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    Témoignage d'Habiba

     Je suis née musulmane dans une famille tunisienne de 5 enfants. Je n’ai pas eu d’éducation coranique à proprement dit. La seule chose que je faisais depuis l’âge de 12 ans, c’était le Ramadan. Dans ma vie tout ce déroulait bien jusqu’à un événement tragique en 1998.

    Cette année là, j’ai perdu ma maman de façon subite. Et c’est précisément le jour de l’enterrement que j’ai décidé de ne plus croire en Dieu. Toutes les femmes qui étaient présentes n’arrêtaient pas de répéter que c’était Dieu qui l’avait rappelée à lui et j’en ai voulu à Dieu de m’avoir pris maman.

    Après cela, je suis passée par une période très difficile. J’ai été, à cette époque, une brebis égarée. Je suis passée par la dépression et je me suis beaucoup interrogée sur le sens de la vie. J’étais dans une grande détresse et beaucoup d’autres événements ce sont ajoutés à cela. Je souffrais énormément et de plus en plus de la solitude. Des personnes m’ont fait beaucoup de mal et la haine s’est installée peu à peu dans mon cœur.

    C’est dans ce contexte qu’une collègue de travail, Sylvie, m’a offert une Bible en 2006. Je l’ai rangée dans ma bibliothèque à côté du Coran et elle est restée là. Sylvie me parlait souvent de Jésus pendant les pauses café, au boulot, et je me disais en moi-même : qu’est-ce qu’elle me bassine avec son Jésus ! Mais elle a été persévérante : Elle m’a invitée plusieurs fois à l’église. Je l’avoue, j’étais à chaque fois interpellée, voire très émue, notamment lors d’un baptême. Je restais sur mes positions et mon esprit cartésien m’empêchait de voir la vérité.... jusqu’à ce que je voie le film « La passion du Christ ». Ce film très dur m’a bouleversée et je me suis dite, en moi-même : comment un homme peut-il endurer tout cela ?

    Le dimanche 3 novembre 2007, Sylvie m’invite à nouveau à l’église lors d'une mission avec le Pasteur DEMESTEERE dont le sujet était : DE QUOI AVEZ VOUS SOIF ?

    Etant rongée par la haine, j’avais soif de paix intérieure. J’ai été touchée en plein cœur par son message et je suis sortie en courant de l’église pour éclater en sanglot à l’extérieur. Je suis revenue tous les jours de la mission qui ont suivi et, le dimanche suivant, j’annonçai au pasteur que je voulais me convertir.

    J’ai commencé à prier et j’ai vu plusieurs de mes prières exaucées. Merci Seigneur !

    Le cheminement a été à mon rythme avec des périodes de doutes, suite au témoignage de ma conversion autour de moi. Mais j’ai tenu bon et j’ai suivi mon premier cours de disciples. Cela m’a permis de mieux me retrouver dans la Bible et le premier précepte que j’ai mis en application est celui énoncé dans Matthieu 22 – verset 39 : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Il fallait pour cela que je pardonne à ces personnes qui m’avaient fait tant de mal. Cela n’a pas été chose aisée, mais avec l’aide de Jésus tout est possible ! Et il fallait vraiment que je passe par cette étape pour pouvoir avancer.

    Ma vie a radicalement changée depuis novembre 2007. J’ai fais le ménage dans ma vie, dans mon cœur et dans la tête en mettant fin à de très mauvaises habitudes de mon passé qui m’ont mise en difficulté.

    Aujourd’hui, je peux dire que je suis plus raisonnable : J’ai appris à résister à certaines tentations et j’ai une bonne hygiène de vie depuis que je sais que Jésus est mon sauveur, qu’il m’écoute et qu’il est avec moi tous les jours.



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    Tout au long de sa vie, David Wilkerson a prêché sans relâche sur d'innombrables sujets bibliques. Mais hier, juste avant son accident de voiture, le pasteur Wilkerson a publié sur son blog personnel, ce qui sera sa dernière pensée spirituelle. Tel un clin d'oeil divin ou le témoignage d'une ultime inspiration prophétique, la dernière méditation de David Wilkerson évoque l'importance de garder espoir même face à la mort, car celle-ci n’est jamais «un accident».

    «Heureux ceux qui croient en l'absence de preuve, d'une réponse à la prière, et qui font confiance au-delà de l'espoir». Lorsque la mort «d'un être cher (...) semble inévitable. L'espoir est là», martèle-t-il, tout en nous mettant en garde contre les ruses du diable.

    En effet, face à l'incompréhension et à la tristesse qui nous envahit, lorsque l'on assiste impuissant à la mort d'un être cher, et que nos prières ne semblent pas avoir été entendues, le diable vient nous susurrer à l'oreille : «Où est ton Dieu maintenant ?». Une tactique vieille comme le jardin de Gethsémanée !

    La dernière mise en garde du pasteur Wilkerson, à l’égard du diable, nous encourage à ne pas être troublés par «les pensées blasphématoires» qu’il va tenter «d'injecter dans notre esprit». Que la mort n’ait jamais raison de notre foi, surtout pas la sienne, quand bien même sa soudaineté peut faire jaillir en nous de nombreuses questions qui resteront longtemps sans réponse.

    La conclusion de sa dernière méditation reflète merveilleusement bien celle de sa vie, consacrée tout entière à l'Evangile :

    «Vous allez bientôt entendre le chuchotement du Père : "Je suis avec vous. Je ne peux pas vous dire pourquoi à l'heure actuelle, mais un jour tout cela aura un sens. Vous verrez, tout cela faisait partie de mon plan. Ce n'était pas un accident ! Ce n'est pas un manquement de votre part. Accrochez-vous ! Et permettez-moi de vous embrasser en ce temps de tristesse. (...) Tenez bon dans sa Parole. Il n'y a pas d'autre espoir en ce monde"».


