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    Jésus est la réponse

     

    Avant que je sois affligé, j'errais ; mais maintenant je garde ta parole
                                                                                                                                                          .Psaume 119. 67

     Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense
     sera grande dans les cieux;                   
                    Matthieu 5.12

     
     

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                               L'EVANGILE DE LA PROSPERITE

                                                                Par David WILKERSON

     

    Tout d’abord, il y a la semence pourrie qui est prêchée par des bergers avides. Ceci est connu sous le nom de L’EVANGILE DE LA PROSPERITE.

    C’est l’un des plus grands reproches que l’Eglise de Jésus-Christ   ait jamais à subir depuis Christ. Cet évangile perverti empoisonne des multitudes – même en Chine, en Afrique et dans le monde entier. Il s’agit d’un évangile américain inventé et répandu par de riches évangélistes et pasteurs américains. Riches !

    Cela m’alarme que tant de personnes puissent écouter les cassettes et regarder les vidéos qui viennent de ces conférences sur la prospérité sans pleurer sur ces choses. Ce poison s’est répandu à travers le monde entier. Cuba est entrain de s’ouvrir et cela démange ces prédicateurs d’y entrer tout de suite avec leur évangile de la Prospérité, pour proclamer à la population : "Vous avez été pauvres suffisamment longtemps maintenant, Dieu veut que tous les Cubains soient riches."

    La semaine passée, on m’a donné une cassette vidéo enregistrée récemment dans des réunions de Kenneth Copeland. J’ai écouté les orateurs et je ne pouvais pas croire mes oreilles.

    Mes amis, lorsque vous lisez le Nouveau Testament, vous voyez que l’apôtre Paul a nommé ceux qu’il croyait être de faux prophètes. Il a donné des avertissements en nommant leurs noms. Je vous dis maintenant que si vous pouvez écouter ce que je vais vous dire sans en être affligés, c’est que vous êtes aveugles. Vous êtes spirituellement aveugles. Vous avez un cœur dur. Un cœur enveloppé d’un bouclier de telle sorte que le pur évangile ne peut pas y pénétrer. Votre esprit a été si saturé de cet évangile déséquilibré que vous êtes incapables de renoncer à bon nombre de ces prédicateurs. Vous ne pouvez pas prêcher la vérité. Il est impossible de leur montrer quelque chose d’autre dans les Écritures parce qu’ils ont un bouclier autour de leurs cœurs. Ce sont des cœurs durs.

    Certains d’entre vous ne recevront pas ce message. Si votre âme s’est nourrie des cassettes de Copeland et de Hagin, vous n’allez pas aimer ce que vous entendrez. Mes amis, je suis un berger, j’ai été appelé par Dieu. J’ai fait de cette église une promesse. Aussi longtemps que nous serons sur cette chaire, si nous apercevons des loups déguisés en brebis s’introduisant pour dérober le troupeau, nous nous lèverons pour crier contre cela. C’est à vous d’en tenir compte.

    Cette semaine, je me suis installé sur mon fauteuil et j’ai écouté les orateurs parler à cette conférence et j’ai été si choqué et blessé. Le fardeau de Dieu est tombé sur moi. C’est pourquoi je prêche aujourd’hui ce message. Pleurez sur ce message.

    Je cite mot à mot ce qui a été dit. Les orateurs pouvaient à peine tous passer parce que tous les gens se précipitaient avec des poches bourrées d’argent. La raison pour laquelle ils font cela provient d’une nouvelle doctrine qui vient juste de paraître et qui dit : "Si vous voulez être bénis, vous devez trouver l’évangéliste ou le pasteur le plus béni que vous puissiez trouver parce que celui à qui l’on a beaucoup donné reçoit beaucoup, celui qui a peu, même ce qu’il a lui sera ôté. Si vous trouvez le prédicateur le plus béni et le plus prospère et que vous lui donnez de l’argent, alors vous serez bénis. Il sera encore plus béni, si vous, vous donnez à ceux qui sont les plus bénis…" C’est un mécanisme en forme de pyramide. Si ces hommes étaient dans le monde séculier, ils seraient mis en prison. Ce sont des structures pyramidales. Au sommet se trouve l’homme qui paraît le plus saint et parle le plus fort. Des centaines de personnes couraient jusqu’à ce que leurs poches grossissent. Le pécheur se demande : "Est-ce cela l’Évangile de la liberté ? Des billets de dollars ?"

    Écoutez ce qui a été dit. L’orateur s’est levé et a fait la déclaration suivante : "Si une pauvre veuve vivant d’une allocation vous tend un billet de 5 dollars, vous feriez mieux de le prendre. Elie a pris le dernier repas de la veuve. Vous êtes celui qui est oint, vous le méritez, vous devez le prendre."

    Là, vous me dîtes que cela c’est l’Évangile. Vous me dites que vous ne pouvez pas pleurer sur cela.

    Le même orateur a déclaré : "J’habite dans une maison de 750 m2. Je vais me faire construire une maison plus grande maintenant. Une maison dont le roi Salomon sera fière. J’ai payé seulement 15000 dollars (100 500 francs) pour avoir un chien. Vous voyez ce magnifique anneau autour de mon doigt, j’étais en Jamaïque et je l’ai acheté pour seulement 32000 dollars (214 400 francs environ). Je veux que vous sachiez que, lorsque les gens dans ma ville passeront devant mon manoir et qu’ils verront ma Rolls Royce couchée dans l’allée, ils sauront qu’il y a un Dieu dans le ciel."

    Un des orateurs s’est levé et a dit : "Nous avons fait une alliance avec le frère Copland comme quoi pendant les 365 prochains jours, aucun de nous n’allait souffrir un seul jour. Nous ne connaîtrons aucun moment de découragement. Nous ne serons jamais malades ou dans le besoin. Nous allons jouir de toutes les bénédictions. Nous rejetons toute souffrance, toute douleur, tout problème financier." Tout ceci est formidable si vous êtes en haut de la pile.

    Voici ce qui me chagrine le plus. La chose suivante a été prêchée : "Le Saint-Esprit ne peut pas être répandu sur vous à moins que vous ne soyez d’abord dans le flot de l’argent. A moins que vous ne prospériez, le Saint-Esprit ne peut pas accomplir Son œuvre."

    Réfléchissez à cela ! De quelle façon cela vous affecte-t-il ? Qu’est-ce que cela fait à votre esprit lorsque vous voyez des gens pauvres qui vivent d’une paye à l’autre, à qui soudain on dit : "Courez pour l’argent", et que les gens courent follement partout et que ces prédicateurs disent alors des premiers qui courent : "Ils réclament la richesse" ?

    Ensuite, j’ai vu des gens se ratatiner comme des serpents depuis leurs sièges pour tomber à terre. J’ai vu l’évangéliste s’avancer et siffler comme un serpent et des gens qui tombaient partout. Mes amis, que se passe-t-il ?

    Le reproche de l’Assemblée Solennelle ! Le prophète les appelle "chiens sauvages, sentinelles impies."

