utiliser la puissance de l'esprit. Ce faisant, ils sont obligés de faire appel à des mauvais esprits. Car, n'étant pas régénérés, ils ne peuvent pénétrer que dans le royaume spirituel de Satan.

    Pour nous, Chrétiens, la seule manière légale de pénétrer dans le domaine de l'esprit est de passer par une nouvelle naissance spirituelle en Christ, par la repentance et la foi en Jésus. Le Seigneur fait alors passer notre esprit mort, coupé de Dieu, par une résurrection spirituelle. Le Seigneur nous fait entrer dans Son Royaume spirituel, celui de Dieu. Son Esprit vient demeurer dans notre esprit régénéré, pour contrôler notre vie et nous faire produire le fruit de l'Esprit.

    Pénétrer dans le domaine de l'esprit, pour un Chrétien, ne peut donc se faire que sous la seule initiative, et la seule conduite du Saint-Esprit, seul Souverain pour maintenir notre esprit en Christ, et nous faire passer par les expériences spirituelles qu'Il a prévues pour nous. "Marcher par l'esprit", pour un Chrétien, consiste à rester entièrement dépendant de l'action du Saint-Esprit, dans l'obéissance à la Parole de Dieu. Dans ces conditions, c'est le Saint-Esprit qui manifeste souverainement en nous les "dons de l'Esprit" et le "fruit de l'esprit", qui ne sont autres que les différents aspects du caractère de Jésus-Christ.

    C'est aussi le Saint-Esprit qui passe par notre esprit pour agir au niveau de notre âme et de notre corps, afin d'y transporter l'énergie divine. La manière dont l'énergie spirituelle divine passe dans notre corps, pour le vivifier, reste une prérogative divine, et un mystère dans lequel nous ne devons pas pénétrer. Nous ne pouvons utiliser la puissance de notre volonté pour contrôler l'action du Saint-Esprit, comme s'il s'agissait d'une simple énergie physique que nous pourrions manipuler à notre guise. Nous n'avons donc pas le droit d'entrer dans ce domaine, pour tenter de contrôler d'une manière quelconque l'action du Saint-Esprit. Nous devons rester dans la foi.

    "Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l'esprit est vie à cause de la justice. Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels (en réalité : "vivifiera vos corps mortels") par son Esprit qui habite en vous" (Romains 8 :10-11).

    Les Chrétiens sont appelés simplement à prier le Père au Nom de Jésus, pour que le Saint-Esprit Lui-même assure la circulation de l'Esprit dans notre corps. Tandis que l'acupuncture nous apparaît comme une tentative illégale de pénétrer dans le domaine de l'esprit, pour tenter d'en contrôler volontairement les flux dans notre corps, par des moyens qui ne résultent pas de la foi en la Parole de Dieu et en Jésus-Christ. Ces moyens illégaux ne peuvent donc qu'ouvrir la porte à l'action de démons.

    Il est clair, en conclusion, que des Chrétiens ne peuvent pas accepter une philosophie Chinoise qui ne laisse aucune place ni à un Dieu Unique, Créateur et Personnel, ni à la création d'un homme libre et responsable, ni à la Chute, ni à la rédemption, ni à la morale, ni à la foi, ni à la grâce, ni, par conséquent, à la nécessité d'un Sauveur, en la Personne du Seigneur Jésus-Christ.

    Cette philosophie religieuse est manifestement d'origine démoniaque. C'est l'une des nombreuses "doctrines de démons" qui affligent l'humanité depuis la Chute. Elle est à rejeter catégoriquement. Et si cette philosophie doit être rejetée, ne faut-il pas aussi rejeter résolument toutes les méthodes et pratiques qui s'en inspirent directement ?

    Comment un Chrétien né de nouveau, et rempli de l'Esprit, peut-il accepter de livrer son corps, qui est le temple du Saint-Esprit, à une pratique inspirée d'une doctrine païenne et démoniaque ? Comment ne se rend-il pas compte qu'il ouvre ainsi son corps, et toute sa vie, à l'action de puissances des ténèbres ? Pensez-vous que Satan vous laissera impunément avoir recours à une technique qu'il a lui-même inspirée ? Au contraire, il s'en servira pour tenter de vous opprimer de toutes les manières possibles ! Et la pire oppression du Malin consiste à nous éloigner du Seigneur Jésus-Christ et de Sa Parole. C'est l'effet spirituel le plus néfaste de l'acupuncture !

    Certains acupuncteurs Chrétiens pensent qu'il leur suffit d'être Chrétiens pour "sanctifier" cette pratique, et la rendre donc inoffensive ! Cette croyance est aussi insensée et dérisoire que s'ils pensaient qu'il leur suffit d'être Chrétien pour "sanctifier" toute pratique occulte, ou même toute pratique magique et divinatoire ! Ils sont tout simplement séduits par le "père du mensonge", qui s'est saisi d'eux pour les soumettre à sa volonté, et pour ouvrir aussi la vie de tous leurs clients à ses puissances démoniaques ! Oh ! que le Saint-Esprit nous ouvre les yeux sur la nécessité de nous conserver purs, et de ne laisser aucune place au malin dans aucune partie de notre être !

    Nous répéterons ici ce que nous écrivions à la fin de notre article sur l'homéopathie :

    Nous ne pouvons donc que conseiller vivement aux Chrétiens traités par l'acupuncture de rechercher la vérité sur ce sujet auprès du Seigneur, dans la prière. Ceux qui aiment la vérité, et qui veulent recevoir la vérité de la part de Celui qui est la Vérité, ne pourront pas manquer d'être éclairés, et d'abandonner ainsi cette pratique hautement dangereuse sur le plan spirituel. Ils pourront alors demander pardon au Seigneur d'avoir eu recours, par ignorance, à une pratique spirituellement néfaste. Le sang de Jésus les purifiera, et le Seigneur les délivrera de toute influence mauvaise !

     

      

     


     


    1 commentaire
  • Qu'est-ce que l'homéopathie ?

     de Henri Viaud-Murat.

    Qu'en est-il exactement de cette 'médecine parallèle' qui divise les Chrétiens?

    Les Chrétiens sont souvent divisés en ce qui concerne l'homéopathie. S'agit-il d'une véritable discipline médicale, ou d'une pratique dangereuse pour le corps et pour l'âme ?

