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    Témoignage d'un ancien prête

    Avec quelle insistance je demandais chaque jour à Dieu de me donner une foi toujours plus exacte !
    Combien tout eût été plus simple si j'avais encore pu me convaincre de la vérité du catholicisme !
    Mais plus je priais et méditais la Bible, plus cette religion me paraissait fausse.
    Je consultais en confession des prêtres compétents.
    Je repris mes propres arguments anti-protestants écrits autrefois et remaniés après ma théologie ; je trouvais aussitôt une réponse à chaque page : j'en étais stupéfaits et quelque peu émerveillé.
    Entre temps, je devais chaque jour célébrer la messe.
    Je me disais : la théologie catholique est fausse mais en tant que commémoration de la mort du Christ, je sais que Dieu agrée ce pain et ce vin.
    Je ne voyais pas encore à l'époque qu'un chrétien doit s'abstenir de toute participation à une cérémonie où l'on parle à des morts, où l'on prie pour les morts, où l'on prétend que se renouvelle le Sacrifice de la Croix : alors qu'il fut offert une fois pour toutes. Que s’était-il passé ?
    Je n'avais jamais pu croire à la prescience divine des futurs libres. Lorsque, quelque temps après l'encyclique "Humani generis", je pris nettement conscience que c'était une doctrine de foi, je dus conclure avec épouvante que je n'étais plus catholique.
    Je me dis : Tu dois y croire puisque le pape
    le veut.
    Mais je m’aperçut que je ne croyais plus à son infaillibilité. Je fus atterré.
    Et les autres dogmes ?
    Je les comparais à l'Ecriture Sainte et trouvais que plusieurs s'y opposaient.
    Comme je croyais la Parole de Dieu, je ne cru plus le dogme.
    En résumé, l'église catholique, en contradiction avec l'Ecriture Sainte, exige qu'on renonce à ses propres convictions et qu'on accepte d'avance ce qu'imposeront ses prêtres en dogmes, en morale et même parfois en philosophie.
    Or Dieu dit dans Jérémie 17: 5 « Je maudis celui qui se détourne de moi, ne met sa confiance qu'en l'homme et cherche sa force dans les pauvres moyens humains ».
    Elle appelle Marie, médiatrice de toutes les grâces, alors que l'Ecriture Sainte déclare que Jésus-Christ est le seul médiateur entre Dieu et les hommes.
    Elle a volatilisé le deuxième commandement de Dieu qui interdit les images religieuses.
    Elle vend, pour de l'argent, des choses dites saintes ou des choses qu'elle prétend saintes ; intentions de messes, droit d'indulgencier certains objets... ; trafique ainsi du sang
    du Christ et exploite la crédulité superstitieuse, l'affection familiale et la vanité humaine.
    Elle n'obtient l'unité qu'en violant la liberté de conscience
    Elle excommunie ceux qui ne reçoivent pas ses doctrines, étrangères à la Bible ou son interprétation de celle-ci ; elle montra ainsi un exemple néfaste trop souvent suivi par beaucoup de protestants et par les sectes qui imposent une profession de foi ou leur interprétation et non la Bible seule.
    Elle a permis aux rois, même les plus pêcheurs, et aux gouvernements civils de désigner des évêques.
    Elle a transmis ses prétendus pouvoirs par une hiérarchie pourrie pendant des siècles, et composée presque exclusivement de grands seigneurs devenus évêques, cardinaux et papes par pure ambition humaine.
    Elle eut pour papes et pour cardinaux de jeunes enfants, des bâtards de papes, des favoris de femmes et courtisanes romaines. Que d'évêques obtenant leur charge à prix d'argent ou pour des raisons politiques, soit des rois soit des papes !
    Elle impose une interprétation invraisemblable de plusieurs textes de l'Ecriture Sainte: Matthieu 16:18, 24:36, 26:26-28, Jean 14:28,
    21-13-17, Philippiens 2: 7, Apocalypse 20: 6..
    Elle obtient des miracles toujours d'une manière non biblique. (Or les faux prophètes feront des prodiges jusqu'à séduire les élus eux-mêmes si cela était possible).
    Elle a institué tardivement la confession avec absolution sacramentale alors que nous ne voyons pas les apôtres y recourir, même où c'eût été indiqué.
    Elle tire, de ses scandales mêmes, la preuve de sa légitimité.
    Elle interdit qu'on vérifie son enseignement d'après la Bible alors que l'apôtre Paul le recommande (ef. art; 17,11).

    La religion catholique impose la loi et sa loi alors que l’Apôtre Paul affirme que nous sommes sauvés par la "foi du cœur", la foi vivante, agissante par la charité.
    Cette religion qui se fait appeler église a le plus souvent remplacé l'inspiration du Saint-Esprit par les prescriptions subtiles et minutieuses.
    Elle impose le célibat aux prêtres et aux religieux qui ont prononcé des vœux perpétuels et provoque très souvent des scandales honteux !
    Elle emploie ou a employé les Sacrements d'une manière vraiment superstitieuse jusqu'à conférer l'extrême-onction à des gens morts depuis une heure, et jusqu'à demander à un enfant de huit jours, lors de son baptême, s'il renonce au pêché ? ( La Bible veut qu'on soit baptisé par immersion alors qu'on croit de tout son cœur, c’est l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu ).
    La religion catholique impose de croire que le christ est tout entier corporellement présent dans une mie de pain* consacrée. Qu'est-ce que cela signifie ? *(De nos jours hostie)
    Elle prétend qu'à la messe, se renouvelle le Sacrifice du Calvaire alors que, selon l'épître aux Hébreux, il a été offert une fois pour toutes ; et institue des prêtres alors que le sacerdoce du Christ est intransmissible, sauf le sacerdoce universel auquel tout chrétien participe.
    Elle fait croire que ses prêtres ont plus de pouvoirs que les autres chrétiens et qu'ils sont pratiquement indispensables au salut et qu'ils sont "prêtres pour l'éternité" !
    Elle détourne considérablement du Fils de Dieu, du Seigneur Jésus-Christ, par le culte des saints, en particulier de Marie dont cette église dénature et hypertrophie le privilège.
    Car celui d'être chrétien est plus grand que celui d'être mère de Jésus, voir évangile de Luc chapitre 11 et le verset 28.
    Or Dieu interdit d'invoquer les morts, de leur demander du secours.
    Parmi ceux auxquels on a recours, certains n'ont jamais existé et ne sont pas sauvés.
    Elle est responsable de la tiédeur à l’égard de la Bible et de la superstition d'une quantité de ses membres, d’où leur incompréhension de la Bible ainsi que des répercussions terribles que cela aura sur leur salut.
    je pris aussi mieux conscience de plusieurs autres torts et comportements de cette église : le formalisme, les prières obligatoirement rapides et forcément machinales, les rites compliqués et si défavorables à la véritable piété ; la mise à mort et la violence, quand elle le pouvait, des autres chrétiens (Je n’apprit clairement que plus tard sa prétention d'en avoir le droit)
    *l'utilisation quand elle en a l'occasion, de moyens scandaleux ou tous humains pour s'imposer:
    * l'union aux puissances d'argent et aux puissances politiques ; son recours, quand elle en eut l'occasion, au glaive de l'Etat pour détruire les autres chrétiens ;
    * le prestige de l'art, de l'apparat, des cérémonies aussi pompeuses que formalistes ;
    * l'autorisation tacite de bien des manquements et même de pêchés pour s'attirer beaucoup d'adhérents ;
    * la fortune colossale du Vatican... Bref elle se comporte comme la Babylone de l'apocalypse dont il est écrit : « sortez du milieu d'elle, mon peuple » apocalypse 17 : 3-6 et 18 : 4
    * les titres et les honneurs accordés aux prêtres et surtout à la hiérarchie, en désobéissance à l'Evangile : Père, révérend père, excellence, grandeur, éminence, révérendissime seigneur, prince éminentissime, très saint père
    * sa prudence toute humaine, son manque d'assurance, son observation des réactions du public avant de déclarer certaines doctrines " de foi " ou de canoniser un défunt
    * Ses variations importantes en exégèse doctrinale. son interdiction de la Bible pendant des siècles, parfois sous peine de mort, et la défense toujours actuelle pour un catholique, de se conformer à la compréhension qu'il en a quand celle-ci diffère de l'enseignement des prêtres. Il est obligé de préférer la parole des hommes à la Parole de Dieu.
    Comment croire cette église infaillible ?
    C'était impossible.
    Léon Brancard n'est jamais retourné dans une institution religieuse catholique, protestante
    ou autres . . .