    Mes amis, si vous aviez le cœur de Dieu et le fardeau du Seigneur, vous seriez entrain de crier avec Isaïe : "Ce sont des sentinelles aveugles, ignorantes, des chiens stupides, des gens endormis, aimant à se reposer, oui, des chiens aveugles qui ne possèdent jamais assez."

    "J’ai une maison de 750 m2 mais je vais la vendre et je vais en construire une maintenant dans laquelle le Roi Salomon pourrait habiter… " Ils n’en possèdent jamais assez.

    Isaïe a dit : "Les bergers qui ne peuvent pas comprendre observent tous leur propre voie, ne se préoccupant chacun que de son propre gain qu’ils veulent préserver jusqu’au dernier centime." Jérémie n’a pas mâché ses mots quand il a dit : "Mon peuple est un troupeau perdu. Ses bergers lui ont fait prendre un mauvais chemin." Vous allez me dire : "Pasteur, vous n’avez pas le droit de parler si fort sur ce sujet." Si vous pensez que je vais fort, lisez Ezéchiel 34:1-10.

    Vous prenez les 5 dollars de la veuve et vous achetez un chien à 15 000 dollars. Vous prenez la paye de la veuve et du pauvre et vous leur dites qu’ils n’ont pas assez de foi – c’est ainsi que ces évangélistes prospèrent. Ils prennent la laine même qui recouvre les brebis. Ils ne sont pas intéressés par les âmes, c’est l’argent qui les intéresse.

    "Mes pasteurs ne prenaient aucun souci de mes brebis, qu’ils se paissaient eux-mêmes, et ne faisaient point paître mes brebis, - à cause de cela, pasteurs, écoutez la parole de l’Éternel! Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’en veux aux pasteurs! Je reprendrai mes brebis d’entre leurs mains, je ne les laisserai plus paître mes brebis, et ils ne se paîtront plus eux-mêmes; je délivrerai mes brebis de leur bouche, et elles ne seront plus pour eux une proie." (Ezéchiel 34:8-10)

    Mon Dieu, viens à notre secours

     

                                                       

     

     

     

     


                                                         


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                                                    Par David Wilkerson  

    Fruit porté par les œuvres que Dieu n'a pas préparé

    pour nous

    Le fruit est toujours de la même nature que la semence...

    Ces œuvres (de type Caïn, Ismaël, ou Marthe) peuvent avoir et même ont souvent l’apparence d’œuvres bonnes ; mais parce qu’elles ne sont pas issues du cœur de Dieu, elles portent des fruits qui selon les critères divins sont considérés de mauvaise qualité. Mais le problème pour nous réside précisément dans le fait que bien souvent elles revêtent l’apparence des bonnes œuvres voulues par Dieu pour ses enfants. Et c’est le feu qui la plupart du temps révélera leur nature véritable : généralement elles ne résistent pas à l’épreuve du feu dont parle l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 3/ 12- 14 : « Or si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun ».

    Dès lors, on peut penser qu’il existe donc bien un type de fruit qui ne plait pas à Dieu. Et pourtant on entend souvent dire que l’essentiel est de porter du fruit. Mais cela est-il juste eu égard à ce qu’en dit précisément la Bible ? Car si Dieu s’attend à ce que nous portions du fruit, une simple lecture de certains versets de la Bible nous révèle qu’il s’agit d’un type de fruit bien précis : de « bons fruits ». Or bon nombre de chrétiens jugent la validité d’une œuvre au fait qu’il y ait des fruits et même beaucoup de fruits ; alors que le problème avec Dieu ne se situe jamais uniquement au niveau de l’existence du fruit ou de sa quantité, mais bien plus de la nature et la qualité du fruit. Car logiquement tout arbre non stérile est destiné à porter du fruit, c’est l’évidence même. Mais le fruit qui plait à Dieu est le « bon » fruit qui, issu d’une semence qui vient de Lui passera avec succès l’épreuve du feu et demeurera jusque dans la vie éternelle. Il nous est dit en Hébreux 11 que bien qu’Abel soit mort, ses œuvres parlent encore. Ainsi, les œuvres qui viennent du cœur de Dieu subsisteront éternellement quand bien même nous ne serions plus.

     Ce sont aussi des œuvres qui nées du cœur du Père pour nous, seront notées dans le « Livre du souvenir de l’Eternel » et pour lesquelles nous recevrons aussi des récompenses célestes. Il est remarquable que ce « Livre du souvenir de l’Eternel » soit évoqué en Malachie 3/ 16, passage qui parle de la récompense qui sera réservée à ceux qui « servent réellement » le Seigneur, au jour où l’Esprit d’Elie aura œuvré à la manifestation des véritables « fils de Dieu » (Malachie 3/ 1- 3) : les sacrificateurs selon Son cœur qui offrent des offrandes avec justice à la manière d’Abel le juste (fin du Verset 3) et dont il est dit que l’offrande sera agréable à l’Eternel (Verset 4) et qui servent dans l’esprit de Marie (sœur de Marthe) comme nous le verrons plus loin. Il est aussi intéressant de noter à ce sujet que le livre de Malachie, en parlant de ces sacrificateurs qui présenteront des offrandes agréables à l’Eternel, parle de l’offrande de Juda et de Jérusalem ; or s’il est évident que Jérusalem symbolise la bien-aimée du Seigneur (nous parlerons de cette notion de « bien-aimé » plus loin), il n’en est pas moins vrai que Juda signifie « louange à l’Eternel ». Si nous sommes d’accord de dire que le fruit nous renseigne sur la qualité et la nature de l’arbre d’où il provient, il n’est pas vain de dire dans le même ordre d’idée que l’analyse du fruit porté par les œuvres que nous faisons peut nous renseigner sur l’origine de ces œuvres, savoir si oui ou non elles sont issues du cœur du Père.

    Les mauvais fruits, ou les fruits de mauvaise qualité

    L'Esprit d'Elie permet de distinguer la nature du fruit

    Dans Matthieu 7/ 15 à 27, il ressort que l’on reconnaît l’arbre à son fruit. Il est aussi dit dans ce passage que tout arbre qui ne porte pas de « bons » fruits est coupé et jeté au feu. D’où l’importance de sonder la nature du fruit porté avant qu’il ne soit trop tard. Et c’est ici qu’apparaît le rôle essentiel de la cognée appliquée par le Seigneur à la racine de nos cœurs pour manifester en pleine lumière la nature du fruit que nous portons en notre sein.

    Au cours de son ministère, Jean-Baptiste a dit ceci (Matthieu 3/ 10) : « Déjà la cognée est mise à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu ». Le ministère que manifestait Jean-Baptiste était de la nature de celui d’Elie dont nous avons vu qu’il sert entre autres à révéler par la cognée dont il est question, les vrais sacrificateurs des derniers temps : les véritables fils de Dieu dont nous avons déjà parlé (Malachie 3). Il manifeste aussi par le feu de la Parole appliquée dans les cœurs, la différence entre ceux qui servent vraiment Dieu et ceux qui se servent eux-mêmes en faisant leurs propres œuvres qui sont appelées à disparaître dans le feu.