    Dans une première partie, nous aborderons l'étude de l'homéopathie sous l'aspect strictement scientifique. L'homéopathie est-elle, comme elle le prétend, une discipline médicale et scientifique comme les autres ? Dans une seconde partie, nous aborderons l'aspect spirituel.

    1. Sur le plan scientifique.

    Pour ne pas être accusé d'avoir un préjugé "religieux" et de critiquer l'homéopathie d'une manière partiale, nous préférons laisser ici la parole à Jean Brissonnet, responsable du site Internet de l'Association Française pour l'Information Scientifique. Toute cette première partie est donc extraite d'un dossier fort complet qu'il a établi à ce sujet, et que l'on peut consulter intégralement à l'adresse suivante :

    http://www.pseudo-medecines.org/articles.php?lng=fr&pg=9

    Voici ce qu'écrit Jean Brissonnet :

    "Les qualificatifs généralement attribués à l'homéopathie sont "Médecine douce", "Médecine naturelle" et "Médecine traditionnelle". Passons sur le premier de ces termes, l'utilisation de l'adjectif "douce" n'étant là que pour faire paraître "dure" la médecine moderne. En fait une technique médicale n'est ni "dure", ni "douce", elle est, ou n'est pas, efficace. Ensuite, tout est question d'utilisation et de rapport efficacité/risque.

    Le qualificatif de médecine naturelle mérite lui, plus d'attention. D'abord parce qu'il s'appuie sur l'inconscient rousseauiste, pour lequel la nature est bonne et les créations humaines mauvaises. Le mythe du bon sauvage a encore frappé !…

    D'ailleurs, l'opposition médecine naturelle - médecine moderne est un faux problème (1). En effet, nombre de médicaments actuels sont extraits ou copiés de molécules présentes dans la nature. Depuis l'aspirine, héritière de la décoction de feuilles de saule, jusqu'à l'extrait de pervenches et aux taxoïdes de l'écorce d'if, utilisés en chimiothérapie anticancéreuse.

    Ce que fait le chimiste, c'est extraire la molécule active, la synthétiser, ou en trouver une nouvelle qui présente des groupes fonctionnels équivalents, dans l'espoir d'en éviter les inconvénients (2), ou de rendre le remède plus efficace.

    L'homéopathie est-elle enfin une médecine traditionnelle ? La réponse est claire. L'homéopathie est d'apparition récente (fin du 18e siècle) et elle est le fait de "l'illumination" d'un seul homme, ce qui la rattache plutôt à une secte qu'à une tradition séculaire. Cela nous amène à examiner les bases de ce que l'on doit plutôt appeler une doctrine.


    Les bases de l'homéopathie (3) :

    L'homéopathie repose sur quatre principes : la similitude, la dilution, la dynamisation et la personnalisation.

    Le principe de similitude.

    L'homéopathie est issue de l'imagination de Friedrich Hahnemann, né en Saxe en 1755. Il étudie la médecine, mais en abandonne la pratique en 1789, déçu par les résultats qu'il obtient. La médecine de l'époque n'offre que purgations, clystères et saignées. Lui, et c'est tout à son honneur, veut guérir les malades.

    Apprenant qu'une décoction d'écorce de quinquina est censée guérir le paludisme, il teste sur lui-même les effets de ce produit. Il ressent alors des troubles qu'il assimile aux symptômes de la maladie. C'est une révélation ! Il en tire la règle de base de l'homéopathie : "Similia similibus curantur", "les semblables sont guéris par les semblables". Ce qui signifie que tout produit capable de provoquer sur un sujet sain les symptômes d'une maladie est capable de la guérir. Après expérimentation de multiples drogues et poisons sur lui-même et ses disciples, il publie, en 1819, "L'organon de l'art de guérir", qui deviendra la Bible des homéopathes.

    On peut admettre la bonne foi d'Hahnemann, face aux connaissances de son temps. Mais aujourd'hui, les progrès accomplis dans la connaissance des maladies font table rase du principe de similitude. Une maladie se guérit en agissant sur ses causes et non sur ses effets. De plus, aucun médicament réellement actif n'a jamais vérifié le principe de similitude. Imagine-t-on par exemple un antibiotique reproduire sur un homme sain les symptômes de la maladie qu'il guérit ?

    La dilution.

    Afin d'éviter les ennuis provoqués par l'ingestion de produits souvent dangereux utilisés sous forme brute, Hahnemann procède à leur dilution. Ce principe, né de la nécessité, sera justifié et théorisé après coup.

    Hahnemann part d'une solution-mère obtenue, par exemple, par macération de graines de café dans de l'eau (4). Il prend une goutte de la solution-mère qu'il mélange à 99 gouttes de solvant (eau ou plus rarement alcool). Il obtient ainsi le dosage 1CH (Centésimale Hahnemannienne). Il prélève une goutte de cette solution et la dilue à nouveau dans 99 gouttes de solvant (2CH). Et ainsi de suite jusqu'à 30CH (Limite actuelle des préparations homéopathiques)… Pour ceux qui ont gardé un mauvais souvenir de leur professeur de mathématiques, ce chiffre ne signifie rien. En fait, la présentation de ces dilutions par opérations successives bloque toute représentation concrète. Pour être plus clair, imaginons donc de calculer dans quel volume d'eau il faut diluer, en une seule opération, la fameuse goutte initiale de teinture-mère...

    Si vous avez tenu bon jusqu'ici, voici venu le moment où tout va s'éclaircir. En effet sachant que la distance de la terre au soleil est d'environ 1,5 108 km, soit 1,5 1011 m, on comprend donc que le volume de solvant nécessaire à la dilution immédiate permettant d'obtenir une solution 30CH est, celui d'un cube dont l'arête est d'environ 1 million de fois la distance de la terre au soleil... Est-il besoin d'ajouter des commentaires ?

    Pour ceux que cet argument pour le moins massif n'aurait pas totalement convaincus, ajoutons-en un autre… A la première dilution, on ne garde que 1/100 des molécules (10-2), ce qui signifie qu'au-delà de 10-24 (12CH), il ne reste aucune molécule de la solution initiale, d'autant que la solution-mère elle-même était en grande partie constituée de solvant.