    Avec l'aimable autorisation du C.D.I.F.F

    source : http://www.chretiendureveil.net/


    Le témognage de Inconnu |

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    E-Cartes Nyco : Evangélisation

     

    Je vous invite rendre visite à ce blog riche en enseignement biblque

    Il faut que tu naisses de nouveau pour ...
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    Jésus est vivant !
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    Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé...
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    Crois en JESUS et tu seras sauvé!
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    Grand avenir de l’une des tactiques de l’ennemi pour diviser les chrétiens :

    Rumeurs et Médisances


    Il était une fois deux soeurs en Christ qui avaient l’une pour l’autre un lien fraternel sincère.
    Un jour une facheuse brouille est intervenue entre ces soeurs suite à des bavardages et quelques médisances extérieures. Dans le même temps, d’autres ont aussi « pris leurs distances » avec l’assemblée… et ne plus y revenir. Comme dit Jacques « la langue est un petit membre… voyez comme un petit feu peut embraser une grande forêt, la langue aussi est un feu » (Jacq 3: 5-6). Fermeture totale, même la repentance de l’une auprès de l’autre n’a pas été acceptée par cette dernière ! La Parole du Seigneur dit pourtant : « pardonnez-vous réciproquement »… mais le pardon été devenu conditionnel  : « peut-être » je te pardonnerai…  oubliée donc la Parole du Seigneur qui dit aussi de pardonner un frère « jusqu’à 7 fois 77 fois » ! Oubliés les partages dans le Seigneur, les expériences communes de Christ, la communion dans l’Amour fraternel… devenue inimitié… tout cela pour un « ego », puis des « ego », blessés par quelques mots légers… devenus de vrais films dramatiques intérieurs… Les pensées propres étaient devenues prévalantes sur celles de Jésus-Christ… Pourtant notre Christ n’a pas hésité, Lui, à payer le prix maximum pour notre pardon et notre réconciliation auprès du Père, allant pour cela jusqu’au don total de la mort à la croix !

    Lorsque j’ai appris ces choses, il fût clair à mes yeux que Satan avait divisé et isolé toutes ces soeurs (y compris donc celles qui ont « pris leurs distances » dans le même temps). Ceci a évoqué en moi Matth. 24: 12, « l’amour du plus grand nombre se refroidira » et dans des cas plus extrêmes, au verset 10 « ils se haïront les uns les autres » … Cela peut aller jusqu’à ce point et ce sera d’ailleurs fréquent dans les temps difficiles qui viennent !!
    Voici où peuvent conduire des propos humains non vérifiés, des opinions, des injustices vraies ou supposées, non abandonnées au Seigneur à la croix, des « moi » non traités à la croix devant le Seigneur ! Ceci c’est suivre ce qui est humain, réagir par soi-même… mais laisser le Seigneur de côté ! Il nous a pourtant rachetés et donc nous lui appartenons ! C’est la moindre des choses, par respect et amour pour Lui, de se tourner bien vite vers notre merveilleux Sauveur : « Voilà Seigneur, je te demande pardon, montre-moi le chemin à suivre pour correspondre à ta volonté,  merci pour ta fidélité, j’ai confiance que tu me conduis pour que cette brouille soit aplanie et que ta paix règne en nous et entre nous. Lies Satan. Loué soit ton Nom! »

    En fait j’avais eu 2 jours avant le début de cette brouille, un songe : Un énorme serpent qui se faufilait rapidement entre des personnes. Ainsi elles se trouvaient séparées en plusieurs groupes par ses entrelacs de ses ondulations. J’ai dit au serpent dans ce rêve : « c’est toi le coupable » ! J’ai cru que cet immense serpent gris, en se retournant vers moi avec un regard terrible, allait me dévorer, j’ai eu un moment de frayeur… mais je criais au Seigneur tout en me réveillant en sursaut et j’appliquais Sa croix comme une épée au-dessus de sa tête… il s’est enfuit pour ne pas se faire éclater le crâne (Gen. 3: 15), car Jésus crucifié a le pouvoir et l’autorité sur lui ! Il l’a vaincu par cet acte unique ! Allélouia ! Chaque fois que l’on se confie dans notre Christ crucifié, on est victorieux ! J’ai bien « saisi » à quel point, nous humains, sommes impuissants contre Satan… mais aussi, à quel point la force prévalente et la Victoire sont en Jésus-Christ seul ! Après quoi j’ai retrouvé la paix et j’ai eu un sommeil calme. Lorsque la brouille est survenue, alors j’ai compris qu’il ne s’agissait pas d’un cauchemard comme je l’ai d’abord pensé, mais d’un avertissement me montrant comment l’ennemi s’y est pris pour isoler, diviser, faire s’affronter les chrétiens entre eux !

    C‘est une mise en garde plus générale en réalité : dans les temps troublés où nous entrons l’ennemi cultivera de plus en plus les rumeurs, le quiproquos, l’incompréhension pour isoler et « dévorer » plus facilement les chrétiens mal affermis dans le Seigneur ! Crucifier, en plus du péché, notre « moi » est LE seul moyen d’être liberés de l’emprise du malin ! Ps 118: 8 « mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel que de se confier en l’homme » (y compris en soi-même) !

    Je pense que partager ce songe peut être utile au moins à quelques chrétiens, pour souligner cette stratégie de Satan (il en a bien d’autres), spécialement dans les temps de la fin où nous entrons : l’ennemi va énormément utiliser les rumeurs, les calomnies, l’effet destructeur des médisances ! C’est pour cela qu’il est très important de tenir sur la Parole du Seigneur, sur notre intimité avec Lui et non sur quelques paroles humaines ! Important aussi de s’entraîner à soumettre à la croix nos pensées, nos sentiments et même nos volontés propres ! Alors, sur les cendres des nôtres, les Vertus de notre Bien-Aimé pourront s’exprimer et Sa lumière briller dans les ténèbres avec d’autant plus d’éclat lorsque plusieurs sont assemblés et unis dans son Amour… afin que le monde voit et croie !

    JT

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  • Les trois clous de la croix

     

    J’ouvre la Bible dans le Nouveau Testament ; une autre fois nous l’ouvrirons dans l’Ancien Testament car nous croyons que tous les deux sont la Parole de Dieu.

    Dans le saint évangile de Marc au chapitre 15 à partir du verset 16, on lit que " les soldats conduisirent Jésus dans l’intérieur de la cour, c’est-à-dire dans le prétoire, et ils assemblèrent toute la cohorte. Ils le revêtirent de pourpre, et posèrent sur sa tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressée. Puis ils se mirent à le saluer: Salu,t roi des Juifs !

    Et ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et, fléchissant les genoux, ils se prosternaient devant lui.

    Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent la pourpre, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier. Ils forcèrent à porter la croix de Jésus, un passant qui revenait des champs, Simon de Cyrène, Père d’Alexandre et de Rufus ; et ils conduisirent Jésus au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne.

    Ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas.

    Ils le crucifièrent, et se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait.

    C’était la troisième heure, quand ils le crucifièrent (neuf heures du matin). L’inscription indiquant le sujet de sa condamnation comportait ces mots: Le Roi des juifs. Ils crucifièrent avec lui deux brigands, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche.

    Ainsi fut accompli ce que dit l’Ecriture : Il a été mis au nombre des malfaiteurs.

    Les passants l’injuriaient et secouaient la tête, en disant: Hé ! toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même en descendant de la croix !

    Les principaux sacrificateurs (prêtres) aussi, avec les scribes, se moquaient entre eux, et disaient : Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même !

    Que le Christ, Le Roi d’Israël, descende maintenant de la croix afin que nous voyions et que nous croyions ! Ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient aussi ". Nous passons au verset 36, " L’un d’eux courut remplir une éponge de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire, en disant : Laissez, voyons si Elie viendra le descendre. Mais Jésus, ayant poussé un grand cri, expira. "

    Le prince des apôtres, l’apôtre Paul, lorsqu’il était en Grèce, que prêchait- il ?

    Dans ce pays rempli de sagesse philosophique, et d’où sortait tout ce que le monde avait alors d’intellectuel et de culturel, que prêchait -il, pensez-vous ?

    Ecoutez-le dire à ces Grecs : Je ne suis pas venu à vous avec les paroles persuasives de la sagesse humaine. Alors que prêchait- il ?

    A vue humaine, il prêchait une folie, il leur prêchait la croix de Jésus.

    Aux Corinthiens, donc à des Grecs, il a écrit ces lignes que nous possédons encore: " Je n’ai voulu connaître parmi vous, autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié ".