    Cette cognée n’est autre que le travail de circoncision opéré dans les cœurs par l’Epée de la Parole de Christ pour séparer en nous la paille du bon grain, ce qui est précieux de ce qui est vil selon 1 Corinthiens 3/ 12- 13 : « Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun ».


    Le but et la nature du véritable Esprit prophétique des temps de la fin

    L'Eglise apostate sera caractérisée par le mélange spirituel

    Il est écrit que dans les derniers temps, l’esprit d’Elie doit encore se manifester. C’est une onction de Dieu qui conduit les cœurs à la Croix pour la destruction des « œuvres » de la chair. L’esprit d’Elie qui est donc un esprit de « repentance » mais aussi de « mise à part totale » (puisqu’il manifeste les vrais sacrificateurs), est le seul « vrai » esprit prophétique des derniers temps marquant véritablement le témoignage de Jésus-Christ (Apocalypse 19/ 10 : « …Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie »). Aussi, il s’opposera avec virulence à un esprit de Balaam qui fait son apparition en même temps pour préparer ou manifester parallèlement les fils de la « prostituée » (les faux circoncis). Ces derniers composent l’église apostate qui est caractérisée par le mélange spirituel qui cherchera à promouvoir une unité du christianisme ne reposant pas sur la Vérité de la Parole de Dieu. Cette église apostate porte la marque de l’esprit de prostitution de Balaam, à l’opposé de l’Epouse de Christ dont la caractéristique principale est une « mise à part » totale, c’est l’Eglise « hors de ». L’esprit de Balaam qui caractérise l’église apostate est l’anti-témoignage de Jésus-Christ (c’est pourquoi il n’est pas le véritable esprit de la prophétie) en ce qu’il produit chez ceux qui sont sous son influence un témoignage contraire à la Parole écrite de Dieu, et donc contraire à l’Esprit de Vérité ; ce qui induit par voie de conséquence une marche en ennemi de la Croix de Christ (caractéristique des faux circoncis selon Philippiens 3/ 19 : « Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j’en parle maintenant encore en pleurant. Leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu’aux choses de la terre ». Or Christ a dit très précisément en parlant du Consolateur, l’Esprit de vérité qui allait venir de la part du Père, qu’il nous conduirait dans toute la Vérité. C’est là son objectif premier au-delà du simple fait de nous faire parler en langues. Autrement dit, les repères doivent être recadrés à cet égard : ce n’est pas le fait de parler en langues ou la présence de quelque autre don qui manifeste que nous portons la marque de l’Esprit de Dieu, mais bien plutôt le fait que nous cherchons à marcher selon l’Esprit de vérité qui conduit à la Croix pour la libération de la vie de résurrection.

    L’esprit d’Elie qui se manifestait aussi en Jean-Baptiste a d’ores et déjà commencé à mettre la cognée à la racine des cœurs ; car que nous en soyons conscients ou non, c’est déjà le temps de la préparation de l’épouse pour le proche retour de l’Epoux. Or il est dit en Apocalypse 19/ 7 et surtout 8 : « Les noces de l’Agneau sont venues, son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir de fin lin, éclatant, pur ; car le fin lin ce sont les œuvres justes des saints ». Dès lors, il est important que nous ne soyons pas trouvés nus comme dans l’avertissement à l’église de Laodicée, mais vêtus correctement car seul ce vêtement (le fin lin) permet de participer aux noces et de ne pas se voir refoulé aux portes comme cela est relaté dans la parabole des noces de Matthieu 22. Car non seulement ceux qui n’auront pas le vêtement adéquat se verront refouler, mais encore plus grave, ils seront jetés là où il y a des grincements de dents et cela uniquement à cause d’un simple vêtement de rigueur dont ils se trouveront dépourvus ; c’est dire le rôle important et incontournable de ce vêtement !

    Nous apprenons donc dans ce passage d’Apocalypse que ce vêtement est fait des œuvres justes des saints. A ce sujet nous serions tentés de nous considérer rassurés dans la mesure où notre marche en Christ n’aura jamais été dépourvue d’œuvres. Cependant, au travers de la lettre de l’apôtre Paul aux Corinthiens nous comprenons que ce ne sont pas tous les types d’œuvres qui sont de nature à constituer ce vêtement ; il est dit que certaines ne résisteront pas à l’épreuve du feu. Et c’est précisément la cognée de la Parole de Dieu dans nos cœurs qui, en sondant le fruit qui est en nous, manifestera à la lumière la « nature » des œuvres que nous aurons porté. Nous devons considérer comme une preuve d’amour et de bienveillance de la part du Seigneur de mettre la cognée dans nos cœurs alors qu’il est encore temps de se mettre en phase avec Ses exigences à Lui sur la nature de ce vêtement.

    C’est le temps où Dieu applique de façon salutaire l’Epée de la Parole pour trancher et séparer les excroissances de la chair dans la vie de ses enfants qui acceptent de se soumettre à l’œuvre de la Croix. Cette circoncision profonde est un préalable au baptême de feu dont parle Jean-Baptiste à la suite de ce même passage de Matthieu 3 qui signale la cognée mise à la racine des arbres. Il dit ceci au verset 11 : « Moi je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi….Lui il vous baptisera du Saint Esprit et de feu ». Et nous voyons tout de suite au verset suivant en quoi consiste ce baptême de feu : « Il a son van à la main ; il nettoie son aire, et il amasse son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point ». Ce n’est en effet pas toute la moisson qui sera amassée dans le grenier de Dieu mais uniquement la partie noble et utile à savoir le blé ; le reste sera jeté au feu. Aussi il nous est salutaire que l’Epée de l’Esprit de Dieu passe en nous pour faire préalablement un travail qui manifeste ce qui en nous est de la paille ou de nature vile afin que nous ne soyons pas surpris au jour du Seigneur en étant trouvés nus parce que rien n’aura subsisté dans ce que nous croyions posséder sur le dos.

    Lorsque l’Epée descend dans les profondeurs de nos cœurs, elle sonde et en fait remonter tout ce qui s’y trouve ; et alors si nous sommes dans un état de soumission à Dieu, nous acceptons d’exposer tout cela à son feu purificateur. Et à la lumière de l’action de ce feu de Dieu, nous savons où nous en sommes véritablement avant qu’il ne soit trop tard.

    Le problème de la qualité du fruit se pose particulièrement lorsque l’arbre et les racines sont de mauvaise qualité. Si le fruit porté ne subsiste pas au feu, c’est que les œuvres portées étaient de mauvaise qualité selon les critères de Dieu parce que la racine de nos cœurs n’aura pas été trouvée saine par le travail de la cognée. Et nous aurons besoin d’y remédier pour que l’arbre que nous sommes ne soit pas tout entier jeté au feu.