    Paul OHLOTT

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    Après un service funéraire réservé à la famille ce lundi 2 mai, le service commémoratif du pasteur David Wilkerson aura lieu
    le samedi 14 mai à 14h*, à l'église de Times Square. La cérémonie sera retransmise en direct, dans le monde entier, via le site internet de l'église. Une traduction simultanée sera disponible en arabe, chinois, français, italien, coréen, japonais, polonais, portugais, russe et espagnol. Chacun pourra en profiter par le biais de son téléphone cellulaire et d’un code spécifique qui lui sera communiqué.

    La famille invite les chrétiens à ne pas offrir de cadeaux ou de fleurs, mais à rediriger leurs dons vers l'association World Challenge (défi mondial) et plus particulièrement pour le département "Please Pass the Bread" (S'il te plaît, passe le pain), qui sauve la vie de nombreux enfants dans 8 pays. «100% de votre don servira à nourrir ces enfants... C'est le plus bel hommage que vous pourrez lui rendre», précise un communiqué du pasteur Carter Conlon.

    Paul OHLOTT

    * Il y a 6heures de décalage entre la côte Est des Etats-Unis et la France. Vous pourrez donc suivre le service commémoratif en direct à partir de 20h.



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    L'onction

     

    Beaucoup de choses ont été écrites sur l'onction  et il n'est pas toujours facile de s'y retrouver. Je vais m'efforcer, avec l'aide des Écritures, d'apporter ici une étude simple.

    Qu'est-ce que l'onction ?

    En recherchant dans la Bible, nous découvrons qu'il y a plusieurs sortes d'onctions.

    Dans la pratique de l'Ancienne Alliance, c'est un revêtement d'huile qui a un caractère sacré en ce qu'il indique  une mise à part pour le service. 

    Il y a plusieurs onctions dans l'Ancien Testament :

    • Celle des sacrificateurs, et des divers objets du culte. Ex 30.26-29 

    • Celle des rois

    • Celles de certains prophètes

    • Celle des lépreux guéris

    1. Les sacrificateurs. 

    L’huile dont ils étaient oints avait une composition particulière et ne pouvait servir à aucun autre usage. Ex 30.22-25, 30 

    Elle était répandue sur la tête du sacrificateur et l’on en faisait l’aspersion sur ses vêtements. Ex 29.21; Lévitique 8.12, 30; Ps 133.2 

    Le souverain sacrificateur recevait une onction spéciale qui le distinguait des autres sacrificateurs. Lévitique 21.10 

    2. Les rois. 

    Nous n’avons pas d’indication sur la composition utilisée pour l’onction royale. Le sacrificateur ou prophète qui oignait  utilisait une corne remplie d’huile et en versait sur le nouveau roi. 1 Samuel 10.1; 16.3, 13; 1 Roisi 1.39; 19.15, 16; 2 Rois 9.6; 11.12 

    3. Les prophètes. 

    Il est peu probable que l’onction ait marqué régulièrement le début de leur activité. Nous avons cependant un exemple d’onction prophétique dans le cas d’Élisée. 1 Rois 19.16 

    4. Les lépreux guéris

    Administrée par le Souverain Sacrificateur, avec les sacrifices d'expiation et d'holocauste, une onction spéciale contribuait à réintégrer dans la communauté israélite le lépreux guéri. Lévitique 14.17, 18, 27, 28 

    Dans l'Ancien Testament, nous voyons que l'onction se pratiquait en versant de l'huile sur la tête d'une personne ou sur un objet, que l'on consacrait à Dieu.

    C'est la signification de l'onction : "un revêtement" pour la mise à part. 

    Exode 30.22/32 L’Éternel parla à Moïse, et dit:
    Prends des meilleurs aromates, cinq cents sicles de myrrhe, de celle qui coule d’elle-même; la moitié, soit deux cent cinquante sicles, de cinnamome aromatique, deux cent cinquante sicles de roseau aromatique, cinq cents sicles de casse, selon le sicle du sanctuaire, et tu feras avec cela une huile pour l’onction sainte, composition de parfums selon l’art du parfumeur; ce sera l’huile pour l’onction sainte.
    Tu en oindras la tente d’assignation et l’arche du témoignage, la table et tous ses ustensiles, le chandelier et ses ustensiles, l’autel des parfums, l’autel des holocaustes et tous ses ustensiles, la cuve avec sa base.
    Tu sanctifieras ces choses, et elles seront très saintes, tout ce qui les touchera sera sanctifié.
    Tu oindras Aaron et ses fils, et tu les sanctifieras, pour qu’ils soient à mon service dans le sacerdoce.
    Tu parleras aux enfants d’Israël, et tu diras: Ce sera pour moi l’huile de l’onction sainte, parmi vos descendants.
    On n’en répandra point sur le corps d’un homme, et vous n’en ferez point de semblable, dans les mêmes proportions; elle est sainte, et vous la regarderez comme sainte.

    Nous apprenons par ce passage à la fois la composition de l'huile d'onction pour les sacrificateurs et sa signification : 

    • Elle était composée selon les instructions précises de Dieu.

    • Elle ne devait servir qu'à la consécration des sacrificateurs et de tout ce qui était sanctifié, mis à part, pour le service du sanctuaire.

    Si nous sommes tant soit peu familiarisés avec les Écritures, nous avons compris que l'onction de l'huile sainte  est associée à une réalité spirituelle : l'onction du Saint-Esprit, qu'elle représente.