    La vie de l’apôtre Paul était pleine de la croix de Jésus, sa vie était centrée sur la croix. Il a continué en disant: " Qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose que de la croix de Jésus, par laquelle je suis crucifié au monde, et par laquelle le monde m’est crucifié ".

    Pourquoi l’apôtre Paul était-il tellement attaché à ce message de la croix ? Parce qu’il savait, par expérience, qu’il y avait dans cette prédication de la croix une puissance à l’œuvre, la puissance de Dieu. Il l’avait expérimentée dans sa vie, car avant de s’appeler " l’apôtre Paul ", il s’appelait " Saul de Tarse ". C’était alors un homme rempli de fanatisme, de violence, de haine et d’intolérance. Mais un jour, il a rencontré le Seigneur crucifié mais vivant, ressuscité, et sa vie a été complètement transformée, par le message de la croix de Jésus-Christ.

    Je ne veux pas entrer dans une discussion vaine et stérile pour savoir sur quel genre de croix Jésus aurait été crucifié.

    Certains pensent que c’était deux poutres assemblées en forme d’un T majuscule.

    D’autres pensent qu’elle pouvait être une croix en X, aussi appelée " croix de Saint André ".

    Certains pensent que c’était tout simplement un poteau sur lequel le condamné était cloué avec les bras en haut, à la verticale.

    Et d’autres pensent que la croix était celle que nous nous représentons traditionnellement.

    Mais cela n’a aucune importance.

    Ce que je voudrais voir avec vous, ce sont les clous qui ont tenu Jésus rivé à la croix. Quels étaient donc ces clous ?

    Voyez-vous, au pied de la croix il y avait des prêtres, des badauds, des soldats qui, non contents de l’avoir mis en croix, l’insultaient avec dérision et lui disaient :

    " Si tu es le fils de Dieu, descends de la croix ! ".

    Ces hommes lui ont lancé un défi, et ma question est celle-ci: Jésus pouvait-il relever le défi ? Jésus pouvait-il descendre de la croix ?


    S’il n’y avait eu que ces clous de fer forgé, le Seigneur serait descendu immédiatement, et il les aurait tous confondus.

    Mais derrière ces clous visibles, il y en avait d’autres, invisibles ceux-là, et qui, plus que les premiers, le maintenaient attaché à la croix.

    Nous allons donner un nom à ces clous.

    Le premier, qui a tenu le Seigneur à la croix, c’est :

     


    Le clou de son obéissance à Dieu.

     


    Nombreux sont ceux qui n’ont jamais compris le message de l’évangile, parce qu’ils n’ont regardé le crucifié du calvaire qu’avec des yeux humains, qui n’étaient pas éclairés par la parole de Dieu et par le Saint Esprit.

    Pour eux, Jésus, c’est un homme extraordinaire, certes, c’est le plus grand des philosophes, c’est un martyr assurément. Pour eux, la croix, c’est l’aboutissement de son franc-parler dans une génération qui n’aimait pas s’entendre dire de telles vérités. Jésus-Christ, pensent-ils, a été victime de son enseignement révolutionnaire.

    J’admets qu’il y a une petite part de vérité dans ces choses, mais s’il n’y avait que ça, cela voudrait dire que Jésus serait mort par accident, pour ainsi dire à l’improviste. La Bible nous apprend que Jésus-Christ est mort, non pas accidentellement, mais selon un plan tracé longtemps à l’avance.

    L’apôtre Pierre nous dit, par exemple, qu’il est " l’agneau prédestiné dès avant la fondation du monde ".

    L’Ancien Testament est rempli de prophéties concernant la venue du Seigneur, sa naissance, sa vie, sa croissance, ses souffrances, sa mort et sa résurrection ; tout est rempli de détails, de traits légers ou bien précis, qui nous disent d’avance pourquoi il allait venir. C’est ainsi que, quand nous lisons le Psaume 22, écrit 1000 ans avant sa naissance, nous trouvons qu’il se présente en disant " Ils ont percé mes mains et mes pieds ", et cela à une époque où ce supplice romain n’existait pas, puisque Rome elle-même n’existait pas encore..

    C’est-à-dire que le Seigneur est venu selon un plan tracé d’avance.

    Pourquoi ? Parce que l’humanité, c’est-à-dire vous et moi, nous étions perdus, perdus par nos fautes et par nos péchés. Or, le péché, c’est la violation de la sainte Loi de Dieu. Egarés dans le dédale de nos fautes, nous étions incapables de retrouver le chemin qui conduisait à Dieu. Alors, puisque l’homme ne pouvait pas aller à Dieu, c’est Dieu qui est venu à lui. Dieu a dressé le plan du salut des hommes, et pour parler le langage humain, Jésus-Christ, la troisième personne de la Trinité, le Verbe incarné, a donné sa signature, son adhésion au plan de Dieu en disant " Me voici, je viens ô Dieu pour faire ta volonté ". 

    Et c’est par obéissance à cette volonté qu’un jour le ciel s’est ouvert et qu’il y a eu un premier Noël.

    La naissance de Jésus-Christ n’a pas été un accident. Non, par obéissance, il prenait un corps qu’un jour les clous allaient percer.

    Son nom n’a pas été un accident, ou un choix dicté par la mode. Le nom de Jésus c’est tout un programme, il veut dire Yavhé-Sauve, Dieu-Sauveur.

    Non, son nom n’a pas été un accident, pas plus que sa naissance. Sa vie, son enseignement, ses paroles n’ont rien d’accidentel. Ses actes, ses allées et ses venues, tout était marqué par l’obéissance à la volonté de Dieu.

    Jésus ne faisait pas des miracles quand il le voulait. Aux noces de Cana sa mère est venue en lui disant : " Ils n’ont pas de vin ". " Femme ", a-t-il répondu, " qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue".

    Le Seigneur ne mangeait pas quand il avait faim ; nous mangeons à nos heures. Lui, il mangeait à l’ordre de Dieu et lorsque, après 40 jours de jeûne, le diable est venu le tenter en lui suggérant de transformer des pierres en pain, il a répondu : " l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. "

    Tout était obéissance dans la vie du Seigneur, et sa mort n’a pas été un accident.

    Ecoutez-le dire, alors que s’approchait l’heure du grand sacrifice : " J’ai hâte d’accomplir l’œuvre que le Père m’a donnée à faire ".

    Ecoutez encore, alors qu’il s’approchait de Jérusalem avec, devant lui, tout ce que cette ville allait représenter de souffrances: " Il tourna résolument sa face vers Jérusalem ".

    Ecoutez encore ces paroles : " Personne ne m’ôte la vie, je la donne de moi-même ". Et lorsque l’apôtre Pierre tirera l’épée du fourreau pour tenter de le défendre, il va lui dire: " Pierre, remets l’épée au fourreau, ne boirais-je pas la coupe que le Père m’a donnée à boire ? "

    Et lorsque son corps a été basculé sur une croix, que les soldats romains ont planté ces clous horribles, et ont commencé à les enfoncer à coups de marteau, derrière le premier clou, il y en avait un autre invisible, celui de son obéissance à la volonté de Dieu.

    Aussi, quand les hommes, les magistrats, les soldats, les badauds, les prêtres, lui ont lancé ce défi, " Descends de la croix ! ", son silence fut sa réponse. Un silence qui voulait dire : Je ne peux pas descendre de la croix, car ce serait cesser d’être ce qu’a été toute ma vie : obéissance à la volonté de Dieu.

    Oui, ce qui a tenu Jésus à la croix, c’est d’abord le clou de son obéissance à Dieu.


    Le deuxième, c’est:

    Le clou de son amour pour nous.

    La Bible dit qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis, et elle ajoute que " Dieu, lui, constate son amour à lui envers nous en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. "

    Il est écrit que " le fils de l’homme est venu chercher ce qui était perdu ", c’est-à-dire que l’amour de Dieu s’est manifesté envers des indignes, des ennemis et des perdus.

    Ce sommet de l’amour de Dieu pour nous n’est pas dans la crèche de Bethléem, bien qu’il y ait sa place, assurément ; ce sommet de l’amour ne se trouve pas non plus dans l’évangile de Jean au chapitre 13, où le Seigneur se dévêt et se met à laver les pieds de ses disciples ; il y est pourtant dit que "Jésus ayant aimé les siens, mit le comble à son amour pour eux ". S’il est un endroit dans le monde où l’amour a débordé, a été plus loin que le comble, c’est à la croix du calvaire. Quand Dieu veut mesurer son amour à lui envers nous, il prend comme unité de mesure la croix de Jésus-Christ.