    Il y a quelque temps de cela, j’ai fait le rêve suivant : j'étais à un embarcadère où devait s'amarrer habituellement des bateaux lorsqu'ils étaient à quai. Mais ce jour là les bateaux étaient sortis en mer pour pêcher, et à l'emplacement de chacun, il y avait des gens qui étaient là pour vérifier le point d'amarrage de leur bateau respectif alors que le reste de l’équipage était parti en mer. Ceux qui étaient restés à quai vérifiaient donc la solidité du socle d’amarrage. En fait ils se livraient à un travail qui pouvait paraître inouïe pour tout regard extérieur : ils vérifiaient le point d'amarrage du bateau sur le quai, la solidité du socle, le sol auquel il était accroché et son épaisseur et encore beaucoup d'autres choses. Par contre l'emplacement d'un des bateaux était vide dans la mesure où personne ne s’y tenait pour procéder comme pour les autres aux vérifications d’usage. Et moi je me suis attachée à cet endroit et me suis tenue là dans l'observation de ce qui allait se passer car cet amarrage-là appartenait à un bateau dont les propriétaires étaient connus pour être les plus expérimentés en matière de pêche, et ils étaient partis en étant sûrs de ramener le plus de poissons car ils connaissaient toutes les techniques et avaient des plans précis pour les eaux les plus poissonneuses (ce que n'avaient pas forcément les autres). Et ces pêcheurs expérimentés semblaient savoir exactement où aller, et en conséquence ils avaient emmené avec eux un immense filet ayant la certitude de ramener un maximum de poissons. Et donc tout en surveillant les autres amarrages je me suis tenue à cet endroit comme si j'avais l'ordre de bien observer ce qui allait se passer. Et tout à coup, j'ai entendu un bruit qui partait du socle qui était censé soutenir la corde d'amarrage du bateau auquel il appartenait ; puis j'ai vu à cet endroit le sol s'ouvrir et se fendre et tout le béton qui était en dessous s'effondrer et tomber dans la mer. À ce moment précis, le bateau auquel il appartenait revenait de sa pêche et cherchait à s'amarrer au quai pour débarquer le filet rempli de poissons. Mais devant l'impossibilité d'accoster avec ce filet plein et après beaucoup de manœuvré qui faisait pencher le bateau rempli au point que tous les pêcheurs ont failli tomber à l'eau, ces derniers se sont vus obligés de jeter tout le produit de leur pêche à la mer ; et tout a été perdu. Et c'est alors que je me suis réveillée. Puis après que je lui ai demandé, le Seigneur a commencé de me parler sur la signification de ce rêve et c'était très précis. Il m'a dit : "tu vois, les propriétaires de ce bateau sont partis en se focalisant sur le fait qu'ils avaient un plan infaillible pour les eaux poissonneuses et persuadés qu'ils allaient ramener ainsi le plus de poissons possible. Et cela est vrai mais ils ont négligé quelque chose sur laquelle j'attire l'attention dans deux paraboles : 'celle du filet et celle des conviés'. Et c'est cette prudence qu'ont eu les autres pêcheurs partis en mer et c'est pour cela que tu as vu certains membres de leur équipage rester à quai pour vérifier l'état de l'amarrage alors que d'autres étaient partis en mer. Cet amarrage est tout le fondement de la « Parole » qui établit le succès définitif de la pêche; car ceux qui ont ramené peu de poissons mais qui ont pu les débarquer au port, ont eu de ce fruit qui demeure contrairement à ceux qui ont ramené un filet plein mais dont le contenu a du en fin de compte être jeté à la mer. Dans les deux paraboles, tu vois que ma volonté est que le filet soit plein et que la salle des noces soit pleine mais si au bout du compte tous les poissons ramassés sont rejetés faute de socle d'accotement et d'un amarrage solide qui résiste, ou encore si tous les conviés sont refoulés de la salle des noces faute du vêtement adéquat (Matthieu 22/ 11- 13), le travail des pécheurs (dans le cas du filet) et des serviteurs (dans le cas des noces) aura été vain....". Le Seigneur m'a encore dit qu'il était primordial de considérer tous les aspects de Son ordre de mission sinon nous passerons à côté de « La » mission (qui est de faire de toutes les nations des disciples et non des prosélytes) et aurons fait une « œuvre vaine » qui ne subsistera pas; et là Il me ramenait à la nécessité que les personnes venues à Christ soient établies dans la Vérité (ce qui est fait lorsque nous leur annonçons tout le conseil de Dieu, cela conduit forcément aussi à dénoncer les erreurs et le mensonge). Cette Vérité est le socle qui tient ferme pour la vie éternelle. Et les gens du bateau qui avaient un plan précis en main pour ramener beaucoup de poissons avec le grand filet avaient négligé de déléguer quelqu’un à la surveillance de la solidité du socle d'amarrage du bateau. Le Seigneur semblait insister sur le fait qu’il faut absolument tenir compte de cet aspect d'établissement sur le fondement sûr de la Parole et rien que la Parole, qui est La Vérité, pour qu'il n'y ait pas de surprise à la fin.

    Nous devons donc travailler sur les deux fronts sinon les gens qui penseront venir à la noce, ou les poissons du filet auront peut être des surprises : se voir refouler de la salle de noces ou rejetés dans la mer. Et la responsabilité est la nôtre si nous les avons induits en erreur en leur faisant croire qu'il suffisait qu'ils aient été invités à la noce ou pêchés dans le filet ; ou si nous ne leur disons pas que cela n'est que le début. Car la réalité c'est qu'après il y a une autre étape fondamentale et c'est l'étape de vérité. Et là le Seigneur me mettait en garde par rapport à une pratique répandue ces derniers temps concernant le mandat de l'Eglise dans le monde; nous l'avons saisi dans le sens d’évangéliser (dans ces derniers temps cela signifie souvent parler aux gens de Jésus qui les cherche et du fait qu'Il les aime) au lieu de saisir le sens de faire de toutes les nations des disciples les baptisant et leur enseignant à observer tout ce qu'Il nous a prescrit. Et cela est différent car alors notre rôle ne se limite pas à annoncer que Dieu nous a tant aimés qu'Il nous a donné Jésus pour nous sauver; mais notre rôle va plus loin il consiste aussi à asseoir les personnes touchées dans la Vérité ; pas juste nous contenter qu'ils l'entendent en nous disant que Dieu fera le reste car cela est faux : les installer dans la Vérité fait partie du mandat (« enseignez leur à observer tout ce que je vous ai prescrit »). Car c'est la Vérité qui véritablement affranchit or la Parole est la Vérité. Un des rares passages qui donne une définition très claire de l'œuvre d'un évangéliste est 2 Timothée 4/ 1-5 : « Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son avènement et de son royaume, prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. Mais toi sois sobre, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère » ; et cela est très loin de ce qu'on appelle de nos jours « évangélisation ». Le signe que les gens sont véritablement "venus à Jésus" (comme nous aimons à le dire) est que le Saint -Esprit les enseigne et les conduit progressivement dans toute la Vérité (Jean 16/ 13 : « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité… » ; 1 Jean2/ 26- 27 : « Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, qu’elle est véritable et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés »). Le rôle de l’Esprit de Dieu, loin de se limiter au fait de montrer le chemin aux perdus, est aussi et surtout de les convaincre de péché de justice et de jugement (j’ai développé la signification profonde de cette réalité spirituelle dans mon second livre), puis de les conduire à « s’installer » dans le chemin de vérité qui leur a été montré ; et c'est alors seulement que la Vie éternelle prend place car Jésus n'est pas que le reflet de la gloire du Dieu d'amour mais Il a aussi dit qu'Il est "Le Chemin, La Vérité, et La Vie". Et dans ce sens être venu à Jésus signifiera clairement entrer par le seul Chemin qu'Il est et pas un autre, chercher à marcher dans la Vérité qu'Il est et par conséquent recevoir la Vie qui jaillit de Lui et qui va jusque dans l'éternité.

