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    A LA CROIX LE PARDON
     
     
                                                 LUC 23 V 34 Jésus dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font.

                                                                  « COMME UNE FLEUR ECRASEE »
     


    PASTEUR WILLIAM PARROT

    « Le pardon est le parfum qu’exhale la fleur sous le talon de celui qui l’écrase »

    Quelle belle image pour parler du pardon ! Bien que cette image ne soit pas dans les Ecritures, elle est, me semble t-il, comme imprégnée de la pensée divine, car aussitôt nos yeux, ceux du cœur, peuvent se tourner vers Golgotha, là où le Christ « écrasé » par la haine de l’humanité, laisse exhaler ce parfum de si grand prix : le pardon.

    L’Exemple suprême

    Contemplons quelques instants ce moment dramatique.

    Le Christ de Gloire, Celui qui est au-dessus de toutes choses, le Christ, Dieu béni éternellement, est crucifié comme un maudit.

    Sa tête est couronnée d’épines cruelles (comme dit ce beau cantique : Chef couvert de blessures »).

    Son visage est défiguré, ensanglanté, ce beau visage qui avait rayonné de gloire sur la Montagne de la Transfiguration comme le soleil dans tout son éclat.

    Sa souffrance physique est terrible, sa douleur au paroxysme ; il suffit pour s’en rendre compte de lire le Psaume 22 dans lequel l’Esprit de Christ, à travers David, nous dépeint 
    la Crucifixion « vue de l’intérieur », et nous fait ressentir la souffrance de Jésus, l’Homme de Douleur.

    Il y a aussi sa souffrance morale ; le Christ est humilié, maltraité, injurié, méprisé par ceux qu’Il aime, qu’Il est venu chercher et sauver, et pour qui Il donne sa vie.

    Il y aura aussi cette souffrance spirituelle, instant le plus terrible de toute la Bible où Jésus laissera jaillir un peu plus tard, ce cri déchirant : « Eli, Eli, lama sabachtani ! »

    Et c’est du sein de cette souffrance, du sein de ce « carnage » que l’Agneau de Dieu sans défaut et sans tache, brisé par la dureté du cœur de l’homme, laisse échapper, comme un parfum qui s’exhale, ces paroles sublimes, paroles de victoire, paroles empreintes d’une Espérance folle : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font ! »

    En disant cela, ses bras sont écartés, grands ouverts comme pour couvrir l’humanité de son Amour, ses bras sont grands ouverts pour se donner entièrement en sacrifice ; ils sont grands ouverts pour prendre sur Lui le châtiment que nous méritions et qui nous donne la paix….Comment comprendre un si grand Amour ? Il surpasse toute connaissance !

    Le Christ est notre Divin Modèle ; Il nous a frayé le chemin, nous laissant à tous « petits et grands », « jeunes et vieux », un Exemple, et celui-ci, aussi beau soit-il, ne doit pas être contemplé seulement, mais aussi imité ; nous devons être, nous ses disciples, les imitateurs de Christ et marcher comme Il a marché, nous pardonnant les uns les autres, sans cesse, réciproquement et de tout notre cœur.

    UN BOURREAU POURSUIVI PAR LA PRIERE DE SA VICTIME

    De cet Exemple suprême, retenons cet aspect particulier du pardon instantané, immédiat, et de la prière pour ceux qui sont en train « d’écraser ».

    On raconte que durant la révolution culturelle en Chine, un chrétien qui était attaché à un arbre et torturé par un soldat a prié jusqu‘à son dernier souffle pour son meurtrier ; celui-ci, travaillé, poursuivi durant des années par le souvenir de cette prière et l’attitude de sa victime, a fini par se donner au Christ.

    Le parfum du pardon « de la fleur écrasée » s’était répandu en imprégnant peu à peu son cœur.

    SUR LES TRACES DE SON MAITRE….

    Cette anecdote nous rappelle Etienne le premier martyr.

    L’Ecriture nous dit que, rempli du Saint-Esprit, les regards fixés vers le ciel, il voit la gloire de Dieu, il voit Jésus debout à la droite de Dieu. On peut imaginer que Jésus par avance s’était déjà levé pour honorer et accueillir son fidèle serviteur.

    Puis, c’est la lapidation et Etienne
    , sous l’impact implacable des pierres meurtrières, se met à genoux (il y a des victoires qui ne se remportent qu’à genoux !) et prie pour ses meurtriers en s’écriant d’une voix forte à l’Exemple de son divin Maître : »Seigneur ne leur impute pas ce péché ! »

    Puis après avoir utilisé son dernier souffle pour prier, Etienne « s’endort ». Il « part » avec la paix, cette paix précieuse qui surpasse toute intelligence (le pardon apporte toujours la paix).

    Concernant ce martyr d’Etienne, on peut se poser cette question, une question délicate qui restera sans réponse (question personnelle) : « ce parfum de la fleur écrasée » n’aurait-il pas contribué, quand même quelque part, à la conversion de Saul de Tarse qui était présent, approuvant le meurtre, même si le futur apôtre respire encore pendant quelque temps la menace et le meurtre, pourchassant les chrétiens avant de se convertir sur le chemin de Damas ? Quoiqu’il en soit, le pardon a parfois des répercussions spirituelles dont on ne peut soupçonner l’ampleur.