    Ah ! la croix de Jésus…

    Je suis tellement incapable de saisir l’amour divin ; il me faudrait un cœur plus grand pour mieux le recevoir, il me faudrait une intelligence plus vaste pour mieux le comprendre, il me faudrait des mots nouveaux pour mieux en parler ! Pour vous parler de l’amour de Dieu, de l’amour de Jésus Christ, le langage humain s’arrête ; on en est réduit à utiliser des illustrations. Par exemple, comment pourrais-je rentrer des Antilles dans les frimas de notre Europe, et tâcher d’expliquer à un de mes amis cette incomparable mer des Caraïbes ? Pour tenter d’en parler, je prendrais une bouteille vide que je remplirais avec de l’eau de la mer puisée dans l’Anse d’Arlet ou dans la baie de Fort-de-France. Je collerais sur la bouteille un cocotier en décalcomanie, et je dirais: Les Caraïbes, c’est ça, multiplié par un million! Vous souriez! On veut bien croire que la mer des Caraïbes est dans la bouteille, mais allez donc expliquer la Martinique avec une bouteille remplie d’eau !

    Quelle pauvre illustration !

    L’amour de Dieu est si grand que nous ne pouvons employer que des petites illustrations comme celle que je vais vous raconter et qui touchera peut-être le cœur des jeunes. C’est une histoire d’amour entre une jeune fille et un jeune homme, ou, plutôt, un amour à sens unique. C’était une de ces filles de qualité comme il y en a encore, heureusement. Elle aimait son fiancé qui, lui, était plutôt du type " papillon ". Ignorant ou dédaignant la qualité de l’amour qu’elle lui portait, il finit, le misérable, par rompre ses fiançailles et la délaisser, pour flirter avec une autre. La chose singulière, c’est qu’elle aimait tellement celui qui l’avait trahie qu’elle continuait à désirer son bonheur à lui.

    Pour elle, aimer c’était désirer le bonheur de l’autre, le bonheur de l’autre, dût-t-il lui coûter le brisement de son propre cœur.

    C’est un peu cela la bouteille d’eau, pour expliquer que Christ a aimé des impies. Il vous a aimé. Au pied de la croix je le répète, il y avait des soldats, des badauds, des prêtres, et comme si c’était peu de chose de lui avoir enfoncé ces clous dans les chairs, ils lui ont encore lancé le défi " Si tu es le fils de Dieu, descends de la croix et nous croirons en toi ! ". Son silence a été sa réponse. Un silence qui voulait dire : Je ne peux pas descendre de la croix, ce serait cesser de t’aimer.

    C’était le deuxième clou. Le premier était celui de son obéissance à Dieu ; le deuxième celui de son amour pour nous et le troisième s’appelle : 


    Le clou de nos péchés.


    Quelque douloureux qu’aient été les deux premiers, celui-ci a été le plus terrible.

    S’il est vrai que tant de gens n’ont jamais bénéficié du message de la croix, c’est parce qu’ils ne se sont jamais vus eux-mêmes dans ce drame. Pour beaucoup, l’évangile, c’est un événement, vieux de 2000 ans, une très vieille histoire qui se perd dans la nuit des temps, si vieille qu’ils ne peuvent pas voir la relation qui les unit à cet événement. Or, nul n’y est étranger, parce que notre histoire à chacun est écrite dans la croix.

    Lorsque l’apôtre Pierre, à la Pentecôte, s’est trouvé devant une grande foule, que leur a-t-il dit ?

    " C’est vous qui l’avez livré, c’est vous qui l’avez crucifié ", c’est-à-dire qu’il leur actualise la croix du calvaire. Ce n’est plus le message vieux de deux mois, il les implique dans cette affaire et leur dit " c’est vous ! ".

    Et si l’apôtre Pierre était parmi nous aujourd’hui, il nous regarderait tous dans le blanc des yeux, et il dirait : C’est vous qui l’avez crucifié.

    La preuve, c’est que si nous n’avions pas péché, jamais Jésus n’aurait dû mourir sur la croix. Un ami m’a dit un jour : Si j’avais été le seul homme au monde à commettre le péché, pour me sauver, il aurait fallu que le fils de Dieu donne sa vie.

    Notre relation avec la croix de Jésus-Christ est celle-ci. Tout un concours de circonstances a conduit Jésus à la croix : c’est l’avarice de Judas, son amour immodéré de l’argent et nos avarices. Ce qui a conduit Jésus à la croix, c’est le reniement de Pierre, et nos reniements, car à notre façon, nous avons souvent renié le Seigneur, n’est-il pas vrai ? Ce qui a conduit Jésus à la croix, ce sont les hésitations et les calculs de Pilate, et nos hésitations et nos calculs ; c’est l’indifférence et la haine des uns, nos indifférences et nos haines, l’abandon d’aucuns, et nos abandons; c’est l’hypocrisie, l’incrédulité de certains, et nos hypocrisies et notre incrédulité.

    Nous avons tous joué notre part dans le drame de la croix. N’oublions jamais ceci: tous les péchés qui ont entouré la croix de Jésus se retrouvent dans toute vie d’homme aujourd’hui.

    Des centaines de gens se pâmeront d’émotion devant une description passionnée du Christ en croix, mais le malheur, c’est qu’ils ne s’y voient pas eux-mêmes.

    Quand le Seigneur a été conduit au supplice, des femmes de Jérusalem le suivaient, en le plaignant, en pleurant sur lui tout en se frappant la poitrine. Jésus s’est retourné et leur a dit que leurs larmes étaient déplacées, que vains étaient leurs sanglots et il a ajouté : " femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi mais pleurez sur… ", sur qui? " Pleurez sur vous et sur vos enfants ! "

    C’est sur soi-même qu’il faut d’abord pleurer, car la responsabilité de ce qui s’est passé ce jour-là, pèse sur nos épaules.

    Je vais vous emmener par la pensée 2000 ans en arrière, en dehors de la ville de Jérusalem, sur cette colline dite de Golgotha, et là vous allez entendre résonner les coups de marteau. Vous les entendez ? Voulez-vous les compter avec moi ? 1,2,3,4, 5,6,7,8,9 et 10.

    Dix ! C’est figurativement que je parle. Pourquoi dix ? Ce chiffre dix ne nous rappelle-t-il pas quelque chose? Il nous reporte à la grande loi du Sinaï et du nombre de ses commandements : 10 !

    C’est-à-dire que tous les péchés du monde sont liés quelque part, à l’un ou l’autre de ces 10 commandements.

    A la croix, Jésus est mort pour une loi que nous avons violée, il est mort pour tous les péchés du monde, car n’oublions pas qu’à chaque péché que nous avons commis, nous avons enfoncé ce clou dans les chairs du Seigneur.

    Appelons-les par leur nom: chaque fois que vous avez lu l’horoscope, vous êtes allé interroger l’ennemi de Dieu pour votre âme et vous avez ainsi enfoncé le clou du péché dans les chairs du Seigneur. Chaque fois que vos regards se sont attardés sur la pornographie, vous avez souillé votre âme et vous avez enfoncé un peu plus ce clou dans les chairs du Seigneur. Chaque fois qu’avec votre langue, vous avez médit, dit du mal, justement ou injustement de votre prochain, vous avez enfoncé le clou dans ses mains et dans ses pieds. Chaque fois que vous vous êtes permis de dire des histoires grivoises, salaces, vous avez enfoncé un peu plus ce clou-là. Chaque fois que vous avez laissé libre cours à un fichu caractère qui a fait souffrir tout le monde autour de vous, vous avez enfoncé cela dans les chairs du Seigneur ; et nous pourrions continuer la liste, ce sont ces coups-là qui ont maintenu le Seigneur rivé à la croix.

    Aussi, lorsque le défi lui a été lancé : " Si tu es le fils de Dieu, descends de la croix et nous croirons en toi ! ", le silence a été sa réponse, un silence qui voulait dire: Je ne peux pas descendre de la croix, parce que si ma souffrance devenait moins grande que ton péché, jamais tu ne pourrais être pardonné.


    Regardons la croix de Jésus-Christ encore une fois. Si c’est avec les bras à la verticale que le Seigneur a été crucifié, nous entendons le Psaume 103 qui nous dit " Autant les cieux sont élevés au dessus de la terre, autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent". Et si c’est avec les bras à l’horizontale qu’il a été crucifié, nous entendons ce même psalmiste dire " Autant l’orient est éloigné de l’occident, autant il éloigne de nous nos transgressions ".