    Lorsque nous recevons cette vie en nous, elle devient cette manne céleste jetée dans les vases de nos cœurs pour produire ce fruit de l’Esprit de Dieu qui demeure pour l’éternité. C’est cette graine de qualité « céleste » qui parce qu’elle est tombée dans la bonne terre (Matthieu 13) donne certes du fruit en quantité (un grain cent, un autre soixante, un autre trente), mais surtout un fruit de nature céleste qui conduit à aspirer aux œuvres issues du cœur de Dieu dont je parlerai plus loin.

    Le fruit est logiquement de la même nature que la semence ; ainsi donc si la semence est de nature céleste, le fruit devrait être de nature céleste. Cependant en pratique, on constate parfois une altération de nature entre la graine pure et saine qui a été semée et le fruit récolté. C’est le cas lorsque l’ennemi vient jeter son ivraie dans le champ de Dieu (Matthieu 13/ 24- 26 : « …Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla… Les serviteurs du maître lui dirent : Seigneur n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? Il leur répondit : c’est un ennemi qui a fait cela… »). Ce phénomène pose le problème du mélange dans la semence pure d’origine qui produit un fruit étranger généralement de mauvaise qualité dont la destination serait également le feu. C’est pour éviter cela que nous avons besoin que l’Esprit de Dieu descende par le travail de la cognée dans les profondeurs de nos cœurs pour sonder la nature non seulement du fruit mais encore de la semence même, savoir si elle est restée pure ou si elle a été mélangée voire pervertie après coup. Dans le cas où il se trouve du mélange en nous, nous devons souhaiter le jugement de Dieu par la puissance de sa Parole qui est l’Epée à double tranchant

                                                       





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                                           Extraits d'un message de David Wilkinson.

     
    "Je crois que l’Antéchrist va faire son entrée comme le plus grand prédicateur de l’Evangile de la Prospérité de tous les temps. Il sera certainement une personnalité religieuse, quelqu’un qui promet la santé et la richesse. Et ceux qui en ce moment ont subi tout un bourrage de crâne par la marque des faux docteurs se trouveront être ses partisans. Ils le considéreront comme un vrai homme de Dieu. Si vous ne croyez pas à cela, souvenez-vous tout simplement des Ecritures. La Bible dit que dans les jours précédant le retour de Jésus, Satan viendra dans un flot débordant de séduction, au point même de tromper les élus de Dieu, si c’était possible. Peu importe pendant combien d’années un chrétien aura marché avec Jésus ; il sera confronté à des tentations comme jamais connues auparavant. Même le croyant le plus affermi sera tenté de douter de la fidélité de Dieu et remettra en question Sa Sainte Parole."

    "Je veux vous dire ce qui suit plus que toute autre chose: l’Antéchrist va entrer en scène comme le plus grand prédicateur de l’Evangile de
    la Prospérité de toute l’histoire.

    Et le diable attire aujourd’hui les croyants tièdes pour les initier à son culte. Très bientôt, il n’y aura plus de restrictions dans notre société et les chrétiens seront plus vulnérables que jamais face aux séductions démoniaques.

    C’est cela même qui est arrivé à de nombreux chrétiens allemands à l’époque d’Hitler ! Quand Hitler, qui avait une personnalité charismatique et qui promettait une vie meilleure, a pris le pouvoir, même les luthériens et les pentecôtistes tièdes l’ont accepté.

    Après cela, quand il a commencé son œuvre diabolique sur la société, ils ont détourné leurs regards et rejeté la vérité de la Parole de Dieu. Bien sûr de puissantes voix en faveur de l’Evangile se sont élevées dans ces églises. Mais un nombre choquant de croyants ont fini par suivre Hitler et l’acclamaient même, en criant : " Heil, Hitler ! ". Ils avaient acheté le mensonge .

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LA DÎME FAUT-IL LA PAYER SOUS LA GRÂCE ?

          Par Douglas Kiongela

    Le livre de Lévitique est celui qui définit le culte, or la préfiguration et l'image de Jésus y sont annoncées. Jésus nous a aussi parlé de deux hommes. L'un d'eux payait la dîme, et l'autre ne la payait pas. Lequel des deux a-t-il été justifié ? (Luc 18:10-14).

    Qui donc fut justifié devant le Seigneur, celui qui payait la dîme, ou celui qui ne la payait pas ? Si l'argent que vous disposez servir à pourvoir aux besoins de votre famille, et que vous l'utilisez pour le donner à votre église en tant que « dîme », vous faites exactement ce que faisaient ces pharisiens que reprend Jésus ! Vous dites que votre argent est « corban » ! En faisant cela, vous annulez donc

     

    la Parole

    de Dieu par votre tradition, comme Jésus le disait aux pharisiens.

    La dîme était une pratique entière de la loi et non de la grâce. La loi a été donnée à Moïse mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus (Jean 1 :17). Tous ceux qui dépendent de la loi [qui pratiquent encore la loi, par exemple en payant la dîme], sont sous la malédiction s'ils négligent un seul iota ; car la loi ne peut être pratiquée en partie : Elle est un 'tout indivisible' et ne peut rien amener à la perfection mais plutôt au péché, c'est à dire à la désobéissance, puis à la mort. Il ne peut en être autrement puisque nul ne peut pratiquer la loi sans pécher.

    Mais pour nous sauver, Dieu a du nous racheter de la malédiction de la loi (Galates 3 :13-14), nous dégager de la loi elle-même (Romains 7 :6 ; 10 :4 ; Galates 3 :23-25) et remplacer le règne de la loi par un commandement nouveau qui est 'la loi de Christ' (Jean 13 :34 ; Galates 6 :2). Accomplir la loi de Christ se traduit ainsi par « aimer son prochain » et « aimer Dieu ».

    En effet, le moyen que Dieu a utilisé pour nous dégager de la loi mosaïque était de nous faire mourir en Christ. Maintenant, de même que Christ est ressuscité d'entre les morts, nous aussi nous sommes ressuscités avec Lui et nous vivons non plus selon la loi de Moïse, mais selon la loi de l'Esprit de vie en Jésus-Christ : « En effet, la loi de l'Esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Romains 8 :2.

    Il y a cependant un changement de loi, ce qui implique en même temps un changement de sacerdoce (c'est-à-dire un sacerdoce non transmissible) dont Christ est le Souverain Sacrificateur et tous les croyants constituant un 'royaume des sacrificateurs' du nouveau sacerdoce. Le changement de loi est donc une conséquence logique de changement de sacerdoce.