    Une schizophrène transformée par le pardon

    Enfin, je cite cette anecdote personnelle : un jour, une jeune femme, après m’avoir téléphoné, s’est précipitée dans mon bureau, elle était schizophrène, et son seul désir, sa raison de survivre était de tuer sa propre mère avec une arme ; alors je lui ai simplement dit : « à partir d’aujourd’hui, vous allez prier pour votre maman ! » Interloquée, elle s’est écriée : « cela, jamais je ne pourrai le faire ! »

    Cependant, c’est ce qu’elle a fait et, progressivement, le pardon, puis l’amour sont venus dans son cœur délabré et elle a été transformée, le processus de la guérison s’est enclen
    ché, elle s’est convertie. Aujourd’hui, une quinzaine d’années plus tard, elle va de progrès en progrès.

    Cette expérience montre bien que la prière pour ceux qui nous blessent, nous amène au pardon et que notre pardon permet à Dieu de manifester sa puissance de libération, de guérison et de transformation.

    Prions pour nos « ennemis » et Dieu, dans sa grâce, est capable de nous accorder pour eux, avec le pardon, des « torrents d’amour » ; ce sont des « torrents d’amour » qui finissent par triompher de toutes situations.

    PASTEUR WILLIAM PARROT

    http://www.pasteurdaniel.com/index.php/fr/la-croix/4609-a-la-croix-le-pardon
     
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  • L'Homosexualité secrète du pape Benoît XVI

    comme cause de sa démission

     


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    L’oeuvre splendide de Christ!

    Article de Henri Viaud-Murat.

     

    La mort est entrée dans le monde par le péché, et nous en connaissons tous les tristes conséquences. Mais la Vie éternelle est venue dans le monde par le sacrifice de Jésus-Christ! En mesurons-nous bien toutes les conséquences?

    Quelle devait être belle, cette première journée de sabbat, après les six jours de la création! Le Seigneur avait préparé pour Adam et Eve un environnement magnifique, pour qu’ils en jouissent pleinement!

    Le septième jour, Dieu S’est reposé de Ses oeuvres. Non pas parce qu’il était fatigué, mais c’était pour Lui le moment de contempler la beauté et la perfection de Sa création. Il n’avait plus rien à créer, tout était accompli.

    Adam et Eve ont aussi commencé leur existence par un jour de repos! Ils se sont mutuellement découverts, et ils ont ensemble découvert tout ce que le Seigneur avait mis à leur disposition, tout leur splendide héritage.

    Ils pouvaient en profiter tant qu’ils restaient fidèles à leur Créateur. Toutefois, toute fidélité doit toujours être éprouvée. Une fidélité qui n’est pas éprouvée n’a aucune valeur.

    L’épreuve de la fidélité implique un choix, une décision. Sans la liberté de choisir, il n’y a pas de possibilité d’être infidèle. Et sans la possibilité d’être infidèle, notre fidélité ne peut pas être éprouvée.

    Ce qui donne de la valeur à notre décision d’être fidèles au Seigneur, c’est la liberté que nous avons de Lui être infidèles, si nous choisissions de Lui désobéir. Et ce qui donne de la valeur à notre obéissance, c’est le fait que nous choisissons de ne pas désobéir, alors que nous en aurions la possibilité.

    Voilà pourquoi il fallait que Dieu place l’arbre de la connaissance du bien et du mal au milieu du Jardin d’Eden! Voilà pour quoi il fallait l’interdiction d’en manger le fruit! Voilà pourquoi le serpent avait accès au jardin!

    Nous devons bien comprendre que le Seigneur, dans Son amour, avait prévu pour Ses enfants Adam et Eve, et pour leur descendance après eux, une vie chargée de toutes sortes de bénédictions! Leur esprit, leur âme et leur corps étaient parfaits. Ils étaient en communion et en contact constant avec le Seigneur. Ils étaient en parfaite santé. Ils ne devaient connaître ni maladie ni mort. Ils devaient jouir de tous les biens mis à leur disposition par leur Créateur. Ils devaient dominer sur toute la création!

    Nous avons sans doute du mal à imaginer la perfection et l’abondance de la création avant la chute! Mais ce que la Bible nous en révèle doit nous prouver une chose: l’immensité de l’Amour, de la Bienveillance, de la Bonté et de la Générosité de notre Dieu! Il voulait que Ses créatures puissent vivre dans un bonheur parfait, à tous les niveaux et dans tous les domaines. Il les voulait dans le joie de Sa Présence, dans la félicité d’une création parfaite, dans la surabondance d’une divine prospérité à tous égards.

    Hélas, cet état de parfait bonheur n’a pas duré. Non pas parce que Dieu l’avait planifié ainsi, mais parce que Ses créatures ont choisi de désobéir à Sa Parole.

    Le grand responsable de cette chute n’est pas Eve, mais Adam. Eve a été séduite par le serpent, tandis qu’Adam a désobéi volontairement.

    D’une part, il n’a pas veillé sur son épouse, afin de vérifier constamment si elle avait bien gardé la Parole de Dieu dans toute Sa vérité. Car c’est à lui le premier que le Seigneur avait donné cet ordre:

    "Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras" (Genèse 2: 16-17).

    Eve n’avait pas encore été créée quand Adam avait reçu cette Parole. C’était donc à Adam d’en informer son épouse, et de veiller à ce qu’elle garde cet ordre tel que Dieu l’avait donné.

    Or, lorsque le serpent s’approche d’Eve pour la séduire, voici ce qu’elle lui répond:

    "Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez" (Genèse 3: 2-3).

    Eve ajoute un commandement que Dieu n’avait pas donné (et vous n’y toucherez pas), et retranche une partie de la sévérité des conséquences (de peur que…)

    Si nous ajoutons ou retranchons quoi que ce soit à la Parole de Dieu, nous tombons sous le coup de la malédiction, et nous donnons au malin la possibilité de nous séduire!