    Un poète suisse du siècle passé a écrit cette poésie :

    Devant la croix, sur la colline,

    Je me prosterne avec douleur.

    Ton front sanglant, vers moi s’incline

    Et ton regard sonde mon cœur.


    C’est pour moi que, Jésus, tu souffres,

    Tous mes péchés pèsent sur toi,

    Et si j’échappe au sombre gouffre,

    C’est que tu vins mourir pour moi.


    Devant la croix je m’humilie,

    Je reconnais tout mon orgueil

    J’ai cheminé dans ma folie,

    Sur mon passé je mène deuil.


    Devant la croix je prends courage

    Car de ta mort jaillit ma paix,

    Mon plein salut est ton ouvrage

    Et tu m’attends dans tes palais.

    Ton grand amour est chose étrange

    Mais je l’accepte par la foi.

    Gloire à ton nom, à toi louange,

    Divin Sauveur, tout vient de toi !


    Encore un mot pour finir. Il y a assez d’obéissance dans la croix pour pardonner toutes vos désobéissances. Il y a assez d’amour dans la croix pour couvrir tout votre manque d’amour. Il y a assez de souffrance dans la croix pour expier tous vos péchés,

    Alors quelle va être votre décision ?

    Croyez-vous que le premier clou invisible était celui de son obéissance à Dieu ?

    Croyez-vous que le deuxième, c’était celui de son amour pour vous ?

    Croyez-vous que le troisième, c’était celui de vos péchés ? Est-ce que vous le croyez ? Si oui, je vous pose une question: Si vous croyez cela, qu’est-ce qui vous empêche de vous convertir à lui?

    Qu’est-ce qui vous empêche de lui dire (et vous pouvez le faire en cet instant) " Seigneur, j’ai compris le message des trois clous et puisque j’y crois, je viens à toi, je me donne à toi qui es le meilleur des maîtres, pardonne-moi, sauve-moi et fais de moi ton racheté et ton serviteur ".

    http://jesusnotreseigneur2.kazeo.com/external/http://af.colombes.free.fr


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    la grâce, faveur imméritée

    Il y a deux cents ans et plus, c’était encore la coutume en France d’envoyer des criminels aux galères pour de longues années et parfois à perpétuité. Les galériens étaient enchaînés à leur banc avec seulement assez de place pour actionner les rames. Un diplomate de distinction fut amené à visiter Toulon où les galères étaient à l’ancre et, selon l’usage, il pouvait libérer le prisonnier de son choix. Il s’approcha des galériens, parla avec eux et s’enquit des raisons qui les avaient amenés aux galères.

    Il découvrit que, presque sans exception, les prisonniers attribuaient leur condamnation à quelque injustice, fausse accusation, erreur d’identité, méprise et autres choses de ce genre. Il arriva auprès d’un autre qui lui dit : J’ai été un criminel endurci, j’ai mérité la mort et ce n’est qu’à la grâce de Dieu que je dois d’être vivant. " Misérable canaille, lui dit le diplomate, votre présence ici contamine tous ces braves et honnêtes gens ; vous ne resterez pas ici un jour de plus ! ". Se tournant alors avec un sourire vers son escorte il dit : Voici l’homme que je veux gracier ! La Bible dit : " Celui qui cache ses transgressions ne prospérera pas mais celui qui les avoue et les délaisse obtiendra miséricorde ". Telle est aussi la grâce divine, elle s’exerce envers des indignes car elle est par définition une faveur imméritée. Voici ce qu’on lit dans l’épître à Tite au chapitre deux et à partir du verset 11 : " La grâce de Dieu a été manifestée, elle apporte le salut à tous les hommes ; elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent sobrement, justement et pieusement en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et sauveur Jésus-Christ ".

    I. La faveur imméritée La Grâce de Dieu ne nous est pas octroyée parce que nous sommes méritants, ce ne serait plus une grâce, ce serait un mérite. Elle ne nous est pas offerte parce que nous en sommes dignes, elle ne serait plus la grâce, elle serait la chose que Dieu nous doit. La Grâce passe à côté de ceux qui s’en jugent dignes et elle atteint ceux qui s’en estiment indignes.

    Jugez par vous-mêmes, jamais on n’ a gracié un innocent ; seuls les coupables peuvent être graciés, et ceux-là seuls seront graciés qui se reconnaissent coupables et indignes de la faveur divine. Une des plus difficiles leçons que nous ayions à apprendre c’est que nous avons besoin d’être graciés parce que nous sommes déjà condamnés. Le croyez-vous ? Jésus a dit : " Celui qui croit en moi n’est point condamné mais celui qui ne croit pas est déjà condamné parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu (Jean 3 :18). Voyez cet homme dans sa cellule de prison, le verdict du tribunal a été : Coupable, et la sentence : la mort. Il est dans le couloir de la mort et il vit dans la crainte du jour qu’il ne connait pas où, tôt le matin, il sera tiré de son sommeil pour s’entendre dire qu’il lui reste une heure à vivre. Cet homme est déjà condamné, il n’attend plus que son exécution, à moins que, entre temps, la grâce royale ou présidentielle ne s’exerce en sa faveur. Notre situation est pareille; tous nous sommes coupables d’avoir violé la loi de Dieu et la Bible dit que la sentence sur le péché, c’est la mort (Romains 6 :23).

    Nous sommes tous des condamnés en attente d’exécution et, tôt ou tard, la sentence sera exécutée car il est écrit : il est réservé aux hommes de mourir une fois après quoi vient le jugement, à moins qu’entre temps la Grâce divine ne s’exerce en notre faveur. II. La Grâce a été manifestée Si vous vivez dans la crainte d’un lendemain incertain, dans la crainte de la mort ou dans la peur du grand jour du règlement des comptes et que vous n’avez aucune assurance pour l’Au-delà, la bonne nouvelle c’est que cette Grâce a été manifestée.

    Cette Grâce qui est la seule planche de salut pour le condamné, peut seule transformer le jour de l’exécution en un jour de délivrance. Or, justement il est dit que cette Grâce a été manifestée, c’est-à-dire qu’elle a été rendue publique. Et où a-t-elle été rendue publique ? La réponse est celle-ci : " La loi a été donnée par Moïse, mais la Grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ " (Jean 1 :17). En Jésus-Christ, Dieu est venu vivre la vie des hommes ; il a parlé des choses du ciel dans le langage des hommes. Pour se faire comprendre d’eux et leur faire comprendre la Grâce, Dieu est devenu homme.

    C’est ainsi qu’on a vu la Grâce chez les pharisiens qui avaient traîné devant tous une femme prise en flagrant délit d’adultère. La loi de Moïse, dans sa stricte application, la condamnait à mourir lapidée, mais la Grâce triomphait du jugement car en s’adressant à la femme, Jésus lui dit : " Je ne te condamne pas non plus, va, et ne pèche plus " (Jean 8 :11). La Grâce va au –delà du pardon, elle insuffle la puissance de rompre avec le péché, c’est ce que nous verrons un peu plus loin.

    La Grâce marchait sur les routes de Palestine, semant bienfaits sur bienfaits, entrant dans la maison des publicains et des gens de mauvaise vie, mangeant avec eux et leur parlant de l’amour de Dieu qui ne veut pas la mort du pécheur mais sa repentance et son salut.. La Grâce était à la croix lorsqu’elle déversa son pardon dans l’âme d’un brigand repentant et lui assura un salut total par ces paroles : Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. La Grâce était là, crucifiée, insultée par les hommes et demandant le pardon pour ses bourreaux en ces termes : Père, pardonne-leur, ils ne savent ce qu’ils font.

    La Grâce personnifiée était là, agonisante et expirante, acquérant pour tous ceux qui veulent s’en prévaloir un salut parfaitement accompli scellé par ces dernières paroles : Tout est accompli. Dans cette année de grâce de l’an…...la Grâce se penche vers chacun de vous en des termes suppliant rapportés dans 2 Corinthiens 5:6, " …nous vous en supplions, au nom de Christ, soyez réconciliés avec Dieu ". Avant l’aube fatale qui va se lever sur un monde qui mûrit pour le jugement à la vitesse grand V, soyez au contraire de ceux qui y croient, qui l’acceptent et qui en vivent. III. La Grâce apporte le salut Demandez à un condamné à mort ce qu’il pense de la grâce présidentielle qui lui a été accordée, il vous dira : Ce jour-là a été le plus beau jour de ma vie ; les murs gris de ma cellule m’ont paru plus beaux que les draperies d’un palais. Les portes de la prison se sont ouvertes devant moi puis fermées pour toujours derrière moi ; j’ai retrouvé ma vocation première, être libre, être heureux et repartir sur des bases que je n’aurais jamais dû quitter ; ma reconnaissance éternelle va à celui qui m’a gracié ! ! Mais la grâce d’un homme à un autre homme ne change pas fondamentalement sa nature La Grâce de Dieu nous apporte beaucoup plus que celle accordée par un roi ou un président.