    La conclusion que nous pouvons alors tirer c'est qu'il y a deux alliances (l'ancienne et la nouvelle), deux sacerdoces (lévitique et royal) et enfin deux lois (mosaïque et de Christ). Nous voyons distinctement par là que la dîme ne peut plus être d'actualité sous la Nouvelle Alliance.

    L'offrande biblique ne peut donc être une offrande d'argent dans le but de recevoir la grâce de Dieu, celle-ci est imméritée et gratuite par la foi

    Qu'est ce qu'enseigne le Nouveau Testament au sujet de l'argent et les dons ? Ne faut-il plus donner comme d'autres pensent ?


    « Rendez donc à tous ce qui leur est dû : le tribut, à qui vous devez le tribut ; les impôts, à qui les impôts ; la crainte, à qui la crainte ; l'honneur, à qui l'honneur » Romains 13:7.

    Nous devons continuer à payer nos impôts à l'état, de ce point de vue, rien n'est changé par rapport à l'Ancien Testament ! Nous devons toujours contribuer à financer
    la Sécurité Sociale et

     

    la Fonction Publique

    ! Mais, en ce qui concerne nos dons, nous devons reconnaître que nous appartenons entièrement au Seigneur, avec tout ce que nous possédons. Quand nous nous présentons devant lui, nous ne devons jamais oublier cette vérité !
    « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c'est votre culte raisonnable » Romains 12:1 (lire aussi 2 Corinthiens 8:1-5).

    Tout ce que nous donnons découle donc de la qualité de notre relation avec le Seigneur. Tout dépend de notre motivation.

    «
    Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » Jean 3:16.

    La plupart des chrétiens ne pensent pas à appliquer ce verset à un contexte de dons financiers. Nous devons toujours donner en nous inspirant de la manière dont Dieu donne.

    Remarquez de quelle manière Dieu donne ! Sa motivation est l'amour. En donnant son Fils, le Père s'est donné Lui-même. Dieu a donné pour répondre à notre besoin, pas à notre cupidité : « afin que quiconque croit en Lui ne périsse point ».

     

    Comment et pourquoi un chrétien doit-il donner ?


    Donner pour répondre à un besoin.

    La Bible nous enseigne que nous devons donner en réponse à un besoin et non pas pour répondre à la cupidité de ceux qui nous font des appels d'argent ! Aujourd'hui, beaucoup de chrétiens font l'objet d'incessantes sollicitations. Les professionnels de la religion qui les dirigent leur demandent sans cesse des dons toujours plus importants pour pouvoir se payer des propriétés luxueuses, acheter les derniers modèles de voitures, voyager dans le monde entier, et se bâtir d'immenses empires financiers contrôlés par leur famille, tout cela, bien entendu, « pour la gloire de Dieu » ! Tous ces bâtisseurs d'empires ont bien soin de demander aux chrétiens de verser la dîme à leur ministère, en les menaçant des pires châtiments de Dieu s'ils ne s'exécutent pas !
    La Bible ne nous demande absolument pas d'encourager la cupidité de tels hommes. Elle nous demande plutôt de secourir les besoins véritables : « Car il n'y avait aucun indigent parmi eux ; parce que tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons les vendaient, et apportaient le prix de ce qu'ils avaient vendu. Ils le mettaient aux pieds des apôtres ; et on le distribuait à chacun selon qu'il en avait besoin » Actes 4:34-35 (lire aussi Actes 11 :27-30).

    Donner secrètement et humblement.

    «
    Prenez garde de ne pas faire votre aumône devant les hommes, afin d'en être vus ; autrement vous n'en aurez point de récompense de votre Père qui est aux cieux. Quand donc tu feras l'aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu'ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu'ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement » Matthieu 6:1-4. Le Seigneur nous demande donc de donner secrètement, et humblement.

    Donner uniquement selon ses moyens.

    «
    Lorsqu'on donne de bon coeur, Dieu accepte ce don, en tenant compte de ce que l'on a, et non de ce que l'on n'a pas. » 2 Corinthiens 8:12, SEM.

    Admettons par exemple que vous ne disposez d'une somme d'argent qui équivaut à 100 euro, et qu'il vous faut régler la même somme à quelqu'un, mais au lieu de payer votre dette, vous vous aventurez à donner votre argent à une organisation religieuse, Dieu n'acceptera pas votre offrande. Il ne la considèrera pas comme « acceptable ». Ne donnez que ce dont vous disposez réellement. Je vous prie de ne plus vous laissez pas avoir par tous ceux qui manipulent les chrétiens par leurs boniments, comme c'est le cas dans la plupart d'églises pentecôtistes ou charismatiques. On vous demande alors de « donner par la foi, en croyant que Dieu va multiplier par cent votre don »!
    La Bible dit clairement que le Seigneur considère de tels dons comme inacceptables !

    Il y a certains pasteurs sans coeur qui poussent leurs fidèles à s'endetter et même à avoir les crédits pour payer la dîme.

    Donner avec joie et non à contre coeur.

    «
    Que chacun donne selon qu'il l'a résolu en son coeur, non à regret, ni par contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu'ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes oeuvres, selon qu'il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement. Or, Celui qui fournit la semence au semeur, et du pain pour sa nourriture, vous donnera et multipliera votre semence et augmentera les fruits de votre justice ; afin que vous soyez enrichis en toute manière, pour accomplir toutes sortes de libéralités, qui fassent rendre à Dieu par nous des actions de grâces. Car l'administration de cette offrande non seulement pourvoit aux besoins des saints, mais encore elle abonde en actions de grâces que plusieurs rendront à Dieu » 2 Corinthiens 9:7-12

    Nous comprenons explicitement par ces textes comment
    la Bible enseigne la manière de donner : rien ne sert à avoir un cœur lourd et serré lors de l'offrande, il ne faut donner que si vous êtes réellement heureux de donner ! La Bible ne nous demande pas non plus de donner plus que nous pouvons nous le permettre, en nous forçant à être joyeux de le faire ! Le verset 7 résume le mieux ce que le Nouveau Testament nous demande de faire quand nous donnons : « Que chacun donne selon qu'il l'a résolu en son coeur, non à regret, ni par contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie » 2 Corinthiens 9:7.

    Le désir de Dieu est que son peuple donne uniquement une offrande venant du cœur, sans contrainte ni tristesse ou pincement mais avec joie. Cependant, si vous ne pouvez pas donner avec joie, alors ne donnez rien ! Dieu ne l'exige pas, et il n'acceptera pas un tel don ! Dieu agrée une offrande faite de bons cœurs.


    L'église catholique romaine avait beaucoup copié le sacerdoce lévitique et fit cette confusion d'élever une caste au-dessus du peuple d'où la différence entre le clergé et les laïcs, autrement appelé dans les milieux dits protestants et évangéliques 'le comité et le peuple' ou encore 'les leaders et les autres', ce qui prouve l'ignorance par rapport au changement de sacerdoce effectué, l'ignorance tue. Et nous savons que cette église pendant un long temps a prélevé la dîme sur le peuple.