    "Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre" (Apoc. 22: 18-19).

    Adam et Eve ont été frappés des fléaux que Dieu leur avait annoncés s’ils désobéissaient, et Dieu a retranché leur part de l’arbre de vie.

    Par le péché, la mort est alors entrée dans le monde!

    "… par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché" (Romains 5: 12).

    "Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi" (1 Jean 3: 4).

    La mort est entrée dans le monde, qui, jusque-là, n’avait jamais connu la mort.

    La mort n’est pas l’absence d’existence, mais c’est exister en dehors de Dieu, en dehors de Sa Vie éternelle et abondante. La mort, c’est le domaine de Satan, le prince de la mort. Il règne sur un royaume de ténèbres, dans lequel tout est absolument à l’opposé de ce qui existe dans le Royaume de Dieu!

    La mort est un esprit, celui qui anime le malin. Dans le royaume de Satan, l’amour de Dieu est remplacé par la haine et le meurtre, la joie de Dieu est remplacée par la détresse et la souffrance, la paix par la guerre et le trouble, la fidélité par la trahison et le rejet, l’humilité par l’orgueil et la vanité, la justice par l’injustice et l’exploitation, et la sainteté par la souillure morale la plus abominable. C’est tout cela, la "mort."

    La mort est d’abord entrée dans l’esprit d’Adam et d’Eve. Leur esprit pur et parfait a été coupé de Dieu, qui était jusque-là leur Source de Vie. Leur esprit a été plongé dans la mort spirituelle, ce qui signifie qu’il était à présent contrôlé par l’esprit de Satan. Puis la mort s’est répandue dans leur âme, et enfin dans leur corps, qui a fini par connaître la mort physique, des centaines d’années après leur mort spirituelle.

    Dès les premiers instants de la chute, nous pouvons constater que les sentiments et les pensées d’Adam et d’Eve changent radicalement. Avant la chute, ils étaient remplis des sentiments et des pensées de Dieu. Après la chute, ce sont les sentiments et les pensées de Satan qui commencent à s’exprimer en eux.

    Leur première réaction a consisté à se coudre des vêtements en feuilles de figuier, pour cacher leur nudité. Auparavant, ils étaient entourés, habillés et remplis de la Lumière de la Vie divine. A présent, cette lumière s’est éteinte, et la honte de leur nudité apparaît.

    Mais ce n’est pas avec des feuilles d’arbres que la honte du péché peut être couverte. Le Seigneur dut sacrifier les premiers animaux pour leur faire des habits de peau, leur montrant ainsi que du sang innocent devait être versé pour couvrir leur nudité, préfigurant le sang pur et précieux que le Fils de Dieu devait venir verser pour effacer les péchés du monde.

    La seconde réaction d’Adam et d’Eve fut de se cacher loin de la face de Dieu. Leur nature de péché ne leur permettait plus de communier avec l’Eternel, le Dieu de toute sainteté. La crainte avait envahi leur coeur.

    Leur troisième réaction fut de refuser de reconnaître leur part de responsabilité dans cette catastrophe spirituelle. Adam accuse sa femme, et Eve accuse le serpent. Adam va même encore plus loin dans la rébellion, et accuse même Dieu indirectement, en disant: "La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé" (Genèse 3: 12).

    Plus tard, la jalousie envahit le coeur de Caïn, leur premier fils, qui finit par tuer son frère Abel. Ce ne fut que le début d’une longue suite de malédictions qui se répandirent sur toute l’humanité, et dont nous voyons toujours les effets chaque jour autour de nous.

    "C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché…" (Romains 5: 12).

    Par le péché et la désobéissance, la mort a fait son oeuvre, se répandant dans toute l’humanité, avec son cortège de maladies, d’infirmités, de détresses, de meurtres, et de malédictions.

    Combien le coeur du Seigneur dut être profondément attristé devant ce désastre indicible dans lequel s’est trouvé plongé Sa magnifique création! Lui qui avait tout fait pour le bonheur de Ses enfants, les voyait à présent en proie à l’esclavage cruel du malin!

    Certes, dans Son omniscience, le Seigneur savait tout ce qui allait se passer, et Il avait déjà, de toute éternité, préparé la solution parfaite, qui allait Lui permettre non seulement de restaurer l’humanité dans sa position initiale, mais de la hisser, en Christ, dans une position céleste à laquelle Adam et Eve n’avaient pas accès. Combien la grâce de notre Dieu est magnifique!

    Dieu a conçu Son plan de salut de manière à glorifier pleinement Son Fils Jésus-Christ. Toutefois, avant d’être glorifié, le Seigneur Jésus dut accepter de souffrir, en S’offrant comme victime expiatoire, comme un Agneau pur et sans tache, dont le sang devait être versé pour la rédemption du monde.

    La mort avait commencé par s’introduire dans l’esprit d’Adam et d’Eve, pour se répandre ensuite dans leur âme et dans leur corps. De même, la Vie éternelle commence d’abord par régénérer notre esprit, qui passe par une nouvelle naissance, pour se répandre ensuite dans notre âme, puis dans notre corps.

    De même qu’Adam et Eve, après leur création, ont dû découvrir la splendeur de l’héritage que Dieu leur avait destiné, afin de pouvoir en profiter pleinement, ainsi, l’enfant de Dieu né de nouveau en Christ doit découvrir la splendeur de l’héritage que Dieu lui a destiné en Christ, afin de pouvoir en jouir pleinement.

    Lorsque Dieu créa Adam, Il dit:

    "Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine…" (Genèse 1: 26).