    En lisant ce qui précède, je peux affirmer que l'onction est "un revêtement" d'huile accompagné, de façon visible ou non, "du revêtement" de l'Esprit Saint.

    Nous pouvons déjà en tirer une conclusion : 

    C'est une onction très sainte, avec une composition particulière, utilisée uniquement pour la consécration au service de Dieu, la mise à part, la sanctification.

    Mais toutes les onctions dans l'Ancien Testament n'avaient pas la même fonction.

    La première mention d'une onction dans la Bible se trouve en Genèse 28.16/22, lorsque Jacob consacre un lieu qu'il appelle Béthel, pour être la maison de Dieu.

    Jacob se leva de bon matin; il prit la pierre dont il avait fait son chevet, il la dressa pour monument, et il versa de l’huile sur son sommet.
    Il donna à ce lieu le nom de Béthel (Béthel signifie "Maison de Dieu")

    En Genèse 35, nous retrouvons Jacob à Béthel y dressant cette fois un autel à Dieu, sur lequel il offre un sacrifice et verse de l'huile. Il renomme alors ce lieu "El-Béthel" = le Dieu de Béthel

    L'onction des sacrificateurs et des ustensiles du Tabernacle

    Cette onction dont le but était de consacrer des hommes et tout ce qui servait au culte à Dieu, avait été ordonnée à Moïse par l'Éternel  lui-même, qui précisera  sa composition et son utilisation. nous l'avons vu plus-haut. 

    Lorsque nous observons la composition de cette huile sainte exclusive pour l'onction des sacrificateurs nous remarquons qu'en plus de l'huile (image du Saint-Esprit par sa douceur et sa faculté de pénétration) les aromates utilisés pour ce mélange sacré, sont chargés d'une profonde signification spirituelle en rapport avec les vertus de l'Esprit-Saint et la croix  de Christ.

    Nous y trouvons 

    • la myrrhe, en plus de son parfum très agréable, mêlée au vin elle a un pouvoir calmant. Marc 15.23 - elle faisait partie des aromates qui servait à embaumer les corps. Jean 19.39

    • la cinnamone aromatique. Elle est extraite d'un arbre, le Cinamomum zeylanicum, de la famille des Laurinées, cultivé à Ceylan, dont il est originaire. L’écorce de cet arbre fournit une huile essentielle, obtenue par distillation; elle est de la couleur de l’or, a une odeur suave, s’emploie dans l’industrie des parfums.  

    • le roseau aromatique, roseau parfumé et aussi qaneh, canne, roseau, indiquant une espèce odorante. Cette plante à l’odeur agréable (Sophonie 4.14) entrait dans la composition de l’huile d’onction (Ex 30.23) on s’en servait au moment des sacrifices ( on l’importait d’un pays lointain (Jérémie 6.20)

    • l'huile d'olive finement concassée. L’huile pure d’olives concassées, dans un mortier, était la plus fine (Exode 27.20; 29.40) On plaçait les olives ainsi écrasées dans une corbeille d’où s’écoulait l’huile vierge, recueillie avant de mettre la pulpe sous le pressoir. ( Jésus souffrit son agonie dans un lieu appelé "le pressoir" ! Gethsémané  mot grec dérivé de l’araméen se traduit par "pressoir à huile". Tout un symbole !)

    Nous pouvons, en réfléchissant au fort symbolisme de l'huile sacrée de l'onction sainte, nous faire une idée plus précise de la façon dont le Saint-Esprit communique la nature de Christ à ceux qui recherche sa communion.

    Une référence concernant l'onction du Souverain Sacrificateur Aaron se trouve dans le Psaume 133.2

    L’huile précieuse qui, répandue sur la tête, descend sur la barbe, sur la barbe d’Aaron, Qui descend sur le bord de ses vêtements.

    Nous pouvons nous rendre compte ici, qu'il ne s'agit pas seulement de quelques gouttes sur le front, mais d'une mesure abondante qui se répand, sur la tête, sur le visage et sur le bord du vêtement.

    C'est une image de l'onction du Saint-Esprit, qui est répandu abondamment sur ceux qui le reçoivent.

    Lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur. Tite 3.4/6

    L'onction des rois

    C'est une onction différente de celle des sacrificateurs et l'huile qui les oignait n'était pas cette composition qui ne devait servir qu'aux sacrificateurs.

    L’onction des rois se faisait avec de l’huile d’olive 1 Samuel 10.1; 16.1, 13; 1 Rois 1.39; 2 Rois  9.1, 6,  appelée sainte parce qu’employée au nom de Dieu. Ps 89.21

    Le premier roi-oint fût Saül, que Dieu rejeta plus tard  à cause de sa désobéissance.

    Pour le remplacer , le Seigneur envoya son prophète Samuel oindre David, l'homme selon le cœur de Dieu.

    Dans les deux cas la manifestation de l'Esprit de Dieu  accompagna l'onction d'huile.

    1 Samuel 10:1 Samuel prit une fiole d’huile, qu’il répandit sur la tête de Saül. Il le baisa, et dit: L’Éternel ne t’a-t-il pas oint pour que tu sois le chef de son héritage ?

    6/7 L’esprit de l’Eternel te saisira, tu prophétiseras avec eux, et tu seras changé en un autre homme.
    Lorsque ces signes auront eu pour toi leur accomplissement, fais ce que tu trouveras à faire, car Dieu est avec toi.