    C’est le ciel qui descend dans notre âme, c’est l’enfer qui se ferme sous nos pieds, c’est Jésus qui nous tient par la main, c’est le Saint Esprit qui nous conduit et c’est la gloire qui nous attend. Oui, elle nous apporte le salut, non pas un salut probable ou un salut incertain mais un salut parfait, total et éternel. Un gracié c’est un sauvé qui s’approprie par la foi la promesse d’un Dieu qui ne peut pas mentir : " Il n’y a dès maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ " (Romains 8 :1). IV.

    A tous les hommes Elle s’étend à tous les hommes sans distinction. Quelle que soit votre position sociale, financière, culturelle, religieuse, à quelque race que vous apparteniez, quelle que soit la couleur de la peau, de l’éducation reçue, de l’opinion qu’on peut avoir de vous ou que vous avez de vous-mêmes, vous pouvez vous prévaloir de la Grâce de Dieu parce que : personne n’est au-dessus de cette grâce pour ne pas avoir à l’accepter, personne n’est au-dessous d‘elle pour ne pas pouvoir l’accepter. vous en avez besoin selon ce qui est écrit : Il n’y a pas de juste, pas même un seul, tous ont péché et sont privés (coupés) de la gloire de Dieu.

    Branlow North fut un prédicateur de la génération passée. Il vécut la première partie de sa vie comme un vrai fils prodigue mais après sa conversion il devint un puissant témoin de Christ. Un soir qu’il entrait dans le lieu où il devait prêcher, un billet lui fut glissé dans la main. Il était rédigé en ces termes : Branlow, vous êtes un infect hypocrite ; vous souvenez-vous de ce qui s’est passé à tel lieu, à telle date et de la part que vous avez prise dans chacune de ces occasions ? Une liste de détails suivait et la lettre se terminait par : Maintenant, misérable hypocrite, vous savez que chaque mot de cette lettre est vrai ; oserez-vous, après l’avoir lue, monter sur l’estrade et prêcher ce que vous appelez l’évangile ? Le pauvre Branlow fut tout décontenancé ; il mit le billet dans sa poche et, le moment étant venu où il devait parler, il lut les paroles bien connues de l’apôtre Paul en 1 Timothée 1 :15 : "C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver des pécheurs…et là il fit une pause avant de continuer en appuyant sur les mots suivant…dont je suis le plus grand ". Il poursuivit en disant : Mes amis, en entrant ici ce soir une lettre m’a été glissée dans la main.

    Je ne sais pas qui l’a écrite mais il est évident que celui qui l’a écrite connaît très bien ce qu’a été ma vie passée. Cette lettre m’accuse d’avoir été mêlé à des scènes d’émeute, d’excès et d’orgie. J’ai trois choses à dire concernant cette lettre : La première c’est que tout est vrai. Plaise à Dieu que je puisse défaire ce que j’ai fait, mais cela est au-dessus du pouvoir des hommes et même de Dieu. Dieu sait que c’est vrai et je confesse avec douleur et honte que tout cela est bien vrai. La deuxième chose que j’ai à dire c’est que tout est pardonné ; Dieu sait que c’est pardonné et je sais aussi que c’est pardonné.

    La troisième chose que j’ai à dire c’est que si Dieu, pour l’amour de Jésus-Christ, peut pardonner les péchés d’un pécheur comme Branlow North, il n’y a pas dans tout le monde un trop grand pécheur à qui Dieu ne puisse pas pardonner tous ses péchés. Oui, cette Grâce s’étend à tous ceux qui ont péché et si vous croyez que vous avez péché, cette Grâce est aussi pour vous. V.

    La Grâce nous enseigne Elle ne nous arrache pas seulement aux conséquences éternelles du péché, elle nous enseigne un genre de vie digne du salut qu’elle apporte. Accepter la Grâce de Dieu implique deux choses : Renoncer à un genre de vie (Impiété, convoitises mondaines) Prendre un autre genre de vie (Sobrement, justement, pieusement) Quand Clovis, roi des Francs se fit baptiser, St. Rémi lui dit : " Baisse la tête fier Sicambre, brûle ce que tu as adoré et adore ce que tu as brûlé ". C’est un changement analogue que la Grâce nous enseigne. Renoncer à… Mais avant tout, renoncer à soi-même plutôt qu’à des choses.

    Avant ma conversion mon ordre des valeurs était : mon MOI d’abord, mes 70 kg. de matière noble, mes intérêts personnels au centre du monde et mon JE écrit en majuscules à la première place. Forcément puisque dès l’école primaire on nous apprend la conjugaison dans cet ordre décroissant: JE d’abord, TU (l’autre) en suite et IL (Dieu) en dernier. Mais quand le Saint-Esprit est venu habiter dans mon cœur il a renouvelé mon entendement et il m’a fait inverser l’ordre de la conjugaison. Je ne connais pas l’hébreu mais on m’a certifié que dans la langue de la Bible l’ordre de la conjugaison est le contraire du nôtre : IL, les intérêts de Dieu à la première place, (recherchez premièrement le royaume de Dieu …) TU, ceux du prochain à la deuxième place, ( pas mon intérêt mais celui d’autrui 1 Cor.10 :24 ). JE, le nôtre à la troisième place (que personne ne cherche son propre intérêt. 1 Cor.10 :24).

    Mais c’est aussi renoncer aux convoitises mondaines qui barrent l’entrée dans le royaume de Dieu. La Bible nous donne son éclairage sur la chose ; elle le fait dans la première épître de Jean 2 :16 en ces mots : " La convoitise des yeux, la convoitise de la chair, l’orgueil de la vie ne viennent point du Père mais du monde ". Il faut couper des ponts et rompre des amarres si l’on veut avancer dans le monde de la Grâce. Sinon on se retrouve dans la situation d’un rameur qui n’a pas détaché la corde qui le relie au pieu d’amarrage. Il peut donner l’impression de manier les avirons comme un rameur d’Oxford, il aura beau se mettre en sueur, il n’avancera pas d’un pouce. Certains en sont là dans leurs tentatives d’avancer en pleine eau sur la rivière de la sainteté ; une mince cordelette les rattache à un passé dont ils n’ont pas voulu se séparer.

    Ils sont toujours pleins de problèmes. Comme ce jeune couple qui est venu me trouver parce que ça n’allait pas, non dans leur couple mais dans leur vie chrétienne ; malgré tous leurs efforts ils n’arrivaient à rien dans leur engagement pour Dieu ; ne remportaient pas de victoires contre les tentations et restaient en panne sur le chemin de la consécration. Je leur ai reposé les questions fondamentales sur le salut et tout semblait normal. Il y avait eu repentance, foi en Jésus-Christ et adhésion de cœur de la première partie du verset qui nous intéresse. Je leur ai dit que je ne comprenais pas pourquoi ça ne marchait pas parce que l’évangile c’est la puissance (et non l’impuissance) de Dieu pour celui qui croit (Romains 1 :16) .

    Ces deux-là m’ont fait tourner en bourrique pendant une demi-heure. Tout à coup je leur ai posé une question ; une question sortie de nulle part ; aujourd’hui encore je me demande comment j’ai osé la poser : Mais, est-ce que, par hasard, vous ne trempez pas dans la pornographie ? Pan ! En plein dans le mille ! Comment espéraient-ils voir leur barque spirituelle avancer sur les eaux de la Grâce avec une telle corde, que dis-je, une telle chaîne ancrée à de telles abjections ? C’est renoncer à l’occultisme et à ses dérivés tels la magie, la divination, la bonne aventure, la superstition et l’horoscope que la Bible définit et condamne en ces termes : " Quiconque pratique ces choses est en abomination à l’Eternel " (Deutéronome 18 :18 :9-14) C’est renoncer à certains amis dont la compagnie ne saurait nous être profitable selon ce qu’en dit l’Ecriture en 1 Cor.15 :33 : " Ne vous y trompez pas, les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs ". Il est des métiers mêmes auxquels il faut renoncer quand ils sont incompatibles avec la justice de Dieu ; en disant cela je ne pense pas uniquement à la prostituée qui fait commerce de ses charmes ou au pickpocket qui soulage les portefeuilles de leur trop-plein de billets de banque ; je pense surtout à ces professions qui ne sont honnêtes que sur le papier et qui, sous des dehors avantageux, allèchent et trompent le client en l’induisant en erreur. Il y a des endroits mondains auxquels il faut renoncer comme les jeux de hasard, les tapis verts des casinos, tiercés et roulettes, tous temples de l’argent facile et du miroir aux alouettes. Je pense à ce jeune homme qui au jeu avait gagné une forte somme d’argent mais qui a appris qu’un voisin de jeu qui avait tout perdu s’était suicidé. Il a compris qu’il avait dans les mains un argent tâché du sang d’un autre. Ce fut d’ailleurs la dernière fois. Il y a d’autres endroits où on ne peut mettre les pieds, qu’au péril de son âme, et au détriment du témoignage chrétien.