    Adam et Eve ont donc été créés à la ressemblance de Dieu Lui-même. Or, nous savons que Jésus est "l’image du Dieu invisible" (Col. 1: 15). C’est donc le Seigneur Jésus qui a été le modèle à partir duquel Adam et Eve ont été créés. Ils possédaient la beauté et la perfection de la nature du Seigneur Jésus.

    Mais, dès que la mort fut entrée dans leur esprit, c’est la nature de Satan qui est devenue leur nature de péché. Avec la mort, toute la laideur du caractère de Satan, avec son orgueil, sa rébellion et son égoïsme, s’est déversée dans leur être intérieur.

    "Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur" (Romains 6: 23).

    Adam et Eve avaient la Vie éternelle. Par leur désobéissance, ils l’ont perdue, et se sont placés sous la servitude du diable, alors qu’ils avaient été appelés à dominer sur toute la création.

    De toute éternité, le Fils de Dieu existe dans le sein du Père. Avant de S’incarner dans un corps de chair semblable au nôtre, Il S’appelait "La Parole de Dieu." Toutes choses ont été créées par Lui et pour Lui.

    "Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle" (Jean 1: 1-3).

    "Personne n’a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître" (Jean 1: 8).

    Il est dommage que la plupart des traductions ne rendent pas exactement le texte grec! Car il est écrit en réalité:

    "Personne n’a jamais vu Dieu; Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître."

    L’expression "Dieu le Fils" est donc parfaitement biblique, pour désigner le Fils éternel de Dieu, qui est dans le sein de Dieu le Père.

    "Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père" (Jean 1: 4).

    "Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix" (Philippiens 2: 5-8).

    Jésus-Christ, existant dans les cieux en forme de Dieu le Fils, égal avec Dieu le Père, S’est dépouillé Lui-même de Ses attributs divins, afin de devenir semblable aux hommes, et Se rendre obéissant jusqu’à la mort de la croix.

    L’humanité déchue ne pouvait pas être rétablie dans sa position céleste, sans que Quelqu’un expie son péché, en Se substituant à elle, et en prenant sur Lui la malédiction qui reposait sur elle.

    Seul l’Agneau de Dieu pur et sans tache, Jésus, le Fils de Dieu, a été jugé digne de prendre sur Lui le péché du monde, dans Son corps sur le bois de la croix, et de l’expier par Sa mort.

    "Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement; lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris" (1 Pierre 2: 22-24).

    "Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir. Mais il n’en est pas du don gratuit comme de l’offense; car, si par l’offense d’un seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d’un seul homme, Jésus-Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup. Et il n’en est pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché; car c’est après une seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don gratuit devient justification après plusieurs offenses. Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul. Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes" (Romains 5: 14-19).

    "Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude" (Hébreux 2: 14-15).

    "Et c’est en lui que vous avez été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair: ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses; il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix" (Colossiens 2: 11-15).

    "Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ" (Romains 6: 4-11).

    "C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps; Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit: Voici, je viens, dans le rouleau du livre il est question de moi, pour faire, ô Dieu, ta volonté. Après avoir dit d’abord: Tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, ni holocaustes ni sacrifices pour le péché ce qu’on offre selon la loi, il dit ensuite: Voici, je viens pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés" (Hébreux 10: 5-14).

    Ainsi, sur la croix, Christ, notre Substitut, a porté nos péchés, avec toutes leurs conséquences: maladies, infirmités, malédictions et mort.

    Il a été fait malédiction pour nous, afin de nous délivrer de la malédiction de la Loi (Galates 3: 13), afin que la bénédiction d’Abraham ait pour nous tous son accomplissement en Jésus-Christ, et afin que nous recevions par la foi l’Esprit qui avait été promis (Galates 3: 14).

    Par Sa mort, Il a emporté au loin tout ce pesant fardeau de malédictions, de péchés et de maladies, afin de nous en libérer complètement.

    Par Sa mort, Il a dépouillé les dominations et les autorités, et a triomphé d’elles par la croix.

    Par Sa mort, Il a détruit, en le clouant à la croix, l’acte dont les ordonnances nous condamnaient, c’est-à-dire la Loi de Dieu, et nous a libérés de son joug.

    Par Sa mort, Il a détruit, c’est-à-dire réduit à l’impuissance complète, celui qui avait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable.

    Par Sa mort, Il nous a aussi fait mourir à notre ancien état de pécheurs. Il a crucifié notre "vieil homme," afin que le corps du péché soit détruit, c’est-à-dire réduit à l’impuissance, et que la puissance de péché qui demeure dans nos membres ne domine plus sur nous.

    Quelle parfaite victoire! Quel triomphe absolu! Par l’offrande de Son corps, le Seigneur Jésus a, définitivement et une fois pour toutes, détruit tout ce que la mort avait introduit dans le monde par la désobéissance d’Adam!

    La mort de Jésus représente le côté négatif de notre rédemption. Mais Sa résurrection en représente le côté positif.

    "Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés); il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions" (Ephésiens 2: 4-10).

    Par Sa résurrection, Jésus-Christ a été déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté (Romains 1: 4).

    En effet, par Sa résurrection, le Seigneur Jésus a re-créé un monde nouveau à Son image. Car c’est par Sa résurrection que nous sommes aussi ressuscités en Lui à une vie nouvelle, et que nous pouvons entrer dans Son Royaume, afin de jouir de notre héritage céleste!

    Dieu connaissait d’avance tous ceux qui allaient être sauvés par Sa grâce et par la foi en Jésus-Christ. Et Il les a tous placés d’avance en Christ, afin de participer en Lui à Sa mort et à Sa résurrection.