    9/10 Dès que Saül eut tourné le dos pour se séparer de Samuel, Dieu lui donna un autre cœur, et tous ces signes s’accomplirent le même jour.
    Lorsqu’ils arrivèrent à Guibea, voici, une troupe de prophètes vint à sa rencontre. L’esprit de Dieu le saisit, et il prophétisa au milieu d’eux.

    1 Samuel 16:13 Samuel prit la corne d’huile, et l’oignit au milieu de ses frères. L’esprit de l’Éternel saisit David, à partir de ce jour et dans la suite. Samuel se leva, et s’en alla à Rama.

    Par la suite certains rois d'Israël continuèrent d'être oints, mais nous remarquons que cette onction n'était pas le garant d'une bonne conduite. Certains ont bien commencé et leur fin a été tragique. David, malgré ses faiblesses est demeuré fidèle à  l'esprit de l'onction, ainsi que certains de ses successeurs. 


    L'onction de prophètes

    Elle n'est pas générale. Nous lisons que le prophète Élie a, sur l'ordre de Dieu, oint son serviteur Élisée pour lui succéder. 

    Il faut remarquer que Élie s'est servi de son manteau pour revêtir Élisée d'une manière symbolique, figurant le revêtement du Saint-Esprit qui devait se réaliser lors de l'enlèvement du prophète. 

    "Élisée releva le manteau qu’Élie avait laissé tomber. Puis il retourna, et s’arrêta au bord du Jourdain; il prit le manteau qu’Élie avait laissé tomber, et il en frappa les eaux, et dit: Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie? Lui aussi, il frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et Élisée passa.
    Les fils des prophètes qui étaient à Jéricho, vis-à-vis, l’ayant vu, dirent: L’esprit d’Élie repose sur Élisée!" 2 Rois 2.13/15

    (Ceci peut être une instruction pour l'Église de Christ. Si nous voulons faire les œuvres de Christ, il faut que l'Esprit de Christ repose sur nous, que nous en soyons enveloppés comme d'un manteau.)

    Concernant l'onction des prophètes dans l'Ancien Testament, Élisée semble être une exception.  Les prophètes étaient suscités directement par l'Éternel, leur onction étant uniquement spirituelle,  l'Esprit de Dieu reposait sur eux. 

    En fait, c'est cela la réalité : l'Esprit de Dieu reposant sur celui qui est oint. Si cela n'est pas, l'onction d'huile devient  un acte liturgique et traditionnelle sans signification spirituelle. 


    L'onction des lépreux guéris. Lévitique 14.1/32

    Ce passage, concernant la loi pour la purification du lépreux guéri, prend toute sa valeur dans le processus de l'onction.

    Premièrement le lépreux doit être purifié, au moyen du sang d'animaux offerts en sacrifice.

    • Le sacrificateur ordonnera que l’on prenne, pour celui qui doit être purifié, deux oiseaux vivants et purs, du bois de cèdre, du cramoisi et de l’hysope.
      Le sacrificateur ordonnera qu’on égorge l’un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l’eau vive.
      Il prendra l’oiseau vivant, le bois de cèdre, le cramoisi et l’hysope; et il les trempera, avec l’oiseau vivant, dans le sang de l’oiseau égorgé sur l’eau vive.
      Il en fera sept fois l’aspersion sur celui qui doit être purifié de la lèpre. Puis il le déclarera pur, et il lâchera dans les champs l’oiseau vivant.

    Ensuite le lépreux guéri devra procéder à un renouvellement de son aspect physique, d'un changement de vie, image symbolique de la nouvelle naissance.

    • Celui qui se purifie lavera ses vêtements, rasera tout son poil, et se baignera dans l’eau; et il sera pur. Ensuite il pourra entrer dans le camp, mais il restera sept jours hors de sa tente.
      Le septième jour, il rasera tout son poil, sa tête, sa barbe, ses sourcils, il rasera tout son poil; il lavera ses vêtements, et baignera son corps dans l’eau, et il sera pur.

    Puis deux agneaux seront offerts, l'un en sacrifice de culpabilité pour l'expiation et l'autre en holocauste symbolisant l'offrande à Dieu, du lépreux guéri. ( à comparer avec Romains 6:13 Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice.)

    • Lévitique 14:14 Le sacrificateur prendra du sang de la victime de culpabilité; il en mettra sur le lobe de l’oreille droite de celui qui se purifie, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit. 

    Remarquons qu'avant l'onction d'huile, l'expiation par le sang est indispensable. Avant que le Saint-Esprit descende sur ceux qu'il revêtira, ces derniers devront se convertir au Seigneur et être purifiés par le Sang de Jésus.

    • Actes 2:38 Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.

    Actes 3:19 Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés,  afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ, que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes.

    L'onction dans le Nouveau Testament

    Ce que nous venons de dire de  l'onction dans l'Ancienne Alliance, concernant le peuple d'Israël, sous la loi de Moïse, ne peut servir que d'image pour ce qui est de l'Église, les éléments de la loi de Moïse laissent la place au réalités spirituelles. (Hébreux 9)

    Concernant la Nouvelle Alliance, donc L'Église, il est intéressant de rappeler que tous ceux qui sont sauvés forment un peuple de sacrificateurs pour Dieu et que tous sont oints par le Saint-Esprit dès le moment où ils deviennent enfants de Dieu.

    Apocalypse 5.6/10  Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre.
    Il vint, et il prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône.
    Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints.
    Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.


    1 Jean 2:20  Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part de celui qui est saint, et vous avez tous de la connaissance.

    2 Cor.121/22 Et celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l’Esprit.

    Éphésiens 1:13 En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis,

    Galates 4:6 Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie: Abba! Père!