    Au fait, connaissiez-vous le vieil adage : Satan conduit le bal ? Telle cette jeune fille fraîchement convertie qui a été invitée à une folle soirée dansante. Son amie plus avancée dans la foi lui fit remarquer que ce n’était guère un endroit pour elle maintenant qu’elle était née de nouveau. Mais comme elle persistait à vouloir y aller, disant qu’elle n’y voyait aucun mal, son amie lui dit : si tu es sûre de pouvoir y rendre témoignage à ton Seigneur, vas-y. Et elle y alla avec la détermination qu’elle parlerait de Jésus-Christ. Elle s’aperçut bien vite que dans cette ambiance frivole il ne lui était pas possible d’engager la conversation sur le sujet. Comme elle était décidée à ’y arriver, elle a demandé au partenaire avec qui elle dansait : Est-ce que tu crois en Jésus-Christ, est-ce que tu es chrétien ? Et toi, est-ce que tu y crois ? Oui, dit-elle. Il s’arrêta de danser et lui dit : Au nom de tout ce qui est logique et rationnel, qu’est-ce que tu fais ici ? Ce qui confirme que les gens du monde savent très bien comment un chrétien doit se conduire. Une autre jeune personne, secrétaire de direction, reçut l’ordre de son patron de mentir au téléphone s’il le fallait. Elle répondit qu’elle ne le ferait pas.

    Quand l’ordre lui fut intimé par son employeur de dire qu’il n’était pas là, elle répondit : " Mon patron vient de me dire qu’il n’était pas là ! ". Elle fut congédiée sur-le-champ. Le Seigneur qui a promis : J’honorerai celui qui m’honore ne l’abandonna pas mais pendant un temps elle perdit son emploi. La Bible dit: " Il vous a été fait la grâce, non seulement de croire en Christ, mais encore de souffrir pour lui " (Phil.1 :29). VI. Elle nous enseigne à vivre SOBREMENT (vis-à-vis de soi-même.) Sobre quant à la mode ; ce ne sera ni le maxi insolite ni le mini provoquant. Un ami me semble avoir bien cerné le problème de la conscience chrétienne vis à vis de " la mode qui se démode ", il m’a dit : Le chrétien n’est jamais à l’avant-garde de la mode. Il laisse le temps au temps. L’apôtre Pierre qui avait une femme pouvait parler en connaissance de cause; conduit par le Saint-Esprit il dit dans sa première lettre au chapitre 3 :1-4 que je cite librement : " Femmes, soyez soumises à vos propres maris afin que, si quelques-uns n’obéissent pas à la Parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leur femme, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée.

    Ayez, non cette parure extérieure faite de d’habits que l’on revêt,… mais la parure intérieure et cachée dans le cœur… ". Le Seigneur ne se vêtait pas comme un original. Sa distinction il la tenait d’ailleurs que de ses vêtements. Sobre dans le vocabulaire. Voici ce que Dieu dit dans sa Parole : " Qu’on n’entende ni paroles grossières, ni propos insensés ou équivoques, choses qui sont contraires à la bienséance mais qu’on entende plutôt des actions se grâce… ". Il y a une légèreté de langage, une outrance verbale, une emphase démesurée qui ne sont plus de mise quand on est devenu enfant de Dieu : Noblesse oblige ! Nos lèvres aussi, autant que notre cœur et nos pensées ont besoin d’être purifiés. Ce grand homme qu’était le prophète Esaïe prédit au peuple décadent tout une série de malheurs qu’il répétera six fois dans le chapitre 5 de son livre : Malheur à ceux qui ajoutent maison à maison jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de place pour les autres. Malheur à ceux qui dès le matin courent après les boissons enivrantes. Malheur à ceux qui tirent l’iniquité avec les cordes du vice. Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal. Malheur à ceux qui sont sages à leur yeux et qui se croient intelligents. Malheur à ceux qui ont de la bravoure pour boire du vin. Immédiatement après avoir dit cela, il reçoit la vision de la gloire de Dieu qui rayonne d’un tel éclat et de laquelle se dégage une telle sainteté qu’il s’écrie non plus malheur aux autres mais malheur à moi ! Et il poursuit : …je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures et j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures. La vision se termine par une scène qui évoque par avance l’œuvre que Jésus-Christ accomplira sept cents ans plus tard à la Croix du Calvaire : …un séraphin vola vers moi, tenant dans sa main un charbon ardent qu’il avait pris sur l’autel…il en toucha ma bouche et dit : Ceci a touché tes lèvres, ton iniquité est enlevée et ton péché est expié. Sobre quant à la nourriture. Pendant longtemps j’ai pensé que la tempérance ne s’appliquait qu’à l’ivrognerie jusqu’à ce je relise la mise en garde du Seigneur qui dit en Luc 21 :34 " Prenez garde à vous-mêmes de peur que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du boire et du manger… ". C’est, selon l’adage populaire qui rejoint la Bible, non pas vivre pour manger mais manger pour vivre. La Grâce n’est pas davantage l’ascétisme avec une liste de restrictions alimentaires; elle ne m’empêche pas d’apprécier un coq au vin ou un civet de lièvre, mais la goinfrerie et la ripaille sont à proscrire. Sobre dans les dépenses et les possessions. Là aussi la Grâce nous enseigne selon Romains 12 :16 à ne pas aspirer à ce qui est élevé mais à nous laisser attirer par ce qui est humble. Que n’ai-je connu de ces jeunes couples qui au lendemain du mariage voulaient avoir tout et tout de suite. Rien n’était trop luxueux et trop cher. Alors qu’une voiture modeste leur aurait amplement suffi au début, ils ont jeté leur dévolu sur la coûteuse voiture de sport avec, à la fin de chaque mois, trop de traites à payer. Le bon sens seul nous apprend ce que la Grâce enseigne c’est qu’on ne peut pas vivre au-dessus de ses moyens. Mais la Grâce ne les avait atteints qu’en surface et le refus de son enseignement les a précipités dans le malheur. VII. Elle nous enseigne à vivre JUSTEMENT. (vis-à-vis du prochain.) C’est-à-dire avec le souci constant que la justice et la droiture présideront à chacun de nos actes.

    Je n’oublierai jamais cet ami qui avait revendu sa moto pour un prix plus que raisonnablement bas. L’air troublé il est venu m’en parler et m’a demandé : Ne pensez-vous pas que je l’ai vendue trop cher ! ! Quelle conscience délicate que la sienne ! Sa crainte, ce n’était pas d’avoir fait une mauvaise occasion, mais d’en avoir fait une trop bonne au détriment de l’acheteur, transaction pour laquelle, il le savait, il aurait un jour des comptes à rendre. Une balance juste, des poids justes dit la Parole et des jugements justes, des lèvres justes. Dès le moment où la Grâce nous a revêtus de son pardon et de sa justice, son enseignement est le suivant : Qu’ entre la dignité qui nous a été conférée au jour de notre salut et notre vie de chaque jour il n’y ait pas de contradiction. Permettez-moi une loufoquerie passagère rien que pour vous dérider. C’est l’histoire (vraie ?) d’un garagiste de la ville voisine. Il meurt et se retrouve devant St-Pierre à qui il exprime sa plus vive protestation d’avoir été repris si tôt : " J’avais monté une affaire qui marchait bien et à quarante ans je suis obligé de tout laisser, ce n’est pas juste ! ". St-Pierre lui répond : Comment, quarante ans ? Vous devez bien en avoir le double. L’autre s’étrangle de fureur et dit : " Je suis né en tant ….et je suis mort hier, faites-le compte et vous verrez que ça fait quarante tout rond ". Ah ! mais, dit St-Pierre, ici ce n’est pas ainsi que l’on compte ; il ouvre son grand livre, le feuillette et dit : Regardez, en additionnant toutes les heures de travail que vous avez facturées à vos clients, vous avez quatre-vingt cinq ans ! ! Ce qu’il faut retenir de cette histoire c’est : Ici, ce n’est pas ainsi que l’on compte. A si mal faire nos additions dans cette vie, il pourrait y avoir de pénibles soustractions dans l’autre. Etre juste envers le prochain c’est aussi lui faire connaître où la vraie justice se trouve, où il peut être justifié c’est-à-dire où, comment et par qui il peut être sauvé. Nous savons tous qu’il y a une loi qui punit pour non-assistance à personne en danger de mort. Combien de gens autour de nous ne sont-ils pas en danger de mort éternelle. Pouvons-nous les laisser aller à la perdition sans leur parler de cette Grâce qui nous a sauvés, nous, de cette perdition ? Savez-vous que chez les Touaregs, les hommes bleus du désert, le plus grand péché c’est de savoir où il y a de l’eau et de ne pas le dire.