    Non seulement nous sommes morts et ressuscités en Christ, mais Il nous a fait asseoir avec Lui dans les lieux célestes, à la droite du Père, et bien au-dessus des dominations et des autorités de ce monde des ténèbres.

    Par Sa résurrection, le Seigneur Jésus a fait de tous ceux qui croient en Lui de nouvelles créations à Son image (2 Cor. 5: 17). Leur esprit régénéré est devenu justice même de Dieu en Christ!

    En les re-créant, le Seigneur a certainement prononcé à nouveau ces paroles créatrices qu’Il avait prononcées lors de la création d’Adam:

    "(Re)-faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine…"

    Nous avons été régénérés par une semence incorruptible, la pure Parole vivante et permanente de Dieu (1 Pierre 1: 23).

    Dans les lieux célestes, Dieu a accumulé pour Ses enfants, régénérés en Christ, une surabondance de bénédictions spirituelles, qu’Il tient à leur disposition (Eph. 1: 3).

    Dieu a répandu abondamment sur nous la richesse de Sa grâce, par toute espèce de sagesse et d’intelligence (Eph. 1: 7-8).

    En Christ, nous avons même été introduits à une position spirituelle dont Adam et Eve n’ont jamais bénéficié! Nous sommes devenus des temples vivants du Seigneur, et le Saint-Esprit demeure en permanence en nous!

    En Christ, nous avons un libre accès au trône de la grâce, et à une communion intime et permanente avec Dieu le Père et Dieu Son Fils Jésus-Christ, par le Saint-Esprit!

    Oh, la grâce immense d’avoir le Dieu Créateur présent en permanence dans notre esprit, au plus profond de notre être! Quelle grâce de savoir que notre corps même est devenu le temple du Saint-Esprit!

    Quelle grâce de savoir que notre Seigneur Jésus est tous les jours avec nous, jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28: 20) !

    Quelle grâce de savoir que le Saint-Esprit de résurrection demeure en nous, désireux de vivifier notre corps mortel pour le maintenir en bonne santé jusqu’au retour du Seigneur, ou jusqu’à notre mort physique (Romains 8: 11)!

    C’est pour cela que Dieu veut illuminer nos yeux spirituels, pour que nous puissions comprendre, réaliser et recevoir toutes ces bénédictions qu’Il a préparées pour ceux qui L’aiment (Eph 1: 17)!

    Aucune de ces bénédictions ne nous serait accessible, si Christ n’était pas venu sur cette terre pour nous racheter!

    C’est pourquoi toute la gloire, tout l’honneur, toute la puissance et toutes les actions de grâces, doivent être rendus à l’Agneau de Dieu qui a ôté notre péché, et qui nous a établis dans une vie nouvelle de justice et de sainteté!

    "Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes oeuvres" (Tite 2: 11-14).

    Un Chrétien qui se plaint de son existence est un Chrétien qui ne connaît pas la splendeur de son héritage en Christ! Comment pourrions-nous nous plaindre, quand nous avons compris l’oeuvre magnifique de Christ?

    "Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades, pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte à tous les impies parmi eux de tous les actes d’impiété qu’ils ont commis et de toutes les paroles injurieuses qu’ont proférées contre lui des pécheurs impies. Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent de leur sort, qui marchent selon leurs convoitises, qui ont à la bouche des paroles hautaines, qui admirent les personnes par motif d’intérêt. Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses annoncées d’avance par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils vous disaient qu’au dernier temps il y aurait des moqueurs, marchant selon leurs convoitises impies; ce sont ceux qui provoquent des divisions, hommes sensuels, n’ayant pas l’esprit. Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint-Esprit, maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. Reprenez les uns, ceux qui contestent; sauvez-en d’autres en les arrachant du feu; et pour d’autres encore, ayez une pitié mêlée de crainte, haïssant jusqu’à la tunique souillée par la chair. Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l’allégresse, à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles! Amen! (Jude 14-25).

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    Quel rapport entre la croix et la marche par l’esprit ?

    Article de Henri Viaud-Murat.

     

    Il est impossible de marcher par l’esprit sans avoir compris et accepté le message de la croix. En revanche, on peut avoir compris et accepté le message de la croix sans avoir appris à marcher par l’esprit!

    Peut-être serez-vous surpris par cette déclaration introductive. Cependant, il s’agit d’une réalité, et nous devons bien comprendre cette réalité.

    Nous savons tous que, sur la croix, le Seigneur Jésus a expié nos péchés. Le châtiment qui devait revenir au pécheur est tombé sur Lui. Il S’est chargé dans Son corps de tous nos péchés et de toutes nos iniquités, et Il est mort pour que tous ceux qui croient en Lui aient la Vie éternelle.

    Nous savons aussi qu’Il a entraîné les pécheurs dans Sa mort.

    "Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts" (2 Cor. 5: 14).

    Sur la croix, le Seigneur Jésus n’a donc pas seulement expié nos péchés. Mais Il a mis à mort le pécheur! Quand Il est mort, nous sommes morts aussi, en Lui et avec Lui, à notre ancienne nature de péché, et à toute notre vie passée de péché.

    La croix a donc mis un terme définitif à toute notre vie passée, depuis le moment de notre conception, où nous avions hérité le péché originel, jusqu’au moment de notre conversion à Jésus-Christ, qui marque aussi le moment de notre nouvelle naissance.

    Cependant, la nouvelle naissance suit logiquement notre mort en Christ, de même que la résurrection de Christ suit logiquement Sa mort.