    Cette onction est  "un sceau" qui marque l'appartenance au peuple des rachetés de Christ, Elle se traduit par la présence du Saint-Esprit en eux et elle est accordée à tous ceux qui appartiennent au Seigneur Jésus-Christ. 

    Romains 8:9 Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.

    L'onction pour le ministère

    Il s'agit d'une autre onction : le revêtement du Saint-Esprit qui donne la force et la capacité de remplir un ministère reçu de Dieu.

    Elle  est essentiellement spirituelle et nous en trouvons une parfaite définition quand Jésus affirme qu'il est l'oint du Seigneur envoyé pour remplir son ministère. 

    L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé,  Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur. Luc 4:18, 

    Lorsque l'apôtre Pierre prêchera Christ chez Corneille, il rappellera que Jésus était oint de Dieu :

    Actes 10:38 vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui.

    Nous avons dans ces deux passages une parfaite définition de l'onction du service, telle que la présente le N.T :

    Le revêtement du Saint-Esprit avec sa force, qualifiant celui que Dieu envoie pour accomplir son oeuvre. 

    Luc 4:14 Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d’alentour.

    Luc 24:49 Et voici, j’enverrai sur vous ce que mon Père a promis; mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut.

    On peut affirmer que lorsque le Saint-Esprit choisit, appelle et établit  une personne pour un ministère,  il la revêt de sa force, il la oint pour le service.

    C'est cette onction du Saint-Esprit qui rend capable d'accomplir la tâche que Dieu confie. Elle est le signe de l'appel divin et de l'envoi.

    Sans le revêtement de l'Esprit Saint, nous ne pouvons servir Dieu de manière efficace. La capacité vient de Dieu. 

    2 Corinthiens 3:5 Ce n’est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu.

    Nous devons ici parler de différentes mesures de l'onction dans la dispensation de l'Église : 

    • Celle qui revêtit Jésus, le chef, la tête. 

      Jésus fut oint de toute la plénitude de Dieu. Nous pouvons facilement comprendre pourquoi. 

      Il est le seul qui ait pu s'attribuer le texte d'Esaïe 61

      1 L’esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, Car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance;
      2 Pour publier une année de grâce de l’Éternel, Et un jour de vengeance de notre Dieu; Pour consoler tous les affligés;
      3 Pour accorder aux affligés de Sion, Pour leur donner un diadème au lieu de la cendre, Une huile de joie au lieu du deuil, Un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu, Afin qu’on les appelle des térébinthes de la justice, Une plantation de l’Éternel, pour servir à sa gloire.

      C'est sur Lui, le grand Souverain Sacrificateur, que le Saint-Esprit s'est posé dans toute sa plénitude, qu'Il a rempli et revêtu. Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Colossiens 2.9

      Luc 3.21/22  Tout le peuple se faisant baptiser, Jésus fut aussi baptisé; et, pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit, et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles: Tu es mon Fils bien-aimé; en toi j’ai mis toute mon affection.

      Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain, et il fut conduit par l’Esprit dans le désert, Luc 4:1 

      Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d’alentour. Luc 4:14 

    C'est lui Jésus qui a reçu l'Esprit de Dieu et qui le répand, sur son corps l'Église, comme une huile précieuse.

    Actes 2:33 Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis, et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez.

    A partir de là, l'onction ou le revêtement du Saint-Esprit est répandu sur le Corps de Christ, l'Église, c'est à dire sur ses membres, selon la mesure du don accordé à chacun par le Seigneur. 

    A chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ. Éphésiens 4:7 

    Romains 12.3/8  Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun.
    Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres.
    Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l’exerce selon l’analogie de la foi; que celui qui est appelé au ministère s’attache à son ministère; que celui qui enseigne s’attache à son enseignement, et celui qui exhorte à l’exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie.

    En fait il n'y a qu'une onction,  "l'onction du Saint-Esprit",  mais différentes mesures en fonction de la tâche que le Seigneur nous confie: apôtre, prophète, évangéliste, docteur, pasteur, diacre, membre du corps le plus caché, tous ont besoin d'être oints dans le corps de Christ. 

    La manifestation de l'onction

    Quelqu'un peut poser la question : Comment l'onction se manifeste-t-elle ?

    Nous lisons dans les Écritures, les récits  de manifestations exceptionnelles de l'onction du Saint-Esprit dans des situations particulières, ou pour des tâches précises dont voici quelques exemples :

    • Luc 1:67 Zacharie, son père, fut rempli du Saint-Esprit, et il prophétisa

    • Actes 4:8 Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit: Chefs du peuple, et anciens d’Israël,

    • Actes 7:55 Mais Etienne, rempli du Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu.

    • Actes 13:9 Alors Saul, appelé aussi Paul, rempli du Saint-Esprit, fixa les regards sur lui,

    • Juges 6:34 Gédéon fut revêtu de l’esprit de l’Éternel; il sonna de la trompette, et Abiézer fut convoqué pour marcher à sa suite.

    • Exode 31.2 Sache que j’ai choisi Betsaleel, fils d’Uri, fils de Hur, de la tribu de Juda.
      Je l’ai rempli de l’Esprit de Dieu, de sagesse, d’intelligence, et de savoir pour toutes sortes d’ouvrages.

    Certains témoignages contemporains, ont décrits des manifestations émotionnelles ou sensorielles : des picotements sur les mains, des fourmillement sur la tête ou dans tout le corps, une douce chaleur, une grande émotion intérieure.

    En réalité, rien de tout cela ne se remarque dans l'expérience de ceux qui sont oints dans le Nouveau Testament, du moins on n'en parle pas. 