    En fait, on doit considérer que toute dilution supérieure à 8 ou 9 CH ne contient plus aucune molécule du produit dilué. Alléguer que la connaissance de la matière n'est pas achevée n'est que mauvaise foi et incompétence. Les physiciens ont en effet, depuis longtemps, franchi la barrière de la molécule et de l'atome, pour répertorier les particules élémentaires, et ils voguent aujourd'hui gaiement dans l'antimatière. Pourtant, ni l'un ni l'autre de ces domaines ne peuvent intervenir au niveau d'une banale réaction biochimique.

    La dynamisation.

    On ne peut tenir grief à Hahnemann d'avoir ignoré des barrières théoriques inconnues à l'époque, et il a perçu d'ailleurs les objections que pouvaient entraîner de pareilles dilutions. C'est pourquoi il indiqua qu'à chaque opération le flacon devait être secoué (comme un flacon d'Orangina), une fois d'abord, puis deux fois à la seconde dilution et ainsi de suite...

    Et ce sont ces secousses qui devaient pallier l'absence de matière active, imprimant dans le solvant une trace indélébile. Passons sur les tentatives de justifications pseudo scientifiques, dans lesquelles la liaison hydrogène (5) est malmenée d'une manière qui fait pleurer de rire les physiciens du monde entier.

    Notons au passage que pour les purs homéopathes, plus c'est dilué, plus c'est dynamisé, et donc plus c'est actif...

    La personnalisation.

    A la base de ce principe, l'idée est que la maladie dépend du terrain, c'est-à-dire des prédispositions de l'individu. A cela, rien à redire, et les découvertes de la génétique sont là pour en attester. Oui ! Les hommes naissent inégaux devant la maladie.

    Passons pudiquement sur les notions anciennes des homéopathes (hérédité tuberculinique ou syphilitique, caractères fluoriques ou carboniques, miasmes, spores, etc...). En fait les homéopathes raisonnables reconnaissent une centaine de tempéraments liés à des pathogénésies (symptômes sur l'homme sain) de médicaments dits de fond. Ainsi on est, par exemple, sulfur, arsenicum, lacheris ou pulsatilla. Pour poétiques que soient ces appellations, elles n'ont rien à voir avec les tendances réelles, beaucoup plus complexes, que l'on sait maintenant liées à des caractères génétiques (système HLA), et qui prédisposent à certaines maladies (on parle maintenant du gène de susceptibilité).

    En fait, la science dans son avancée ouvre des voies insoupçonnées, elle ne vérifie jamais les anciennes croyances. Ainsi, les chimistes, qui synthétisent chaque jour de nouvelles molécules, n'ont jamais trouvé la pierre philosophale, pas plus que les astrophysiciens ne justifient l'astrologie. La seule chose que l'on peut porter au crédit des homéopathes est que, par ce biais, ils se sont toujours autant intéressés au malade qu'à sa maladie. Ce que n'ont pas toujours fait beaucoup de leurs confrères pressés par les contraintes de leur réussite sociale.

    Est-ce suffisant pour faire oublier le reste ?

    De plus, les traits de la personnalité du patient dont l'homéopathe va s'enquérir (caractère, comportement, habitudes...), s'ils peuvent donner l'illusion au malade qu'on personnalise son cas, n'ont bien souvent aucune pertinence, et sont sans rapport avec les causes et le diagnostic de la maladie. Ils permettent seulement à l'homéopathe d'exploiter la classification des tempéraments citée plus haut, classification mythologique fixée une bonne fois pour toute et ne reposant sur rien de scientifiquement démontrable et reproductible.

    Nous venons de voir que les principes de base de l'homéopathie sont sans conteste indéfendables, à la lumière des connaissances d'aujourd'hui. Et pourtant on peut prévoir le commentaire de ceux qui y croient "dur comme fer" : "Et pourtant ça marche... !"

    L'efficacité de l'homéopathie.

    Les limites.

    En fait, l'efficacité de l'homéopathie est reconnue comme très limitée par les homéopathes eux-mêmes. Ainsi le Dr. Horvilleur dans son ouvrage "101 conseils pour se soigner par l'homéopathie", conseille avant tout de se poser la question : "Est-ce que votre cas relève bien de l'homéopathie ?" ... Car, indique-t-il, l'homéopathie "guérit toutes sortes de maladies"...à condition qu'elles ne soient pas de nature lésionnelles ou mentale, et qu'il ne s'agisse pas d'une pathologie grave. Quel aveu ! L'homéopathie est la médecine des "biens portants qui s'ignorent" (6)… Sur ceux-là, indiscutablement, elle fait des merveilles. Pourquoi ?

    L'effet "Placebo".

    Autrefois tout était simple. D'un côté, il y avait le corps, qui était le domaine du médecin. De l'autre, l'esprit qui relevait du psychiatre ou du prêtre.

    En découvrant la chlorpromazine, le premier psychotrope, Henri Laborit met fin à cette dichotomie… Poursuivant ses recherches, il élabore une " nouvelle grille "de lecture de l'homme, la biologie des comportements" (7). L'esprit peut agir sur le corps : c'est l'avènement de la psychosomatique. Le stress peut ulcérer l'estomac ou induire des calculs, et réciproquement, le mental peut guérir : c'est l'effet placebo.

    Sans insister sur ces sujets bien connus (et même parfois mis à toutes les sauces...), indiquons que les études les plus récentes montrent que l'effet placebo est capable de guérir (8) dans 20 à 70% des cas, suivant les pathologies.

    Ce qui a pour conséquence que, depuis quelques années, un médicament n'est reconnu, et par là même ne reçoit son autorisation de mise sur le marché (AMM), que s'il fait la preuve de son efficacité par un essai en double aveugle contre placebo.

    Dans un essai en double issue ou double aveugle, non seulement le médicament à tester et le placebo sont présentés de façon identique au patient, mais le médecin prescripteur et ceux qui sont chargés de collationner les résultats ignorent la nature du produit, qui est repérée par un code secret détenu par une autre équipe.

    Comme nous allons le voir, si les préparations homéopathiques avaient dû subir un tel essai, aucune n'aurait reçu son AMM !

    Pour juger de l'efficacité d'un remède, deux voies sont possibles. La première consiste à faire "in vivo" des essais thérapeutiques, même si l'on ignore le mécanisme de l'action. La seconde, à montrer "in vitro" l'efficacité théorique d'un produit, puis à en tirer, si possible, un médicament actif et supportable. Les homéopathes se sont efforcés de faire leurs preuves par les deux voies.

    L'efficacité thérapeutique.