    Car si nous sommes morts en Christ, nous sommes aussi ressuscités en Lui et avec Lui.

    Nous bénéficions d’une identification complète avec le Seigneur Jésus, dans Sa mort et Sa résurrection.

    "Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière. Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles" (2 Cor. 5: 14-17).

    Si le Seigneur Jésus a voulu nous faire passer par une mise à mort complète, c’est afin que nous puissions ensuite naître de nouveau à une Vie entièrement nouvelle, la Vie même de Dieu!

    Par notre nouvelle naissance en Christ, toutes choses sont réellement passées, et toutes choses sont devenues nouvelles pour nous. Ce n’est que de cette manière que nous pourrons réellement vivre pour Celui qui est mort et ressuscité pour nous!

    Quelle sont les conditions pour naître de nouveau? Elles sont simples: nous devons d’abord nous repentir de nos péchés, et nous devons ensuite accepter Jésus-Christ comme notre Sauveur et Seigneur.

    C’est Dieu qui nous fait passer par une nouvelle naissance. Il "met à mort" le pécheur que nous étions, et Il le ressuscite en saint! Tout ce que nous étions, et tout ce que nous avons fait, en tant que pécheurs perdus, disparaît dans la mort de Christ et Dieu nous fait immédiatement passer par une nouvelle naissance, par laquelle nous devenons "justice de Dieu en Christ" (2 Cor. 5: 21).

    Cette nouvelle naissance ne concerne, dans un premier temps, que notre esprit, notre "homme intérieur", ou encore notre "homme spirituel". Notre corps physique n’est pas encore passé par sa résurrection, mais celle-ci lui est acquise, et s’accomplira lors du retour du Seigneur Jésus pour enlever Son Eglise.

    Dès lors, nous pouvons comprendre pourquoi la connaissance de l’oeuvre de la croix est absolument indispensable, tout d’abord pour mourir à notre vie passée de péché et pour naître à une vie nouvelle, mais aussi, dans un deuxième temps, pour apprendre à marcher par l’esprit.

    Marcher par l’esprit, c’est marcher dans la Vie de résurrection du Seigneur Jésus. Il n’y a pas de marche dans la Vie de résurrection sans une mort préalable à la croix!

    Le Chrétien qui n’a donc ni pleinement compris ni accepté l’oeuvre de la croix est incapable d’apprendre à marcher par l’esprit. Il peut comprendre qu’à la croix ses péchés ont été expiés. Mais il doit aussi comprendre qu’il est lui-même mort à sa vie passée, et qu’il est réellement né à une Vie nouvelle en Christ.

    Notre cheminement spirituel doit donc passer par l’étape indispensable de la croix. Mais ce cheminement spirituel ne s’arrête pas à la croix. Si nous nous arrêtons à la croix, jamais nous ne pourrons marcher par l’esprit!

    Si nous nous arrêtons à la croix, nous pourrons très bien comprendre que notre passé de péché est mort, mais cela ne nous fera pas comprendre comment marcher en nouveauté de vie.

    Pour marcher en nouveauté de vie, nous devons encore comprendre en quoi consiste réellement notre nouvelle naissance. Nous devons connaître la magnifique réalité de notre nouvelle nature. Nous devons connaître la gloire de la grâce qui nous a été faite en Christ: avoir été transportés dans les lieux célestes, dans notre nature régénérée, au point de nous trouver actuellement "assis dans les lieux célestes en Christ", dans une nature semblable à la Sienne, revêtus de Sa parfaite Justice, et participants de Sa Vie divine!

    De même que Christ n’est pas resté cloué sur la croix, ni étendu dans la tombe, mais qu’Il est glorieusement ressuscité et monté au Ciel, où Il réside actuellement, à la droite du Père, de même, nous aussi, nous ne devons pas rester "cloués sur notre croix", ni "étendus dans notre tombe"!

    Nous portons, nous aussi, les marques indélébiles de la croix, prouvant que nous sommes bien passés, en Christ, par la mort à tout notre passé. La croix restera toujours présente à nos pensées et dans notre coeur, car nous n’en oublierons jamais la signification.

    Mais nous savons aussi que nous sommes déjà passés à une nouvelle étape, celle de la Vie de résurrection. Cette étape nous a été ouverte par le passage obligé de la croix. Mais ce qui compte à présent, c’est de marcher par l’esprit.

    Comprenons-nous bien: il ne s’agit pas d’oublier la croix! Il ne s’agit pas de ne plus en tenir compte! Il s’agit, au contraire, d’en garder constamment en nous le souvenir, d’en connaître la signification, de ne jamais oublier ce qu’elle a signifié, et ce qu’elle nous permet d’accomplir en tant que nouvelles créations.

    C’est grâce à la croix que nous nous trouvons aujourd’hui "assis dans les lieux célestes"! C’est grâce à la croix que nous pouvons marcher dans la Vie de résurrection!

    Mais, si nous n’avons pas oublié la croix, nous sommes passés dans une nouvelle dimension! Jésus-Christ n’a pas oublié la croix, Ses meurtrissures sont toujours visibles, et le resteront éternellement. Mais ce qui compte réellement pour le Seigneur, une fois qu’Il nous aura fait comprendre et accepter Son oeuvre à la croix, c’est de nous faire marcher par l’esprit! C’est de nous révéler pleinement l’infinie richesse du Royaume de Dieu dont Il nous a ouvert la porte par Sa résurrection! C’est de nous permettre de Le manifester pleinement, à présent que nous avons été délivrés du péché et de toutes les puissances des ténèbres, et que nous sommes ressuscités à la Vie éternelle!