    Certainement, parfois des sensations physiques ou émotionnelles se produisent, mais nous ne devons pas y attacher une importance primordiale, même si cela peut-être encourageant. Il y a des personnes qui ressentent beaucoup, d'autre peu et d'autres encore pas du tout. 

    Ne soyons pas inquiets, car ce qui est important ce n'est pas ce que l'on ressent, mais ce qui se produit dans la réalité  du revêtement de l'Esprit, qui se manifeste principalement par la capacité à remplir le ministère ou le don reçu. 1 Corinthiens 12

    Matthieu 4.23/24  Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple.
    Sa renommée se répandit dans toute la Syrie, et on lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques; et il les guérissait.

    Je vous rappelle ce que je dis souvent : le fondement de notre foi c'est la Parole écrite de Dieu.

    Les témoignages d'expériences, lorsqu'ils sont confirmés par les Écritures,  encouragent et glorifient Dieu, mais ils ne peuvent en aucun cas être des fondements pour la foi.

    la communication de l'onction du Saint-Esprit

    Parfois le Seigneur communique l'onction par quelqu'un qui est déjà oint : 

    • Nombres 11:25 L’Éternel descendit dans la nuée, et parla à Moïse; il prit de l’esprit qui était sur lui, et le mit sur les soixante-dix anciens. Et dès que l’esprit reposa sur eux, ils prophétisèrent; mais ils ne continuèrent pas.

    • Nombres 27:18 L’Éternel dit à Moïse: Prends Josué, fils de Nun, homme en qui réside l’esprit; et tu poseras ta main sur lui.

    • 1 Timothée 4:14 Ne néglige pas le don qui est en toi, et qui t’a été donné par prophétie avec l’imposition des mains de l’assemblée des anciens.

    • 2 Timothée 1:6 C’est pourquoi je t’exhorte à ranimer le don de Dieu que tu as reçu par l’imposition de mes mains.

    Dans le Nouveau Testament, concernant l'Église de Jésus-Christ, l'onction d'huile n'est pratiquée que que pour la guérison des malades. Jacques 5.15

    Par contre, nous remarquons souvent la pratique de l'imposition des mains dans certaines circonstances pour la consécration dans le ministère. 

    Dans l’Église de Jérusalem, les apôtres consacrent leurs aides par l’imposition des mains Actes 6.6 

    Paul et Barnabas, puis Timothée sont introduits dans leur charge par ce rite. Actes 13.3; 1Timothée 4.14; 2 Timothée 1.6 

    Cette pratique n’est pas une ordination établissant une fonction ou un privilège hiérarchique; à preuve la double imposition reçue par Paul, à Damas Actes 9.17 et à Antioche. Actes 13.3 

    Dans ce cas, l’imposition des mains accompagne et  confirme le don spirituel que seul confère le Saint-Esprit. Elle doit être pratiquée avec sagesse, sans précipitation. 1Timothée 5.22 

    Rien dans l’Écriture ne permet de lier obligatoirement la réception d’une grâce au rite de l’imposition des mains. Dieu reste souverain et libre dans l’emploi de ses moyens. L'onction du Saint-Esprit, comme toutes les grâces excellentes et les dons parfaits viennent de Dieu.

    Jacques 1.16/17 Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés: toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation.

    Enfin, nous remarquons, dans le Nouveau Testament, notamment en ce qui concerne les ministères itinérants : apôtres, prophètes, évangélistes et certains enseignants (Apollos et Zénas Tite 3.13) qu'ils travaillaient en étroite collaboration avec les églises, d'où ils partaient avec leur recommandation et la prière, tout en étant sous la dépendance du Saint-Esprit.

    Actes 13:3 Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir.

    Actes 13:4 Barnabas et Saul, envoyés par le Saint-Esprit, descendirent à Séleucie, et de là ils s’embarquèrent pour l’île de Chypre.

    Actes 14.26/28 De là ils s’embarquèrent pour Antioche, d’où ils avaient été recommandés à la grâce de Dieu pour l’œuvre qu’ils venaient d’accomplir.
    Après leur arrivée, ils convoquèrent l’Église, et ils racontèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux, et comment il avait ouvert aux nations la porte de la foi.
    Et ils demeurèrent assez longtemps avec les disciples.

    Il y a certainement beaucoup d'autres choses à dire sur "l'onction", mais comme d'habitude, je me suis volontairement limité à ce je retiens des Écritures, voulant apporter un exposé simple sur ce sujet.

    Pour conclure, je rappelle ce que j'ai déjà dit : L'onction du Saint-Esprit concerne d'une façon générale chaque enfant de Dieu, né de nouveau, en qui l'Esprit Saint demeure.

    1 Jean 2:20 Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part de celui qui est saint, et vous avez tous de la connaissance.

    1 Jean 2:27 Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés.

    Puis si Dieu nous confie un ministère ou une tâche dans son Église  ou quelque dons spirituels, il nous revêtira aussi d'Esprit Saint et de force pour l'accomplir. 

    Soyons  conscients du caractère divin et sacré de l'onction du Saint-Esprit. C'est 

    • une onction sainte, qui nous sanctifie, nous met à part pour Dieu. Apocalypse 5.10 - 2 Thessaloniciens 2.13

    • une huile(onction) de joie. Psaume 45.8 - Hébreux 1.9 - Esaïe 61.3

    • une onction précieuse, que nous devons préserver et garder avec soin.  N’éteignez pas l’Esprit. 1 Thessaloniciens  5:19  - N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Éphésiens 4:30 

    • Une huile (onction) fraîche que nous devons renouveler constamment. Psaume 92.10

    • une onction de force pour faire les oeuvres de Dieu. Actes 10.38

    • une onction de guérison. Jacques 5.15

    • une onction pour le  témoignage. Actes 1:8 

    Nous l'avons déjà vu, mais j'insiste sur la nécessité de l'onction du Saint-Esprit pour le service de Dieu.