    La littérature homéopathique, financée en sous-main par le Laboratoire Boiron, ainsi que les hebdomadaires naturo-bébêtes pour ménagères de moins de 50 ans, regorgent de pseudos essais miraculeux faits par de pseudos chercheurs homéopathes. Aucun, disons-le clairement, n'a jamais pu être reproduit par des chercheurs indépendants, dans des conditions méthodologiques satisfaisantes. Or la reproductibilité est la base incontournable de la rigueur scientifique.

    Précisons bien les choses.

    Contrairement à ce que certains voudraient faire croire, il n'existe pas de science "officielle". Seuls les pays de l'Est, au temps de leur splendeur, utilisaient cette pratique et l'on sait où cela les a conduits (9).

    Lorsqu'un chercheur réalise ce qu'il pense être une avancée dans son domaine, il propose à un journal scientifique international reconnu (10) de publier ses découvertes sous forme d'un article. De ces fameuses "publications" dépendra d'ailleurs la renommée et la carrière future du chercheur. Un comité de lecture indépendant, formé de scientifiques de haut niveau, examine l'article, effectue éventuellement une enquête, et décide ou non de publier. Ensuite, et c'est le plus important, tous les laboratoires travaillant sur le même thème, vont évidemment refaire les expériences et en vérifier la validité. Si la publication est franchement "bidonnée", la carrière du chercheur est compromise. Dans le cas contraire, tous vont utiliser ces résultats pour poursuivre ou réorienter leurs propres recherches. C'est ainsi que progresse la science, par avancées successives et par un autocontrôle de tous sur chacun. Et c'est à la lumière de ce mécanisme, le seul qui prémunisse des illuminés et des charlatans, que l'on peut examiner les tentatives de justifications de l'homéopathie.

    La première tentative d'essai thérapeutique réunissant, semble-t-il, une méthodologie satisfaisante pour l'époque, a été réalisée en Allemagne, sous le IIIème Reich. En effet, le côté "pureté" et "retour à la nature" du national-socialisme avait trouvé dans l'homéopathie une thérapeutique à sa mesure. C'est Rudolf Hess qui charge le Dr Fritz Donner, homéopathe lui-même, de superviser une vaste expérimentation qui, soyons francs, se voulait objective. Les essais menés sur une vaste échelle seront interrompus en 1939. Après la guerre, c'est Fritz Donner lui-même qui regroupera et résumera les résultats. Il écrira, citons le, que "l'on n'a pas réussi à obtenir un succès quelconque que l'on puisse porter au crédit de la méthode homéopathique... malgré les efforts déployés". Bien entendu, aucune revue homéopathique n'a accepté de publier ce texte.

    Divers essais furent ensuite effectués, en Autriche, en Grande-Bretagne et en France. Aucun ne se révèle probant ni rigoureux (11).

    Sautons donc directement au mémorable essai réalisé entre 1985 et 1987 à l'instigation de Georgina Dufoix. Le 13 décembre 1985, dans une conférence de presse, la ministre Gardoise de la santé, pratiquante convaincue de l'homéopathie, annonce trois mesures qui allaient constituer ce que le Pr. Minkovski, pourtant adepte d'une médecine "aux pieds nus", allait nommer "le scandale du siècle".

    • Premièrement, un essai en double aveugle allait être effectué sur l'action de deux produits homéopathiques.

    • Deuxièmement, une commission serait constituée pour établir un programme d'enseignement de l'homéopathie et de l'acuponcture.

    • Troisièmement, une fondation sur les thérapeutiques alternatives serait créée, disposant pour dispenser ses soins d'une clinique particulière.

    En entendant cela sur les ondes (12), beaucoup pensèrent que notre ministre, sentant les élections prochaines, venait de sortir sa canne à pêche aux voix. L'affaire fut prise avec moins d'humour dans les milieux médicaux. En effet, si tous applaudissaient à la première mesure, nul ne comprenait comment il était possible d'enseigner et de pratiquer officiellement une technique qu'on se préparait à valider. En fait le lobby homéopathique avait vu dans l'accession d'une de ses fidèles à ce poste clef, l'occasion rêvée de se faire enfin reconnaître. Bien encadrée par ses conseillers homéopathes, Mme Dufoix se préparait à "mettre la charrue avant les bœufs".

    Malgré les oppositions qui se manifestaient de toutes parts, la Ministre fit préparer les décrets concernant les deux dernières mesures, et mit en place la commission responsable de l'essai. Cette commission fut constituée de cinq membres liés à l'homéopathie et d'un statisticien. Le Pr. M. F. Kahn, dont nous parlerons plus loin, fit acte de candidature. Il fut éconduit. Il ne fallait point "d'empêcheur d'évaluer en rond". Aux élections de mars 1986, les électeurs vont renvoyer Mme la Ministre à ses chers granules. Son successeur rapportera immédiatement les arrêtés relatifs à l'enseignement et à la fondation, mais, sagement, laissera se poursuivre l'essai thérapeutique.

    Les résultats de cet essai seront publiés en mars 1988 dans The Lancet. Il a consisté à tester l'action d'Opium et Raphanus sur le rétablissement du transit intestinal après une opération intra-abdominale. Il a été choisi par les homéopathes eux-mêmes à la suite de résultats "remarquables" publiés par le Pr. Chevel (qui fait d'ailleurs partie de la commission) en 1992 (Bobigny) et le Pr. Aulagnier en 1993 (Vienne). Six cents patients de douze hôpitaux ont été repartis en quatre groupes, recevant respectivement : opium + raphanus, opium + placebo, deux placebos et rien (groupe test).

    Les résultats n'ont montré aucune distinction notable entre les quatre groupes (13).

    Les membres homéopathes de la commission seront bien obligés de signer le compte-rendu de l'essai. Ils feront seulement préciser que cet échec ne peut être généralisé à l'ensemble de l'homéopathie. On peut penser qu'ils n'auraient pas fait preuve de pareille modestie si l'essai avait été concluant. Qu'importe ! Puisque les essais thérapeutiques étaient négatifs, ils allaient contre-attaquer sur le plan théorique.

    L'efficacité théorique : "La mémoire de l'eau".

    De nombreuses tentatives de justifications théoriques de l'action des hautes dilutions ont été tentées (toujours dénoncées pour des raisons de méthodologie), en particulier par le Dr Benveniste de l'unité 200 de l'INSERN.