    La déficience de ce système babylonien qui fait la différence entre le clergé et les laïques, si courant dans la chrétienté même protestante ou évangélique réside en ce que souvent il engendre des auditeurs de sermons, il enlève en général tout désir de s'engager dans les tâches spirituelles et enfin il retarde le développement spirituel des « laïques », donc du petit peuple.

    Comprenons que
    la Bible encourage de donner avec son coeur selon la vérité qui est en Jésus-Christ (la loi de Christ) et non sous le joug de la loi (la dîme).

    « Invite les Israélites à me faire des offrandes prélevées sur leurs biens. Vous accepterez de tout homme qui la donnera de bon coeur l'offrande qu'il me fera » Exode 25:2 (SEM).

    Cette offrande était destinée à la construction du tabernacle. Ce tabernacle était la chose la plus importante de tout l'Ancien Testament. Dieu ne voulait accepter que les contributions de ceux qui étaient réellement heureux de les faire. Dans le Nouveau Testament, rien n'a changé.

    Certaines personnes disent que la dîme existait bien avant la loi. Mais ils oublient que
    la Bible parle de plusieurs sortes de lois.

    Les différentes sortes de lois dans les Ecritures

    Les lois cérémonielles préfiguraient le sacrifice de Jésus

    Ces lois étaient relatives au culte et concernaient le Tabernacle, (les sacrifices, les ablutions...) le Temple, (Lévitique 16 et Hébreux 9:1 à 10).

    Ainsi Jésus est venu pour accomplir la loi « cérémonielle » qui parlait de lui. Jésus, l'agneau pascal est mort pour définitivement ôter le péché : donc l
    es lois cérémonielles ont été accomplies car Christ est la fin de la loi, en vue de la justice pour tout croyant. Jésus est la fin de la loi relative au culte (Apocalypse 13 :8, Genèse 3 :23).

    « Car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tout croyant » Romains 10:4.

    Les dîmes (la dîme des sacrificateurs) devaient être amenées dans le Temple (Malachie 3:10), elles faisaient donc partie des lois cérémonielles. Tout est accompli dans ce domaine aussi. Lisons Deutéronome 14:22-29 et 26:8-13. Les lévites e
    t les sacrificateurs de l'Ancienne Alliance n'existent plus sous
    la Nouvelle Alliance car les enfants de Dieu sont un royaume de rois et de sacrificateurs.

    Nombres 18:21-31 enseigne que les lévites n'avaient pas de possessions car ils avaient la dîme, le 1/10ème de la dîme revenait à Dieu et la 9/10ème de la dîme leur revenait. C'était l'Ancienne Alliance, maintenant sous
    la Nouvelle Alliance, 100% appartient à Dieu. Hébreux 9:10, parle de ces choses imposées jusqu'à un temps de réforme, ce temps est arrivé, tout est accompli, le voile a été déchiré une fois pour toutes. Nous pouvons lire dans Hébreux 9:11-22 que l'Ancienne Alliance a été brisée et que nous avons accès au lieu Très Saint par le sang de Jésus-Christ. Galates 3:13 et 4:4-7, nous dit que Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi ; la loi est finie car elle est accomplie.

    « En parlant d'une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître » Hébreux 8:13.

    Si nous observons une loi, nous devons les observer toutes, sinon nous sommes sous la malédiction (Jacques 2 :10).

    Nous pouvons nous poser aujourd'hui la question suivante : « comment doit-on célébrer le culte ? » Romains 12:1, nous donne la réponse : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c'est votre culte raisonnable ». Nous devons nous offrir en sacrifice vivant et nous donner nous-mêmes à Dieu (II Corinthiens 8:5).

    Le culte sous
    la Nouvelle Alliance consiste à offrir son corps tout entier à Dieu, à donner à Dieu toute notre vie. Tout ce que nous avons appartient à Dieu. Les chrétiens doivent comprendre qu'ils appartiennent totalement au Seigneur, leurs biens y compris. Et Paul, dans Galates 2:20, nous dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi, mais c'est Christ qui vit en moi ».

    «
    Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n'êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » 1 Corinthiens 6:19-20.

    Quand nous recevons notre salaire, nous devons payer le loyer, les factures, et ensuite demander à Dieu comment utiliser l'argent qui reste car il lui appartient en totalité. Une fois le
    s directives reçues du Seigneur, nous devons donner avec joie et sans contrainte.


    Les lois morales sont immuables
    Dieu est saint et il veut un peuple saint qui marche dans sa crainte, dans la sainteté et dans l'obéissance. Lévitique 18, nous parle des lois morales ; elles n'ont pas été effacées, elles existent toujours.

    Lévitique 18:22, nous dit que l'homosexualité est une abomination, « Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme ; c'est une abomination ». Le Nouveau Testament nous confirme ces choses dan
    s 1 Corinthiens 6:9-10, « Ne savez–vous pas que les injustes n'hériteront pas le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les dépravés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les insulteurs, ni les accapareurs n'hériteront le royaume de Dieu. » (SER). Nous ne devons pas voir la nudité de notre père, de notre mère, des autres personnes, exception faite bien évidemment des époux. Nous ne devons pas voir la nudité de la femme ou de l'homme avant le mariage.

    Les dix commandements font également partie des lois morales. Ces exemples nous montrent de façon très claire que les lois morales sont encore en vigueur de nos jours et sont immuables. Ces lois n'ont pas été abolies et celui qui est en Christ marche dans la crainte de Dieu. L'Eglise est l'assemblée des saints.

    Fuyez l'impudicité, comme Joseph l'a fait (Genèse 39 ; 1 Corinthiens 6:18). Pour avoir la haine du mal et du péché, il faut se soumettre à Dieu et il nous donne alors la force dont nous avons besoin. Se soumettre à Dieu, c'est se soumettre à sa Parole et à sa Puissance (Esaïe 59). Les lois morales sont inscrites dans la conscience de l'homme, elles sont gravées dans notre cœur, « Or, voici l'alliance que je traiterai avec la maison d'Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur coeur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » Hébreux 8:10.

    Les lois sociales.

    Ce sont des lois civiles régissant la vie sociale d'Israël, comme nous pouvons le lire dans Exode 21, par exemple. Ces lois n'ont rien à voir avec les croyants de la Nouvelle Alliance.

    Conclusion


    Il y a beaucoup de personnes qui réclament la dîme en avançant comme argument qu'elle existant bien avant la loi, du temps d'Abraham. Ils affirment que la dîme a été donnée par Abraham avant la loi et c'est pour cette raison qu'ils la réclament encore de nos jours.

    Certains de ces prédicateurs veulent ignorer que les Ecritures parlent de trois sortes de lois :
    - les lois cérémonielles (Hébreux 9 :1)
    - les lois morales (Exode 20 : 1-17)
    - les lois sociales ou civiles (Exode 21 :1-24).