    Nous pouvons essayer de servir Dieu avec notre propre force, énergie ou volonté, avec notre sagesse et intelligence naturelle, trouvant des idées et des moyens naturels, mais tout cela restera à notre niveau humain et ne peut en rien être comparé avec la puissance, la sagesse, l'intelligence, la force et la capacité que donne le Saint-Esprit dans l'œuvre de Dieu.

    Souvent nous nous précipitons pour faire les choses, mais il y a une recherche et une attente avant de s'élancer dans le service divin.

    Jésus, rempli du Saint-Esprit aurait pu commencer son ministère, cependant il est allé dans le désert afin de prier pour recevoir le revêtement de puissance, l'onction du Saint-Esprit.

    Les apôtres, sur l'ordre de Jésus, ont attendu d'être remplis et revêtus du Saint-Esprit avant d'annoncer l'Évangile.

    Tous ceux qui servent le Seigneur ont intérêt d'attendre de recevoir la capacité pour le service de Dieu. 

    On ne sert pas dans le Royaume de Dieu, c'est à dire dans les choses divines, comme on le ferait dans les entreprises humaines.

    Or certains semblent pourtant s'accommoder  de leurs capacités ou dons naturels pour se lancer dans l'œuvre de Dieu, évangélisation ou service de l'Église. 

    Rappelons nous que pour les choses de Dieu, il faut l'Esprit de Dieu et que dans ce domaine de l'accomplissement des ordres divins, nous avons besoin qu'il vienne avec nous, nous assistant de sa force.

    Zacharie 4.1/6  L’ange qui parlait avec moi revint, et il me réveilla comme un homme que l’on réveille de son sommeil.
    Il me dit: Que vois-tu? Je répondis: Je regarde, et voici, il y a un chandelier tout d’or, surmonté d’un vase et portant sept lampes, avec sept conduits pour les lampes qui sont au sommet du chandelier; et il y a près de lui deux oliviers, l’un à la droite du vase, et l’autre à sa gauche.
    Et reprenant la parole, je dis à l’ange qui parlait avec moi: Que signifient ces choses, mon seigneur?
    L’ange qui parlait avec moi me répondit: Ne sais-tu pas ce que signifient ces choses? Je dis: Non, mon seigneur.
    Alors il reprit et me dit: C’est ici la parole que l’Éternel adresse à Zorobabel: Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Éternel des armées.

    Josué et Zorobabel, les principaux responsables de la reconstruction du temple avaient besoin de prendre conscience que cette tâche importante ne pouvait se faire que par le Saint-Esprit.

    Nous avons aussi besoin de comprendre que la construction, l'édification, du nouveau temple de Dieu, l'Église de Jésus-Christ, ne peut se réaliser que par la force, la sagesse, la capacité que donne l'Esprit de Dieu.

    L'onction, le revêtement du Saint-Esprit, donne la capacité spirituelle pour entreprendre des oeuvres spirituelles.

    Il ne s'agit pas de mettre nos projets en route et de dire : Maintenant, Seigneur bénis !

    Il faut d'abord être oints, revêtus, équipés, par le Seigneur, ensuite nous pourrons agir, car le Seigneur sera avec nous. 

    Juges 6:14 Le Seigneur se tourna vers lui et lui dit: Avec la force que tu as, va délivrer Israël des Madianites. C’est moi qui t’envoie.

    http://www.pasteurweb.org/


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    Le Peuple-Nation Libéré

    Par Rony Akrich


    http://www.ronyakrich.com/blog/


    Dès que l’on parle de nation on est obligé d’envisager un territoire concret pour celle ci. La notion d’État suppose antérieurement celui de possession de la terre, propriété justement qu’il s’agit de protéger au nom du droit, droit qui est consacré par l’État

    En effet, un individu est parfaitement capable de vivre sans territoire: il peut être déraciné, désincarner en permanence, tout en continuant de vivre et de se développer. Mais il n’en n’est pas de même pour une nation: une collectivité humaine déracinée cesse quasi automatiquement d’exister. Un État suppose une population, le peuple qui le forme est d’ailleurs l’origine même de sa souveraineté. Le peuple est la nation considérée comme une entité juridique et politique à part entière.

    Pour qu’une nation puisse mener une vie normale et naturelle, trois conditions doivent être réunies :
    - qu’elle réside sur sa terre,
    - qu’elle ait obtenu son indépendance
    - et qu’elle soit réunifiée.
    Pendant deux mille ans d’exil, nous avons donc été une nation malade et anormale. Certains iront même jusqu’à affirmer que nous étions, de façon de plus en plus évidente durant l’exil, une nation morte.
    Il est bien plus facile de reporter sur l’autre la responsabilité d’assujettissement pour s’en disculper. D’une certaine manière, le pouvoir est le miroir de la nation. Il reflète la conscience de la nation et cela non seulement en droit, ce qui est l’essence même de sa légitimité, mais aussi en fait. C’est difficile à dire, mais on a aussi le gouvernement que l’on mérite ! Si la conscience du peuple était suffisamment cohérente, éduquée et mûre, si la responsabilité politique n’était pas prise pour un vain mot, nous n’aurions pas d’autoritarisme. Il faut donc apprendre à se libérer de la subordination, apprendre à assumer la liberté sans plus jamais y renoncer dans la soumission à une forme quelconque d’absolutisme.
    L’État n’existe qu’à travers les individus vivants. Par rapport à l’individu vivant, l’État n’est jamais qu’une abstraction. Si une structure matérielle périclite, c’est parce qu’elle suit la loi d’entropie qui règne dans la Nature. Le socle de charrue abandonné dans le champ se dégrade, les outils délaissés dans l’usine désaffectée rouillent, faute d’une intervention vivante, celle de l’homme. De même, la structure matérielle de l’État est soumise à la loi de l’inertie. Ce qui l’anime, c’est seulement la conscience des individus qui le composent, de sorte que ce que vaut un État, c’est ce que valent les individualités qu’il réunit, ce que valent leur énergie, leur engagement, leur enthousiasme.