    VIII. Elle nous enseigne à vivre PIEUSEMENT. (vis-à-vis de Dieu.) La piété c’est le respect des choses saintes. Le Nom de Dieu est saint dit le troisième commandement : " Tu ne prendras point le nom de l’Eternel en vain car il ne laissera pas impuni celui qui prendra son Nom en vain ". Cela veut dire que plus jamais les lèvres graciées ne se permettront un langage douteux où le Nom de Dieu est mêlé à des accès d’humeur ou de colère ou simplement à des habitudes regrettables. Mon vocabulaire autrefois était assaisonné non pas de jurons grossiers mais de jurons familiers que j’employais sans réfléchir. Mais lorsque je me suis tourné vers le Seigneur, une semaine a suffi pour le Saint-Esprit pèse sur ma conscience et m’en débarrasse pour toujours. La Bible est sainte, en ce sens qu’elle est la Parole de Dieu et que le racheté ne traitera plus jamais son message à la légère, mais en fera désormais sa nourriture selon ce qui est écrit : " L’homme ne vivra pas seulement de pain mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu ". Honorer la Bible ce n’est pas en acheter une édition de luxe dorée sur tranche avec couverture en marocain souple pour la mettre dans sa bibliothèque et l’y laisser bien en vue. Un Américain qui était une source de soucis dans son Eglise plutôt qu’un apport constructif eut l’occasion de faire un voyage en Israël, le pays de la Bible. Il alla le dire à son pasteur et avec une certaine excitation et il ajouta : Quand je serai en Israël, je monterai sur le mont Sinaï et je déclamerai à haute voix les dix commandements.

    Le pasteur lui répondit : Vous feriez mieux de rester chez vous et de les mettre en pratique ! Honorer la Bible, c’est lui donner une place de choix, non pas sur le rayonnage du salon, mais dans nos lectures, et se laisser pénétrer par son message. Le Mariage est saint parce que honoré par le Seigneur et sa valeur ne sera plus galvaudée par des histoires salaces ou des gauloiseries qui s’y rapportent. Tout ce qui tend à l’avilir et à le rabaisser, tout ce qui touche à la fidélité et la pureté conjugale jusque dans sa sexualité par des propos grivois n’ a plus saplace sur les lèvres de ceux qui sont désormais habités par le Saint-Esprit de Dieu. Il est des programmes à la radio ou à la télévision qui ne sont pas de la haute-fidélité mais de la Très- Haute-Infidélité. Je garde le souvenir de m’être arrêté pour la nuit chez des amis en Savoie au retour d’un de mes longs voyages. Le petit écran fut allumé après le dîner. Le programme ce soir-là était truffé de propos à double sens, malséants et grivois au point que mon hôte s’est levé, visiblement outré ; il a tapé du pied et a dit : Moi, je vais me coucher. Sur quoi le téléviseur fut arrêté.

    Quelques jours plus tard je lui écrivais pour le remercier de son accueil et j’ai ajouté : Merci surtout mon frère, pour cette séance interrompue ! Saint veut dire mis à part. Je ne crois pas à la " religion du dimanche ", je crois au contraire que tous les jours sont consacrés au Seigneur même s’il est un jour de la semaine mis à part pour se retrouver entre chrétiens, pour mettre ses activités en commun, pour célébrer le mémorial de son sacrifice et pour louer et adorer le Seigneur. Et si, avant la conversion, c’était le jour où l’on donnait le plus librement cours aux pulsions mal contenues pendant la semaine, il deviendra après la conversion le jour mis à part pour déverser le flot de louanges accumulées pendant la semaine. Un mandarin de la Chine d’autrefois avait sept pièces trouées en leur centre enfilées sur un cordon. Il rencontra un pauvre qui lui demanda la charité et il lui donna six des sept pièces, n’en gardant qu’une pour lui. Le mendiant se confondit en remerciements puis suivit et épia son bienfaiteur et lui vola la septième pièce. N’est-ce pas trop souvent ce que l’on fait avec Dieu ? Il nous donne six jours et on lui vole le dernier. Ainsi, renoncer à l’impiété veut dire changer d’attitude envers les valeurs saintes et leur témoigner le respect qui leur est dû. IX. Elle nous enseigne à ATTENDRE… la phrase se poursuit par :…la bienheureuse espérance et l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et sauveur Jésus-Christ.

    Saviez-vous que le Seigneur a promis de revenir, non plus comme la première fois dans l’humilité de la crèche mais en gloire ? C’est ce retour de Jésus-Christ que nous croyons proche qui nous pousse à vivre en fonction de ce grand jour. Le racheté sent qu’il doit être prêt et ne pas être pris à l’improviste quant à sa conduite, faisant ce que son Seigneur ne voudrait pas qu’il fît. La venue de Jésus-Christ est un puissant stimulant pour la vie chrétienne. Un voyageur, passant par les Alpes italiennes, visita une splendide maison de maître située dans un cadre pittoresque. Le jardinier lui fit voir les jardins remarquablement entretenus. Une conversation s’engagea dont voici l’essentiel : Depuis combien de temps travaillez-vous ici, demanda le voyageur ? Depuis vingt cinq ans. Combien de fois le propriétaire est-il revenu ici ? Quatre fois. Quand est-il venu la dernière fois ? Il y a douze ans. Il vous envoie ses ordres, je suppose. Jamais. Qui donc vient surveiller le travail ? Je suis seul et je ne vois que rarement un étranger. Mais vous entretenez la propriété avec un tel soin qu’on croirait que vous attendez le maître comme s’il allait revenir demain ! Non pas demain Monsieur, mais comme s’il revenait aujourd’hui ! Si le Maître devait revenir ce soir ou demain, seriez-vous prêt ? L’attendez-vous ? Cet esprit d’attente commencera le jour où vous recevrez le Seigneur dans votre cœur. Mais ce programme que vous estimez exigeant et, avec raison, au-delà de vos forces, vous ne pouvez le commencer qu’après avoir d’abord reçu cette Grâce dont je parle depuis le début. Vous pouvez être d’accord avec le côté éthique de ce livret, vous pouvez essayer de vivre à la hauteur de vos plus nobles aspirations ; vous pouvez essayer de vous appliquer du mieux que vous pouvez les paroles de l’évangile, pour autant, le Seigneur à son retour ne vous prendrait pas avec lui. Pourquoi , direz-vous ? Parce que Dieu est formel, il dit dans sa Parole en Ephésiens 2 :8,9 " C’est par la Grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi.

    Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres (ou nos efforts) afin que personne ne se glorifie ". Il faut d’abord être gracié car sans la Grâce reçue personnellement, malgré tous nos efforts, nous restons des condamnés à mort. Un certain Georges Willson de Philadelphie fut condamné à être pendu pour vol du courrier des Etats-Unis et pour meurtre. Des amis influents obtinrent sa grâce du Président Jackson, mais il refusa la grâce. Le Président lui-même s’adressa à la cour suprême pour décider du cas. Il lui fut répondu que la grâce est une faveur dont la valeur dépend de son acceptation. Il est difficile d’imaginer qu’un condamné à mort puisse refuser la grâce mais s’il la refuse il n’y a plus de pardon possible. Georges Willson fut pendu avec l’acte de grâce sur le bureau du magistrat. Un dernier mot : Votre acte de Grâce a été signé voici deux mille ans non avec de l’encre mais avec le sang de Jésus-Christ duquel il est écrit : " Le sang de Jésus-Christ son Fils nous purifie de tout péché ". A vous d’étendre la main en cet instant et de saisir par la foi l’Acte de Grâce que Dieu vous tend.

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