    C’est pour cette raison que le puissant message de la croix doit toujours être suivi et accompagné du message tout aussi puissant de la marche par l’esprit. Si nous n’apprenons pas à marcher par l’esprit, nous ne pourrons jamais recevoir le plein bénéfice de l’oeuvre de la croix.

    Que faut-il comprendre, pour pouvoir apprendre à marcher par l’esprit?

    Il faut tout d’abord comprendre quelle est la réelle qualité de la nouvelle nature que nous avons reçue en Christ! Nous avons reçu une nature parfaite, sainte et juste, absolument semblable à la nature du Seigneur Jésus-Christ! Nous sommes participants de la nature divine! Nous sommes un seul esprit avec le Seigneur Jésus! Dieu a placé en nous Sa Lumière, et a fait de nous tous, qui sommes régénérés en Christ, des lumières du monde, à l’image de Christ, La Lumière du monde!

    Ayant compris ces vérités, nous devons aussi nous les approprier par la foi, et nous identifier à ce que nous sommes réellement en Christ: de nouvelles créations à Son image.

    Il n’y a aucun orgueil à proclamer ce que la Parole de Dieu dit que nous sommes en Christ! Certes, cette proclamation doit être accompagnée des fruits correspondants! Mais nous allons certainement porter ces fruits, si nous croyons ce que dit la Parole de Dieu.

    Car c’est en croyant que nous verrons la gloire de Dieu! Notre proclamation doit provenir d’un coeur rempli de foi en la Parole de Dieu. Il ne s’agit pas d’une proclamation creuse, qui ne correspondrait pas à une Vérité à laquelle nous croyons dans notre coeur! Mais c’est de l’abondance de notre coeur que notre bouche parlera, et que nos actes suivront!

    La foi permet toujours au Saint-Esprit d’agir dans notre vie, et d’accomplir en nous ce qui nous est annoncé par la Parole de Dieu!

    Nous devons donc nous appliquer à méditer à la fois l’oeuvre de la croix, mais aussi l’oeuvre de la Résurrection de Christ, qui est aussi la nôtre! C’est la croix qui a mis à mort notre vie de péché passée, mais c’est la Résurrection du Seigneur qui nous permet de vivre de la Vie de Christ!

    Ce sont des vérités éternelles que nous devons absolument savoir!

    "Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit (mot à mot: "réduit à l’impuissance"), pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ" (Romains 6: 4-11).

    Voici ce que nous devons savoir, et ne jamais oublier:

    * Notre "vieil homme" a été crucifié avec Christ! Le corps du péché a été réduit à l’impuissance! La puissance de péché et de mort qui demeure dans notre chair ne peut plus nous dominer, car nous sommes au bénéfice d’une puissance plus grande, celle de l’Esprit de Vie en Jésus-Christ! Grâce à la croix, nous ne sommes plus esclaves du péché! Car nous sommes morts, et libres du péché!

    * Christ est ressuscité des morts. La mort n’a plus de pouvoir sur Lui! Il est revenu à la Vie, et c’est pour Dieu qu’Il vit! Nous aussi, en Christ et par Lui, nous sommes ressuscités des morts. La mort n’a plus de pouvoir sur nous! Nous sommes revenus à la Vie, et c’est pour Dieu que nous vivons, dans notre nouvelle nature de saints!

    C’est pour cela que nous devons nous regarder comme morts au péché (c’est l’oeuvre de la croix), mais aussi comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ (c’est l’oeuvre de la résurrection).

    Le fait de se regarder de cette manière implique un changement complet de mentalité! Nos pensées doivent changer, en ce qui concerne notre identité réelle!

    Nous ne devons plus nous considérer comme les pécheurs perdus que nous étions auparavant, mais nous devons nous considérer comme Dieu dit que nous sommes en Christ! Nous ne sommes plus ce que nous étions! Et ce que nous sommes déjà en Christ sera pleinement manifesté, si nous le croyons!

    Voilà pourquoi la croix est inséparable de la résurrection, et la résurrection est également inséparable de la croix. Le sceau de la croix reste appliqué sur toutes les oeuvres que Dieu a préparées d’avance pour que nous les pratiquions. Car ce sont des oeuvres qui manifestent à la fois le fait que nous sommes morts à notre vie passée, et aussi le fait que nous vivons de la Vie de Résurrection du Seigneur Jésus.

    Cette Vie de Résurrection, qui nous anime, a complètement échappé à l’emprise de la mort, de la chair et du péché!

    Gloire à Dieu pour la croix de Jésus-Christ! Mais gloire aussi à Dieu pour Sa Vie de Résurrection !

     

     

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    De l'étau de la sorcellerie à la liberté en Jésus

     

    J'ai passé mon enfance dans une localité du Nord-Cameroun bien qu'étant originaire de la zone montagneuse du Nord-Ouest au sud du pays. Cette localité était maudite et personne vivant dans cette localité ne pouvait aller au delà du BEPC. J'étais un garçon brave à l'école primaire, ceci jusqu'au CM1. J'étais premier de la classe et tout le village me connaissait. Les choses changèrent quand j'arrivai au CM2 où mes performances scolaires baissèrent considérablement. J' y ai trouvé un redoublant, autochtone du village, qui devint subitement très brillant. Je parvins quand même à décrocher le CEPE, ratant le concours d'entrée en 6e. C'était inimaginable, incroyable mais vrai. Mon camarade qui était devenu subitement brillant passa et le CEPE et l'entrée en 6ème. Avec l'aide de mon père, je m'inscrivis en 6e. Au lycée, je n'étais que l'ombre de moi-même. Je continuais à baisser, occupant des rangs très médiocres. Je me rappelle qu'en 6e au premier trimestre j'avais comme moyenne 9,44 /20. En 5ème, je continuais à m'enfoncer, allant en 4ème avec une moyenne de 9,07.


