• vase brisé

     

    ...LES JOURS APPROCHENT







    Sur mon lit du Centre Hospitalier de Sherbrooke..

    C'est sur mon lit du centre hospitalier, qu'aujourd'hui, à l'âge de 63 ans je raconte comment on peut détruire le bien le plus précieux en l'espace de quelques années, pour satisfaire quelques plaisirs passagers.

    J'ai vu dans une vision, un vase brisé et mis de coté.  J'ai vu aussi le potier essayant de le réparer.
    C'est moi qui était ce vase, brisé et mis de coté.
    J'ai crié:" Seigneur! je suis d'argile, mais Toi tu es le potier, fais de moi un vase nouveau."

    Il a entendu mon cri.

    Il y a trois ans, J'ai rencontré le potier, celui qui seul pouvait réparer ce que j'avais brisé.
    Je suis venu à Jésus, qui dans son amour a ramassé tous les morceaux, de mon pauvre coeur brisé.

    Il a fait de moi un vase nouveau, un être tout transformer.

     


    Voici mon histoire

    Mon nom fictif sera "Régent"
    J’ai grandi dans une famille de quatre enfants, donc un frère et deux sœurs.  
    Dès mon enfance je subissais l'influence destructive des amis qui m'entouraient. et surtout qui j'aimais l'odeur et le goût exquis de la boisson, elle était en réalité un serpent vénineux, qui, une fois que vous y avez goûté,  vous l'avez dans le sang.
    À la maison je me sentais mis à part, à cause de mon caractère, alors j'avais peu de bons contacts avec la famille, le dialogue était plutôt rare, j'étais  un enfant révolté et déçu.

     Les marais ou sable mouvant ?
     

    Marais ou sable mouvant, lorsque nous, nous en approchons, tout devient illusion et a notre réveil, nous réalisons que nous sommes sur le sentier de la mort.
    Mais quelques fois il est trop tard.



    J’ai vécu comme bien des jeunes aujourd’hui pensant que le plaisir était synonyme de rire.

    La boisson était pour moi une bonne béquille, en état d'ivresse tu oublis tout. Cette mentalité me donnait une assurance et aveuglais ma capacité à discerner entre le bien et le mal.

    Je devins vite esclave de cette boisson et des femmes.

     J'avançais en âge, vingt-quatre ans, ayant eu une jeunesse de débauche bien remplie, j’ai pensé qu’il était peut-être temps de fonder une famille.

    J’ai conne une jeune fille de 23 ans que j’appellerai Adrienne, elle connaissait mes habitudes et mes défauts, mais comme beaucoup d'autres jeunes filles, elle croyait que le mariage changerait tout.

    Après 5 mois de fréquentations j’allais m’unir avec celle qui allait être ma compagne pour la vie. Je voulais commencer une nouvelle vie.

    C’est ce que j’avais promis pendant la bénédiction de notre union à l’église.

    Nous croyons trop souvent que le sable mouvant qui nous lie avec ses passions, peut s'estomper facilement.

    Je n’avais pas à me cacher pour boire, car Adrienne, qui était maintenant mon épouse connaissait mes points faibles pour la boisson, alors  je fêtais  mon début de vie d'époux.

    J'ai tellement abuser de la boisson que le troisième jour mon épouse retourna chez sa mère.
    Je ne la vit même pas partir. Je n'étais pas rassasier de boire, alors j’ai continuer à cuver mon vin.

    La cinquième journée je suis retourné chercher ma femme, qui s'en hésiter me suivit dans notre nouvelle demeure.

     

    Les années passèrent, la famille se multipliait, ma femme et moi avions trois garçons, malgré ce bonheur je ne pouvais pas m'empêcher  de faire ma vie de garçon, libre.

    Lorsque je revenais au foyer après quatre à cinq jours de débauche, ma tête ne pouvait  pas supporter le bruit des enfants.

    Alors je devenais de plus, en plus violent et brutal.

     Dans mon cœur, je voulais changer de vie, car j’ai toujours travaillé, je gagnais de très bon salaire, j'apportais à la maison tout le nécessaire pour que ma famille ne manque de rien.

    Mais je ne réalisais pas que c'était ma présence que mes enfants avaient le plus de besoin.

    Je commençais le vendredi soir après le travail, à me réjouir, et comme mon travail était dans les bars, alors toutes les occasions étaient à la porter de ma mains.


     Mais Dieu dans son amour ne cesse d'appeler
    les âmes à la repentance.

    Un jour en allant travailler à cueillir des pommes, un homme me parla de Dieu.  

    Cette homme parlait tellement avec une conviction de l’amour de Dieu, et comment Dieu avait donné son fils unique parce qu’il m’aimait, je sentais quelques choses d’étrange en moi, j’aimais entendre parler cet homme.

    Un jour il n’invita à assisté à une réunion évangélique, je savais que ma femme viendrait car elle était croyante.

    Pour un peu de temps j’ai cru que je pourrais avoir droit a cette nouvelle vie.

    Ensemble mon épouse et moi ainsi que mes quatre enfants avons fréquenté l'église évangélique.

    Mais tout ce qui était prêcher semblait me condamner.  Alors moi j'avais l'impression que cette église, voulait s'infiltré dans ma famille et nous imposé un mode de vie.
    Comme l'église était loin de chez moi, je demeurais à la campagne, voulant protéger ma famille de cette secte, j'ai cessé toute fréquentation d'avec les chrétiens.
    J'ai retourné à mes anciennes habitudes que je n'avais jamais abandonner.

     Lise mon bébé !

    L'année la plus triste de ma vie fut celle où je vis ma femme quitter la maison avec mes enfants après une violente bagarre.

    Lise mon bébé avait à peine deux ans.

    Mon épouse  et mes enfants demeurèrent fidèles au Seigneur.
    Elle avait comprise qu'elle ne suivait pas un homme, mais le Seigneur qui remplissait le vide qu'elle avait en elle.

    Durant les années qui suivirent,  pour noyer mon chagrin, je me mis à boire de plus en plus, je me sentais coupable de ne pas être aux côtés de mes enfants, j'aurais tant aimer leur donner l'amour donc ils avaient  besoin.

    Survint la maladie, les médecins m'interdirent toutes boissons, par crainte de la mort, j'ai obéi et cesser de boire.


    Pendant les dix années qui suivirent, je n'avais qu'une chose à faire, je pensais, et je questionnais Dieu.
    Dieu dans son amour mis sur mon chemin une amie qui me parla du Seigneur, j'ai fini par comprendre que Dieu m'aimait.

     Aujourd'hui, alors que j'ai donné ma vie au Seigneur,  je sais que Jésus  a pardonné mes péchés passés, et Il a mis dans mon coeur une paix.

    Le seul moment où j'ai du remords, c'est lorsque je pense que j'avais le pouvoir d'être ce père  qui aurait dû, lui-même enseigner ses enfants dans les voies de Dieu mais...

    Je n'étais pas là.

    Malgré mes erreurs, mes enfants  n'ont aucun ressentiments envers moi.

     Autrefois j'ai fermé mes bras, je n'avais pas de temps pour eux, mais aujourd'hui lorsque je les vois venir me visiter,
    et qu'ils déposent un baiser sur ma joue, je me dis: "Comme j'ai perdue beaucoup de richesses, que Dieu avait à me donner."  

    A vous aujourd'hui, si vous entendez sa voix, N'endurcissez pas vos coeurs. Hébreux 4; 7

    Craignons donc, tandis que la promesse d'entrer dans son repos subsiste encore, qu'aucun de vous ne paraisse être venu...

    Trop tard!

     

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