    C’est dans l’État seulement que la liberté devient concrète, au sens où chaque individu reçoit le plein déploiement et la reconnaissance de ses droits, tout en étant assimilé à un ensemble qui est l’affirmation de la primauté de l’universel. C’est d’une liberté engagée et responsable dont nous avons besoin et pas seulement des élans romantiques généreux d’une belle âme, qui s’enflammerait dans la révolte contre les formes de l’oppression.
    Pour découvrir l’énergie et l’intelligence constructrice nécessaire pour répondre aux défis d’une époque aussi emmêlée que la nôtre, il faut une appréciation nouvelle. Une nouvelle acuité pour un nouveau Terroir. Mais pour cela, il faudrait d’abord un éclair pour que naisse une vraie Passion à la hauteur du sérieux des enjeux. Et c’est bien ce qui manque à une époque qui encourage le plus souvent la tiédeur, la légèreté frivole, l’évasion ludique et la dérision. Nous sommes tellement superficiels et insignifiants. Nous manquons de clairvoyance et de sérieux, alors même que s’il y a bien une urgence, c’est d’ouvrir les yeux et de remettre les pieds sur Terre, sur notre terre.
    Retrouvez ses cours sur :

    http://www.ronyakrich.mymuseum.tv

    http://www.machonmeir.net/french


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    Rebelle et Sage Par Rony Akrich

     

    Une seule personne osera se dresser courageusement contre la tendance défaitiste qui s’est emparée des Hébreux: Myriam, la propre fille d’Amram! Agée de six ans à peine, elle refuse de voir ses parents se soumettre au terrible décret de Pharaon. Malgré son jeune âge, elle savait parfaitement ce qu’elle faisait: elle œuvrait afin d’éveiller les femmes juives à la révolte contre Pharaon.
    Amram se laissera convaincre par les arguments de sa fille, et fera revenir sa femme sous le dais nuptial pour un remariage dans lequel la fille et le garçon d’honneur n’étaient autres que Myriam et son jeune frère Aaron. La décision fera alors boule de neige, et tous les Hébreux décideront de suivre son exemple. Myriam ne doutera jamais, elle était confiante dans la réussite de son projet.
    Et de fait, l’Histoire lui donnera raison. Moise naitra, Bitya la propre fille de Pharaon, attendrie par ce bébé, décidera de l’adopter et ce en violation flagrante du décret de son père. Considéré comme le petit-fils adoptif de Pharaon, ce nouveau-né grandira comme un prince et sera appelé ensuite à délivrer le peuple hébreu du joug de l’esclavage.
    Encouragée par ce premier succès, Myriam mettra en place un grand projet: persuader une à une les femmes juives de ne pas céder aux dictats de Pharaon. Très vite, elle s’imposera comme l’un des leaders de cette génération, au même titre que Moïse et Aaron, Elle convaincra les femmes de continuer à enfanter dans les vergers hors de leurs maisons, et de faire grandir les enfants dans des lieux cachés. Sous l’influence de Myriam, les épouses ne se contenteront pas de tenir bon elles-mêmes, mais insuffleront courage et détermination à leurs maris déjà accablés par le dur labeur imposé par les Égyptiens.
    Il nous faudra aussi surmonter une marée de préjugés pour rendre justice à l’action d’une femme. Il faut dire que l’opinion est souvent ignorante et qu’elle peut être facilement retournée. Il y a des grandeurs que l’on ne reconnaît que 20 ans plus tard, quand celui qui en a été l’ouvrier ardent est dans la tombe et que seule une poignée de ses contemporains l’ont reconnu à sa juste valeur. Nous avons besoin de pouvoir nous identifier à celui qui agit. Il est essentiel que nous puissions adhérer à une valeur pour souligner le courage d’une femme qui a voulu se rebeller face à l’adversité. S’il n’y a pas de valeur, il n’y a pas de courage, mais une témérité fanatique et imbécile. Celle, ici, qui dénonce la résignation, le défaitisme et qui a la foi et le courage de mener à terme ce qu’elle considère comme un devoir, mérite notre reconnaissance. D’autres à sa place auraient certainement jeté l’éponge et renoncé. Notre mauvaise conscience est aussi là pour nous dire qu’en tout temps nous avons lâchement choisi la facilité, l’inconscience et l’irresponsabilité. Encore heureux qu’il y ait des êtres qui sauvent l’honneur d’une humanité assoupie, bêlante et conformiste ! Au moins, on peut ne pas désespérer de l’homme.
    Nous pouvons admirer ceux qui, comme Myriam, ont tenté de faire descendre sur Terre l’Amour et la Paix, ceux qui ont œuvré pour offrir aux Hébreux une Liberté inconditionnelle et le choix responsable de leur destin, ceux qui n’ont eu de cesse de contribuer à la délivrance, à la naissance du peuple choisi par D’…, au printemps des libertés de l’humanité

    http://www.terredisrael.com/infos/?p=34351


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