    Le garçon qui était du jour au lendemain devenu très fort, brillait de mille feux tandis que moi je connaissais une descente aux enfers très douloureuse. Le feuilleton va continuer jusqu'en classe de 3ème où j'ai raté le BEPC. En 3e, j'avais même intégré des mauvais groupes au lycée et au quartier. Je passais mes nuits ou mes soirées au cinéma ou dans les boîtes de nuit avec ces mauvais amis. J'étais en train d'être initié à la débauche et à l'alcoolisme. J'ai commencé à boire de la bière pour montrer aux uns et aux autres que moi aussi j'avais grandi et que je n'étais pas une fille, car les boissons non alcoolisées n'étaient réservées qu'aux filles. Au départ, la bière m'était insupportable mais il fallait forcer pour ressembler à un homme et être considèré comme tel. Voila pourquoi beaucoup s'embourbent dans le péché afin d'être à la mode.

    Ma mère était à l'époque tellement plongée dans la religion. Après la naissance de ses enfants, elle les faisait baptiser. J'ai grandi dans un contexte religieux, allant presque régulièrement à l'église, mais j'étais perdu. J'avais une connaissance intellectuelle de Jésus, je ne m'étais jamais repenti. Je pratiquais le péché sans être gêné car la pratique du péché n'était pas un problème dans l'église. Je croyais comme chez les musulmans (cette localité était fortement islamisée) que le salut était acquis par les œuvres et qu'au dernier jour on nous mettra dans la balance pour peser le bien et le mal afin de déterminer la destinée éternelle.

    Mon échec au BEPC fut un tournant décisif dans ma vie. Je décidai de rentrer au sud du Cameroun pour continuer car j'étais complètement humilié. Je vis même les moins intelligents que moi réussir au BEPC. Je partis pour Bamenda sans informer mes parents. A Bamenda je n'eus pas de place au lycée bilingue et j'ai été obligé de rebrousser chemin. Arrivé au nord du pays, j'insistai sur le changement d'établissement. Je changeai donc de ville et de lycée. Entre temps, l'autre garçon continuait de briller. En seconde, je continuais sous la malédiction avec les mêmes difficultés. Quand on me prêchait l'évangile, je leur disais que j'étais chrétien, et que j'allais constamment à l'église, jusqu'au jour où le Saint-Esprit m'attrapa sans demander mon avis, parce que je n'étais pas prêt à me repentir, et surtout à faire partie des "nouvelles églises" dites réveillées car je les combattais.

    Un dimanche soir, un homme me prêcha l'évangile et j'ai essayé de lui prouver par a+b que j'étais chrétien, lui brandissant mes bonnes œuvres. Ce qu'il me disait ne me convainquait pas, jusqu'à ce que le Saint-Esprit descende lui-même me convaincre que j'étais perdu et que j'avais besoin de Jésus. Je me suis repenti de mes péchés, j'ai invité Christ dans ma vie et je me suis fait baptisé. JE N'AVAIS PAS CHOISI JÉSUS, MAIS LUI IL M'AVAIT CHOISI. J'AVAIS COMBATTU JÉSUS ET SES SERVITEURS MAIS LUI IL M'AVAIT CHOISI. QUELLE GRÂCE !!! J'AI RÉSISTÉ À JÉSUS MAIS IL A BRISÉ CETTE RÉSISTANCE INFERNALE POUR ENTRER DANS MA VIE. CELA NE DÉPENDAIT PAS DE MOI. GLOIRE À DIEU ! (Romains 8:28-30, 9:10-15, Jean15:16). Quand JÉSUS entra dans ma vie, IL BRISA CETTE MALÉDICTION SUR MOI ET ME MONTRA DANS UN SONGE QU'ON AVAIT FAIT UN ÉCHANGE D'INTELLIGENCE ET D'ÉTOILE ET MOI J'AVAIS REÇU L'INTELLIGENCE DE NOTRE FAMEUX GARÇON QUI BRILLAIT DE MILLE FEUX PENDANT QUE JE M'ENFONÇAIS. IMMÉDIATEMENT, QUAND JÉSUS ENTRA DANS MA VIE, IL RESTAURA CE QUE J'AVAIS PERDU, CE QUE LES MARABOUTS AVAIENT VOLÉ. SUBITEMENT LES CHOSES COMMENCÈRENT À CHANGER ET NOTRE GARÇON, VERS QUI MON INTELLIGENCE AVAIT ÉTÉ TRANSFÉRÉE, ABANDONNA L'ÉCOLE ET DEVINT COUREUR DE JUPON (LE MÊME MOIS). L'ANNÉE SCOLAIRE SUIVANTE, J'ÉTAIS 1ER DE LA CLASSE (en première littéraire). J'AI EU MON BEPC, PROBATOIRE ET MON BACCALAURÉAT. En licence, j'obtins un diplôme d' EXCELLENCE ACADÉMIQUE QUE JE REÇU LORS D'UNE CÉRÉMONIE PRÉSIDÉE PAR LE MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR LUI- MÊME. 

    Aujourd'hui, je suis professeur des lycées d'enseignement général et pasteur. J'ai dû pardonner à ce gars parce que le Seigneur lui-même m'a pardonné. Je lui ai pardonné. Je suis aujourd'hui restauré pour la gloire de Jésus et j'aide d'autres à sortir de l'étau de Satan.

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