    Nous ne relaterons ici que la tentative la plus significative et la plus connue, car elle a débordé le cadre scientifique et laissé dans les esprits une trace, hélas, indélébile : "la mémoire de l'eau".

    Le 30 juin 1988, le grand hebdomadaire scientifique britannique Nature publie une communication du Dr Benveniste et de ses collaborateurs. En fait le comité de lecture qui avait l'article depuis deux ans, était réservé. Il finit tout de même par autoriser la publication moyennant un droit de vérification. Une commission d'enquête sera envoyée pour assister aux expériences et vérifier la validité des résultats. Elle se présente à l'INSERM le 4 juillet. Elle est composée de deux scientifiques et de l'illusionniste James Randi (celui qui a démasqué le célèbre "tordeur" de cuillères Uri Geller). La présence de Randi se justifiait par le soupçon de fraude qui planait déjà sur des expérimentations effectuées par la même équipe en Israël (Voir Science et Vie de mai 1989).

    Les expériences portent sur la dégranulation des basophiles humains par des dilutions infinitésimales d'immunoglobulines de chèvre. Ceci afin de prouver que les hautes dilutions non seulement n'affaiblissent pas l'action des immunoglobulines, mais au contraire l'amplifient. Et comme nul ne conteste qu'à de telles dilutions, il ne reste plus de produit actif, c'est que l'eau en a "gardé la mémoire".

    Pendant cinq jours, les expériences auront lieu sous l'œil vigilant des experts. C'est un échec total. Le 28 juillet Nature publie un rapport sous le titre : "Les expériences sur les hautes dilutions sont illusoires" et plus tard il y aura même des accusations de fraude (Nature du 27 octobre 1988 p 763).

    Et pourtant, d'autres tentatives toutes aussi vaines ont eu lieu (14) et auront encore lieu, tant l'enjeu économique est grand.

    Edifiée sur des bases inconsistantes, l'homéopathie n'a donc jamais fait la preuve de son efficacité, ni théorique ni pratique. Et pourtant il reste encore à désamorcer une dernière cartouche, et non des moindres ! Si l'homéopathie n'était pas valable, nous dit-on, elle ne serait pas pratiquée par des médecins pourvus de diplômes officiels d'homéopathes.

    Voyons ce qu'il en est vraiment.

    La responsabilité médicale.

    L'enseignement de l'homéopathie.

    Précisons tout d'abord que les facultés de médecine et de pharmacie n'enseignent pas l'homéopathie et ne délivrent dans ce domaine aucun diplôme. Pour la médecine, seuls des enseignements privés sont dispensés (parfois dans des locaux astucieusement loués à la Faculté de Médecine, ce qui provoque la confusion).

    En pharmacie, il a été admis que, les pharmaciens étant amenés à délivrer des préparations homéopathiques, il était nécessaire de leur donner une "information". Brèche par où s'engouffrent les homéopathes pour dispenser une véritable propagande qui fait, hélas, un tabac chez les étudiants les plus crédules.

    Les raisons d'un choix.

    On sait bien que de Gilbert Cesbron à "Urgences", la littérature et les media ont forgé des "hommes en blanc" une image pieuse. Et l'on ne saurait remettre en cause, ne serait-ce qu'une faible minorité d'entre eux, sans être traité d'iconoclaste.

    Et pourtant ! Comment expliquer que des médecins puissent avoir un comportement aussi peu scientifique et "prêtent leurs diplômes" à cette croyance d'un autre temps ?

    Le médecin, comme tout membre d'une profession libérale, tire ses revenus de ses clients. Deux types de médecins sont sur le marché : le spécialiste et le généraliste.

    Celui qui s'est spécialisé, après prolongation de ses études et son internat, présente indéniablement "un plus" pour s'assurer des revenus conséquents. Il perçoit des honoraires supérieurs à ceux d'un généraliste et complète souvent ses revenus par des actes pratiques. C'est sans doute pourquoi les spécialistes n'utilisent que très rarement l'homéopathie.

    Pour le généraliste, il en va tout autrement.

    S'il s'installe à la campagne, il pourra, s'il est compétent, disponible, et à l'écoute de ses clients, devenir un traditionnel médecin de famille aux revenus assurés.

    Mais il faut bien le dire, tout le monde ne peut pas être attiré par une médecine rustique. Or, pour celui qui refuse de s'enterrer au fin fond de la Lozère, l'installation dans une grande ville surmédicalisée ne laisse que deux voies au jeune diplômé.

    La première, c'est la difficile survie à l'aide de gardes nocturnes, à grimper les étages pour remédier à l'angoisse de la grand-mère ou traiter l'otite du nourrisson.

    La seconde c'est d'inscrire sur sa plaque un mot magique (Naturothérapie, Homéopathie, Aromathérapie, etc...). C'est le moyen de "percer", de se tailler une clientèle, dans un marché très encombré. Le recours à "l'orientation" homéopathie (fausse spécialité), sert d'appât pour le consommateur sensible à l'attrait des "médecines douces".

    Le médecin se comporte-t-il alors en croyant ou en charlatan ?

    En règle générale, ni l'un ni l'autre. Responsable, il discriminera entre le patient qui présente une affection bénigne et celui qui souffre d'une pathologie grave. Au premier, une prescription homéopathique suffira sans grand risque (15). Le second recevra un traitement classique auquel l'homéopathie sera surajoutée pour, soi-disant, "le dynamiser et éviter les effets secondaires". Il n'empêche que c'est ensuite souvent à cette dernière que sera attribuée la guérison.

    Précisons que n'importe quel généraliste peut à tout moment décider de faire graver sur sa plaque la mention "homéopathie" et se faire classer dans "l'orientation homéopathie" des pages jaunes de l'annuaire. Par ce biais, il pourra attirer à lui une clientèle avide de "médecines douces", et donc augmenter sensiblement ses revenus.

    Les pharmaciens en officine obéissent à la même logique de marché. Sur toutes les vitrines de France, l'inscription homéopathie occupe le même espace que "l'allopathie" (16), ce qui permet d'augmenter le chiffre d'affaires par une automédication sans risque, puisque sans effets.

    La responsabilité des instances médicales.

    Les autorités médicales sont, hélas, parfois complices des mensonges de l'homéopathie, comme en témoigne une récente affaire.