    Les lois morales témoignent de la nature de Dieu, ce sont des lois éternelles qui existent bien avant Abraham.
    Les lois cérémonielles ont commencé dans le jardin d'Eden lorsque l'Eternel Dieu fit à Adam et sa femme des habits de peau et qu'il les en revêtit ; un animal a dû être sacrifié. Cet animal est une allusion à Christ qui a été fait justice pour nous. Tous les sacrifices d'animaux réalisés avant et après Moïse préfiguraient la mort expiatoire de Christ.
    Les lois sociales sont les seules lois qui ont débuté avec Moïse, car elles concernaient exclusivement les Israélites.
    Ces trois sortes de lois ont été institutionnalisées par Moïse, mais les deux premières (morales et cérémonielles) existaient avant ce dernier. Les quatre sortes de dîme faisaient bel et bien partie des lois sociales et cérémonielles. Or ces lois ne sont plus d'actualité sous
    la Nouvelle Alliance.

    Il faut également dire que si les pasteurs vous réclament la dîme tout comme Abraham l'a donnée, il faudra prier pour que Melchisédech vous apparaisse également comme à Abraham pour lui donner votre dîme une fois pour toutes. Notez toutefois qu'Abraham n'a pas donné sa dîme à une église quelconque ou à un pasteur, et il n'en pas fait non plus une doctrine.

    De quelle sorte de loi Jésus est-il venu accomplir et non abolir selon Matthieu 5 :17 ? La réponse est simple, il s'agit de la loi cérémonielle (sacrifices d'animaux) qui parlait de sa mort expiatoire en vue de notre rachat, de notre rédemption
    (Luc 24 :13-27, Luc 24 :45-47). Voilà pourquoi, à la croix, Jésus a dit dans Jean 19 :30 « Tout est accompli ».

    En conclusion, nous pouvons dire que Jésus nous a rachetés en accomplissant les lois cérémonielles afin que nous pratiquions les lois morales (Ephésiens 2 :10). La justice de Dieu a été satisfaite par la mort de Jésus-Christ qui nous a rachetés et délivrés par son sang (Colossiens 1:12-14).

    Le Seigneur nous a guéris par ses meurtrissures et nous a transportés dans le Royaume de son Fils bien-aimé en qui nous avons la rédemption et le pardon des péchés. Cependant, il importe que nous vivions pleinement dans
    la Nouvelle Alliance, car Jésus a parfaitement satisfait la justice de Dieu qui réclamait un sang pur.

    Devant le trône de Dieu, Jésus a présenté son sacrifice ainsi que notre condition au Père, nous délivrant de la malédiction de
    la Loi (Galates 3:13), et nous bénissant de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ (Ephésiens 1:3).

    Les quatre sortes de dîmes dont parle
    la Bible faisaient partie intégrante des lois cérémonielles (dont une portion seulement revenait aux lévites et sacrificateurs) et des lois sociales (dont une partie revenait au peuple juif). Ces deux lois n'existent plus sous
    la Nouvelle Alliance.

    Nous pouvons examiner ensemble les passages de Hébreux 7:5-19. «Ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont, d'après la loi, l'ordre de lever la dîme sur le peuple, c'est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d'Abraham... »

    Qu'ordonne la loi aux Lévites qui exercent le sacerdoce ?
    « Ils ont l'ordre, selon la loi, de lever la dîme sur le peuple » (verset 5).

    Sur quoi la loi de la dîme repose t-elle alors ?

    « Car c'est à celui-ci (le sacerdoce lévitique) que se rapporte la loi donnée au peuple » (verset 11).

    Ce sacerdoce lévitique est-il changé dans
    la Nouvelle Alliance ?
    « Le sacerdoce étant changé, il est nécessaire qu'il y ait aussi un changement de loi » (verset 12).

    Donc, si la loi de la dîme repose entièrement sur le sacerdoce lévitique et que ce sacerdoce est changé dans
    la Nouvelle Alliance, qu'en est-il de la loi de la dîme ? La réponse est vraiment simple : « il est nécessaire qu'il y ait aussi un changement de loi » (verset 12), « ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité » (verset 18). Le sacerdoce lévitique et la dîme sont indissociables, d'après

     

    la Loi

    ; si l'un disparaît à cause d'un changement de loi, l'autre disparaît aussi.

    Cyprien (200-258) fut le premier auteur chrétien à mentionner la pratique de soutenir financièrement le clergé. Comme les Juifs soutenaient les lévites sous la loi de Moïse, il a demandé à ce que les chrétiens soutiennent leur clergé avec la dîme. Au 10ème siècle la dîme était devenue obligatoire pour soutenir l'église d'état.

    Aujourd'hui, le système Lévitique a été supprimé. Nous sommes tous des prêtres maintenant. Ainsi si, un prêtre exige une dîme, tous les chrétiens se donneront la dîme un à l'autre !

    Beaucoup de pasteurs estiment qu'ils doivent prêcher la dîme pour rappeler à leur assemblée son obligation de les soutenir eux et leurs programmes. Et ils emploieront la promesse de la bénédiction financière ou la crainte d'une malédiction financière pour s'assurer que les dîmes rentrent au bercail.


    La rémunération des pasteurs les transforme en professionnels. Elle les élève au-dessus du reste du peuple de Dieu. Elle crée une caste cléricale qui transforme le Corps vivant du Christ en affaires. Puisque le pasteur et son personnel sont « payés » pour faire le ministère ils sont des professionnels payés. Le reste de l'église s'enfonce dans un état de dépendance passive.

    Le paiement d'un pasteur le force sans doute à plaire aux hommes. Il fait de lui l'esclave des hommes et non de Dieu (Galates 1:10)
    .

    Question : Faut-il encore payer la dîme sous la grâce?

    Réponse 1 : Non, parce qu'il n'existe plus de Lévite aujourd'hui dans l'Eglise parce que c'est à eux que le peuple devait remettre la dîme.

    Réponse 2 : Non, parce que tout chrétien est engagé dans le sacerdoce de Christ. Le chrétien est ainsi un sacrificateur pour Dieu par Jésus-Christ. Et même si les ordonnances de la loi mosaïque se rapportant à la dîme devaient être encore en vigueur, ce ne serait surtout pas les chrétiens qui devraient payer la dîme ; mais, bien au contraire, ce serait à eux d'en bénéficier, puisque de nos jours ce sont eux les sacrificateurs.

    Réponse 3 : Non, enfin, parce qu'après avoir supprimé la loi de Moïse qui obligeait le peuple à donner la dîme de ses revenus, le Seigneur n'a plus donné de commandement se rapportant à la dîme.
    Sous la période actuelle de la grâce, Jésus-Chris
    t notre Sauveur nous a dégagés de la loi ; nous ne sommes donc plus sous la loi, c'est-à-dire que nous ne sommes plus tenus de pratiquer la loi, ni aucune de ses prescriptions.

    De plus, Jésus-Christ, le nouveau et véritable souverain sacrificateur, a fait de nous (les chrétiens) un royaume des sacrificateurs. Or les sacrificateurs ne payaient jamais la dîme !

                                      Que Dieu vous Bénisse


     

     

     

     


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