    Le Pr. Marcel Francis Khan est un "mandarin" particulier. Partisan irréductible de la médecine hospitalière, il s'est toujours refusé, malgré sa notoriété, à ouvrir une consultation privée. Esprit libre, il déclare lutter "contre l'envahissement de l'irrationnel" dans le domaine qui est le sien, et particulièrement contre ce qu'il appelle les "patamédecines", au premier rang desquelles l'homéopathie. Il faut dire qu'étant chef du service de rhumatologie à l'hôpital Bichat, il est bien placé pour constater les dégâts qu'elle peut causer. En effet, la rhumatologie est, avec l'allergie, le domaine d'élection des homéopathes. On décède rarement d'une périarthrite ou d'une rhinite spasmodique, et ces pathologies sont très sensibles au facteur psychosomatique. Comme, par ailleurs, le Pr. Khan a la parole facile, les media ne manquent jamais de l'inviter lorsqu'il s'agit de "faire montrer la mayonnaise" sur le chapitre des médecines douces. C'en était trop ! Saisi par le syndicat des médecins homéopathes, le Conseil de l'Ordre de l'Ile-de-France lui a décerné, au printemps 1996, un blâme, pour manquement à la solidarité médicale. Le Pr. Khan, ravi, a répondu : "J'ai toujours refusé la Légion d'Honneur, mais leur truc, je vais le porter à la boutonnière et en mention sur mes cartes de visite ".

    Cette affaire serait sans importance, si elle ne montrait la puissance du lobby homéopathique qui, faute de pouvoir prouver la valeur de ses thèses, entend bien que l'on ignore la vérité, même s'il faut pour cela porter atteinte à la liberté d'expression.

    Il faut dire que les homéopathes trouvent dans certains media des auxiliaires précieux et dévoués pour pratiquer leur désinformation.

    La responsabilité des media.

    Ne parlons pas ici de la presse spécialisée chargée de maintenir la foi des praticiens homéopathes, et n'évoquons que pour mémoire la presse féminine qui fait ses "choux gras" des guérisseurs, magnétiseurs et autres numérologues. En faisant la promotion de l'homéopathie, elle est dans son rôle et cela ne peut nous surprendre.

    Il est bon en revanche de s'interroger sur l'attitude de certains journaux, par ailleurs réputés pour leur sérieux (Le Monde, Le Figaro...). Lors d'affaires comme la "mémoire de l'eau", cette presse s'est précipitée pour annoncer le miracle sans prendre garde aux réticences qui s'exprimaient. Pis encore, lorsque les vérifications entreprises ou l'analyse critique ont découvert l'illusion, elle est restée silencieuse ou, mieux encore, s'est retournée contre ceux qui avaient fait la lumière. On comprend bien que le mystère fait vendre, mais on attendrait de ces publications une attitude plus responsable, car le public n'est jamais informé lorsque les tricheurs sont démasqués.

    Lorsqu'ils sont acculés, les partisans irréductibles de l'homéopathie dégainent alors des arguments du style : "Si cela ne fait pas de bien, cela ne fait pas de mal !" ou encore "De toute façon, cela fait faire des économies à la Sécurité Sociale". Cela est-il si sûr ?

    Les arguments de la dernière heure.

    L'homéopathie est-elle néfaste ?

    Soyons clairs ! Les homéopathes dans leur grande majorité sont des gens responsables. Ils dirigent vers les spécialistes tout patient qui présente une pathologie grave (ce qui explique sans doute en grande part la mansuétude dont ils bénéficient de la part de ceux-ci). Et pourtant leur action retarde souvent la mise en œuvre d'un traitement sérieux. Le professeur Marcel Francis Khan, dont il est question plus haut, raconte volontiers les cas de nombreux patients arrivant trop tard dans son service.

    D'autre part, par leur seule présence, les homéopathes "responsables" cautionnent ceux de leurs confrères qui ont une pratique aussi sectaire que dangereuse…

    Les "économies" de l'homéopathie.

    Les préparations homéopathiques ne coûtent pas cher, entend-on dire ! Encore heureux !

    D'abord parce que, comme nous l'avons vu, elles sont en général prescrites "en plus" par les homéopathes prudents. Et puis, ce que l'on paie dans un remède classique, ce n'est pas le produit proprement dit, c'est la "matière grise", c'est la recherche (qui a trouvé la molécule), le développement (qui l'a transformé en un médicament utilisable) et enfin l'AMM (avec les délais et les essais qu'elle impose). En homéopathie, il n'y a ni recherche, ni développement, ni AMM (17). Quant à la matière première, nous avons vu que cela s'apparente au miracle de la multiplication des pains !

    C'est pourquoi, l'homéopathie qui faisait un chiffre d'affaires de 500.000 F en 1960 en fait aujourd'hui un de près de deux milliards de francs. Avec cet argent gâché en sucre et en "clair de lune", que de mesures de prévention ne pourrait-on prendre ! Quant à ceux à qui l'homéopathie réussit si bien, ne vaudrait-il pas mieux les diriger vers des psychothérapies cognitives ou systémiques, qui sont elles, de vraies sciences humaines.

    Notons enfin que le succès de l'homéopathie est une spécificité française.

    La situation de l'homéopathie dans le monde.

    L'homéopathie a connu une grande vogue au 19e siècle, alors que la médecine n'offrait pas d'alternative sérieuse. Avec l'avènement des médicaments actifs, le début du 20e siècle a vu l'homéopathie s'effondrer dans la plupart des pays. Aux Etats-Unis en particulier, où elle était florissante, elle a pratiquement disparu. Il ne reste que quelques praticiens, pas toujours médecins, et les préparations homéopathiques s'achètent en Kits au drugstore. Le mouvement, bien que plus faible, a été similaire en Europe.

    Il n'existe que deux pays où l'homéopathie fait au contraire une percée retentissante : l'Inde et la France. Le cas de l'Inde s'explique facilement. Dans ce pays existe une médecine de pointe identique à la nôtre, mais accessible seulement à une faible minorité de la population. Pour les autres, il ne reste que le réconfort moral des médecines traditionnelles et les prix modiques de l'homéopathie. On connaît le résultat qui en découle en matière d'espérance de vie.

    Par contre, la France constitue un paradoxe et une exception. Pourquoi un pays qui est l'un des plus grands en matière de recherche médicale, et où le système de protection sociale permet à tous l'accès aux soins, fait-il une telle place à l'homéopathie? Il faut sans doute chercher la réponse dans le dynamisme et l'interventionnisme des laboratoires homéopathiques, au premier rang desquels Boiron.

    Ce petit laboratoire artisanal, crée en 1932 par deux frères, va connaître sous la direction de Christian Boiron, fils et neveu des fondateurs, un essor spectaculaire. Gestionnaire habile, celui-ci va par tous les moyens s'efforcer de crédibiliser l'homéopathie et, si nécessaire, de faire taire ses détracteurs. C'est ce laboratoire qui finance généreusement toutes les tentatives de justifications théoriques et qui inonde de publicité rédactionnelle (18) les périodiques qui se prêtent à son jeu et y trouvent les moyens de leur subsistance. Il ira même jusqu'à attaquer en diffamation la revue Science et Vie devant le tribunal de grande instance, pour un article jugé trop critique.

    C'était la première fois que l'on tentait de régler une controverse scientifique par voie de justice. (Les juges, peu satisfaits qu'on essaie de se servir d'eux, l'ont d'ailleurs débouté). Ce laboratoire joue partout de son influence pour faire prendre au public "des vessies pour des lanternes"… Voilà qui montre une fois encore l'activisme infatigable de ce laboratoire qui, appuyé sur le quasi-fanatisme de ses fidèles, continue inlassablement de présenter des fausses preuves pour tenter de prouver l'improuvable.

    Pour conclure.

    L'homéopathie se "pare des plumes du paon". Elle se prétend science et médecine, elle en prend les attributs et elle en détourne le financement.

    En réalité, l'homéopathie présente certains aspects propres aux sectes. Elle en a le gourou (Hahnemann), les grands prêtres (les homéopathes), les dogmes irrationnels (similitude, dynamisation...), le prosélytisme des fidèles (G. Dufoix et tant d'autres), l'intolérance qui mène aux bûchers (affaire M. F. Khan), et enfin les profits financiers. Que ceux qui trouvent ce rapprochement exagéré sachent que la collusion entre l'homéopathie et les sectes n'est pas seulement "objective". Rappelons quelques cas significatifs. En premier lieu, le célèbre homéopathe Luc Jouret, créateur de l'Ordre du Temple Solaire, dont on connaît la fin. Ou encore le réseau de médecins homéopathes (parmi lesquels le Dr Mathes (19), qui dirigeaient leurs clients vers la secte Suisse METHERNITA. Sans oublier les faux certificats de vaccination faits par des homéopathes proches de diverses sectes "naturalistes" (20).

    Notes :

    1. Ainsi, il existe à l'Université de Tours une unité de recherche qui traque de par le monde toutes les pistes qui, des fleurs de Bach aux plus exotiques médecines traditionnelles, pourraient mener à un médicament nouveau.

    2. Exemples de l'inconvénient des produits "naturels" : en aromathérapie (très à la mode), on utilise l'huile essentielle de romarin de Provence, qui contient effectivement un excellent tonicardiaque, mais aussi un alcaloïde terriblement toxique pour le foie. De même, l'huile essentielle de sauge, dont l'effet somnifère est incontestable, stimule par ailleurs la sécrétion d'œstrogènes, pouvant entraîner, à long terme, l'apparition de cancers hormono-dépendants.

    3. Référence : Mieux connaître l'homéopathie de Michel Rouzé. Ed La Découverte. On pourra aussi consulter les chapitres consacrés à l'homéopathie dans "Au cœur de l'extra-ordinaire" de Henri Broch. Ed L'horizon chimérique, 7 rue Leyteire, 30000 Bordeaux.

    4. Ce qui donnera Coffea, souverain contre les insomnies, puisque, principe de similitude dixit, le café empêche de dormir un homme sain. Défense de rire !

    5. Liaison due à la polarité des molécules d'eau et qui assemble entre elles de façon fugitive les quatre ou cinq molécules voisines.

    6. Pardon au Dr Knock !

    7. Voir "La nouvelle grille" et "L'éloge de la fuite" Ouvrages d'Henri Laborit, Ed Gallimard. Folio.

    8. Votre maladie ou celle de votre chien qui est le reflet de votre inquiétude.

    9. Exemple l'affaire Lyssenko : Grand responsable de la biologie en URSS de 1937 à 1964, Lyssenko a rejeté les résultats de la génétique, car il estimait que la théorie du gène comme déterminant héréditaire invariant au travers des générations était contraire aux postulats de l'idéologie officielle.

    10. The Lancet, The new England Journal of Medicine... pour la médecine, Cell, Sciences, Nature... pour la biologie.

    11. Tous ces essais sont répertoriés et analysés dans l'ouvrage dirigé par J.J. Aulas (Psychiatre, Pharmacologue et diplômé de l'école Française d'homéopathie) : L'homéopathie, Ed. Roland Bettex 1985.

    12. Où quelque temps auparavant, on avait entendu Mme Dufoix fraterniser avec Rika Zaraï, alors grande prêtresse des bains de siège et autres remèdes de "bonnes femmes".

    13. Plutôt un petit désavantage aux deux groupes recevant l'homéopathie, mais la différence est inférieure à l'écart-type, donc sans signification.

    14. Dernier exemple : le livre intitulé Théorie des hautes dilutions et aspects expérimentaux, considéré comme "farfelu" ou qualifié de "canular" par les plus grands scientifiques. (Voir Science et Vie avril 1997).

    15. Appliquant en cela un principe qui dit qu'une rhinite traitée par antibiotique guérit en une semaine et qu'elle disparaît en huit jours avec un placebo.

    16. Mot dénué de sens, inventé par les homéopathes, pour mettre, au moins dans le vocabulaire, leur discipline sur le même plan que la médecine scientifique.

    17. La recherche n'est que de la publicité déguisée, puisque lorsque des laboratoires homéopathiques passent des contrats avec des chercheurs, ceux-ci stipulent que seuls doivent être publiés les résultats favorables à l'homéopathie. Le développement est évidemment sans objet et l'AMM est inutile, car ces produits sont antérieurs à la législation.

    18. Article faussement objectif destiné à faire la promotion d'un produit ou d'une marque.

    19. Le Dr Mathes associé du Dr Gardan dans un cabinet médical de Voreppe, a été suspendu pour deux mois par le conseil régional de l'Ordre de l'Isère pour avoir attiré des mineurs en crise dans les filets de la secte. Un autre médecin, le Dr Bouillaget de Mezieux utilisait même un minibus pour envoyer plus facilement ses clients dans la secte.

    (20)Référence : Envoyé spécial de mars 1996, Séquence "Sectes sur ordonnances"."

    (Fin du dossier de Jean Brissonnet).

    1. Sur le plan spirituel (complément de Parole de Vie).

    Jean Brissonnet s'est efforcé de démontrer le caractère non scientifique de l'homéopathie. Sur ce plan, nous pensons que sa démonstration est efficace. Non seulement l'homéopathie n'a jamais pu prouver son caractère scientifique, mais, au contraire, on a pu abondamment prouver son caractère pseudo, et même anti-scientifique.

    Jean Brissonnet ne se place pas sur le terrain spirituel. Ce n'est pas l'objet de son dossier. Il affirme toutefois que l'homéopathie "est le fait de "l'illumination" d'un seul homme, ce qui la rattache plutôt à une secte qu'à une tradition séculaire". Le terme qu'il emploie, "illumination", fait nettement référence à une révélation spirituelle.

    Jean Brissonnet n'a donc malheureusement pas été en mesure de dénoncer les dangers spirituels réels de l'homéopathie. C'est bien dommage, car il aurait pu invoquer un argument supplémentaire de taille pour appuyer sa condamnation de l'homéopathie.

    Une origine ténébreuse.

    Tous les effets "bénéfiques" de l'homéopathie, en effet, ne sont pas simplement causés par "l'effet placebo", ou l'autosuggestion du patient. Si l'homéopathie peut parfois être "efficace", c'est aussi parce qu'elle fait appel, à l'insu du patient, à des puissances spirituelles qui ne sont pas divines.

    Pour comprendre cela, il nous faut revenir à la personnalité du fondateur de l'homéopathie, Friedrich Hahnemann. Ce que Jean Brissonnet ne dit pas, c'est que Hahnemann était un occultiste, qui s'est profondément intéressé aux religions orientales et aux pratiques occultes, et qui rejetait ouvertement Jésus-Christ.

    Ce que nous croyons, c'est qu'il a reçu, lors de ses recherches, des révélations surnaturelles qui provenaient de puissances spirituelles ténébreuses, comme celles qui sont à l'œuvre dans l'acupuncture.

    Peut-on penser que Hahnemann, avec toutes les portes qu'il avait ouvertes à Satan dans sa vie spirituelle, ait reçu (même sans s'en douter) des révélations provenant de l'ennemi, qui a pu ainsi se servir de lui pour ajouter un élément nouveau à son système oppressif  ? Nous en sommes convaincus.

    Si l'homéopathie ne peut manifestement pas revendiquer un statut de science, malgré tous ses efforts, ni s'appuyer sur l'intelligence scientifique humaine pour justifier ses prétentions, d'où a-t-elle donc pu tirer son inspiration et son succès, si ce n'est du "père du mensonge" ? Ce n'est certainement pas non plus le Seigneur qui est à l'origine de "l'illumination" de Hahnemann !

    Pour reparler de l'un des principes fondamentaux de l'homéopathie, le principe de similitude, "tout produit capable de provoquer sur un sujet sain les symptômes d'une maladie est capable de la guérir". Cela signifie en clair que l'on peut "guérir le mal par le mal". Sans s'en douter, l'homéopathie dévoile là son origine : "guérir le mal par le Malin !"

    Les homéopathes, par ce qu'ils appellent la "dynamisation", prétendent transcender le caractère purement physique du produit, pour faire appel à une mystérieuse "force dynamique" qui donne toute sa valeur au produit final. Pour nous, Chrétiens, il ne fait aucun doute que cette "force dynamique" n'est autre que la puissance spirituelle d'un mauvais esprit.

    Ceci a pu être confirmé lors de prières de délivrance de personnes démonisées, quand elles ont été délivrées d'un "esprit d'homéopathie" qui, en sortant, faisait agiter frénétiquement la main de sa victime, reproduisant ainsi le "sacro-saint" geste des préparateurs en homéopathie : secouer énergiquement le flacon contenant la dilution, afin de le "dynamiser".

    Satan savait qu'en contrôlant cette pseudoscience qu'est l'homéopathie, il pourrait plus facilement s'introduire dans des sociétés matérialistes occidentales, et opprimer ainsi de malheureux malades à la recherche d'un soulagement (tout particulièrement des malades Chrétiens), malades assez naïfs ou ignorants pour se confier en l'apparence scientifique de cette discipline, alors que la plupart n'auraient sans doute jamais consulté directement un guérisseur ou un occultiste.

    C'est ainsi que l'homéopathie a pu séduire sans mal de très nombreux Chrétiens (comme Mme Georgina Dufoix), qui n'ont pas pris la peine de s'interroger suffisamment sur la personnalité ténébreuse du fondateur de cette pratique, ni sur l'origine de son "illumination". Ils ont l'impression d'avoir affaire à une "médecine douce à base de plantes", qui peut agir à long terme comme traitement de fond, inoffensif pour la santé.

    Nous avons aussi personnellement pu vérifier que de très nombreux guérisseurs et occultistes préconisaient un traitement homéopathique.

    Des dangers spirituels réels.

    Les dangers spirituels de l'homéopathie sont donc réels, et importants. N'oublions pas que Satan est venu pour "tuer, égorger et détruire". Aucune pratique contrôlée par lui n'est "bénigne" ! Parmi ces dangers, il faut signaler en priorité celui de l'incrédulité croissante par rapport à la Parole de Dieu, et par rapport à la Personne et à l'œuvre de Jésus-Christ.

    Nous ne pouvons donc que conseiller vivement aux Chrétiens qui suivent un traitement homéopathique de rechercher la vérité sur ce sujet auprès du Seigneur, dans la prière. Ceux qui aiment la vérité, et qui veulent recevoir la vérité de la part de Celui qui est la Vérité, ne pourront pas manquer d'être éclairés, et d'abandonner ainsi cette pratique hautement dangereuse sur le plan spirituel. Ils pourront alors demander pardon au Seigneur d'avoir eu recours, par ignorance, à une pratique spirituellement néfaste. Le sang de Jésus les purifiera, et le Seigneur les délivrera de toute influence mauvaise !


        


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